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« Échanger sur quelques préoccupations, qui touchent à la vie de la Nation », est le but principal de la Conférence de Presse que les partis de la Majorité Présidentielle, ont animé aujourd’hui, le 10 décembre 2020, à Brazzaville.
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Prenant la parole, dans son mot liminaire le Président par Intérim de la Majorité Présidentielle, le Camarade Pierre MOUSSA, à l’occasion de cette rencontre avec les chevaliers de la plume et du micro, a donné en long et en large dans son mot introductif, les détails sur la tenue de la Concertation Politique de Madingou 2020, dont voici la teneur.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Je voudrais, à l’entame de mon propos et au nom du Président de la Majorité Présidentielle à mon nom propre, saluer votre aimable présence en ces lieux, et surtout remercier votre participation active à la conférence de presse de notre groupement politique, la Majorité Présidentielle est d’échanger sur les quelques préoccupations, qui touchent à la vie de la Nation.
Pour être précis et parler sans langue de bois, je me dois de dire que notre groupement politique se porte bien, puisque les 17 Partis Politiques, qui le composent aujourd’hui, au terme de l’arrêté N°13-205 du 21 octobre 2020, fonctionnent à merveille. Les réunions de notre plateforme, qui se tiennent régulièrement en disent long et nous en félicitons.
Cette parfaite convergence de vue politique entre nos différentes formations politiques a été le leitmotiv, d’un travail au cours de cette année 2020. Ensemble, nous avons entrepris une série d’activités et participé à plusieurs d’autre sur initiative du gouvernement de la République.
Tout ceci, s’est déroulé dans un contexte de double crise économique et financière doublée d’une crise sanitaire due à la pandémie à coronavirus COVID-19.
La première crise, c’est la lancinante crise économique et financière, qui date de 2014.
Nous encourageons le Gouvernement sur cette lancée pour continuer à rétablir la viabilité des finances publiques.
La deuxième crise, qui est venue se greffer sur la première pour aggraver la situation, c’est cette pandémie mondiale à coronavirus COVID-19, qui n’a pas épargné notre pays.
Face à cette crise, les partis de la Majorité présidentielle, se sont déployés individuellement et collectivement demeurent mobilisés, pour essayer de donner, un tant soit peu, quelques réponses concrètes. Ainsi, des quêtes et collectes de tous genres réalisées par nous tous, assorties d’une vibrante campagne de sensibilisation de proximité, ont été appréciées par le commun du peuple.
Les partis de la Majorité présidentielle ont, en effet, accompagné le gouvernement de la République au quotidien, dans la gestion de cette crise. Si bien que nous ne sommes pas surpris de l’appréciation de l’OMS,, qui juge positivement les multiples efforts perceptibles, d’autres sont encore nécessaires, devant la tendance haussière de cette pandémie.
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
La cristallisation de l’activité du pays et de nos partis politiques autour de la crise sanitaire, n’a pas obéré le fonctionnement quotidien de notre groupement politique.
Chacun de nous a pu mener les activités et justifié ainsi son existence.
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Comme nous le savons tous, la classe politique nationale, s’est retrouvée les 25 et 26 novembre 2020, à Madingou, sur invitation du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, pour la une concertation politique prélude à l’élection présidentielle. Cette concertation, s’est tenue sous le thème : « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ».
La concertation de Madingou 2020, a été précédée par celles de :
*2009, à Brazzaville ;
*2011, à Ewo ;
*2013, à Dolisie ;
*2017, à Ouesso.
Nous ne citons pas Sibiti 2015 parce qu’il s’agissait d’un, dialogue, qui portait sur l’évolution des institutions pour la naissance de la nouvelle République.
5ème concertation politique, Madingou 2020, aura battu le record de participation. Tous les 45 partis politiques reconnus par le Ministère de l’Intérieur au terme de l’Arrêté N°13-205 du 21 octobre 2020, étaient présents.
Pour être plus concret, on peut dire que tous les groupements politiques : Majorité présidentielle, Partis d’opposition dans toutes ses tendances, Partis du centre ou droite et société civile ; en tout cas, tout le monde étaient représenté et souvent au plus haut niveau.
De Brazzaville à Madingou, toutes les concertations ont été marquées par un listing de recommandations consensuelles.
On peut dénombrer environ une soixante, toutes, tournant autour de l’organisation des élections.
Ces recommandations, sont régulièrement évaluées par la concertation suivante.
Vous avez donc compris MESDAMES ET Messieurs, que les assises de Madingou, qui viennent de se dérouler, s’inscrivent dans cette logique, c’est-)-dire celle de l’évaluation de Ouesso 2017.
La plénière tenue a permis de tirer treize(13) recommandations dont onze (11) sur le cadre juridique des élections politiques en République du Congo et deux (2) sur élaboration des listes électorales.
