"Promouvoir les droits de l'homme et veiller à l'égalité des sexes" dixit M.Christ Yoan Ibiliki Bokoumaka.

Chaque 25 novembre, l'humanité célèbre la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. À cette occasion, l'Association Congolaise pour l'Assistance Sociale en sigle ACAS a organisée le samedi 24 novembre 2018 de 10 heures à 14 heures dans la salle de conférence du Lycée de la Révolution une conférence de sensibilisation et d'information à toutes les composantes de la société sur les violences faites à l'égard des femmes.
Le Président de ladite association M. Christ Yoan Ibiliki Bokoumaka s'est prêté à nos micros, il nous a fait savoir les objectifs de leur association.
* Nous avons pour objectifs: faire la promotion des droits de l'homme, de veiller à l'égalité des sexes, nous comprenons qu'il n'y a pas de société sans environnement, donc nous avons aussi récemment ajouté la protection de l'environnement et nous avons aussi comme objectif de contribuer à la promotion d'une culture de paix parce que la paix et très importante et nous avons aussi plusieurs objectifs, mais je crois que la promotion des droits de l'homme, la protection de l'environnement et la promotion de la culture de paix résument toutes nos actions.
- Quels sont les résultats, que vous attendez?
* Aujourd'hui nous avons organisé au Lycée de la Révolution une conférence placée sous le thème: "Sensibilisation aux violences à l'égard des femmes". Il était important pour nous de réunir plusieurs acteurs de la société, des législateurs, des décideurs administratifs, les membres et acteurs de la société civile pour que ensemble, qu'on discute sur cette question qui n'a que trop durée et nous pensons que l'on doit cesser et que les femmes ont un rôle à jouer dans notre société, mais si elle n'ont pas la totale liberté d'agir, cela doit aussi constituer un frein pour notre développement ou celui de notre communauté, c'est pourquoi, il était question de réunir ces acteurs pour discuter ensemble avec eux sur les questions juridiques, sur les conséquences aussi de ces violences envers les femmes par la société, mais aussi pour la femme elle même et enfin de réfléchir ensemble sur les approches des solutions. C'est ce que nous pourrions faire ensemble pour essayer de régler ce problème et à la fin nous avons tous conclus le message par " Non à la violence à l'égard de la femme".
-Vous êtes encore jeune, vous n'avez pas peur d'engager ce genre de sujet?

*Non on ne peut pas avoir peur, on s'inspire encore un peu, on s'inspire  un peu d'autres jeunes africains. Nous voyons que les jeunes de l'Afrique de l"Ouest s'engager peu dans les affaires politiques, mais plutôt dans les affaires sociales et on a pas peur et on est conscient, de ce que qu'on fait, on est conscient par cette volonté et qu'un pays comme le Congo qui est composé à 70% des jeunes. Et si les jeunes au lieu de contribuer négativement à l'image du pays, initient ce genre d'action, je pense qu'en matière de changement de mentalité, notre communauté ne perdra pas de temps et nous irons rapidement de l'avant.

-Et qu'est ce que vous dites à vos autres frères qui hésitent d'adhérer à votre idée?

*Oui, les gens hésitent souvent parce qu'on se pose la question de savoir par exemple pour organiser cette conférence où avant nous eu les moyens? Ne sommes nous pas instrumentalisés et des acteurs derrière? Non notre association est apolitique. Donc, il faut vous dire pour l'organisation de cette activité aucune mobilisation de fonds n'a été faite à notre niveau et il n'y a eu qu'un seul sponsor l'Hôtel Olympic Palace, qui nous a permit de déguster ceux que nous avons eu tel que les canapés et les jus et nous les remercions au passage et c'est ça. Qu'ils n'hésitent pas pour qu'ils se mettent avec nous pour que nous marchons pour le changement des mentalités..

-Quels sont vos perspectives?Et qu'est-ce vous visez après?

*Oui! on vise beaucoup de choses, mais parfois pour peu de moyen. Pour l'année prochaine, nous sommes entrain de définir notre programme d'activité, nous sommes intéressés à la problématique des violences à l'égard des femmes et il ne faut pas que nous nous arrêtions là, et il nous faudrait continuer sur cette question. Les journées internationales ne sont pas faites pour régler les problèmes, c'est pendant toute l'année que ces questions peuvent être traiter. Donc l'année prochaine, nous allons constituer notre site web et nous allons dédié un espace réservé pour toute personne, toute femme qui sont victimes des violences qui souhaiterai par exemple se rapprocher de nous pour qu'ensemble, nous puissions les accompagner.