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8 MARS 2022 : « La promotion des femmes aux postes de responsabilité au sein de la HALC doit être un motif de fierté pour la femme congolaise », dixit Emmanuel OLLITA ONDONGO

par André LOUNDA 8 Mars 2022, 16:37 société

Le 08 mars de chaque année, l’humanité célèbre la Journée International de la Femme. Cette année, cette célébration a été placée sous le thème : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». En République du Congo le 08 mars 2022 à Brazzaville, les femmes de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption HALC que préside Monsieur Emmanuel OLLITA ONDONGO ont célébré cette journée autour d’une Causerie-Débat sous le thème : «  La Femme de la HALC et la lutte contre la corruption, pour un avenir durable ». Selon l’ONU, c’est en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes. 

Placée sous le patronage de Monsieur Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC, cette Causerie-Débat a été marquée par le Mot de Circonstance de Madame MOKOKO Valentine, Chef de Département des investigations économiques et administratives, du Discours d’ouverture du Président de la HALC, la Causerie-Débat et les échanges interactives.

Ouvrant les travaux, Emmanuel OLLITA ONDONGO a premièrement remercié les femmes de la HALC qui n’ont ménagé aucun effort pour l’organisation de cette journée d’échange sur les droits de la femme. « Quelles trouvent ici, l’expression de mes admirations », a-t-il rassuré.

Ainsi, il s’est réjoui de l’implication des femmes dans le combat que mène Son Excellence le Président de la République dans la lutte contre la corruption. Mais il s’est dit qu’il sera encore le plus heureux à partager les femmes de la HALC sa préoccupation aux questions d’inégalité et du genre.

Pour Emmanuel OLLITA ONDONGO, la Journée Internationale des droits des femmes est non seulement l’occasion de célébrer le rôle que joue la femme dans le monde, mais aussi de s’interroger sur la situation des femmes en général, et celles de la HALC dans leur implication dans la lutte contre la corruption, en particulier. Cette journée nous permet d’échanger nos points de vue et de réfléchir ensemble sur la place qu’occupe aujourd’hui la femme congolaise au sein de notre société, et les efforts qui nous restent à fournir pour qu’elle atteigne son autonomisation dans tous les secteurs où elle évolue.

Poursuivant son propos, Emmanuel OLLITA ONDONGO a rappelé que la célébration d’une Journée Internationale des Droits des Femmes est la preuve que les questions d’égalité, de liberté et de dignité de la femme sont encore d’actualité. Beaucoup reste à faire à ce sujet, et ça ne doit pas être l’engagement d’une journée, non plus celui d’une année, mais plutôt un engagement perpétuel.

« La promotion des femmes aux postes de responsabilité au sein de la HALC dit être un motif de fierté pour la femme congolaise. J’en suis moi-même conscient, et me réjouis de constater la compétence et l’engagement avec lesquels ces femmes cadres accomplissent les missions qui leur sont confiées. Je les exhorte à maintenir ce cap », a laissé entendre  le Président de la HALC, Emmanuel OLLITA ONDONGO.

En ce qui concerne la causerie-débat qui a porté sur les thèmes : « La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales » et « La femme de la HALC face à la corruption pour un avenir durable », qui offre une occasion aux participantes de s’informer de la place de la femme congolaise au sein des administrations, d’un côté, et de contribution des femmes de la HALC dans la lutter contre la corruption de l’autre.

Tout en espérant que les enseignements qui en résulteront profiteront à toutes les femmes de la HALC et les encourageront de poursuivre davantage la lutte contre les inégalités. Sur ce, Emmanuel OLLITA ONDONGO a déclaré ouverte la causerie-débats organisée à l’occasion de la célébration de la Journée Internationales des Droits des Femmes au titre de l’année 2022.

De son côté, Madame Valentine MOKOKO, Chef de Département des investigations économiques et administratives dans son mot de circonstance à titre de rappel aux femmes de la HALC a fait savoir que voici aujourd’hui plus d’une quarantaine d’années que le monde entier célèbre le 08 mars de chaque année, la Journée Internationale des Droits des Femmes. Cette journée qui marque la prise de conscience par la communauté internationale des inégalités multiformes que subissent les femmes par rapport aux hommes à travers le monde, est une opportunité exceptionnelle offerte aux femmes pour dénoncer ces inégalités dont certaines sont insidieusement ancrées dans nos sociétés sous la forme parfois d’identité culturelle et de les combattre. Ainsi donc, loin de constituer un banal évènement festif, la Journée Internationale des Droits des Femmes est une date historique, propice à la réflexion et à la recherche de solutions visant à épurer la condition des femmes, tout en soulignant le chemin parcouru.

Sur le thème international de cette année 2022, « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». Pour Madame Valentine MOKOKO en réalité, ce thème est un appel que la communauté internationale lance aux femmes du monde entier, à s’approprier le défi  environnemental de ce millénaire, qui est le changement climatique. Il n’est plus question à démontrer que la femme à un rôle à jouer pour la protection de notre environnement, puisqu’elle est une mère et à l’obligation d’éduquer sa famille et sa communauté sur les risques grandissants de disparition qu’encourent notre planète si des mesures responsables ne sont pas prises.

Selon Madame Valentine MOKOKO, l’implication de la femme de la HALC est charnière et contribuera à ce que les accords contenus dans le « pacte climatique », adopté lors de la 26ème conférence des parties sur le changement climatique qui s’est achevée le samedi 13 novembre 2021, à Glasgow (Ecosse) ne soient pas des vœux pieux.

