Germain Céphas EWANGUI, Secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, accompagné d'une importante délégation de leaders des organisations de la société civile œuvrant dans la promotion et la défense des Commandant des forces de police, le Général André Fils OBAMI ITOU, au siège du Commandement des forces de police. S'inscrivant dans le cadre des missions de cette institution républicaine le Conseil consultatif des organisations de la soci2te civile et des ONGs, cette rencontre vise à jouer un rôle de passerelle entre les gouvernants et les gouvernés, dans le cas d'espèce, entre les ONG spécialisées dans les droits de l'homme et le Commandant des forces de police.
A cet effet, Germain Céphas EWANGUI, dans sa prise de parole, a indiqué que l'objet de la rencontre d'échange portait principalement sur la pratique de la torture dans notre pays. Les ONG de promotion et de défense des droits de l'homme, en se fondant sur les instruments juridiques nationaux et internationaux, luttent contre la corruption et les traitements cruels, inhumains et dégradants, tels que la torture. La torture est strictement interdite par la Constitution, en son article 11, par l'article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que par l'article 5 de la Déclaration universelle des droits de l'homme... Les ONG souhaitent comprendre pourquoi, malgré ces dispositions juridiques nationales et internationales, la pratique de la torture reste courante dans notre pays.
À l'issue de nos échanges, le Commandant des forces de police a accédé à la demande des ONG concernant la création et l'existence d'un mécanisme de communication régulier, notamment en cas de situation malencontreuse, au regard des dispositions de la loi. Germain Céphas EWANGUI a laisse entre que nous avons échangé avec des hauts responsables de nos services de sécurité, qui possèdent une connaissance approfondie de ces problématiques. C'est pourquoi le Général a pris le temps de nous expliquer les préoccupations et les engagements de travail au sein de la police, afin que ces actes soient strictement respectés et que ceux qui ne les respectent pas soient punis, à souligné le secrétaire permanent
Au cours de ses échanges, d'autres sujets ont été abordés au cours de cette rencontre, tels que les délais de garde à vue et les rackettes dont les populations sont souvent victimes. À ce propos, le Commandant a informé la délégation des efforts déployés pour veiller à ce que les policiers qui ne se conformant pas aux règles morales et éthiques de leurs missions soient sévèrement sanctionnés.