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SOS à Agri-Congo : Immédiatement, les pouvoirs publics doivent intervenir sinon ça sera le KO ! Kianguébéni Gilbert, Président de l’UGEA

par André Lounda 16 Octobre 2019, 15:59 Social et Humanitaire

Les pluies diluviennes qui se déverses dans notre chère capitale Brazzaville, causent des nombreux dégâts dont l’unique voie d’entrée à Agri-Congo, fruit de la municipalisation accéléré. Les maraîchers dont, M. Kianguébéni Gilbert, Président de la Commission ad hoc de l’Union des Groupements des Exploitants Agricoles (UGEA) de la rive droite du Djoué ; les maraîchères, Locko Lydie Clarisse, du Groupement Wayako et bien d'autres ne sachant à quel saint se vouer ont lancé un cri d’appel aux pouvoirs publics de Brazzaville afin de leur venir en aide afin que ces érosions soient maîtrisées, sinon, il n’y aura plus de route.

-Merci beaucoup M. le Président, aujourd’hui nous avons touché du doigt la voie goudronnée qui mène vers les 4 sites d’Agri-Congo est vraiment menacée par les érosions qui ont déjà attaquées la chaussée suite aux pluies diluviennes qui s’abattent dans notre capitale. Quel est votre cri d’alarme auprès des pouvoirs publics par rapport à) cette route qui va se dégrader après deux ou trois pluies ?

*Franchement ? ce problème nous touche au cœur, cette route, nous permet pour nourrir nos familles et nous nous posons la question qu’allons-nous faire ? Par contre, nous avons reçu une subvention du PDAC, l’État nous a demandé de beaucoup produire et comment allons-nous faire pour faire rentrer les intrants agricoles et pour commercialiser nos produits ? Et ça sera très difficile pour nous. Nous sommes des maraîchers professionnels et ça nous fait déjà plus de 20 ans que nous menons cette activité de maraîchage et au cas où, la route se dégradait d’avantage et se divise en deux, comment allons-nous faire ? C’est pour cela que nous sollicitons l’aide des pouvoirs publics afin qu’ils puissent déjà amorcer le processus d’amoindrir l’avancé des érosions sinon, ça sera un K.O pour le gouvernement et aussi de notre côté.

-Concrètement, puisque la voie goudronnée est déjà attaquée, nous même, nous avons vu, que proposez-vous aux pouvoirs publics ?

*Nous sollicitons de l’aide aux pouvoirs publics d’agir maintenant afin que ces érosions soient maîtrisées.

-Ici, vous avez dit que vous avez reçu des subventions du PDAC, ça fait déjà depuis combien de temps que vous les avez reçus ?

*Bien sûr, nous avons reçu une subvention du PDAC à la hauteur de 22 millions de FCFA avec notre apport propre depuis le mois d’août 2019.

-Êtes-vous sûr d’être à la hauteur pour bien gérer cette subvention ?

*Pourquoi pas ! Puisque nous allons produire d’avantage et nous sommes des grands producteurs professionnels. Donc, nous allons augmenter notre capacité de production par rapport à la demande du gouvernement qui nous a fait confiance.

-Est-ce que vous pouvez estimer un peu votre production avant et vu la subvention est ce que votre production sera au-delà ?

*Oui bien sûr ! Parce que je n’ai pas mes documents ici ! Mais nous produisons et j’ai bien dit que nous ne sommes pas des amateurs, nous sommes des professionnels. Avec cette subvention du PDAC, nous allons produire davantage.

-Et quelles sont les difficultés que vous rencontrées ici avant ou après la subvention ?

*Avant, bien sûr que oui ! Nous avons reçu la subvention, ce que je peux dire que cette subvention est bonne et malheureusement nous n’avons pas reçu des motopompes et que nos anciennes ont vieillies. Malgré cela dans le projet que nous avions introduit, nous n’avions pas mentionné les motopompes et ce n’était pas de notre faute, c’est que nous avons raté au départ du projet, au moins, nous avons des intrants et nous allons bien travailler.

-Que dites-vous à vos collègues, vos collaborateurs et aux maraîchers par rapport aux érosions qui menacent la voie qui mène aux quatre sites d’Agri-Congo ?

*Tous les maraîchers sont dans le regret et c’est une profonde douleur que nous portons dans nos cœurs ! Puisque l’unique voie que nous avons se dégrade ! La route, c’est la denrée la plus consommable dans le monde et si elle se dégrade, ça sera difficile pour nous.

-Un dernier message ?

*Mon dernier message, je demande avec toute sincérité aux pouvoirs publics de Brazzaville de penser à nous immédiatement sinon, nous allons perdre nos emplois et nos familles seront affamées et aussi les populations de Brazzaville n’auront plus des légumes dans les marchés.

*Je suis Madame Locko Lydie Clarisse, Maraîchère au site du Groupement Wayako, sur la rive droite du Djoué, la voie qui mène vers les quatre sites d’Agri-Congo est menacée par les érosions et ce problème a commencé depuis la saison dernière, nous nous sommes concertés avec les autres pour essayer d’empêcher la gravité des érosions en mettant des sacs de sable, des bambous, mais avec les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers temps, ça n’a pas marché. C’est pour cela que nous demandons l’aide aux pouvoir public de nous venir en aide, car la route est l’épine dorsale d’une nation et cette fois-ci elle se divise en deux ça sera un calvaire pour nous les maraîchers ; en plus, nous avons reçu il y a quelques mois une subvention du PDAC, qui nous a permis d’améliorer notre production et nos conditions de travail. La seule chose qui nous fait actuellement mal c’est le problème de la voie qui se dégrade à cause des érosions.

Quand à Madame Sita Lucie Béatrice

*Depuis quelques temps, nous avons un souci majeur qui n’est autre que celui de l’unique voie qui mène vers les sites d’Agri-Congo, menacée par les érosions. Parlons du PDAC, qui nous a donné des subventions et si l’unique voie se divisait en deux, comment ferions-nous pour évacuer nos produits.

 

SOS à Agri-Congo : Immédiatement, les pouvoirs publics doivent intervenir sinon ça sera le KO ! Kianguébéni Gilbert, Président de l’UGEA
SOS à Agri-Congo : Immédiatement, les pouvoirs publics doivent intervenir sinon ça sera le KO ! Kianguébéni Gilbert, Président de l’UGEA
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