(GAM)- Avec l'appui du Projet d'Appui au Développement des Ressources Humaines en santé (PADRHS) financé par l'Agence Française de Développement l'AFD, conformément avec le Plan National de Développement qui a inscrit la valorisation du capital humain parmi les priorités de la République du Congo entre 2018 et 2022. La valorisation du capital humain en général, celui du secteur de la santé en particulier, constitue un facteur clé dans la marche vers le développement. C'est dans ce contexte que la salle polyvalente de l'école paramédicale de Brazzaville ce mercredi, 12 septembre 2018 de 10 heures à 18 heures abrite un atelier de validation de l'Offre de formation des écoles paramédicales.
La cérémonie y relative a été placée sous le haut patronage de .Antoine Nicéphores Fylla de Saint Eudes, ministre de l'enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi, qui, dans son discours d'ouverture a indiqué que cette activité est liées aux activités liées à la réforme de la formation paramédicale, réalisées avec l'appui du Projet d'Appui au Développement des Ressources Humaines en santé financé par l'Agence Française de Développent.
"Car il nous faut des jeunes, des hommes et des femmes, bref un capital humain bien portant, pour soutenir la diversification de l'économie nationale. C'est l'une des conditions pour la promotion d'un développement durable et inclusif. C'est pour cette raison que la réforme de la formation paramédicale vise à la fois la qualité et la quantité du personnel médical. Ainsi, dès la rentrée 2018-2019, la formation des infirmiers, des sages- femmes et des techniciens de laboratoires se fera selon l'approche par compétence. A la faculté des sciences de la santé dans le cadre de l'universalisation des dites formations d'une part et dans les Écoles Paramédicales jusqu'à l'horizon du PND d'autre part" a-t-il rappelé.
"Grâce à cette approche permettant aux apprenants"d'acquérir des compétences durables susceptibles de les aider dans leur parcours éducatif et dans la vie" professionnelle, nous espérons avoir dans trois ans une nouvelle vague d’infirmiers, de sages-femmes et techniciens de laboratoire suffisamment compétents pour permettre à nos formations sanitaires d'améliorer l'offre des soins et services de santé. Car l'inadéquation entre la formation et l'offre des soins de santé figure parmi les principaux problèmes auxquels le secteur de la santé est confronté. La convention signée avec la ministre de la santé permettra par l'alternance instituée de réduire cette inadéquation" a-t-il martelé.
Au cour de cet atelier, l'enjeu étant de repenser la formation paramédicale en République du Congo en prenant en compte un éventail des métiers paramédicaux et les compétences que les apprenants doivent disposer à la fin de leur formation.
Quant au Professeur Richard Biléko, le Coordonnateur du projet dans son mot de circonstance a souhaité la bienvenue au participants et à juste titre, il a souligné l'importance de cet atelier qui le tout premier après la signature de la Convention de partenariat entre le Ministère de l'Enseignement Technique et Professionnel, de la Formation Qualifiante et le Ministère de la Santé et de la Population pour la formation des infirmiers, sages-femmes et techniciens de laboratoire,le jeudi 06 septembre dernier et les résultats attendus de cet atelier.