Exerçant ses fonctions de Secrétaire Général du Syndicat National de l’Université, Monsieur Camille MONEKENE MAKOUBOU, s’est prêté au micro de nos reporters. Au cours de cette entrevue, ce dernier a fait savoir que la situation des vacataires est un casse-tête chinois car, leur paie n’est pas régulière, les décideurs doivent faire un effort pour en résoudre.
-Bonjour Monsieur le Secrétaire Général, est-ce que pourriez-vous, vous présenter à nos lecteurs ?
*Oui ! Je suis Monsieur Camille MONEKENE MAKOUMBOU, Secrétaire Général du Syndicat National de l’Université (SYNALU).
-Après votre élection à la tête du SYNALU, en exerçant vos nouvelles fonctions, quelles sont les difficultés que vous avez rentrées dès le départ ?
*C.M.MAKOUMBOU/ Bon ! Les difficultés ! Les difficultés ne manquent pas ! Les difficultés, c’est d’abord les conditions de travail du travailleur. Dans ce cas, c’est vrai qu’il y a des débiles solutions mais, il y a beaucoup d’autres à faire et c’est u problème, qui regarde la conjoncture économique aussi ! Je crois qu’on ne va pas trop demander sinon, c’est compliqué. S’agissant des conditions des travailleurs, nous avons toujours martelé dessus pour que quand même les décideurs politiques et économiques regardent un peu nos conditions de travail. Nous travaillons dans des conditions, qui ne sont pas tellement souhaitées ! Mais, au fait on essaie de travailler.
-Justement, quelles sont vos doléances les plus prioritaires ?
*C.M.MAKOUMBOU/ Ah ! Mais les doléances, les plus prioritaires tout est… ! N’oubliez pas que nous sommes impliqués dans un protocole d’accord avec le gouvernement, le cahier de charge est connu par les décideurs ! Et en tout cas, dans la mesure du possible, on épingle petit à petit à petit pas les doléances des travailleurs, les difficultés sont toujours-là ! Les décideurs font preuves de leur volonté quand même pour régler les problèmes de l’Université Marien NGOUABI.
-Entre autres difficultés ?
*C.M.MAKOUMBOU/ Les difficultés sont connues, on ne va pas tous les détaler !
-Entre autres ?
*C.M.MAKOUMBOU/ Les difficultés, c’est quoi ? Les conditions de travail, et j’insiste beaucoup sur les conditions de travail. Quand vous allez dans les établissements, dans les directions centrales, les conditions de travail ne sont pas réunies, l’outil de travail manque parfois ! Les ordinateurs, ne sont pas partout, et il faut utiliser les travailleurs, qu’on vient de recruter et même les anciens travailleurs ! Il y en a, qui sont des secrétaires par exemple mais, n’ont pas d’outil de travail. En ce moment-là, les gens vont moisir, ils ne vont pas travailler et vont s’investir dans les causeries et c’est ce qui n’est pas bien ! Donc, la difficulté actuelle, c’est, c’est celle-là ! L’utilisation de nos travailleurs, il y en a qui par exemple les maçons, quand tu es maçon, si tu n’es pas affecté à ton poste parce qu’il manque le travail, les conditions de travail requises voilà.
-Pendant la crise sanitaire, quelles sont les actions que vous avez eues à menées ?
*C.M.MAKOUMBOU/ Les actions sont connues et on ne va pas s’en vanter ! Le SYNALU, a fait preuves des kits, que nous avons distribué dans toute l’Université Marien NGOUABI, dans les établissements et dans les directions centrales, des kits ce genre de kit de lavage de main que vous voyez. Nous les avons distribué partout, nous avons beaucoup de sections et chaque section a eu sa part et nous avons été applaudi, ce n’est pas de l’orgueil et même les décideurs nous ont félicité en menant cette action. En dehors de cela, il y a des bavettes, que nous avons nouvellement conçues en quantité vraiment industrielle et nous avons donné deux bavettes à chaque militant du SYNALU et on y a fait part. N’oubliez pas, qu’on ne mène pas une action en improvisant ! Par exemple l’attention de Monsieur le Recteur, qui est notre employeur, nous lui rendons chaque fois compte autant de fois que nous menons une action sociale, on va le voir ou on l’écrit ou on va droit le voir pour lui en parler. Les bavettes, sont disponibles partout et chaque militant a droit à deux bavettes.
