
Le Centre Inter-états d’Enseignement Supérieur en Santé Publique a abrité le 01 août dernier, une conférence placée sous le patronage de Madame le Ministre de Santé et de la Population, Lydia Jacqueline Mikolo. Cette conférence a eu pour thème » la lutte contre le chikungunya »

Cette activité scientifique a eu pour objectif général, échanger sur les dangers que représente cette maladie, sensibiliser les populations.
Organisé par l’OCEAC, la CEMAC et le CIESPAC, cette 6 ème édition a été une opportunité d’échanger sur les dangers que représente le chikungunya, cette maladie quasi-négligée, en zone tropicale et équatoriale, alors qu’elle fragilise déjà pendant des décennies nos systèmes de santé. Elle a permit de comprendre que le secteur de la santé n’a pas été le seul à être touché.
Depuis un certain temps, le Congo notre pays est confronté à cette épidémie et celle-ci touche presque tout le territoire et continue de faire son chemin.
Pour faire face à cette situation d’urgence, les acteurs de la santé ont exprimé leur besoin d’être sensibiliser sur les questions et de même que les populations.
Pour se faire, la conférence qui a connu la participation de plusieurs acteurs de la santé et des médias s’est articulée sur les points suivants animés tour à tour par des spécialistes : Historique, chimie, diagnostic et prise en par le Dr Jean Médard Kankou, Directeur de la lutte contre le chikungunya au Ministère de la Santé et de la Population ; Epidémie du chikungunya au Congo et mesures de riposte mise en œuvre par le Dr Sylvain Honoré Woromogo, Enseignant Permanent au CIESPAC ; Lutte anti vectorielle contre le chikungunya par le Dr Patrick Bikindou, Entomologiste Médical, OMS-Congo ; une poésie a été chanté pour la promotion de la santé par le Dr Elianne Likassi, Responsable de la Bibliothèque et la Documentation au CIESPAC.
Au cours des échanges interactives, il a été relevé qu’il n’y a pas de traitement spécifique sur le chikungunya et il n’y a que la lutte contre les moustiques.
« Le chikungunya sévit depuis plusieurs années et l’agent vecteur s’appelle le moustique « tipae » selon le Dr Sylvain Honoré Woromogo.
En ce qui concerne l’évolution de l’épidémie du chikungunya au Congo et sur les mesures de riposte mise en œuvre. Il a été révélé que plus de 11315 cas ont été enregistrés et repartis dans 10 Départements et dont 47 Districts sanitaires sont touchés.
Cette maladie a été déclarée au Congo comme une épidémie et cela remonte depuis le 07 janvier 2017.
C’est ainsi que pour conclure, pour donner suite à une requête publiée par l’OMS, mettant en évidence le danger de cette maladie qui est une réelle préoccupation de santé publique, le CIESPAC a pris cette initiative de consacrer cette journée à la réflexion contre ce fléau afin de d’ouvrir un chemin vers un nouveau regard de lutte contre « le chikungunya ».