Renforcer les capacités des parties prenantes, en matière de transparence de l'action climatique et d'élaborer un plan d'action national à court et moyen terme d'amélioration de la Transparence, constitue l'objectif général de l'Atelier National de formations des parties prenantes sur la Transparence de l'Action Climatique et consolidation d'un plan d'action national d'amélioration qui se tient à Brazzaville du 19 au 21 décembre 2023. La cérémonie officielle de cet atelier a été présidée par Madame Arlette Soudan NONAULT, en présence de l'ambassadeur de la Commission de la CEEAC au Congo.
Ouvrant les travaux de cet atelier, Madame Arlette Soudan NONAULT, Ministre de l'environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Coordonnatrice technique du Bassin du Congo, dans son discours a indiqué qu'à l'issue du comité de pilotage du Hub régional pour la transparence de l'action climatique, il y a en effet êtes recommandé à la coordination de cette instance d'organiser des ateliers nationaux dans les pays de sous-région en vue de renforcer les capacités des parties prenantes, de finaliser l'analyse des lacunes, de définir un programme à piloter au niveau de chaque pays et d'assurer une meilleure coordination au niveau national. Poursuivant, elle a encouragé les participants à échanger sur l'actualisation du cadre de transparence de l'action climatique existant, sur les résultats d'évaluation des lacunes et d'élaborer un plan de travail d'amélioration à court et moyen terme de l'action climatique ainsi que de réformer les projets actuels, passés et futurs.
De son côté, Baudoin Bernard HAMULI KABARHUZA, ambassadeur de la Commission de la CEEAC en République du Congo a rappelé l'auditoire que le rapport du sixième cycle du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, un organisme intergouvernemental chargé d'évaluer l'ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique en cours, rappelle que sans les actions fortes, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement climatique à plus de 1,5ºcelsius par rapport au temps préindustriel on a moins de 2ºcelsius comme prévu par l'Accord de Paris.
Par ailleurs, il a aussi évoqué les procédures de mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat, les conclusions du Sommet de Glasgow, l'Accord Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique. Avant de conclure, il a souligné que concernant les États de la CEEAC, les grands efforts doivent encore être pour juguler les faiblesses dans le cadre de la transparence. L'Accord de Paris dont nous venons de ratifier et de renouveler les contributions déterminées en ajoute des exigences. En tenant compte de cet accord, la CEEAC a créé un Hub régional pour la transparence de l'action climatique.
Les changements climatiques et la dégradation des ressources terrestres, sont autant de phénomènes environnementaux qui menacent le cadre de vie de l'homme et sape les efforts de développement économique des pays, surtout ceux des pays en développement. Le Groupe d'Experts Intergouvernementaux sur l'évolution du climat (GIEC), dans son 6ème rapport d'évaluation au 3ème volume sur << les impacts, l'adaptation et la vulnérabilité >>, rendu en mars 2022, enjoint le monde à atteindre le pic des émissions de gaz à effet de serre (GES) avant 2025, soit dans moins de trois ans, et de les diminuer de près de la moitié d'ici 2030. Et ceci, dans tous les secteurs de la vie économique. Sans ces coupes claires, il ne sera pas possible de limiter le réchauffement à +1,5ºC par rapport à l'ère préindustrielle, ni même à +2ºC, tel que prévu par l'accord de Paris. À la lumière de ces avertissements des scientifiques, le renforcement de l'action dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques n'est plus à négocier. Il est temps de passer à l'action et de rendre compte. L'ensemble des États membres de la CEEAC ont adhérés à la CCNUC et à son accord de Paris. Chacun de ces États se déploie à mettre en œuvre leurs obligations vis-à-vis de ces engagements internationaux. Malgré cette volonté la sous-région éprouve encore des difficultés à être au rendez-vous de la transparence de l'action climatique.
