Le Dubai World Trade Center accueillera, du 7 au 9 mars 2022, un nouveau volet de la Conférence Middle East Energy. L’événement sera placé sous le thème « Vous accompagner dans la transition énergétique ». Il fournira une plateforme à l’industrie mondiale de l’énergie qui découvrira de nouveaux produits et les dernières innovations énergétiques. L’occasion, comme souvent en pareils rendez-vous, de faire des affaires avec des exposants du monde entier.
Ainsi, l’Algérie s’efforce-t-elle d’atteindre 30 % de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030 et de générer 25 GW d’électricité à partir d’hydrogène vert et bleu d’ici 2050.
Une problématique qui intéresse de nombreux pays africains, tels le Niger. Le grand virage des énergies renouvelables en Algérie s’est déroulé en trois temps : avec la réforme de la réglementation, la création du nouveau ministère de la transition énergétique et la nouvelle société d’énergie renouvelable, Shaems.
« Ces développements ont jeté les bases de riches collaborations, tant publiques que privées, pour les entrepreneurs énergétiques algériens, en matière de politiques et de technologies durables, à déployer dans ses abondantes ressources d’énergie renouvelable », explique Azzan Mohammed, commissaire de l’Exposition.
Qui s’apprête à accueillir aussi un acheteur de marque, Sonelgaz, le leader algérien des services publics. Sa participation témoigne de l’intérêt de l’Algérie à construire un écosystème d’énergie renouvelable.
De même, la politique du Maroc en matière de décarbonations semble devenir un modèle, y compris pour les pays du Golfe, tributaires du pétrole et du gaz.
Ali Zerouali, de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), y prendra la parole. Il devrait souligner l’approche dynamique du Maroc en matière de création de marchés d’exportation d’énergie propre et abordera les défis énergétiques, la création et l’approvisionnement en énergie de son pays.
Il mettra en évidence les stratégies, les technologies, le financement et la chaîne d’approvisionnement nécessaires à cette phase critique de la transition énergétique.
« L’investissement de l’Europe au Maroc dans l’hydrogène s’appuie sur les réalisations remarquables du pays dans le secteur solaire. Cette renaissance énergétique en pleine expansion permettra au Maroc de relever le défi important de la réduction de ses importations d’énergie fossile, tandis que son économie continue de croître », explique Azzan Mohammed.
L’objectif du royaume est d’augmenter de 52 % la part des énergies renouvelables dans son mix électrique d’ici 2025. Un objectif d’autant plus réalisable, donc que l’Union européenne a récemment investi 1,6 milliard d’euros pour financer la transition énergétique du pays.
Le Maroc compte sur les producteurs d’électricité indépendants, notamment ceux basés en Europe, pour augmenter sa capacité déjà existante.
Enfin, la Tunisie n’est pas en reste : le gouvernement tunisien prépare une stratégie nationale de production d’énergie solaire, avec pour objectif d’atteindre 3,8 GW de puissance solaire installée d’ici 2030. Bien d’autres thèmes seront abordés lors de cette exposition. Suivre en ligne sur www.middleeast-energy.com/