Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
GéoAfriqueMédias.cg

Agence d'Analyse de l'information et de la communication. Contacts: +242053318160//068796301.

Les cadres de la HALC renforcent leurs capacités sur les droits humains et la lutte contre la corruption

Publié le 29 Décembre 2022 par André LOUNDA in Société

Les droits humains et la lutte contre la corruption au centre d'une session d'information à l'attention des cadres de la Haute Autorité de la Lutte contre la corruption (HALC). Organisée le 29 décembre 2022 à Brazzaville par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'homme (HCNUDH), cette session a pour objectifs: édifier les participants sur le lien entre d'une part la lutte contre la corruption et les droits humains; faire acquérir des connaissances sur l'évaluation des politiques publiques et son intérêt pour la lutte contre la corruption et permettre à la HALC de questionner les approches adoptées pour lutter contre la corruption en se référant à l'approche basée sur les droits humains et l'évaluation des politiques publiques.

Placée sous le patronage du Ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du Service Publique et de la lutte contre les Antivaleurs, Jean Rosaire IBARA en présence d’Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC et du Docteur Lucien MANGA, Coordonnateur Adjoint du Système des Nations Unies en République du Congo, qui en premier dans son discours, a fait savoir que la corruption existe dans tous les pays sans exception même s’il y a en a qui sont plus affectés  par cette gangrène que d’autres. Elle nuit au développement d’un pays et entrave l’accès des populations à la justice et aux services sociaux de base tels que les soins de santé primaire, l’éducation et une alimentation suffisante.

Aussi, le Dr Lucien MANGA a rappelé que la République du Congo, à l'instar d'autres pays, a mis en mis en place une Haute Autorité de Lutte contre la Corruption. Elle dispose également d'un cadre institutionnel approprié pour la promotion des droits humains. L'objectif que nous tous c'est celui de rendre cette institution performante. Nous sommes cependant encouragés par le fait que les cadres de cette structure jouent déjà leur rôle avec une bonne implication de la société civile. Ainsi, la présente va permettre de renforcer les capacités de cette institution et en même temps de mettre en lumière l'impact négatif de la corruption sur l'avancée des droits humains.

Par ailleurs, il a souligné que la création d’institutions anticorruption et l’implication de la société civile contribuent à améliorer la visibilité citoyenne sur l’utilisation des fonds publics. Dans ce cadre, lac Haute Autorité de lac Lutte contre la Corruption joue un rôle essentiel dans l’évaluation des politiques publiques. L’assurance des garde-fous tels que les déclarations de patrimoine et la protection affective des lanceurs d’alerte peut s’avérer cruciale à cet égard, tout comme l’appui des Ministères du Contrôle d’Etat et de la Justice.

Pour conclure, le Dr Lucien MANGA a réitéré l’engagement du Système des Nations Unies à accompagner le gouvernement congolais dans ses efforts à lutter contre ce fléau en vue d’atteindre les Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030.

De sa part, Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC, ouvrant les travaux de la session d’information a premièrement salué cette initiative et a salué la présence du Ministre du Contrôle d’Etat et les invités, puis dans un bref aperçu, il a fait la genèse de la HALC, «  La HALC trouve les germes de sa naissance entre autres dans les 48 mesures issues de l’accord entre le gouvernement de notre pays et le Fonds Monétaire International », a-t-il rappelé.

En effet, il a déclaré que la République du Congo, signataire des conventions de l’ONU et de l’Union africaine sur la lutte contre la corruption, affiche une réelle volonté politique dans le combat contre ce fléau.

Crée par la loi n° 362019 du 7 février 2019, la HALC est une autorité administrative indépendante jouissant de la personnalité morale et de l’autorité financière.

Aux cadres de la HALC, il leurs a rassuré tout en leur rappelant que cet atelier de formation est pour nous, un important « Rendez-vous du savoir » entre le personnel de la HALC et les experts en service du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. Le choix des thématiques qui seront présentées tout à l’heure est la preuve que les échanges qui auront lieu seront riche d’enseignements pour tous les participants. « Vous mesurez vraisemblablement tout l’intérêt de cet atelier de formation, où le partage de connaissances entre les experts de ces deux questions respectives est opéré par une familiarisation de leur langage et une réflexion sur l’éventualité de l’élaboration d’un plan d’action », a-t-il laissé entendre.

Ainsi, il a émis un vœu que cet atelier de formation, qui au demeurant est la toute première activité qui réunit la HALC et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme marque le début d’un partenariat fécond entre ces deux institutions. « Un tel partenariat contribuerait à éradiquer la corruption ou les antivaleurs dans notre pays », a déclaré Emmanuel OLLITA ONDONGO.

Puis, il a rassuré que pour une bonne gouvernance,  la lutte contre la corruption fait partie des priorités nationales du Programme des Nations unies pour Développement et se trouve au cœur des revendications sociales de la population et des actions de plaidoyer des organisations de la société civile, du secteur privé ainsi que des partenaires techniques et financiers. 

En rappel, le Congo avait été classé 162e sur 180 avec un score de 21 points sur 100 en 2021 sur l’échelle de l’indice de perception de la corruption de Transparency international en matière de corruption. Plusieurs études ont dénoncé la pratique de la corruption dans le secteur public ou privé de l’Etat.

Au cours de ces travaux, cette session a été placé son accent sur des échanges interactifs avec pour thématiques : Echanges sur les règles et le programme de la session avec les participantes et participants ; Engagements du Congo en matière des droits humains et lutte contre la corruption : Enjeux et perspectives ; L’approche basée sur les droits humains et lutte contre la corruption ; Evaluation des politiques publiques et lutte contre la corruption ; Exploration des pistes de réflexion sur les approches adoptées pour la lutte contre la corruption ; Synthèse, prochaines étapes et évaluation de lac session.

A noter qu’au terme de cette formation, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et la HALC dans tous les prochains jours auront des échanges pour envisager l’organisation d’autres activités en tirant compte des résultats et des leçons apprises de cette première session.

 

 

Commenter cet article