La Commission de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), organe exécutif de l'intégration économique régionale en Afrique Centrale, couvre l'ensemble des activités des institutions publiques, des entreprises privées, de la société civile et des populations de la région dans une perspective dynamique intégrante. Étant consciente de ce que la mise en œuvre des CDN implique des mutations profondes pour les économies des pays membres, qui doivent adopter des trajectoires de développement sobre en carbone et au regard des difficultés des États membres de la CEEAC dans la mise en œuvre du cadre du Monitoring, Notification et Vérification (MNV) existants sous la CCNUC et qui doivent désormais faire face à plus d'exigences liées à la mise en œuvre de l'accord de Paris, avec un Cadre de Transparence renforcée sous la CCNUC, elle a obtenu des ressources de l'initiative pour la Transparence de l'Action Climatique pour les États de l'Afrique Centrale (ICAT), administré par l'UNOPS pour la création d'un Hub Régional sur la Transparence de l'Action Climatique pour les États de l'Afrique Centrale, en vue d'accompagner les États membres dans la mise en place des cadres de MNV complets et pérennes et encourager les échanges d'expériences entre les États. Ce Hub se propose de: Fournir un point de convergence pour les informations et l'expertise liées à la transparence climatique pour la région; développer une équipe d'experts régionaux qui soutiennent les activités de suivi, de rapport et de vérification (MNV)/ transparence, y compris la collecte de données liées aux changements climatiques, les rapports et l'engagement des parties prenantes; fournir une formation, un renforcement des capacités et un soutien technique aux pays de la CEEAC afin qu'ils puissent constituer des équipes capables de fournir des informations actualisées sur les changements climatiques à un large éventail de décideurs nationaux et internationaux et d'attirer des investissement en faveur de l'action. La Commission de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), organe exécutif de l'intégration économique régionale en Afrique Centrale, couvre l'ensemble des activités des institutions publiques, des entreprises privées, de la société civile et des populations de la région dans une perspective dynamique intégrante. Étant consciente de ce que la mise en œuvre des CDN implique des mutations profondes pour les économies des pays membres, qui doivent adopter des trajectoires de développement sobre en carbone et au regard des difficultés des États membres de la CEEAC dans la mise en œuvre du cadre du Monitoring, Notification et Vérification (MNV) existants sous la CCNUC et qui doivent désormais faire face à plus d'exigences liées à la mise en œuvre de l'accord de Paris, avec un Cadre de Transparence renforcée sous la CCNUC, elle a obtenu des ressources de l'initiative pour la Transparence de l'Action Climatique pour les États de l'Afrique Centrale (ICAT), administré par l'UNOPS pour la création d'un Hub Régional sur la Transparence de l'Action Climatique pour les États de l'Afrique Centrale, en vue d'accompagner les États membres dans la mise en place des cadres de MNV complets et pérennes et encourager les échanges d'expériences entre les États. Ce Hub se propose de: Fournir un point de convergence pour les informations et l'expertise liées à la transparence climatique pour la région; développer une équipe d'experts régionaux qui soutiennent les activités de suivi, de rapport et de vérification (MNV)/ transparence, y compris la collecte de données liées aux changements climatiques, les rapports et l'engagement des parties prenantes; fournir une formation, un renforcement des capacités et un soutien technique aux pays de la CEEAC afin qu'ils puissent constituer des équipes capables de fournir des informations actualisées sur les changements climatiques à un large éventail de décideurs nationaux et internationaux et d'attirer des investissement en faveur de l'action.
Aussitôt après le lancement de ces activités, le Hub s’est employé à identifier les lacunes existantes dans la région, qui limitent le développement des cadres de transparence de l'action climatique. Le résultat de cette analyse a été présenté en décembre 2022, lorsque d'un atelier technique de formation des parties prenantes régionale et à guider au développement d'un plan d'action à court et moyen terme du Hub. Conformément aux recommandations de cet atelier, le premier Comité de Pilotage du Hub a instruit la coordination du Hub d'organiser, ce même type d'attirer dans l'ensemble des pays de la sous-région, en vue de renforcement des capacités des parties prenantes nationales sur la Transparence de l'Action Climatique, finaliser l'analyse des lacunes et définir un programme de travail à piloter au niveau de chaque pays, en assurant une meilleure coordination des interventions de l'ensemble des partenaires techniques et financiers au niveau national dans ce domaine. . C'est ce contexte qui justifie la tenue de cet atelier qui vise entre autres: de faire une mise à jour sur le cadre de la transparence de l'action climatique existant ( MNV ( existant sous la CCNUC et du Cadre de Transparence Renforcé); d'échanger sur les résultats de l'évaluation des lacunes et besoins en matière de la transparence au niveau national; élaborer le plan de travail du pays à court et moyen terme d'amélioration de la transparence; échanger les projets actuels, passés, et futurs du pays en matière de transparence de l'action climatique; élaborer et adopter un programme de travail conjoint, en fonction des ressources disponibles.