"l'invention de la richesse pour tous par la cotation de l'état en bourse. par Daniel NGASSIKI

C'est au cours d'une conférence débat qui a eu lieu ce 28 mars 2017 au Rectorat de Brazzaville à 14 heures 30 minutes que Monsieur Daniel NGASSIKI, Economiste Banquier et ancien Secrétaire Général de la Banque des Etats d'Afrique Centrale (BEAC) a développé la théorie économique du miracle de la multiplication des pains et de la richesse pour tous, Contre la pauvreté et les inégalités, la solution fondamentale s’appelle l’infinitique inclusive. L’Etat est une entreprise appartenant à tous les citoyens tous riches de cette propriété. Le miracle est au bout de la valorisation financière à l’infini de l’Etat.

 « L’économie aux canons de l’infinitique inclusive ». Le sous-titre qui résume le livre est : « La découverte et l’invention d’un capitalisme sans pauvreté ni inégalité fondamentales au moyen de l’introduction de l’Etat en bourse ». Canons ici veut dire « normes, principes et standards ».

Et il dit "qu’il est temps de cesser de parler de la pauvreté et des inégalités économiques comme s’il s’agissait d’une fatalité ; car, enfin, une solution fondamentale existe, nommée l’infinitique inclusive. Avec l’infinitique inclusive, l‘élimination de la pauvreté et de l’inégalité économiques devient mathématiquement établie en sciences économiques, dans le contexte de l’économie de marché et du régime démocratique, quel que soit l’effectif de la population-cible, y compris de la taille de la Chine. Créé par nous à Yaoundé au Cameroun et posté sur notre blog « capitalisme inclusif pour tous au XXIè siècle » sur le site lemonde.fr en 2015, l’infinitique inclusive est un néologisme qui désigne la science combinée de l’infini mathématique et de l’inclusion économique et sociale. En termes simples, l’infinitique inclusive veut dire la marche mathématique vers la richesse pour tous, à l’infini. C’est l’inclusion économique et sociale à l’infini, c’est-à-dire sans limite, jusqu’à l’élimination totale, universelle, pure et parfaite de la pauvreté et des inégalités économiques fondamentales".

Et il ajoute aussi dans sa théorie que: "pour vaincre la pauvreté et les inégalités, l’astuce politique et technique consiste à concevoir l’Etat comme une grosse entreprise appartenant à tous les citoyens, en régime démocratique. Tous les citoyens sont propriétaires de l’Etat, de la même manière que chacun des propriétaires des entreprises du secteur privé. Et cela change tout sur le plan économique : les citoyens devenant tous propriétaires de l’entreprise nommée l’Etat, cela marque la fin du prolétariat absolu. Plus un seul citoyen ne demeure dans le statut de simple prolétaire, chacun devenant propriétaire en capital. Resterait à organiser la valorisation financière maximale, à l’infini, de la société nommée l’Etat, ce que l’on sait très bien faire en finance : c’est l’objet même de l’infinitique inclusive".

Au titre de sa découverte scientifique:" l’infinitique inclusive est la démonstration mathématique qu’existe une politique économique pouvant permettre au Gouvernement d’atteindre la valorisation infinie de l’Etat en tant qu’entreprise et partant, l’élimination fondamentale, universelle, pure et parfaite de la pauvreté et de l’inégalité économique parmi les citoyens en tant que propriétaires de l’Etat. Cela énonce une nouvelle loi économique, la nouvelle loi économique de l’infinitique inclusive conduisant à l’élimination universelle de la pauvreté et des inégalités fondamentales relatives à l’accumulation du capital ou au capitalisme".

La marque de fabrique innovante de l’infinitique inclusive, en primeur mondiale, est " ll’introduction de l’Etat en bourse comme société appartenant à tous les citoyens, avec des titres de propriété de l’Etat (les actions de l’Etat) gratuitement distribués au départ en nombre égal à tous les citoyens (hommes, femmes et enfants). Les citoyens sont tous traités comme propriétaires de l’Etat, pour les sortir tous de la pauvreté fondamentale".