La causerie-débats s’est focalisée autour de deux communications à savoir : «  La Femme de la HALC et la lutte contre la corruption, pour un avenir durable » et « La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales »

Dans sa communication Madame  KINIAMBI née MOUHETO-SOUCKOU Olvège Quintale qui a porté sur le rôle de la femme de la HALC dans la lutte contre la corruption et les méfaits de la corruption en République du Congo. « La corruption est un redoutable fléau dont les méfaits samplifiant, pourrait ruiner tous ces espoirs de prospérité et de bonheur partagés. Si rien nest fait maintenant pour la vaincre ou mieux tenter de l’éradiquer;  il sera peut-être trop tard demain. Et  nos aspirations de bien être  seraient vaines si nous ne parvenons pas à terrasser notre farouche ennemi qui est la corruption. Diagnostiquer des ravages de la corruption est une chose, parvenir à l’éradiquer  en est une autre, bien plus complexe. Si cette lutte est une préoccupation pour le personnel en activité à la HALC, il nen demeure pas moins vrai que la femme se trouve également au centre de ce combat, aux coté des hommes qui y évoluent. A ce sujet, lappui de la femme aux efforts inlassables de lamélioration de la gouvernance déployé par les hommes est capital. La progression de la femme aux hautes fonctions administratives et sociales de 1960 à nos jours ; Les avancées significatives après l’indépendance ; L’épanouissement et l’autonomisation de la femme congolaise ».

Quant à Madame NGOMOT née NDOMBI Agathe dans sa communication a rappelé l’auditoire sur La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales  en deux parties : Première partie : La femme congolaise avant l’indépendance jusqu’en 1970.  La Soumission aux mariages forcés et à la procréation. Elle a rappelé que les valeurs ancestrales font partie des causes du phénomène des mariages forcés car autrefois, la femme ne servait pas la société mais plutôt son foyer. La Non scolarisation de la jeune fille. Avant l’indépendance dans les pays d’Afrique francophone, plus particulièrement au Congo, la majorité des parents surtout en campagne n’autorisait jamais à leurs jeunes filles de découvrir le chemin de l’école. Cependant, le rôle de la femme après l’indépendance connait une avancée significative dans la société. En 1965, création d’une filière de formation des infirmières d’Etat et sages-femmes au Centre d’Enseignement Supérieur de Brazzaville (CESB) situé à Bayardelle. Nonobstant ces formations, le pourcentage des filles était toujours faible dans l’ensemble. Toutefois cette avancée était entravée par une mesure qui consistait à exclure de l’école, toute jeune fille enceinte. Ce qui a freiné l’évolution de la jeune femme congolaise. Plusieurs cas de décès seront constatés suite aux avortements provoqués.

Deuxième partie : La progression de la femme aux hautes fonctions administratives et sociales de 1960 à nos jours par les avancées significatives après l’indépendance et le combat mené par l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC) dans les années 1970 a été une aubaine pour la jeune fille au Congo. Le 1er janvier 1974, l’URFC a gagné le pari en faisant accepter dans les écoles, toute jeune fille en état de gestation de poursuivre ses études au même titre que le père géniteur. C’est le point de départ de l’épanouissement de la femme congolaise.

L’épanouissement et l’autonomisation de la femme congolaise, Avec la modernité, les jeunes filles vont en masse à l’école et la majorité des parents ont compris l’importance d’une fille intellectuelle dans la famille. Exemple probant: 1970 Mme Agathe PEMBELO fut la 1ère femme Magistrat au Congo. En 1975, Mme Emilienne MALEMA a été 1ère femme Ministre de la Santé et des Affaires Sociales. Les années 1980, 1990 et 2000, la montée féminine a fait une percée fulgurante dans tous les secteurs d’activités dans la société congolaise. De nos jours la femme est présente partout, elle occupe les mêmes fonctions qui jadis étaient occupées par les hommes. On y trouve des Ministres, des Professeures agrégées, des Médecins, des Enquêteurs-Investigateurs. La valorisation de la femme  par les dispositions de l’article 17 de notre Constitution du 25 octobre 2015.

Clôturant les travaux après des échanges interactifs, le Président de la HALC satisfait des résultats de cette rencontre organisée en l’honneur de la femme par les femmes de la HALC témoigne de l’importance que celles-ci accordent aux questions d’inégalités de sexes malheureusement encore d’actualité dans le monde, Emmanuel OLLITA ODONGO a rassuré aux participants que les débats qui ont eu lieu ont été d’une bonne facture. Les enseignements qui en ont résulté tout aussi, d’autant plus que je reste convaincu qu’ils ont contribué à nous faire réaliser l’ampleur de la question et la destinée du travail qui nous reste à fournir pour fournir pour faire de  notre pays un territoire où ne seraient être tolérées les inégalités de sexe.

Puis, il a félicité les femmes de la HALC pour l’organisation réussie de cette cérémonie et il a déclaré close la causerie-débats de la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes.

 

Rappelons que cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman's Day) est célébrée aux États-Unis à l'appel du Parti socialiste d'Amérique. À la suite d'une proposition de Clara Zetkin en , l'Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.

C'est la Russie soviétique qui est le premier pays à l'officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu'en 1965. L'évènement restera principalement cantonné aux pays du bloc socialiste jusqu'à la fin des années soixante, lorsqu'il sera repris par la deuxième vague féministe. C'est finalement en 1971 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l'ONU. C'est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d'égalité en droits. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes revendications préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.

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