Rassemblés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit , les militants et sympathisants du Parti de l'opposition, UPADS, les cœurs préparés pour célébrer l'Eucharistie, à l'occasion des 93 ans du Professeur Pascal LISSOUBA et pour le repos de son âme, un culte d'action de grâce à été dite en sa mémoire, ce samedi 16 novembre 2024, en l'église de la paroisse Saint-François d'Assise de Brazzaville.Cette messe a été officié par l'abbé Gervais MOUMOCKO, Curé de ladite paroisse et animé par la Chorale Daniel Brothier.
Dans son Homélie tiré des Saintes Écritures dans le livre de Saint-Luc au chapitre 18, des versets 1 à 18, l'abbé Gervais MOUMOCKO a appelé l'auditoire à la persévérance, dont voici quelques extraits de son Homélie. << Nous célébrons cette messe pour le repos de l'âme de notre frère, de notre collègue, de notre papa, de notre oncle, Pascal LISSOUBA que le Seigneur avait appelé auprès de lui. Si nous sommes si nombreux dans cette église, c'est parce que nous croyons en la résurrection des morts et le mois de novembre, mois auquel, nous avons choisi et préféré de célébrer cette messe, parce que, c'est le mois-là, où nous avons une pensée spéciale pour nos frères et sœurs défunts. Nous savons bien-aimés dans le Seigneur, que la vie ne s'arrête pas avec la mort, la mort, n'est pas la fin de tout mais, la mort reste un passage auquel, tous et toutes sommes appelés à prendre. Si notre frère, nous a quitté parce que le Seigneur, l'avait voulu et le chemin qu'il a pris, c'est le chemin de tout le monde. Au-delà de nos avoirs, au-delà de nos pouvoirs, tous, nous allons mourir et pour se préparer à la mort, nous sommes invités à vivre la foi mais, la foi vraie, la foi vraie passe par les actes, la foi vraie passe par les œuvres.(...) Nous connaissons au Congo, ce que représente une veuve, dans d'autres cieux, on peut parler des veuves heureuses ! Mais, chez-nous quand on parle d'une veuve, on ne voit pas le bonheur. On imagine toutes les souffrances qu'une veuve endure. Raison pour laquelle, que cela ne sera pas étonnant pour nous les congolais, d'apprendre de la bouche de nombreuses femmes que j'aime mon mari, j'aime ma femme mais, ma prière en tant que femme, que je mourrais avant mon époux. Vous savez pourquoi ?
La paix du Christ, Amen ! Vous savez pourquoi, toutes les femmes préfèrent mourir avant leurs époux ? Vous ne le savez pas ? Mais, c'est le châtiment, c'est ce que vivent les veuves ! (...) Nous sommes tous parfois témoins de ce châtiment, de cette injustice que vivent les veuves, jusqu'au jour où on enterre son époux. Mais pendant la veillée, l'attitude de la veuve. Comment, elle doit se tenir, comment, elle va s'asseoir, même la dire bonjour, c'est interdit. Surtout quand, il s'agit d'un homme même, pour aller aux toilettes, il faut l'accompagner ! La paix du Christ, Amen !
Et lorsque on nous demande qu'est-ce qui se passe ? Nous disons que c'est notre coutume, des coutumes sans textes.(...) Aujourd'hui, nous prions pour le Professeur Pascal LISSOUBA. Pourquoi prions-nous pur lui ? Tout simplement, parce que nous savons que je le disais tout à l'heure, que la mort, n'est pas la fin de tout, Il y a une espérance, qui doit nous animer, l'espérance des enfants de Dieu, l'espérance. Mais pour que cette espérance produise des fruits en abondance, il faut l'unité, il faut l'amour. Là où, il n'y a pas d'unité, Dieu n'est pas présent, là où, il n'y a pas l'amour vraie, Dieu, ne peut pas exaucer nos prières et c'est Jésus lui-même, qui nous le rappelle, là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je serais au milieu d'eux. À l'opposé, là où il y a la division, quelque soit votre manière de prier, Dieu ne sera pas là, parce l'unité n'est pas là, parce que l'amour, n'est pas dans les cœurs et la grâce que nous aurons à demander aujourd'hui, c'est la grâce de vivre l'amour vraie...etc.
Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire de l'UPADS sur la symbolique de la célébration de l'Eucharistie en mémoire du président fondateur de ce Parti, Professeur Pascal LISSOUBA. "Merci beaucoup, les amis de la presse qui sont venus couvrir cette dernière séquence des activités que nous avons programmées, à l'occasion du 93 ème Anniversaire de la naissance du Professeur Pascal LISSOUBA, et nous avons voulu que tout ceci se conclu par un culte et j'espère, qu'il nous écoute. Nous remercions l'Abbé, qui a accepté de célébrer ce culte et tous ceux qui l'ont accompagné, les servants de messe, la chorale. Quelle est la symbolique de cette messe d'action de grâce ? La symbolique, c'est ce que nous croyons en nous. J'ai suivi le Curé dans son homélie, il a dit chez-nous, dans l'imaginaire collectif, les morts ne sont pas morts et il a ajouté quelque chose, ça, nous le savons, il a ajouté quelque chose, l'espérance également. L'espérance également, n'est jamais morte. Les militants et les militantes de l'UPADS, ont un grand espoir de ce que Pascal LISSOUBA, a construit dans ce pays, en si peu de temps, a semé une graine qui demain ou après-demain poussera et donnera ce qu'elle peut donner à ce pays. Nous sommes des héritiers, nous sommes ses successeurs, et notre devoir, c'est de poursuivre son œuvre, de défendre son bilan, de défendre ses idées, les valeurs qui ont été les siennes depuis sa tendre jeunesse, ses premiers pas dans la politique, au lendemain des indépendances et ce qu'il a toujours défendu, à savoir : la paix pour ce pays, le développement de ce pays mais aussi, l'unité des fils et filles du Congo, quelqu'un soit du Nord, du Sud ou de l'Ouest, c'est ça ! Les souvenirs sont immenses, je ne pourrais pas tout dire. Pascal LISSOUBA, nous a appris à nous aimé entre nous, à aimer ce pays d'abord, à le construire dans la justice, à le construire dans le don de soi, de s'aimer d'abord, d'aimer le Congo et non de regarder ce que l'État, ce que le pouvoir peut nous apporter comme richesse, comme bien matériel. Ce n'est pas son culte. Il est mort, puisse qu'il n'est plus avec nous à plus jamais, il est parti comme, il est arrivé au pouvoir. Au-delà de ce que l' on dit partout, des faussetés énormes, grotesques. Pascal LISSOUBA, n'a pas laissé des biens, n'a pas laissé des immeubles ici comme à l'étranger. Il est parti dans l'humilité, tels que ses parents, telle que sa mère Marie BOUANGA, son père LISSOUBA, lui ont donné la vie. Il a vécu dans l'humilité et c'est ce que nous voulons, nous UPADS incarné comme valeur".