La lutte contre la pauvreté et les inégalités est aujourd’hui conçue comme devant passer par le renforcement des capacités individuelles des personnes concernées notamment leur formation ou par le renforcement des capacités macroéconomiques des pays concernés notamment leur taux de croissance économique, leur taux d’inflation et leur taux de chômage. Une telle démarche a le défaut de ressembler à une fuite en avant et d’être fastidieuse, incertaine, inefficace : non seulement il y a des échecs scolaires incompressibles, mais aussi des diplômés au chômage ou mal rémunérés, des « travailleurs pauvres », et des cas de croissance capitalistique peu créatrice d’emplois, sans compter que la croissance économique et la baisse du chômage ne sont pas toujours à la portée du gouvernement. Alors la tâche paraît insurmontable, s’agissant de l’élimination de la pauvreté et des inégalités. Or, il est plus sûr, mathématiquement, de passer par la valorisation à l’infini de l’Etat comme entreprise appartenant à tous les citoyens, ceux-ci devenant tous de riches propriétaires d’un Etat valorisé ou valorisable à l’infini.

Ce n’est pas une affaire de comptabilité ou d’inventaire à la Prévert du patrimoine de l’Etat. La finance est plus imaginative que cela : l’Etat étant un actif perpétuel, il peut être valorisé à l’infini en fonction de ses revenus futurs traités suivant les techniques de l’actualisation financière. Alors, rigoureusement, la pauvreté et l’inégalité économiques seront fondamentalement éliminées, dès lors que la valeur financière de l’Etat (et du patrimoine de chacun de ses propriétaires) serait infinie. La valeur financière de l’Etat est infinie dans l’hypothèse (et la prescription) de revenus nets futurs de l’Etat positifs à perpétuité (interdiction légale de déficits budgétaires courants hors dépenses d’investissement net), et d’un taux d’intérêt réel inférieur au taux de croissance, que celui-ci soit faible ou élevé. La valorisation financière de l’Etat s’imposerait de manière évidente, en cas d’introduction de l’Etat en bourse, avec toutes les conséquences sur le patrimoine des citoyens en tant que propriétaires.

Le premier pas de l’infinitique inclusive est la question : en droit de propriété capitaliste, à qui appartient l’Etat ? Puis, la réponse présumée exacte par hypothèse ou par conviction politique ou juridique : en démocratie, l’Etat appartient à tous les citoyens. Ainsi, tous les citoyens, propriétaires de l’Etat, devraient dans un proche avenir détenir des titres de propriété sur l’Etat : spécialement, les actions de l’Etat. Les actions de l’Etat sont dites « actions souveraines de préférence », et sont définies sans droit de vote, sans dividende, cotées et échangeables en bourse, exemptées de toute fiscalité pour être attractives en compensation de l’absence des droits de vote et de dividende. Elles sont à distribuer de droit, gratuitement, à tous les citoyens, en droite ligne de la proclamation préalable des citoyens en tant que propriétaires primaires de l’Etat sur le plan économique, sans condition et sans exclusion, de la même manière qu’ils sont proclamés souverains primaires sur le plan politique. Il s’agit d’un approfondissement économique de la démocratie libérale utilisant l’Etat comme tremplin financier.

Dans ce sens, l'infinitique inclusive désigne l'inclusion économique et sociale à l'infini, cest-à-dire sans limite, au sens mathématique. C'est une politique économique mathématiquement intelligible permettant de réaliser le miracle de la richesse pour tous les citoyens,sans distinction ni exclusion, ni groupes prioritaires et en conclusion, l'infinitique est constituée de trois idées mises ensemble pour donner une nouvelle doctrine et une nouvelle loi économiques.: l'idée selon laquelle l'Etat est une société appartenant à tous les citoyens, en régime démocratique. Deuxièmement, l'idée suivant laquelle l'Etat peut atteindre une valeur financière très élevée, tendant à l'infini, et troisièmement l'idée que si chaque citoyen est propriétaire de l'Etat, comme l'Etat a une valeur financière pouvant tendre à l'infini, alors tout citoyen peut avoir un patrimoine individuel très élevé pouvant aussi tendre à l'infini.