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C’est au cours d’une Assemblée Générale tenue le lundi 15 novembre 2021 à Brazzaville, convoqué par le Collège de l’Intersyndical des agents de cette entreprise d’Etat dénommé Chantier Naval et Transports Fluviaux (CNTF ex ATC) que ces derniers ont manifesté leur mécontentement sur le paiement de leurs droits.
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Il s’est agi pour ces agents d’échanger avec les responsables du collège de l’intersyndical à propos de la lettre de protestation qu’ils ont adressé à son Excellence Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement le 11 novembre 2021 par laquelle, le Collège de l’Intersyndical du CNTF que préside Monsieur Eustache ELENGA a sollicité le déblocage et la reprise des négociations avec le Gouvernement congolais en vue de parvenir à l’apurement des droits des agents de cette société. Et sans tardé, ces négociations ont été reprise le mardi 09 novembre 2021. Malheureusement, tout au long de la réunion, le Gouvernement est demeuré intransigeant dans ses positions au point où tout ce qui devrait être discuté et négocié a fini par être imposé par le Gouvernement comme un diktat. C’est ainsi que la prime de bonne séparation qui a toujours été accordée aux entreprises d’Etat liquidées comme Hydro Congo ; ONPT, et bien d’autres, leur a été, leur grande surprise refusée. Ceci malgré les 10% de leurs salaires consentis pendant six (6) mois pour relancer l’entreprise. Et à travers de leur requête au Premier Ministre les agents du CNTF ont marqué leur indignation et sollicitent l’intervention personnelle du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet MAKOSSO dans cette affaire pour rattraper et corriger cette injustice inacceptable afin qu’ils puissent bénéficier de la prime de bonne séparation à un taux raisonnable.
Tour à tour, après le point d’information du Président du Collège de l’Intersyndical, les agents ont manifesté leur ras le bol par ces propos, « s’ils veulent que nous quittons ces lieux et tout ce matériel qui se trouve dans ce chantier sera mis où ? », pour certains et pour les autres, « si leurs droits ne leurs sont pas payés, ils ne partiront pas de ce chantier. Soyons unanimes, il faut qu’on puisse nous payés tous les 4 Milliards pour une bonne séparation et pourtant bien d’autres perçoivent leurs droits et pourquoi pas nous ».
Au terme, le Président en quelques mots a présenté la situation à la presse au cours d’une interview a rappelé d’abord et avant tout la tenue des assises lors de la réunion précédente au Ministère des Affaires Etrangères avec les membres du Gouvernement où il leurs avaient expliqué le projet au niveau de l’accord qu’ils avaient signé avec le Gouvernement et les efforts fournis par ce dernier. Mais, cela ne suffit pas, car nous sommes dupés par le Gouvernement qui a mal élaboré le projet car, il y a la prime de bonne séparation qu’ils veulent enlever tout en nous dupant pour nous payer les droits non conventionnels à la loi du travail. En réalité, on doit liquidé tous ces droits, il n’est pas question de nous payer à moitié. Ensuite, ils veulent le faire pour nous piéger ; c’est-à-dire payé une partie et laissé une autre et pour cela, les travailleurs ont dit carrément non. Il faudra donc, apurer tous les droits des travailleurs, car il voudrait amener nos arriérés jusqu’en 2024. Et pourtant, nous avions attendu depuis 21 ans pour payer nos droits, on veut nous amener jusqu’en 2024, c’est ce qui est aberrant.
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