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Julien MAKAYA NDZOUNDOU dénonce les maux qui influencent négativement l'instruction et l'éducation de la jeunesse africaine

par André LOUNDA 21 Novembre 2022, 15:59 Culture et Arts

 

« Chroniques de l’école sous les tropiques », est le titre d’un nouvel ouvrage de Julien MAKAYA NDZOUNDOU présenté et dédicacé le 17 novembre 2022 à Brazzaville. Cet ouvrage est un regard sociologique et psychanalytique, une écriture de l’urgence parce qu’il y a un problème qui se pose dans nos sociétés africaines, un malaise dans la civilisation. Placé sous le sceau de la fiction, l'auteur met à nu les pratiques perverses qui phagocytent les bonnes mœurs, dans les écoles et les universités subsahariennes. Du harcèlement sexuel dans les collèges aux notes éclaboussées par le sperme dans les facultés, en passant par la dépréciation des enseignants et la corruption du personnel administratif, l'école devient une machine à fabriquer des diplômés de friperie. Des diplômés avariés et sans compétences, incapables de défendre leurs parchemins à l'épreuve de l'évaluation. Dans cet ouvrage, Julien MAKAYA NDZOUNDOU tire la sonnette d'alarme, face à cette dérive morale qui conduira l'Afrique inexorablement vers sa décadence.

Paru aux éditions KEMET, ce nouvel ouvrage de 107 pages subdivisées en huit nouvelles, préfacé par le Dr Emmanuelle NGUEMA MINKO, Sociologue, enseignante à l’Ecole Normale Supérieure de Libreville, « Chroniques de l’école sous les tropiques », dénonce les maux qui empêchent la bonne marche et les maux qui minent l’école africaine au sud du Sahara, il s’agit : des effectifs pléthoriques, le mauvais niveau des enseignants, des notes éclaboussées par le sperme dans les collèges, Lycées et Universités d’Afrique, la vente des notes, de l’incompétence. Sous forme de fiction dans c e livre, l’auteur dénonce ses mauvaises pratiques qui se déroulent dans les établissements scolaires et universités.

Le Dr Emmanuelle NGUEMA MINKO dans sa préface laisse dire que les réalités évoquées dans ce livre, sont les mêmes au Gabon, au Tchad, en RDC qui prouvent que cet ouvrage va au-delà des limites des 342.000 km2 du Congo Brazzaville. L’auteur s’adresse à l’école africaine en danger parce que si actuellement on ne prend pas des mesures idoines pour faire que le gouvernement de la République du Congo ai pris l’initiative d’organiser les états généraux de l’enseignement parce que l’heure est grave. Les cadre du Congo de 2050 vont aller à l’école et c’est le moment de réajuster le tir pour éviter la décadence de l’Afrique.

S’agissant des pistes de solutions pour redorer le blason de l’école africaine, selon lui, il faut faire l’état des lieux et faire en sorte que toutes les difficultés liées aux infrastructures soient réglées et l’Afrique a les moyens d’améliorer les conditions de travail des études de nos enfants et la deuxième chose, il faut stériliser l’école de la crise morale, la vente des notes ne fait que remplir les pays africains des diplômés que j’appelle des diplômés de friperies ce sont des gens détenteurs des diplômes qu’ils ne méritent pas et qu’ils ne sont pas capable de défendre à l’épreuve de l’évaluation. Sauf que parce que la richesse de l’Afrique, ce ne sont pas les matières premières, c’est la qualité des cerveaux de l’Afrique compétitive dans un monde agressif caractérisé par l’égoïsme primaire et par l’égocentrisme grégaire. Il faut que les cadres africains soient compétitifs, il faut qu’ils soient bien formés. C’est aussi d’attirer l’attention des gouvernants, quand on investit dans l’éducation on investit dans l’avenir et quand on investi dans la nourriture, on investit dans les excréments. Et demain, l’avenir de l’Afrique, c’est la qualité de ses cadres. Je tire la sonnette d’alarme entant que libre penseur pour ceux qui ont la possibilité de prendre des décisions et pour ceux qui sont à l’intérieur du pouvoir prennent des décisions idoines.

A l’endroit des enseignants, Julien MAKAYA NDZOUNDOU les interpelle à bannir les antivaleurs. « Ce qu’il faut dire, c’est que lorsqu’on a été bien formé, quelque soit les difficultés, on ne peut pas vendre les notes parce que pour régler votre problème du ventre pour aujourd’hui mais vous abîmez la nation et il faut que chacun de nous se fasse un ressaisissement. S’il y a un sermon d’Hippocrate pour les médecins, il y a aussi un serment moral pour les enseignants. Il doit être celui qui éduque, conduit, ne fait pas la promotion de ce qu’on appelle ici communément les antivaleurs », a martelé l’auteur.

Sous la critique littéraire du Dr Winell France Palmers, elle a conclu que cet ouvrage mérite d’être inscrit dans les programmes scolaires des classes de Terminale. Il, faut également que les enseignants soient recyclés pour sauver l’école, il faut des moyens draconiens et qu’il agressivité pour y appliquer des méthodes fortes pour qu’il y est la discipline afin de ne pas sombrer dans un déluge scolaire.

D’après l’écrivaine Alima MADIMA, ce sont les hommes qui ont égorgé la pédagogie et surtout par les hommes de notre pays.

Prix de vente: 5000 FCFA seulement.

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