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La HALC intensifie sa campagne de sensibilisation dans la partie septentrionale du pays

par André LOUNDA 25 Janvier 2023, 08:22 Société

La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en République du Congo en sigle HALC que dirige Emmanuel OLITTA ONDONGO dans le cadre de l’une des missions qui lui sont assignés, la Prévention poursuit sa campagne de sensibilisation et de vulgarisation des textes anticorruption dans les cinq départements de la partie Nord-Congo à savoir : La Likouala, la Sangha, la Cuvette, la Cuvette-Ouest et la Plateaux.

En effet, pendant dix(10) jours, tour à tour l’équipe de campagne de la HALC va sillonner ces cinq départements cités ci-dessus. Le lundi 22 janvier 2023, Impfondo dans le Département de la Likouala a servi de point de départ de ladite campagne le message sur la lutte contre la corruption a été clair dans la Likouala, nous disons non à la corruption. Les autorités administratives et locales, les cadres ders administrations publiques, les agents de la force publique et les acteurs de la société civile ont pris part à cet événement, ils ont été édifiés sur tous les aspects et les méfaits de la corruption, ce fléau qui gangrène notre pays et freine son développement.

Prenant la parole, en présence de Jean Jacques MOUANDA, Préfet du Département de la Likouala, Emmanuel OLLITA ONDONGO après avoir écouté le Préfet qui a remercié la HALC d'avoir choisi son département afin d'y sensibiliser les agents évoluant dans  ce département  avant d'épingler les méfaits de la corruption. Le Président de la HALC n’est pas passé par d’autres chemins, il a présenté l’institution dont il a la charge de dirigé, la HALC et il a exhorté les participants sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption et sur comment sortir notre pays de ce fléau, tout en leurs interpelant sur la procédure de dénonciation et l’utilisation du Numéro vert, 1023.

« Cette 1ère campagne de sensibilisation des citoyens congolais sur la corruption et la vulgarisation des textes juridiques fondamentaux de base de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption à l’intérieur du pays. A cet effet, il est intéressant pour nous de définir d’abord la Corruption. La Corruption, c’est l’action qui consiste à engager une personne investie d’une autorité à agir outre son devoir, en se soudoyant », a fait savoir OLITTA ONDONGO.

La Concussion quant à elle, c’est la perception illicite par un agent public, de sommes qu’il sait ne pas être dû, une exaction, une malversation.

La Fraude, c’est une action faite de mauvaise foi dans le but de tromper.

La tentative de l’une ou l’autre de ces infractions est prévue dans la loi anti-corruption N°5-2009 du 22 septembre 2009.

Au sens courant l’impunité est le fait de ne pas risquer d’être puni lorsqu’on pose un acte qui va à l’encontre des règles établies.

Ainsi, il a souligné que nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo tant attendue. Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays, et de l’autre entretenir dans ce même pays, les antivaleurs comme la corruption, la concussion, la fraude j’en passe. Le seul secret pour y arriver, c’est le changement de comportement des filles et fils de ce beau pays que nous aimons tous. Ce qui est encore mieux et beaucoup plus simple et facile d’ailleurs, c’est que cette émergence de notre pays, nous n’irons jamais la négocier ailleurs qu’avec nos propres cœurs, il ne s’agit de rien d’autres que ces cœurs que nous portons sur nous. Au regard de l’évolution des réformes institutionnelles qui s’opèrent dans notre pays, le secteur œuvrant dans la lutte contre la corruption n’a pas été épargné. Dans l’application des 48 mesures issues de l’accord entre notre pays et le FMI, le Gouvernement de la République du Congo plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées, a entrepris depuis 2019, la réforme de son dispositif institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption, qui a abouti à la création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) en remplacement de deux précédentes institutions, j’ai cité l’Observatoire anti-corruption (OAC) et la CNLCCF. Un arsenal de textes juridique justifie son existence légale.

