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C’est au cours d’une retraite spirituelle à Bouansa du 17 au 21 septembre 2021 et à Loudima du 08 au 11 octobre 2021 dans le Département de la Bouenza organisée par la Communauté Spirituelle Ngunza-Matsouaniste que dirige le Ngudi Nganga (Chef Spirituel), Mbuta (Ancien) MASSENGO-MBEMBA. Une retraite qui a eu objet l’ouverture d’un lieu de culte ou temple à Loudima, la tenue des séminaires d’enseignement et la conversion des âmes au service divin dont deux Pasteurs dont Dalvin MBOKO, deux prophétesses et un de Mpévé (Saint-Esprit) en présence du Suppléant de l’Honorable Pascal TSATY MABIALA et du Pasteur responsable du Kimoko (Temple) de Loudima, LOUPE NTONDELE.
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A cette occasion, le Ngudi Nganga, Mbuta MASSENGO MBEMBA a enseigné sur Mfumu KIMBAGOU dont voici la teneur de son message.
Fustigé et gêné par les discours haineux des envahisseurs, Mfumu Kimbangu, fit prendre conscience à ses frères et sœurs qu’ils étaient esclaves et que s’affranchir de l’envahisseur était la première des libertés que toutes les femmes et tous les hommes dominés se doivent d’arracher. L'élargissement de la conscience n'est pas inné. Il n'apparaît que s'il existe une force exprimée par une volonté sincère d'évoluer. Le travail qui reste à faire est bien sûr immense. Le NGUNZA reste à cet égard une école particulière et nécessaire. Aujourd'hui les notions de chaos et de créativité sont essentielles pour comprendre et vivre le processus évolutif.
« L’homme noir deviendra l’homme blanc et l’homme blanc deviendra l’homme noir », bouleversa l’esprit des Missionnaires.
Vous avez bien fait de vous montrer solidaires. On nous a fait croire que seul le missionnaire détenait la clef du salut, et que c’est lui qui avait le privilège d’entrer en contact avec Nzambi A Mpungu Tulendo.
Mama, Tata en vous écrivant les mêmes choses, ne m’est pas pénible, et pour vous c’est plus sûr.
Et dans la pratique, on s’imaginait que la relation entre Nzambi A Mpungu et l’Africain devait impérativement passer par les missionnaires.
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LA MISSION DE MFUMU KIMBANGU A DURE CINQ MOIS ET SIX JOURS
Mfumu Kimbangu accomplit beaucoup d’autres miracles. Lors du passage de Mfumu Kimbangu à Ubundu pour Lubumbashi, l’officier belge appela toute la population pour lui dire : Voici Kimbangu, le magicien qui veut freiner le développement de votre pays. La population se ruait sur lui avec des coups. Le visage de Kimbangu a saigné.
Au fait, Mfumu Kimbangu a combattu l’envahisseur dans son propre terrain : la Bible, à partir de laquelle il a démontré le caractère déviationniste de la mission des missionnaires.
Deux solutions se présentent aux colons belges : mettre fin au ministère de KIMBANGU ou composé avec lui.
Cette attitude est surprenante. Pourquoi s’acharne-t-on sur un serviteur de Dieu qui, comme eux, amène des milliers des âmes au Christ ?
ARRESTATION DE MFUMU KIMBANGU
La première tentative d’arrestation de Mfumu Kimbangu fut ordonnée par l’administrateur du territoire de Thysville (actuel Mbanza-Ngungu), Monsieur Moreil, le 06 juin 1921, soit deux mois seulement après le début de son ministère.
Mfumu Kimbangu échappa à cette arrestation, et ira se réfugier dans la forêt de Nsanda, près de Nkamba, où il fera trois mois.
Quelques jours après, soit le jeudi 11 octobre 1951, à cause bien entendu de l’information liée à son hospitalisation et de la dégradation de son état sanitaire, deux prêtres catholiques et une sœur du nom d’Eudoxie, arrivèrent très tôt le matin à l’hôpital pour administrer à Mfumu Kimbangu l’extrême onction telle que pratiquée chez les catholiques. Cela ne fut pas fait. Il mourut le vendredi 12 octobre 1951, à 15 heures précises. Nous considérons tout cela comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance de Nzambi A Mpungu Tulendo. À cause de lui, il a tout perdu afin de gagner un seul avantage, la LIBERTE.
LA LIBERTE : La libération dans l’optique de Kimbangu est une action pratique, matérielle, essentiellement liée à la vie quotidienne de son peuple. Il s’agit de libérer la femme et l’homme du poids socio-économique et politique du fait de la domination et d’humiliation. L’homme, en effet, est à la recherche permanente de la Paix, de l’Unité, de l’Egalité, de l’Equité, de la Fraternité et de l’Harmonie.