-Actuellement, quelle est la situation sociale des enseignants vacataires et du personnel de l’Université Marien NGOUABI ?
*C.M.MAKOUMBOU/ La situation des vacataires, elle va comme va le pays ! Je dirais qu’à chaque fois que le pays, nous donne une bouffée d’oxygène, non ! C’est trop dire, le gouvernement, nous donne une bouffée d’oxygène au niveau de l’Université Marien NGOUABI, le Recteur souvent de contre-pied, nous appelle ! Les partenaires sociaux que nous sommes ! Qu’est-ce qu’on peut faire de cette petite enveloppe, qui est devant nous ? En ce moment-là, nous décidons pour dire écoutez, c’est beaucoup d’argent qu’on doit à ces vacataires mais, nous sommes habitués à leur payer en mode coupure, que nous appelons communément « nzenga », 25% et quand il y a quelque chose, 25% ainsi de suite et autant pour tout le monde. Nous avons des heures de surveillance, nous avons des heures de vacation, nous avons des heures complémentaires ou supplémentaires et c’est autant pour tout le monde. Quand nous avons décidé 25%, c’est autant pour tout le monde et c’est au même rythme et en même temps. Et quand il y aura une deuxième bouffée, le Recteur pourra, nous faire face, pourra nous signaler pour savoir ce qu’on pourra faire de cette cagnotte.
-Quel est votre dernier message ?
*C.M.MAKOUMBOU/ Mon dernier message, c’est d’abord de vous dire merci beaucoup parce que nous sommes dans un environnement, qui ne supporte pas la conjoncture économique, est difficile ! Nos remerciements vont à l’endroit d’abord de nos militants, qui comprennent comment va le pays et ils comprennent aussi que nous ne sommes plus à l’heure où il faut tonner fort pour savoir tenir nos revendications dans la rue. Nous sommes impliqués dans une procédure autant que le gouvernement fera, autant que les solutions seront réglées à moitié à l’Université Marien NGOUABI. Et ensuite, nos remerciements aussi du côté de nos décideurs parce qu’ils s’efforcent beaucoup pour épingler quand même régulièrement sinon à petit pas les revendications des travailleurs de l’Université Marien NGOUABI. Tout est conditionné par le cahier de charge mais quand même, nous avons remarqué cette volonté du côté du gouvernement, qui s’efforce quand même à faire signe de vie et c’est cela, qui tranquillise nos ambitions.
-Avez-vous, un souci majeur à ajouter ?
*C.M.MAKOUMBOU/ Un souci majeur ! Nous souhaitons, que ce rythme continu, les problèmes de l’Université Marien NGOUABI, ne seront pas réglés en un seul coup ! Ce que je souhaite, c’est que les décideurs continuent à fixer l’attention aux problèmes de l’Université Marien NGOUABI et c’est notre souhait, nous le disons au nom du SYNALU, que les décideurs y prêtent beaucoup d’attention. Il n’y a pas de cadre congolais, qui n’est pas passé par l’Université Marien NGOUABI ou alors dans une autre université étrangère mais, en tout cas l’Université Marien NGOUABI, est au créneau, tout le monde est passé par ici et il faut faire attention aux problèmes de l’Université Marien NGOUABI. Je vous remercie.
Signalons que Camille MONEKENE MAKOUMBOU, a été élu à la tête du SYNALU, à l’occasion des travaux du 6ème Congrès du Syndicat National de l’Université Marien NGOUABI en sigle SYNALU. Convoqué par décision N°003/SYNALU/CN/BEN/SG du 03 décembre 2019, rehaussé par la présence du Ministre de l’Enseignement Supérieur Bruno Jean Richard ITOUA, du Secrétaire Général représentant, le Recteur de l’Université Marien NGOUABI empêché, des Secrétaires généraux des syndicats frères (SINESUP ; SYPENES et la section FESTRASSEIC), tenu du 19 au 20 décembre 2019.
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