A titre de rappel, le Président de la HALC a laissé entendre que pour votre gouverne, l’indice de perception de la corruption (IPC) fait l’image d’un pays en dehors de ses frontières. C’est ce qui explique la nécessité impérieuse à la HALC, de lancer immédiatement une étude d’opinion sur l’IPC au Congo par un sondage sur l’étendue du territoire national. Pour ne pas être trop théorique, pendant que nous sommes avec vous, ladite étude est  en phase de finalisation et dans les jours qui suivent, les résultats nous serons communiqués. Nous le savons tous, l’amélioration considérable de l’IPC dans un pays, attire avec succès les investissements dans ce pays.

Aussi, il a rappelé les participants que dans les 48 mesures issues de l’accord entre le Congo et le FMI, le Gouvernement de la République du Congo plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption, la concussion, la fraude les infractions assimilées.  Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays et de l’autre entretenir dans ce même pays les antivaleurs. Nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo. Pour y arriver, le seul secret, c’est le changement des comportements des filles et fils de ce beau pays.

Notre devoir commun serait de placer le Congo sur la voie de l’émergence, car il n’y a pas mieux que les congolais pour construire notre cher et beau pays, j’avoue que le Congo n’est pas une réalité définitive.

De sa part, Jean Jacques MOANDA-MOANDA, Préfet de la Likouala dans son mot de circonstance a salué cette initiative louable de la HALC et il a interpellé tous les participants de saisir cette opportunité pour bien appréhender le massage de la HALC sur la lutte contre la corruption. et il a souhaité que: «  La  sensibilisation doit demeurer  un axe majeur de la politique nationale en matière de lutte contre la corruption. Il nous faudra adopter des mesures préventives dans toutes les administrations et installer, à cet effet, les mécanismes pour réprimer certainement  tous les antivaleurs qui minent la bonne gouvernance de la chose commune. Chacun de nous, ici réuni, doit se sentir responsable et construire un maillon fort de la chaine dans la recherche des solutions à cet épineux problème. Sensibiliser l’ensemble du personnel qui œuvre au quotidien à la bonne tenue des administrations est assurément nécessaire ».

A noter que les participants ont échangé sur les sous-thèmes suivants : l’écosystème National de lutte contre la corruption, Rôle et place et Développement de la HALC ; la HALC et ses procédures de saisine ;  l’Aperçu Générale de la Loi anticorruption, la corruption selon le code pénal selon la Loi anticorruption du 22 septembre 2009, les dispositions fondamentales de la loi, les difficultés d’application de la Loi anticorruption, les sanctions prévues par le code pénal, la Convention des Nations Unies contre la Corruption et les dispositions fondamentales de la nouvelle loi anticorruption qui a apporté des grandes innovations ;  Lutte contre la corruption : place de la loi relative à la déclaration du patrimoine. 

A noter que pour certains participants satisfaits des communications de la HALC, la corruption fait partie des fléaux négatifs pour le bon fonctionnement des administrations dans les pays, un fléau qui peut causer des nuisances dans la vie quotidienne des populations. Que ce que nous venons d’apprendre ne soit pas des vains slogans. « Nous souhaiterions que ce processus de sensibilisation et de vulgarisation se fasse chaque fois. Dans la Likouala, nous n’allons pas nous fatiguer à lutter contre ce phénomène qui ne doit pas avoir sa place ici », parce que le Congo est un pays qui se cherche et la lutte doit se mener à tous les niveaux. Après tout ce que nous avons écouté et suivi, j’espère que la corruption va cesser dans tous les secteurs et que ces enseignements  vont nous aider à faire de sorte qu’il y ait la légalité pour le bien de notre pays. Ne soyons pas  professionnels dans la prise de décisions et non professionnels dans l’application. Je souhaite que ce qui a été dit se réalise et se concrétise car parler c’est bien, mais mettre en application, c’est mieux. Si tout le monde  s’impliquait à lutter contre la corruption, le pays va davantage progresser.

 

 

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