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Les femmes du Ministère les Hydrocarbures et celles évoluant dans de différentes sociétés pétrolières de la place ont été édifié, le lundi 31 octobre 2022 dans la salle de conférences de l’AOGC de Brazzaville, au cours d’un atelier de sensibilisation sur le cancer du sein, à travers la prévention, le dépistage précoce, l’autopalpation, les activités sportives. Les participantes ont apprises que dans notre pays selon les statistiques cette pathologie représente 32% des cas de cancer et 80% des décès liés au cancer enregistrés depuis 2020.
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Placé sur le thème : « Ensemble, sensibilisons nos proches sur le dépistage pécoce du cancer du sein », cet atelier organisé par le Ministère des Hydrocarbures, en collaboration avec la Fondation Noevy-ITOUA, cet atelier s’inscrivait dans le cadre d’« Octobre Rose », est une initiative mise en place pour interpeller les pouvoirs publics, les familles, les soignants et les chercheurs sur ce problème majeur de santé publique. Souvent testée chez les femmes adultes, les indices montrent que la maladie touche de plus en plus de jeunes filles dans notre pays.
Selon Muriel Nelly Hobié, la Cheffe de cabinet du Ministre des Hydrocarbures et Conseillère aux Affaires sociales ouvrant les travaux de cette campagne qui a consisté une démarche permettant aux participantes d’acquérir des connaissances suffisantes sur la maladie pour en discuter avec leur entourage. « Cette rencontre vise à montrer l’importance du dépistage précoce et du suivi médical, afin de vaincre et de réduire le taux de mortalité lié au cancer du sein. Les femmes constituent un maillon incontournable de toute la branche du développement durable de notre pays (...) Elles ne peuvent répondre à leur devoir que si elles sont en bonne santé », a-t-elle signifié.
De sa part, Ignace Taliane TCHIBAMBA, le Directeur Exécutif de ladite Fondation, a rappelé l’auditoire que le combat de la Fondation Noevy-ITOUA est de parvenir à généraliser le dépistage précoce et à assurer le suivi médical des malades. « Le cancer affecte non seulement la malade, mais également son entourage. Le combat de notre Fondation est de sensibiliser, d’éduquer, d’informer sur le cancer du sein, y compris de mobiliser les donateurs, les chercheurs et soignants », a-t-il laissé entendre.
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Pour le Pr Judith Nsondé MALANDA au cours de sa présentation, dans ses explications a fait savoir que le cancer du sein est le plus meurtrier chez la femme. Mais dès lors que la maladie est dépistée à temps, la patiente peut être intégralement guérie. Fortement impliquée dans le Programme national de lutte contre le cancer du sein et celui du col de l’utérus. Avec des exemples à l’appui, elle a énuméré les principales causes de la maladie, les risques et les moyens de l’éviter. Et pour prévenir le cancer, a-t-elle ajouté, « la femme doit procéder à l’autopalpation des seins au moins une fois le mois. Cela permettrait de déceler tôt la maladie et d'être rapidement prise en charge. Le cancer du sein est lié à un autre, celui du col de l’utérus. Le professeur de médecine a insisté que les femmes doivent se faire examiner régulièrement, se faire dépister, se faire vacciner contre le virus HPV et surtout éviter d’avoir des rapports sexuels avec plusieurs partenaires ».
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Pour conclure le Pr Judith Nsondé MALANDA, Cancérologue au CHU-B, Responsable du Programme National de Lutte contre le Cancer a rassuré les participants que le dépistage précoce demeure le moyen principal de lutte contre ce fléau. Le cancer du sein peut se traiter. Mais la seule raison c'est que les gens consultent souvent très retard au moment où la maladie a déjà atteint un niveau très élevé. Le problème c'est de sensibiliser tout le monde. D'où, notre présence ici.
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A noter qu’en 2020, 2478 cas de cancer ont été enregistrés en République du Congo dont 1376 cas de cancer du sein et de col de l'utérus et 1600 décès dus à cette maladie ont été enregistrées la même année.
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