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Le Marteau Piqueur de l'Opposition congolaise, Joseph Kignoumbi Kia M'boungou a cassé la baraque du silence.

par André Lounda 24 Septembre 2018, 08:44 POLITIQUE

(GAM): Le siège du parti politique "La CHAÎNE" a abrité le samedi 22 septembre 2018 de 12 heures à 14 heures, une conférence de presse animé par l'Honorable Kignoumbi Kia M'boungou, le Président dudit parti après plus de deux mois, il avait tenu une conférence inaugurale de la série annuelle de communication le 30 juin 2018 pour expliquer pourquoi son parti n'était pas signataire du Mémorandum du 23 juin 2018 de l"Opposition congolaise conduite par Pascal Tsaty Mabiala.

Au cours de cette conférence de presse qu'il a animé sous le thème " Regard sur la situation nationale actuelle" . L'Honorable Kignoumbi Kia M'boungou a articulé sa communication sur les deux points suivants: les derniers développements de l'actualité nationale à travers le message à la Nation du Chef de l’État, du 14 août 2018; l'incapacité du Gouvernement de mettre en œuvre les mesures radicales pour sortir de la crise actuelle; la connivence affichée de l'Opposition constituée notamment par les partis signataires du Mémorandum du 23 juin 2018 et celle plus ou moins cachée de l'Opposition dite radicale, avec la Majorité présidentielle; la lutte contre les antivaleurs et l'affaire du ministre des Hydrocarbures; la réclamation de la tenue d'un dialogue politique inclusif à des fins non encore élucidées.

Le deuxième point de son intervention a touché sur la stratégie de pérennisation du pouvoir du clan Sassou à travers une série de malicieux subterfuges.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, sans langue de bois a développé sa communication en décriant les faits suivants qui minent l'actualité nationale et l'économie congolaise en revenant premièrement sur le message du Chef de l’État il dit que pour déplorer que rien de concret n'a été dit pour satisfaire un tant soit peu les attentes des congolais qui étaient si nombreux à espérer entendre des annonces politiques courageuses dans le sens de la décrispation totale et sincère du climat politique, social, économique et financier national. Sans vouloir distribuer de mauvais points à nos adversaires politiques, nous avons encore en mémoire, quelques points clé de ce message.

Le Conférencier s'est interrogé à propos des félicitations du Chef de l’État à la force publique."Peut-être faut-il comprendre par-là, un encouragement au bras armé du pouvoir, prêt à exécuter les ordres pour la conservation du pouvoir comme ce fut le cas lors de la contestation du projet de modification de la constitution en 2015 et dernièrement le spectacle odieux du PSP de Chacona dont nous n'avons toujours pas les conclusions de l'enquête et la suite à donner à celle-ci".

De la reconnaissance par le Chef de l’État de la crise actuelle.

"Le Chef de L’État a reconnu que le pays est en difficulté mais loin d'une banqueroute, une affirmation gratuite puisque les fais établissent bel et bien que le pays est en cessation de paiements, donc effectivité de la banqueroute" a-t-il reconnu.

Et il  dit qu'à ce propos, le dictionnaire Larousse définit la banqueroute ainsi qu'il suit: "Délit commis par un commerçant qui, à la suite d'agissements irréguliers ou frauduleux, est en état de cessation de paiements ( dans le cas d'espèce, entendez le Congo à la tête duquel se trouvent le Président Sassou N'guesso, son clan et le Gouvernement".

Dans ce cas, les agissements irréguliers ou frauduleux qui ont mis le Congo en état de cessation de paiements sont entre autres, le fait que ses dirigeants ont spolié le Trésor public et ont porté la dette à près de 120% du PIB, au-delà de la tutelle autorisée par la CEMAC.

Entre autres, en second lieu, Joseph Kignoumbi Kia M'boungou dans sa communication il a abordé sur l'aspect de l(incapacité du Gouvernement à mettre en œuvre les mesures radicales de sortie de crise, il vous souviendra qu'à deux reprises, le Premier ministre en fonction, a présenté les programmes d'actions du gouvernement devant l'Assemblée nationale, il décrivait que la situation économique, financière et sociale était préoccupante. et annonçait et réitérait que si le pays ne prenait pas le courage de s'ajuster par la volonté des autres.

