/image%2F1906098%2F20211208%2Fob_05db1f_img-20211207-112457.jpg)
Le 09 décembre de chaque année, l’Humanité célèbre la Journée Internationale de la Lutte contre la Corruption. Conformément au thème de cette année 2021 : « Votre droit, votre défi : dites non à la corruption », cette journée vise à mettre l'accent sur le rôle des principales parties prenantes et des individus dans la prévention et la lutte contre la corruption. Placée sous le leitmotiv, « Avec la HALC, la Récréation terminée, dites seulement non à la corruption. En République du Congo à cette occasion, Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en sigle HALC dans une déclaration rendue publique invite les populations congolaises à se préserver contre la corruption et que le combat de la lutte contre la corruption doit être un droit pour tous. Car, la corruption tue. Alors ? Dites-lui non ! Pour vos Droits, et vos Défis ! Dites non à la corruption. Aussi, il a dégagé la responsabilité des gouvernants pour la mise en place d’un système de filet de lutte contre la corruption.
/image%2F1906098%2F20211208%2Fob_37f836_th.jpg)
La corruption touche tous les domaines de la société. La prévention de la corruption permet d’avancer vers les objectifs de développement durable, de protéger notre planète, de créer des emplois, d'assurer l'égalité des sexes et de garantir un meilleur accès aux services essentiels tels que la santé et l'éducation.
On a tous le droit de bénéficier de mesures fortes contre la corruption. Les conduites et actes répréhensibles volent des ressources précieuses alors qu’elles sont indispensables pour se remettre de la crise du COVID19. Pour cette Journée internationale de lutte contre la corruption 2021, il sied de souligner que les droits et les devoirs de chacun - y compris les États, les responsables gouvernementaux, les fonctionnaires, les forces de l’ordre, les médias, le secteur privé, la société civile, les universités, le public et les jeunes dans la lutte contre la corruption.
Pour y parvenir, des politiques, des systèmes et des mesures doivent être mis en place pour que les gens puissent s'exprimer et dire non à la corruption. La responsabilité des gouvernements à mettre en place une politique efficace de protection des lanceurs d’alerte, afin que ceux qui dénoncent les faits de corruption soient protégés contre de possibles représailles. Ces mesures contribuent à la mise en place d'institutions efficaces, responsables et transparentes en faveur d'une culture intègre et impartiale.
Pour le Président de la HALC, le Congo notre pays comme d’autres nations, signataires de la Convention des Nations Unies contre la Corruption en 2003, observe chaque année la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption. Cette journée vient rappeler la responsabilité individuelle et collective quant à l’ambition de mettre un terme à la corruption qui aggrave les injustices, fragilisées l’économie et la paix et hypothèque durablement les fondamentaux du développement des nations. La corruption lance un si grand défi, surtout dans ces temps de COVID-19, qu’elle ne peut être l’affaire des seules autorités anticorruption. Le combat contre la corruption doit même être un droit pour tous. Il permet d’éviter que les ressources précieuses pour la vie des nations soient dilapidées, "les efforts de la lutte contre la corruption ne peuvent être couronnés de succès que par un travail en synergie et la coordination entre les différents acteurs".
Aussi, cette journée souligne les droits et devoirs de chacun et de tous, c’est-à-dire, l’implication dans la lutte contre la corruption des Etats, des responsables gouvernementaux, des fonctionnaires, des forces de l’ordre, des médias, du secteur privé, de la société civile, des universités, du public et des gens.
Ainsi, chaque personne doit avoir le courage de dénoncer pour prévenir ce crime afin de promouvoir la résilience et l’intégrité à tous les niveaux de la société.
Dans cet état d’esprit, la Convention des Nations Unies contre la Corruption souligne la responsabilité des gouvernements à mettre en place une politique efficace de protection de lanceur d’alerte, afin que ceux qui s’expriment contre la corruption soient protégés contre de possibles représailles.
Par ailleurs, il a fait savoir que la loi a prévu également la protection pour toute personne qui renseignerait sur les faits de la corruption, de concussion, de fraude et d’autres infractions assimilées.
Pour conclure, Emmanuel OLLITA ONDONGO a lancé un appel, la HALC convie toute la population à user de son droit et jouer son rôle dans la lutte contre la corruption.