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« Le PND 2022-2026 servira à l’opérationnalisation de la vision du Président de la République dans son projet de société, « Ensemble poursuivons la marche ». Pour cette période 2022-2026, le nouveau PND ne manquera donc pas de prendre racine dans les recommandations pertinentes tirées du diagnostic du PND 2018-2002. Il érigera un tronc nourri de la sève puissante de la volonté ferme du Gouvernement d’opérer la transition d’une économie congolaise de rente pétrolière vers « une économie forte diversifiée » dont le socle demeure un secteur privé entreprenant et dynamique. En outre, il s’alignera sur les engagements sous régionaux, régionaux qui y sont contenus : le programme économique régional de la CEMAC, les objectifs de développement durables des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Surtout, il déploiera ses branches dans six directions. Les trois précédents axes de diversification économique, que sont : le développement de l’agriculture au sens large, le développement de l’industrie en lien avec les zones économiques spéciales, le développement du tourisme. Ces trois axes seront, complétées par trois autres axes de l’économie », c’est par ces propos qu’Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS, Ministre du Plan, de la statistique et de l’intervention Régional a procédé au lancement de l’atelier de lancement de l’Atelier de lancement des travaux d’élaboration du Plan National de Développement (PND) 2022-2026.
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Dans son discours d’ouverture des travaux d’élaboration du nouveau PND, le Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACAS a signalé que ce plan compte tenu de ce qui précède, les travaux d’élaboration du PND 2022-2026 naissant s’articulent logiquement avec ceux de l’évaluation du PND 201862022 s’achevant. En effet, le 1er octobre 2018, la République du Congo s’était dotée de la loi N°32-2018, portant approbation du Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Ce dernier a été élaboré et mis en œuvre dans un environnement marqué par la fluctuation à la baisse du baril de pétrole, source de déséquilibres verticaux de l’économie congolaise. Ce plan visait la stabilisation macro-économique plus élargie, capable de créer davantage d’emplois, particulièrement pour les jeunes et les femmes de réduire significativement la pauvreté et de contribuer au développement du capital humain. Mais, ces conditions n’ont pas pu être réalisées suite aux facteurs exogènes et endogènes adverses qui ont perturbé les équilibres macroéconomiques, particulièrement :
- La persistance de la récession depuis 2015 qui s’est 2015 qui s’est manifestée par une baisse continue de la croissance du PIB jusqu’à -6,2% en 2020 :
- Le déficit des finances publiques et un niveau d’endettement élevé par rapport à la norme de 70% de la CEMAC.
- La mise en œuvre compromise de l’accord de facilité élargie de crédit de juillet 2019 signé avec le FMI et son corolaire, la défiance des bailleurs de fonds ;
- La survenance de la pandémie de COVID-19, un an et deux mois après le lancement du PND 2018-2022, qui en réalité n’a été exécuté que pendant deux années.
Fort heureusement, l’évaluation des performances du PND 2018-2022 en cours d’adoption par le Conseil National des performances débouchera sur des recommandations fortes pour l’immédiat.
En outre, le PND 2022-2026 s’alignera sur les engagements sous régionaux, régionaux et internationaux qui y sont contenus : le programme de deuxième génération des réformes économiques et financières et le programme économique régional de la CEMAC, les objectifs de développement durable des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.
Surtout, il déploiera ses branches dans six directions. Les trois précédents axes de diversification économique que sont : le développement de l’agriculture au sens large, le développement de l’industrie en lien avec les zones économiques spéciales, le développement du tourisme.
Ces trois axes seront toutefois, complétés par tris autres : le développement de l’économie numérique, la promotion immobilière et le développement des zones franches commerciales.
Par ailleurs, le PND 2022-2026 conservera comme terreau transversal l’amélioration de la gouvernance et le renforcement du capital humain. Enfin, il prendra en compte dans ses branchages, les contraintes du programme d’appui financier que le Congo se prépare à conclure avec le Fonds Monétaires International dans un contexte aggravé de crise à la fois économique, financière, sanitaire et environnementale. En réalité, il s’agira sans aucun doute, pour nous, de trouver un juste dosage de la poursuite de nos efforts pour stabiliser la situation macroéconomique et de la réunion des facteurs positifs de croissance pour la véritable relance de notre économie.
Mais aussi, le document cadre stratégique de développement fera ressortir les principaux éléments suivants : le diagnostic de la situation économique et sociale du Congo ; la vision les objectifs du PND 202262026 ; les priorités et les axes stratégiques ; le schéma de financement (budget, gap, stratégies de financement) ; l’analyse des facteurs de risques et l’identification des mesures d’atténuation ; la stratégie de communication ; le mécanisme de mise en œuvre et de suivi-évaluation du PND 202262026.
A noter que l’élaboration du PND 2022-2026 bénéficie de la mise en place d’un organe de supervision appelé la Task-Force des politiques économiques et sociales, présidé par le représentant personnel, du Président de la République, le Ministre d’Etat ? Gilbert ONDONGO nommé par décret N°2021-304 du 25 mai 2021. Conformément aux orientations de la Task-Force, la production du nouveau PND est enfermée dans un temps imparti relativement bref : le voter de la loi portant adoption du PND 2022-2026 est pr2vu lors de la prochaine session parlementaire.