« Comment ne pas relever la gravité des actes posés par des camarades sans foi ni loi, eux qui agissent en leur âme et conscience, se croyant tout permis et feignant d'ignorer leurs propres responsabilités ou parfois leurs propres égarements ? Comment ne pas être tenté d'agir à l'image de Jésus-Christ devant ces incrédules mercantilistes qui avaient transformé la maison du Seigneur en pétaudière ? C'est une évidence, nous n'avons pas encore tiré les leçons de notre passé récent, et refusons de comprendre que le temps des folies du pouvoir est désormais lion derrière nous, pour continuer à nous comporter telles des personnes immatures. Non, il faudrait conjurer le sort. Et cela doit s'arrêter. », C’est par ces questionnements et propos que Pascal TSATY-MABIALA. Premier Secrétaire de l'Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale en sigle UPADS a procédé ce vendredi 5 avril 2024 au siège de cette formation politique de l'opposition congolaise à Brazzaville, à l'ouverture des travaux de la Quatrième Session du Conseil National de ce Parti. Cette session sera une occasion pour les membres du conseil national d'emprunter l'expérience de l'Afrique du Sud appliquée par Nelson MANDÉLA, à savoir : « Vérité d'abord, Justice ensuite et enfin Réconciliation ».
Ouvrant les travaux de la Quatrième Session du conseil national, comme il avait fait savoir lors de la session du conseil national des 18 et 19 novembre 2022, je cite: « Je ne laisserais pas le Parti de Pascal LISSOUBQ sombrer dans le désordre », Pascal TSATY-MABIALA réitère son engagement et déclare : Je le répète encore ici: « Oui au débat interne, à la confrontation des idées en vue de l'épanouissement du Parti, mais non à la chienlit ». Ma responsabilité est de transmettre le Parti en bon ordre le moment venu à d'autres, tel que je l'avais reçu, avant de revenir sans complexe ni regret reprendre ma place à la base ».
S'adressant aux membres du Conseil National, le Premier Secrétaire de l'UPADS, Pascal TSATY-MABIALA a laissé entendre qu'au cours de la présente session, qu'ils vont sérieusement examiner les dossiers les plus brûlant, dont le Congru du Parti et la dissidence née à Pointé Noire, le 6 janvier 2024. S'agissant du Congrès qui est sur toutes les lèvres, de bonne foi, il est honnête de reconnaître que celui-ci devait normalement se tenir en juin 2017. Prélude aux élections législatives et locales de cette année-là, le Conseil national avait constaté l'impossibilité de participer aux élections et d'organiser le Congrès au même moment. L'option fut donc levée de privilégier notre survie du politique, en participant aux dites élections. Tout le monde était d'accord. Quatre (4) ans plus tard, c'est-à-dire en 2021, le même problème s'est à nouveau posé à travers la préoccupation suivante: quelle priorité établir entre le Congrès et les élections toutes proches, celles de 2022 précisément. Canalisant les avantages et les inconvénients des deux options, et comme en 2017, le plénum du Conseil décida de privilégier les élections. Encore tout le monde y était d'accord. À la différence, cette fois-ci, il consacra un principe général du droit, institué en une règle non écrite mais ayant valeur législative, en prorogeant le mandat de toutes les instances nationales du Parti jusqu'à la tenue du Congrès. Personne, même parmi ceux qui contestent cette décision aujourd'hui, n'avait soulevé l'exception d'illégalité. Le communiqué final sanctionnant les travaux de ce plénum en fait foi.
D'ailleurs, ceci ne constitue nullement une invention doctrinale en matière de gestion administrative ou associative, en interprétation de la loi du 1 er juillet 1901 sur le contrat d'association, par laquelle la volonté des parties, je dis bien la volonté des parties, est une base légale de fonctionnement.
En outre, conformément aux dispositions statutaires et réglementaires, le Conseil de l'UPADS se fait sa propre légitimité toutes les fois qu'il siège et décide. Par conséquent, ses conclusions s'imposent comme des principes généraux du droit interne parce qu'il est, chacun le sait, le seul organe régulateur de la vie du Parti.
« Je m'autorise à présent une seule demande à votre égard, celle de fixer ensemble la date du Congrès qui viendra, semble-t-il, résoudre tous les problèmes existentiels de l'UPADS, comme par simple baguette magique. Cependant, que les choses soient bien claires. Avant le Congrès, je ne déroberais pas de ma charge et m'en remettrais comme tous les autres à la disposition dudit Congrès. Ce serait trahir la confiance que les cadres et militants avaient placée en ma modeste personne en 2013. J'ai ainsi le devoir de conduire le navire UPADS à bon quai, après avoir évité tous les récits, en tombant de Charybde en Scylla. Cela procède de ma ferme volonté et de ma détermination bien affichée de ne pas abandonner le Parti de Pascal LISSOUBA entre les mains des opportunistes haineux dépourvus de convictions claires, et qui n'ont d'ailleurs fait leurs preuves nulle part, au risque de le conduire dans une aventure périlleuses ». Sur ce, Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire de l'UPDAS, a déclaré ouverte la 4ème Session Ordinaire du Conseil National de l'UPDS.