Autant dire que l’esprit de liberté ne se laisse pas endormir éternellement. L’oppression suscite toujours chez l’opprimé sa propre négation. Il est donc permis de penser que Mfumu Kimbangu opte pour une démarche sociopolitique comme une idée morale, et sans doute un des moyens qui lui permit de surmonter les résistances auxquelles il se heurtait pour refaire la cohésion et l’équilibre sociaux.
C’est lui qui a su incarner et exprimer les douleurs et les rêves d’un peuple opprimé. Et les indépendances qui vont suivre son action confirment la pertinence et la justesse de ses ambitions ».
Il est donc fort remarquable que la mission de Mfumu Kimbangu, se situe dans son combat contre les injustices entre les hommes de toutes formes pour rétablir l’harmonie entre Nzambi A Mpungu et les hommes, libérer et réhabiliter l’homme opprimé.
Un sage a dit : J’ai été impressionné par la simplicité et l’authenticité de la spiritualité Ngunza. Je crois que c’est de là que vient cette source de l’énergie qui peut transformer non seulement le peuple africain, mais aussi tous ceux qui peuplent l’univers. Dès lors je pars d’ici avec le ferme espoir de voir resurgir en force un réveil spirituel qui devra embrasser tout le continent africain »
Il est dit que tel ou tel livre sacré est un beau livre saint, mais comme toutes les grandes et anciennes œuvres, certains passages ne sont pas à jour. Certains appellent même à l’intolérance ou au jugement.
Le temps est venu pour voir ces versets, contrairement au message d’amour et de vérité, qui rayonne autrement par l’Ecriture.
« Les vrais Ngunza sont en dehors du Ngunza. »
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Avant d'entrer dans le Kimoko, chacune et chacun est invité à se dépouiller de tous les objets qui brillent : argent, montre, bijoux, décorations. II remet sans restriction ces choses qui, dans la vie courante, permettent une insertion sociale et qui constituent les signes de la « respectabilité », valeur relative et contingente.
En tout temps, les Ngunza qui se donnent une vocation spirituelle exigent de leurs nouveaux convertis une renonciation aux valeurs temporelles.
Ils exigent le rasage de la tête, la chevelure étant considérée comme le signe de la vanité. Toutes les cérémonies pratiquées commencent par le dépouillement d'attributs vestimentaires ou corporels.
La circoncision, elle aussi, à une origine que l'on peut situer dans le même contexte.
Le dépouillement des métaux a une valeur purement symbolique puisque le membre les récupère après le culte. II ne s'agit pas, dans la Tradition, d'arracher le membre au monde charnel.
Il prétend seulement enseigner à ses membres à s'abstraire des contingences profanes, ce qui constitue la condition préalable à une réflexion sur soi-même, à une « intériorisation ». Elle indique la direction spirituelle. Suivons le guide.
SIGNIFICATION DU NOM KIMBANGU : Son nom signifie : le Révélateur ou « celui qui révèle le sens des choses cachées. ». Kimbangu vient du préfixe ‘‘ki’’, qui désigne le sujet, l’auteur, celui qui fait l’action et du radicale « mbangu » qui veut dire maîtrise, habileté, savoir-faire. Mbangu est aussi un coffret traditionnel dont la fonction essentielle est de fructifier l’argent (lusolo), de créer de la richesse profitable à la famille du détenteur. Du verbe bangumuka, le diminutif Kimbangu exprime ce qui plane au-dessus de. De même, du verbe banguka ou Bangula signifie dénouer, porter à la lumière, révéler.
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Kimbangu est celui qui révèle l’essence des choses cachées. Kimbangu se comprend aussi par celui qui rend témoignage. Kimbangu symbolise dans l’imaginaire kongo : le Chef, l’échelle, le chemin de l’âme.
Petit, mais poli, c’est ce qui caractérise l’enfant Kimbangu. Apprendre à son enfant à dire "bonjour", "merci" et "s'il vous plaît" ne relève pas uniquement de l'apprentissage d'une convention sociale. C'est aussi une manière de l'autonomiser et de l'aider à grandir. Son respect attire la majeure partie des mamans du village : MWANA TUMA, MWANA DIA ».
Le respect attire la sympathie de quelques femmes du village. Il engendre la sagesse qui procure bien-être et satisfaction. Le respect, c’est surtout le respect de l’homme et de ses droits.
C’est le droit à la différence de couleur de peau, la différence d’ethnie, la différence de langue, la différence de religion, la différence de mode de vie, la différence d’opinion.,
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