Sur le cadre juridique, les participants ont recommandé et/ou réaffirmé
- La nécessité révision extraordinaire des listes électorales ;
- La distribution des cartes d’électeurs, qui doit se faire de manière à ce que chaque électeur reçoive à domicile et à personne sa carte d’électeur, ce qui est le moyen idoine de combattre l’abstention et ainsi, d’assurer le succès de toutes les élection politique ;
- L’introduction du bulletin unique de vote comme un acquis à conserver ;
- La consolidation et le renforcement des moyens de la transparence pour des élections justes et apaisées ;
- L’appropriation par tout intéressé des règles sur le contentieux électoral ;
- Le renforcement des compétences de la CNEI ;
- La maintien, de la représentation actuelle des partis politiques et de la société civile dans les instances de la CNEI, au niveau local et national ;
- La poursuite et la répression effective des infractions en matière électorale ;
- La compétence exclusive dévolue au Ministre en charge des élections pour la proclamation des résultats électoraux ;
- La formation conséquente, au frais de L’État, des personnels électoraux et les délégués des candidats ;
- L’encadrement rigoureux du vote par procuration.
Sur l’élaboration des listes électorales
- La mise en place, d’un mécanisme pour éviter le double emploi entre les listes spéciales des agents de la force publique et les listes électorales générales ;
- La participation des commissions paritaires pour les opérations d’enrôlement et d’organisation du vote anticipé des agents de la force publique.
Tout ceci, pour dire que Madingou, n’était pas une sinécure.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Le fait de nous retrouver à la veille, d’une échéance majeure ne peut que soulager et rassurer le peuple, qui attend à ce que son élite politique, ses dirigeants gèrent toutes de façon, consensuelle, afin d’être rassuré, qu’il sera mis à l’abri des comportements malsains, qui ont toujours perturbés la paix dans notre pays.
Par ailleurs, nous respectons le niveau et l’ampleur des débats, qui reflètent la diversité de notre jeune démocratie mais, nous notons que le consensus s’est dégagé à l’issue de cette concertation.
La Majorité présidentielle se félicite de la tenue réussie de cette concertation, qui a mobilisé le plus d’acteurs en qualité et nombre.
Nous rappelons pour la gouverne des uns et la sagesse des autres que la classe n’étaient pas allée à Madingou, ni pour mettre en cause les institutions de la République, qui fonctionne du reste à merveille, ni pour décider à la place du peuple, mais pour parfaire l’organisation de l’élection présidentielle, dans le délai constitutionnel.
La Majorité présidentielle ne doute pas de la volonté du gouvernement à mettre en œuvre, dans la mesure du possible les recommandations de Madingou comme il en a toujours été le cas pour les concertations antérieurs.
Voilà, c’était planter le décor de cette conférence de presse, en guise d’introduction. Nous serons à votre disposition pour le jeu de questions-réponses.
Je vous remercie de votre aimable attention.
En ce qui concerne les questions-réponses, avec les chevaliers de la plume et du micro, pour Pierre MOUSSSA, "La classe politique n’était pas allée à Madingou pour mettre en cause les institutions de la République qui fonctionnent du reste à merveille ni décider à la place du peuple, mais pour parfaire l’organisation de l’élection présidentielle, dans le délai constitutionnel. Nous respectons le niveau et l’ampleur des débats qui reflètent la diversité de notre jeune démocratie mais nous notons que le consensus s’est dégagé à l’issue de cette concertation, et que cette plate-forme ne doute pas de la volonté du gouvernement à mettre en œuvre, dans la mesure du possible, les recommandations de Madingou comme il en a toujours été le cas pour les précédentes concertations."
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Répondant sur le point de vue de certains responsables de l’opposition qui pensent qu’il n’y a pas eu consensus à Madingou, il a souligné que le but de cette rencontre était d’amener la classe politique à un consensus,En effet, sur les deux groupes de travail mis en place, le premier relatif au cadre juridique a émis onze recommandations qui ont abouti à un consensus d’autant plus qu’aucune voix ne s’était levée contre. Concernant le second groupe, deux positions ont été exprimées dont l’une préconisant le recensement administratif spécial et l’autre défendant l’idée selon laquelle il faut procéder à la révision extraordinaire des listes électorales. Des positions actées dans le communiqué final et qui seront transmises pour décider. « Donc, il y a eu consensus sauf si l’on veut aboutir à une crise constitutionnelle en optant pour des solutions qui permettent de dépasser le mandat du président de la République. C’est une solution qui a paru opportune à certains mais non opportune à d’autres plus nombreux à Madingou. Tout le monde était d’accord pour que le dossier constitué soit transmis au gouvernement pour décision. Pour conclure, il a donné comme argument à la question de savoir pourquoi est-ce la Majorité s’attelle à ce que Dénis SASSOU N'GUESSO, soit candidat à élection de 2021,"Tous les chefs des partis politiques de la majorité présidentielle pensent que c’est le Président SASSOU, qui réunit le plus d’atouts, vu sa très grande expérience, sa passion de la paix pour conduire notre pays vers un autre mandat. C’est le candidat naturel de la majorité présidentielle",