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Le 27 février 2021, le Président de l’Alliance pour la République et la Démocratie, Mathias DZON, candidat à l’élection présidentielle du 21 mars prochain a animé une conférence de presse à Brazzaville. Au cours de celle-ci, le Président de l’ARD a fait savoir que la paix civile véritable, la sécurité des populations et la stabilité politique du pays requirent des élections libres, transparentes, équitables et apaisées.
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« Dans la même veine, sous le prétexte de poser la première pierre d’une nouvelle raffinerie à Pointe Noire, capitale économique du Congo, le candidat du pouvoir a ordonné au parti-Etat de faire venir de Brazzaville et des départements voisins (Kouilou, Niari, Bouenza, Lékoumou ) des milliers de congolais, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, pour donner l’illusion que les populations du département de Pointe Noire soutiennent en masse le candidat de l’Etat-PCT. Qu’on ne s’y méprenne pas. Les gesticulations du pouvoir dans le département des Plateaux et de Pointe Noire ne trompent personne. Les populations de ces deux départements sont très majoritairement hostiles au pouvoir actuel. Elles le rejettent et appellent de leurs vœux des élections libres, transparentes et honnêtes, en vue d’un vrai changement de politique et d’hommes », a fait savoir Mathias Dzon.
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« Dans le cadre de sa campagne électorale anticipée et illégale, l’Etat-PCT a fait littéralement de la télévision nationale « Télé-Congo », un instrument de sa propagande nauséabonde. A longueur de journée, Télé-Congo relaie la moindre activité électorale des partis de la mouvance présidentielle et de son candidat, ce, au vu et au su du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication dont la mission est pourtant d’assurer l’équilibre de l’information et de la communication. Monsieur Mvouo, son Président, assiste impuissant au déferlement de la campagne électorale du candidat du pouvoir dans les médias et dans les rues des villes, lui qui promettait de sanctionner sans complaisance tout parti politique qui se lancerait dans une campagne électorale prématurée. Qu’attend-il pour sanctionner le candidat du pouvoir ?
Parallèlement à la campagne électorale anticipée et illégale, l’Etat-PCT recourt à un vieux principe du monopartisme, à savoir, l’unanimisme social. En effet, il oblige les ressortissants de chaque département du Congo à faire une déclaration de soutien au candidat du pouvoir, déclaration censée engager tous les habitants de chacun des douze (12) départements du Congo, alors qu’au niveau d’un département, tous les habitants n’ont pas les mêmes positions politiques. Il y en a qui sont pour la mouvance présidentielle et d’autres, pour la mouvance oppositionnelle. Au Congo Brazzaville, la pensée unique a la dent dure. Ainsi, après le Niari, les Plateaux et le Pool, les populations de Pointe Noire ont été sommées, par le truchement d’un soi-disant sage, de lire une déclaration de soutien au candidat du pouvoir. A la suite des quatre (4) départements cités supra, l’opération s’étendra à tous les autres départements du Congo. La prochaine victime de cet unanimisme social sera le département de la Likouala que le candidat du pouvoir visitera après celui de Pointe Noire », a ajouté Mathias Dzon.
« Nous ne le dirons jamais assez : la paix civile véritable, la sécurité des populations et la stabilité politique du pays requièrent des élections libres, transparentes, équitables et apaisées. Cela n’est pas possible si en amont un certain nombre de conditions ne sont pas remplies, à savoir :
- La participation égalitaire de la mouvance présidentielle et de la mouvance oppositionnelle à tous les niveaux du processus électoral ;
- La détermination d’accord- parties entre la mouvance présidentielle et de la mouvance oppositionnelle dans la composition d’un corps électoral fiable et des listes d’électeurs consensuelles et crédibles ;
- La représentation égalitaire de la mouvance présidentielle et de la mouvance oppositionnelle dans la composition de la CNEI et des Colel ;
- L’organisation de l’ensemble des opérations pré-électorales, électorales et post-électorales par la CNEI ;
- L’indépendance réelle de la CNEI ;
- La neutralité des agents de l’administration impliqués dans le processus électoral et des éléments de la force publique commis à la sécurisation des élections ;
- Le financement équitable de la vie politique et des campagnes électorales ;
- Le libre exercice des activités des partis politiques ;
- L’accès équitable de toutes les sensibilités politiques aux médias publics ;
- la neutralité de l’instance chargée de connaître du contentieux électoral », telles ont été les principales préoccupations que le candidat Mathias DZON a énuméré au cours de cette conférence de presse pour une élection crédible et apaisée en République du Congo.
Par ailleurs pour conclure, Mathias DZON a relevé que pour qu’il en soit ainsi, il faut impérativement refondre la gouvernance électorale actuelle. Comme il nous reste très peu de temps avant le premier tour, il est impérieux et urgentissime, faute d’un véritable dialogue politique national inclusif que nous continuons d’appeler de nos vœux, qu’une Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, soit organisée dans les meilleurs délais pour lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le Président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance.
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