« L’avenir du Congo, est en jeu et nous devons unir nos forces pour mettre fin à la violence et au désordre dans le pays », a déclaré Bonaventure MBAYA

« le Congo, a besoin de toutes sa jeunesse pour se reconstruire dans l’unité et la concorde nationale », tel est le but que poursuit la Ligue des Jeunes de la Convergence Citoyenne lors des Journées Rencontre Jeunesse du Congo ouvertes le 12 12 décembre 2020, à Brazzaville placée sous le patronage de Bonaventure MBAYA, Président du parti Convergence Citoyenne, en présence des représentants de l’Alliance Social-Démocrate du Congo, des jeunes membres  de la Ligue des Jeunes de la Convergence Citoyenne et de bien d’autres invités.

Ouvrant les travaux, Bonaventure MBAYA, dans son mot introductif de lancement de la conférence-débat organisé à l’endroit de toute la jeunesse congolaise, a salué la présence de tous les participants et a fixé l’objectif principal, les enjeux  de  l’heure  et cette rencontre de la jeunesse face à la réalité sur le terrain conformément à son mot d’ouverture ci-dessous

Très chers camarades de la Ligue des Jeunes de la Convergence Citoyenne ;

Très chers camarades représentants les jeunes de l’Alliance Social-Démocrate du Congo ;

Distingués Invités, en vos divers degrés, grades et qualité ;

Mesdames et Messieurs, très chers jeunes,

Je vous salue tous très fraternellement !

C’est, pour moi, un grand honneur et une occasion exceptionnelle de grande satisfaction personnelle, d’intervenir aujourd’hui, du haut de cette tribune, à l’occasion de cette cérémonie d’ouverture et de lancement de cette Conférence-Débat de ce samedi 12 décembre 2020, sous le thème : « La jeunesse face aux enjeux du 3^ème millénaire » ; un évènement qui devrait nous permettre de soigner la jeunesse de notre pays, de tous les maux, qui minent et, qui ont contribué à sa marginalisation au sein de la Nation congolaise. J’adresse pour cela, mes compliments et toutes mes félicitations aux initiateurs et  organisateurs de cet évènement national, qui doit viser, à n’en point douter, la réhabilitation de la jeunesse congolaise, dans son rôle et ses missions, au sein de notre pays.

Mesdames et Messieurs, très chers amis jeunes, cette Conférence-débat constituer donc, pour nous , un évènement historique, prélude au grand Rassemblement de la Jeunesse Congolaise. La date du 12 décembre 2020, sera donc gravée dans les annales de l’histoire de notre pays ; car en ce jour, la jeunesse congolaise en général et, en particulier, celles de la Ligue des Jeunes de la Convergence Citoyenne et celle de l’Alliance Social-Démocrate du Congo ainsi que celle de la Cuvette, du Grand Niari et du Pool, marginalisées au plan national et affublées de tous les noms et qualificatifs les plus négatifs, a décidé de dialoguer, entre jeunes, de se dépasser, de s’unir et de tourner la page de son passé, un passé triste et sanglant, marqué par des évènements douloureux ayant affecté la vie de milliers de congolais.

A cette Conférence-débat sur la Jeunesse face aux enjeux du 3^ème millénaire, c’est pour nous un grand honneur de demander à la jeunesse du Congo, en général et à celles de la Cuvette, du grand Niari et du Pool, en particulier, de ne plus se laisser manipuler par certaines élites politiques et d’abandonner l’usage des armes, pour enfin se concentrer sur la formation professionnelle, l’emploi et le travail. En effet, nous savons tous que seul le travail peut procurer à l’homme : la paix ; le bonheur, la liberté et la dignité. Il faudrait donc, qu’à cette occasion, la jeunesse du Congo reprenne conscience de son avenir et de l’importance du temps, en la matière, pour laisser définitivement de côté : ce lourd passé, chargé d’actes négatifs tels que le crime, le viol, le vol, le pillage et la sabotage ; des actes de vandalisme notoire, qui ont fait reculer notre pays dans tous les domaines.

Aujourd’hui, grâce à ce sursaut de sa jeunesse, l’Etat congolais devrait résolument changer de gouvernance pour aller de l’avant et retrouver ses missions et positions historiques, en redonnant aux plus jeunes la possibilité de renouer avec l’éducation pour retrouver l’instruction, à la base de la formation professionnelle. C’est cela, qui vous garantira aussi, à vous les jeunes, la possibilité de reprendre le chemin des plantations ou des champs, et de relancer l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et le commerce : quatre domaines de la culture et de la tradition bantoues qui, avec la conscience et l’amour du travail bien fait, ainsi que l’intégrité morale et spirituelle, héritage de nos aïeux, ont toujours fait la grandeur des congolais. Dans ce sens, la présente Conférence-débat, doit être une véritable thérapie de masse ^pour notre jeunesse congolaise, qui devra redonner à tous les jeunes : filles et garçons, la possibilité de se former, d’apprendre des métiers pour être utile à la société et redonner ainsi la sérénité et la paix à nos parents.