En réitérant, Joseph Kignoumbi Kia M'bougou a signalé qu'aujourd'hui, le Fonds monétaire international l'y a contraint. Il est noter que le Premier ministre, en dépit de l'étendue de ses pouvoirs, reste incapable et manque de courage politique pour engager mes mesures radicales qui amèneraient le pays sur la voie de l'ajustement et conclure dans les meilleurs délais, un programme d'aide avec cette institution.

Il a aussi dénoncé l'incapacité du Premier ministre son incapacité à être politiquement courageux pour imposer au pays des réformes salvatrices contre la corruption presque institutionnalisée qui gangrène la haute administration congolaise, s'est plutôt investi dans la mise en place et la présentation du Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Il s'agit là d'un véritable écran de fumée bon pour amuser la galerie par son caractère bricolé et irréaliste.

En ce qui concerne l'Opposition conduite par Tsaty Mabiala, le Président de la Chaîne ne les a pas raté de la dénoncer au cours de cette conférence de presse pour éclairer l'opinion nationale. " Aujourd'hui, incontestablement, les faits nous donnent raison puisque Pascal Tsay

Mabila, lors de ses prises de paroles publiques et même lors du débat sur le Plan National de Développement (PND) 2018-2022, l'ayant pourtant combattu a conclu en disant:" L'Opposition entend accompagner le Gouvernement, elle vote donc la Loi sur le PND".

"Pour être sérieux, un opposant n'accompagne pas un gouvernement qu'il combat. Pour le Cas d'espèce, le soutien de Pascal Tsaty Mabiala au Gouvernement est désormais indéfectible, au mépris même de l'une des dispositions de la Loi portant statut de l'Opposition qui stipule clairement qu'un parti politique est dit de l'Opposition s'il ne soutient pas l'action du Gouvernement".

Sur la situation du Ministre des Hydrocarbures et sur la lutte des antivaleurs, il stipules que si l'on s'en tient aux déclarations du Chef de l’État lors de ces dernières sorties médiatiques, et dans sa volonté d'assainir la gouvernance financière nationale, nos mœurs et nos pratiques publiques, il fait de la lutte contre les antivaleurs, son leitmotiv et le cheval de bataille de la nouvelle vision de sa présidence.

" Les Paris de la majorité lui ont emboité le pas, déclarant que l'organisme de lutte contre les antivaleurs devrait sans complaisance débusquer tous les auteurs d'indélicatesses avérées quels qu'ils soient. Pourtant cette même Majorité présidentielle s'est levées en boucliers pour défendre un ministre, auteur de détournement de fonds, et condamner par la même occasion, un haut fonctionnaire courageux et patriote qui a eu le tort de faire son travail en auditionnant ledit ministre, qui par ailleurs avait reconnu les faits" a-t-il renchéri.

        En conclusion, Il a fait un état sur la tenue d'un dialogue politique inclusif réclamé depuis quelque temps par, l'Opposition parlementaire et extra parlementaire à cor et à cri comme si nous n'en avions jamais tenu et comme si cet énième dialogue serait la thérapeutique aux maux qui minent notre pays. En réalité, les frères de la confrérie maçonnique, dans leur mise en scène permanente, se sont distribués des rôles qui aboutiront ni plus ni moins qu'à la formation d'un gouvernement soit disant d'union nationale qui verra la participation des partis de l'opposition signataire du mémorandum du 23 juin 2018 et celle dite radicale en vue de l'élaboration d'un éventuel nouveau projet constitutionnel.

Sur la stratégie de pérennisation du pouvoir, selon Joseph,Kignoumbi Kia M'boungou "elle s'exécute à travers la gestion clanique du pays, par le système de détournement des recettes publiques savamment orchestré par les membres du clan et l'apparition d'un citoyen philantrope dont la générosité est plus que débordante"."L' objectif de rendre de plus en plus riches et puissant les membres du clan à travers un système de détournement des recettes publiques et de plus en plus pauvre le Congo et les congolais, s'exécute au quotidien".

 

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