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Pour répondre particulièrement aux attentes des populations des quartiers Komo, Agnié, Mbambié Louara, Nkéni, Mpairé 1 et Béné de la première circonscription électorale de Gamboma, Monsieur Clotaire MBOUSSA-ELLAH, Président du Comité d’Action pour le Renouveau en sigle le CAR, un Parti de l’Opposition congolaise au cours d’un face à face avec les chevaliers de la plume, du micro et du web le samedi 14 mai 2022 à Brazzaville, a déclaré sa candidature aux élections législatives et locale de juillet 2022.
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Candidature placée sous le signe du rassemblement, Clotaire MBOUSSA-ELLAH dans son mot liminaire a fait savoir que : « j’insiste sur le rassemblement, la preuve, une expertise menée en 2017, au quelle j’avais pris part sur les causes qui freinent le développement socio-économique de Gamboma qui a révélé les blocages de son développement, encore moins que sa construction, par des conflits d’intérêts (personnel), des querelles, de divisions et/ou des luttes d’influences ravivées par certains cadres qui se complaisent dans une course effrénée du leadership, conséquence de tous les ce déboires. Aussi déboussolée que soit-elle, la population dit ne plus rester en marge de ces élections qu’elle appelle aujourd’hui au changement ; un électorat qui unit femmes et hommes, constitué en grande partie de plus de 70% des jeunes soucieux de leur avenir condamnent l’arbitraire, surtout l’absence des projets de développement socio-économique, pire que la mise sur pied d’une bonne politique d’assainissement de la ville ».
Poursuivant, à titre de rappel sur les résolutions de la concertation d’Owando, après avoir vu toutes les dérives sur le terrain, Clotaire MBOUSSA-ELLAH a déclaré que vous êtes sans ignorez que la concertation politique d’Owando tenue sous le thème : « Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale » avait insisté sur la volonté d’organiser des élections à la fois transparente et apaisées. Les opérations de révision des listes électorales se sont déroulées du 04 au 30 avril et 06 mai 2022, loin de terminer, il y a urgence pour l’administration électorale de suivre sinon de contrôler ces résultats dans certaines circonscriptions électorales. En effet, certains membres des commissions locales des circonscriptions telles que Mbon, Makotipoko, Abala s sont vus chassés par les sous-préfets au mépris de l’arrêté ministériels. Il n’y a aucun doute, que ces listes ne soient pas confirmées ou certifiées par certains membres des commissions locales de révision des listes électorales ; le cas de Gamboma 1, qui se caractérise par l’effet déformant du corps électoral sur des majorations des électeurs dans certains quartiers et l’inscription des non-résidents sur des listes électorales.
En ce qui concerne les recommandations d’Owando sur le point 12—2ème tiret, le Président du CAR a souligné que les participants avaient abouti à un consensus sur la nécessité de ramener les frais de délivrance du casier judiciaire et du certificat de nationalité à la somme de cinq mille (5.000) FRCFA dès les élections de juillet 2022. Cf Communique final des travaux de la concertation politique d’Owando. Jusqu’au 11 mai, les services du parquet n’étaient pas encore notifiés laissant la place aux spéculations. Je e douterai certainement pas de la volonté de l’administration électorale, mais je veux tout simplement dire qu’on applique ces recommandations sans lesquelles la concertation accoucherait d’une souris.
S’agissant de la loi électorale, Clotaire MBOUSSA-ELLAH a rappelé que la loi en vigueur, dont les dernières retouches montrent du 21 septembre 2020 dispose en son article 89—1er alinéa, je cite : « Le droit de vote est reconnu à toutes personnes inscrites sur une liste électorale porteuse d’une carte d’électeur et d’une pièce d’identité prévues par les textes en vigueur » ; à l’article 96 : « Le vote par procuration est autorisé. Les modalités de son exercice sont définies par voie règlementaire ». Fin de citation. Force est de constater, que jusqu’à ce jour, les modalités d’exercices de vote par procuration ne sont pas clairement définies. De quoi interpeller sinon d’attirer l’attention de l’administration électorale notamment de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CNEI). La procuration ne doit plus être une pièce de tricherie. La CNEI gagnerait plus de crédibilité en prenant une circulaire sur les exceptions de ce type d’exercice qui a pris de l’ampleur, et en même temps entrave le bon déroulement du vote.
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Pour clôturer son propos, le Président du CAR a signifié que la Concertation d’Owando recommandait que les centres d’enregistrement soient rapprochés des électeurs ; le principe de la composition paritaire des différents organes du processus électoral à tous les niveaux devrait être respecté. De même, cette résolution devra s’étendre à la distribution des cartes d’électeurs. Aucun chef de quartier ou du village ne devrait en ce moment jouer seul ce rôle.
A noter que cette conférence de presse a été rehaussée par la présence des Présidents du RDD et de l’UDR-Mwinda.