Mesdames et Messieurs, chers amis, le 3^ème millénaire sera hautement stratégique pour le continent africain. La jeunesse d’aujourd’hui, doit donc être formée et encadrée pour qu’elle puisse représenter valablement les élites africaines, qui définiront et défendront la mission et le rôle des pays africains dans l’avenir du monde et de l’humanité, dans cette perspective du 3^ème millénaire.

Nous savons tous que la jeunesse a toujours été le véritable creuset d’une Nation dans la mesure où elle constitue le grenier d’où sortiront les cadres de demain. C’est don, une ressource précieuse, qu’il faudrait préserver et capitaliser pour des lendemains meilleurs. La jeunesse du Congo ; a pour cela besoin de la paix pour renouer avec l’éducation, l’instruction, la formation et l’emploi. Elle doit par conséquent bannir et combattre le clientélisme, la corruption ainsi que la facilité et l’appât du gain facile. Elle doit également réfuter l’endoctrinement et l’embrigadement de l’homme politique, la démagogie, le mensonge, la haine, le mépris de l’autre, qui n’est autre, qu’un congolais comme chacun de nous. Le Congo, notre pays compte douze (12) départements avec des jeunes dans chaque département. Il faudrait un programme national, qui couvre tous les départements, pour tous les jeunes du pays.

C’est pour essayer de répondre à toutes ces questions que nous demandons à la jeunesse du Congo, de s’éloigner de tout ce qui peut nuire à son unité.

Les hommes meurent pour les intérêts politiques et sont placés dans les oubliettes. Les accords de paix volent en éclats les uns après les autres ; on tourne en rond et tout ceci, demeure la leçon de l’histoire. Que doit-on donc faire pour cimenter, dans nos départements et, partant, dans tout le pays, une paix durable ; dans la concorde et l’unité nationale ?

Pour y arriver, il faudrait à notre jeunesse de prendre la relève des anciens et de reconstruire le Congo dans l’optique de son histoire séculaire, nous devons, quitter résolument la voie de la violence, de la destruction et de la dispersion pour prendre la voie de la sagesse, de la cohésion, de la destruction et de la dispersion pour prendre la voie de la sagesse, de la cohésion, de la raison et du travail. Oui mes frères, le travail est possible dans tout le Congo, pourvu qu’il ait la paix, une paix durable. La jeunesse a besoin de reprendre le chemin de l’école, d’apprendre des métiers, de se relancer dans l’agriculture et l’élevage. Nous sommes un peuple outillé pour la pêche, la pisciculture et l’artisanat. Nous devrions donc, prendre la voie du travail parce que c’est la voie du salut et de la dignité ; Mais pour y parvenir nous avons besoin de cultiver l’amour, la fraternité et l’unité entre nous ; nous avons besoin de développer l’altruisme et le respect de l’autre. C’est le respect et l’application de ces valeurs cardinales, qui garantiront la pacification et le développement de notre pays.

C’est fort de cette argumentation que nous souhaitons ardemment que cette Conférence-débat de notre jeunesse soit à l’origine d’un nouveau départ pour une nouvelle vie, qui nous ferait oublier les drames et les tragédies de ces dernières années, pour nous orienter vers la reconstruction de l’ensemble de notre pays. C’est ainsi que nous pourrions effectivement refonder notre avenir commun dans le cadre d’une Nation réconciliée : le titre du projet de société de la Convergence Citoyenne. Nous devons pour cela, prendre la mesure de l’évènement et comprendre l’ampleur des dégâts pour décider de la fin des hostilités dans la pays.

Ce constat catastrophique et amer, exige l’engagement de tous les jeunes du Congo, dans une réflexion salutaire pour le Congo, notre précieux patrimoine commun que nous avons le devoir de préserver pour les générations futures. L’avenir du Congo, est en jeu et nous devons unir nos forces pour mettre fin à la violence et au désordre dans le pays. En cela, cette Conférence-débat de la jeunesse devrait s’affirmer comme le prélude des Assises Nationales de la Jeunesse Congolaise. C’est à cette condition seulement que le Congo, notre pays, qui a besoin de toute sa jeunesse, pourra se reconstruire dans l’unité et la concorde nationales. C’est ainsi que la preuve sera donnée au pays tout entier, que vous êtes la relève pour un Congo nouveau qui, bien que pluriel, se devra d’être résolument, un et indivisible. Alors, c’est par ces mots que je déclare ouverte, cette Conférence-débat à laquelle je souhaite pleins succès.

Mesdames et Messieurs, chers jeunes, je vous remercie de votre bien aimable attention.

Après le mot d'ouverture du Président de la Convergence Citoyenne, Bonaventure MBAYA, a échangé avec les participants sur la problématique de la jeunesse congolaise et au terme de cette rencontre les jeunes dudit parti dans leur motion de soutien; ont proposé la candidature du Président Bonaventure MBAYA, à l'élection présidentielle de mars 2021. Et ce dernier, c'est confié à la presse sur l'actualité internationale marquée par la reconnaissance du Sahara Occidentale, le Maroc, Israël et les États-Unis d'Amérique.