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L’abolition de la peine de mort doit être sécurisé en République du Congo

par André Lounda 11 Octobre 2019, 19:00 Société

Le 10 octobre de chaque année, l’humanité célèbre la Journée contre mondiale contre la peine de mort et la 17 journée de cette année 2019 a été placée sur le thème : « Les Enfants des parents condamnés à mort ou exécutés, victimes invisibles ».

À l’occasion de cette journée en République du Congo, la Coalition Mondiale contre la Peine de Mort (WCADP) dont la FIACAT est membre fondateur du Comité de pilotage en collaboration avec l’ACAT Congo (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Congo) membre de la Fédération Internationale de l’Action pour l’Abolition de la Torture (FICAT) ont organisé un focus au Centre d’Information des Nations Unies (CINU) afin d’attirer l’attention des décideurs congolais sur les atteintes aux droits des enfants dont les parents ont été condamnés à mort ou exécutés.

Au cours de cette rencontre d’échanges et de partage autour des exposés thématiques qui a connu la participation de plusieurs acteurs des organisations de la société civile œuvrant dans les droits de l’homme, marqué par la présence des Partenaires techniques et financiers dont l’UE, animés par des intervenants aguerris en la matière, sur l’évolution de la procédure de l’abolition de la peine de mort. l’ACAT Congo a félicité l’initiative des abolitionnistes congolais qui, au cours d’une rencontre stratégique ont dégagé des stratégies devant encourager le gouvernement congolais à prendre des mesures conséquentes en vue de sécuriser l’abolition de la peine de mort et s’est réjoui de la création depuis peu de la Coalition Congolaise Contre la Peine de Mort (CCCPDM), présidée par M. Christian Loubassou et du Réseau des Avocats Congolais Contre la Peine de Mort (RACCPDM) présidée par Maître Urbain Ntsiba, Avocat au Barreau de Brazzaville.

Des recommandations suivantes à l’endroit du gouvernement ont fait objet d’un débat fructueux : diligenter la révision des codes ; prendre une loi spécifique portant abolition de la peine de mort, ratifier le deuxième protocole relatif au PIDCP portant sur l’abolition de la peine de mort.

Il a été relevé que comment, dans un pays où il y a des exécutions sommaires, des emprisonnements prolongés dans des conditions difficiles et même s’il y a des bébés noirs qu’est qui ne nous justifie pas si ce n’est pas une forme de peine de mort déguisé à signaler un participant et pourtant cela en frein à la loi et à la constitution et s’il y a quelque chose qui manque, il faudrait qu’on fasse une proposition de loi parce que, il y a un manquement et même d’ailleurs autour de la constitution quelle est la date que l’on doit retenir ? Cela aussi a fait objet d’une discussion, nous devrions reconnaître que la constitution elle est du 25 octobre 2015 et promulguée le 06 novembre 2015. En ce qui concerne le protocole avant de le ratifier, il faut d’abord se concerter afin d’examiner quels sont les avantages et les inconvénients, il faut d’abord que nous fassions des analyses avant de signer un tel document et c’est même la problématique de la sécurisation qui nous a même permis de nous retrouver parce que nous ne voulons plus reculer en arrière et voilà pourquoi nous devons échanger sur les perspectives et s’il y a des actions à mener avant d’aller vers le protocole d’accord et si le gouvernement peut prendre une loi et il faut faire un plaidoyer au gouvernement sur les avantages et les inconvénient de ce protocole.

"Nous nous posons cette interrogation au niveau de l’ACAT Congo parce qu’en réalité le Congo devait être prompt à ratifier le deuxième Protocole facultatif au Pacte international des droits civils et politiques relatifs à l’abolition  de la peine de mort. Malheureusement, malgré son abolition le Congo peine à ratifier cet instrument juridique",nous a fait savoir Christian Loubassou

L’abolition de la peine de mort doit être sécurisé en République du Congo
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