Le Mystère de la Grâce, un des enseignements du Ngundi NGANGA, Mbuta MASSENGO MBEMBA, par visioconférence à l’endroit des fidèles de la Communauté Spirituelle Ngunza Matsouaniste à travers le monde en cette période du NSOKI, le samedi 13 décembre 2020, à Paris.
« La force du NSOKI, « Le Mystère de la Grâce ». Nourrissons-nous du travail effectué par nos ancêtres. Ce don, est-ce la grâce de nos ancêtres ?
Le Ngunza travaille ainsi, à l’édification de l’humanité, d’une fraternité universelle, qui est en soi notre KOMOKO car, il s’agit, d’une construction spirituelle, à l’image des termites, des abeilles.
MAMA, TATA, souviens-toi, « DIBUNDU TUNGA BA TUNGA DIO »,
Le Ngunza, est alors une première étape vers la construction, d’une fraternité réunissant toutes les femmes et tous les hommes car, si elle ne réunit que ceux, qui sont les nôtres, le but, n’est pas de la cacher aux autres mais, d’amener progressivement l’humanité vers la compréhension de nos idéaux et de nos principes.
A terme, toutes les femmes et tous les hommes se rendront réellement compte, qu’ils sont tous de la même famille, celle de Nzambi a Mpungu Tulendo. La femme ou l’homme est sacré alors, l’humanité sera Nguza.
Mais comment construit-on l’humanité ? L’édification de l’humanité commence par soi, et ce travail, accompli notamment avec l’aide des sœurs et des frères pendant nos prières, vise à atteindre l’harmonie intérieure. Ainsi, le KIMOKO, n’est pas un lieu de retraite ou de méditation individuelle mais, un lieu de créativité et de progression à la fois personnelle et collective.
MAMA, TATA, souviens-toi que, »SINGAZ WA YENGUE YE ZOLA », qui peut se traduire en français par, « la chaîne de paix et d’amour ». Une chaîne par laquelle, nous sommes tous rattachés à la lignée de nos ancêtres, qui la formaient hier.
MAMA, TATA, souviens-toi, « SINGA WA YENGUE YE ZOLA ».
Il y a quelques années, j’entendais parfois dire que l’on pouvait reconnaître un ngunza à la cité, dans la vie charnelle, à son seul comportement, sa façon de s’exprimer, ses qualités d’écoute, son ouverture d’esprit. Bien sûr, il ne faut pas croire que seuls les ngunza présentent ce genre de profil.
Sa demeure intérieure rayonne alors sur l’extérieur, et ses frères le reconnaissent. Il s’agit-là, d’une partie du message que je voudrais faire passer à travers ce travail.
Qu’il en soit ainsi.