C’est dans un message lu par le Porte-parole de l’Initiative pour la Démocratie au Congo (IDC), Jean Baptiste BOUBOUTOU, lors de la 1ère Session du Conseil National de l’IDC, qui s’est tenue le 07 février 2020 à Brazzaville, que le Président fondateur de cette plateforme politique a invité l’opinion public à lutter contre l’oubli.
Le congolais semble avoir une mémoire très court et oubli très vite les problèmes du pays et fait semblant d’être content. C’est ce qui ressort d’une analyse menée par « Tout Bouge » au fond de sa cellule de la Maison d’arrêt de Brazzaville, où il purge sa peine.
La plateforme politique IDC est une des parties qui composent la Fédération de l’Opposition Congolaise, dirigée par Claudine MUNARI (IDC-FROCAD-CJ3M) a été, au moment du referendum la vitrine de l’opposition au Congo. Mais peu après la promulgation de la nouvelle constitution, les partis de cette fédération ont été frappés par une nouvelle loi ayant un effet rétroactif, contraignant ainsi les responsables de cette frange de l’oppositionnelle à un silence absolu. Et aussi, plusieurs acteurs ont été emprisonné et interdit de sortir du pays. Malgré tout cela, les leaders politiques et activistes n’ont pas baissé les bras. Raison pour laquelle ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, André OKOMBI SALISSA encourage ses compagnons de lutte pour leur détermination et leur courage de vaincre la peur. Il leur invite de plus en plus belle à s’appliquer dans cette lutte pour l’intérêt des congolais en déclarant : « Aujourd’hui, devant l’opinion nationale et internationale, je vous invite à l’action politique à nous mettre résolument au service de notre peuple ».
La mémoire étant la fondation de l’histoire, le besoin de mémoire est un problème très précieux. Cela afin de lutter contre les politiques désastreuses et inopportunes pour la population congolaise. En ce que la mémoire nous éclaire, nous avertit, nous interpelle. C’est ainsi que André OKOMBI SALISSA stipule : « Nous avons besoin de la culture, de la mémoire, de bannir l’oubli, afin de toujours se souvenir pour ne pas être emmené à faire les mêmes choses ou non de la bêtise humaine avant d’exhorter les congolais au devoir d’éclairer leur vigilance par la mémoire pour freiner le mal qui range le Congo. Car, les problèmes concernent tous ceux qui peuplent ce pays.
Les antivaleurs au Congo deviennent un grand mal qui demande le travail de la mémoire et de l’éducation des congolais. Il faut donc continuer d’éclairer la conscience citoyenne pour se souvenir de l’éventuelle incohérence de la politique congolaise : « Nous avons l’ultime devoir de lutter contre l’oubli pour les martyrs de la démocratie ».
Si le Congo veut réellement promouvoir le vivre ensemble, la cohésion sociale et l’unité nationale. Le travail de la mémoire est d’une importance majeure. Question d’étouffer la haine, le tribalisme, la xénophobie, l’égoïsme et autres vices qui ne concourent pas au bien-être sociale de tous les congolais. Du fait que « Quand on ne tire pas les leçons du passé, on est emmené à reprendre les mêmes horreurs », rappelle « Tout bouge ». Car, on ne peut s’attendre à des résultats différents en opérant de la même manière. Ce qui ferait une folie.
Le Congo traverse une crise multidimensionnelle. Les congolais ont perdu le réel plaisir et la fierté d’appartenir à un pays comme le Congo. Car, ils ont tout perdu, l’avenir de la jeunesse qui est la relève de demain est sacrifiée. Le pouvoir d’achat des ménages, très réduits, les retraités et les étudiants vivent le calvaire. Le chômage est devenu au sommet de la pyramide. L’avenir du Congo devient donc douteux et le congolais doit donc être éclairé pour ne pas commettre la bêtise d’antan. Car, un peuple sans mémoire est un peuple inexistant.
C’est autant dire que la mémoire est une arme que tout citoyen doit avoir aux côtés du courage, du déterminisme, de la passion, du patriotisme et l’optimisme. C’est une faculté et une culture à développer afin de mieux s’exprimer et décider devant une fatalité. Parce que c’est en période de crise qu’il faut mieux choisir. Et un bon choix n’est possible que quand on dispose d’une bonne dose de souvenir dans sa mémoire.
De son côté, René Serge Blanchard OBA, Président par intérim de l’IDC, a rappelé aux militants que l’IDC n’était pas disposé au changement de la Constitution au côté du FROCAD-CJ3M et pour peser sur les cours des choses, elle s’était mis dans l’unicité d’action comme choix.
L’IDC, est une plateforme de l’unité nationale. Elle s’est mise au-devant de la scène en véritable catalyseur de la volonté populaire, suscitée par le référendum électoral pour rallier la cause de la quasi-totalité des forces vives de la nation.
René Serge Blanchard OBA est revenu sur la participation de cette plateforme à l’organisation de la deuxième convention de l’opposition congolaise et à l’organisation des descentes dans les arrondissements de Brazzaville sous forme de rencontres citoyennes avec la base. De même il a relevé la participation active de l’IDC dans l’organisation de la deuxième convention de l’opposition congolaise.
Et malgré la défection de certains de ses membres, l’IDC a veillé à son bon fonctionnement, a informé le président Blanchard OBA.
Cette première Session du Conseil national de l’Initiative pour la Démocratie au Congo (IDC), s’est tenue en présence des chefs de différents partis politiques de l’opposition et des représentants venants de tous les départements.