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Les sociétés forestières opérant en République du Congo s'engagent dans des lourds investissements

par André LOUNDA 22 Septembre 2023, 17:50 Société

<< Enjeux et défis pour une exploitation responsable >>, c'est sur ce thème que le syndicat patronal UNICONGO que dirige Michel DJOMBO a organisé le jeudi 21 septembre 2023 à Brazzaville, l'atelier sur le secteur forestier dont l'objectif principal a été : partager avec les autres parties prenantes à la gestion durable des forêts, les principales interrogations des opérateurs économiques forestiers de la République du Congo pour réussir l'avenir des forêts ensemble.

En effet, il s'est agi pour les participants de partager avec les autres parties prenantes à la gestion durable des forêts des interrogations en matière de l'avant-projet de loi portant Partage de Production (PDP) ainsi que la mise en œuvre de l'arrêté de l'exploitation des agrumes en République du Congo ; mais aussi, de consolider les propositions des investisseurs forestiers dans un document de plaidoyer sur la base des commentaires et recommandations de cet atelier.

Les opérateurs économiques forestiers, signataires des conventions, sont conscients que la forêt congolaise, gérée durablement, va contribuer à l'émergence de l'économie verte, à la réduction de la pauvreté, au bien-être des générations présentes et futures du pays, et à la lutte contre les changements climatiques. C'est en cela qu'ils ont engagé des lourds investissements pour: élaborer et mettre en œuvre des plans d'aménagement forestier durable ;' renforcer les capacités de leur personnel pour mieux appliquer les Principes Critères, Indicateurs et Vérificateurs ( PCIV) de l'APV-FLEGT; appuyer le développement local dans la mise en œuvre des cahiers de charge particuliers, des accords de consentement libre, informé et préalable (CLIP), des plans de gestion des séries de développement communautaire (SDC) et d'autres accords spécifiques.

L'avant-projet de loi portant Partage de production: << ne considère pas les grandes difficultés de gérer les nombres d'essences et de qualités dans le parc à grume car, les problèmes à résoudre sur la logistique sont énormes, tels que les distances entre les concessions et les Zones Économiques Spéciales(ZES), sans remettre en cause la mise en place des ZES, le concept même du partage de production tel que défini actuellement aura un impact très négatif sur la variabilité de de nos entreprise>>, a laissé entendre Michel DJOMBO.

<< Apprendre que le Gouvernement va multiplier par 4 le nombres des grumes, au Congo, est un avantage sur le plan économique, et la création des milliers d'emploi pour les populations locales>>.

<< Sur l'arrêt d'exploitation de grumes, selon l'état des lieux, une application stricte de l'interdiction d'exploitation des grumes entraine des pertes économiques, pour les sociétés et pour l'État. À l'instar du Gabon, qui l'a introduit 2010 et qui avait occasionné plusieurs années de perte inutile. D'où la libération de ce marché au Gabon>>, a déclaré Olman SERRANO, rapporteur de cette étude, qui a demandé au Congo de se servir de l'exemple du Gabon comme « leçons ». Le concept sur La loi n°33-2020, qui définit le partage de production tel que présenté dans l’avant-projet de la loi, n'existe dans aucun pays au monde. Il s'applique dans le secteur pétrolier.

Il sied de signaler qu'au cours de cet atelier, les participants ont échangé sur : Réussir l'avenir des forêts ensemble : les incontournables ; Présentation de l'avant-projet de loi portant Partage de production ; Présentation de l'arrêt d'exportation de grumes : état des lieux ; Dialogue ouvert entre l'État et la filière bois : question réponses ; Résume des points saillants ; la lecture du procès-verbal.

 

 

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