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GéoAfriqueMédias.cg

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HALC : Les congolais sont appelés à contribuer à la lutte contre la corruption en appelant par le numéro vert 1023

Publié le 11 Novembre 2021 par GéoAfriqueMédias.cg dans société

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de vulgarisation des textes anti-corruption que poursuit la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en République, cette 6ème  séance de travail du 11 novembre 2021 à Brazzaville a été consacrée aux cadres du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique Congo, et les responsables des agences sous tutelle.

Ouvrant les travaux de sensibilisation des cadres dont son département a été retenu pour abriter cette activité de la HALC, Honoré SAYI, Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique dans son discours de circonstance a souligné que le choix de son département ne signifie nullement que les comportements déviants et vautres antivaleurs sont l’apanage du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique, mais il s’inscrit plutôt dans la continuité des descentes entamées depuis le 8 juin dernier par la Haute A1utorité de Lutte  contre la Corruption dans certaines administrations publiques congolaises, avec pour objectif de couvrir l’ensemble des administrations publiques disséminées sur le territoire national.

Poursuivant son propos, Honoré SAYI s’est réjouit énormément, parce que depuis que le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO  a témoigné de sa confiance en l’hissant à la tête de ce département sensible en charge de l’eau et de l’électricité, deux produits essentiels non seulement au développement industriel et économique, mais au mieux-être et vau mieux-vivre de nos citoyens. Aussi il a ajouté qu’il a sillonné la quasi-totalité de notre pays pour relever le niveau d’engagement et de conscience du personnel de nos opérateurs historiques face à la dégradation croissante du service public qui est occasionné dans une certaine mesure, par les antivaleurs et l’inconscience professionnelle de certains agents.

Par ailleurs, il a fait savoir qu’en effet, les structures sous tutelles du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique ne sont pas à l’abri des comportements déviants répréhensibles de passes droits, de raquettes et d’abus de tout genre ainsi que le témoignent le multiples plaintes que nous recevons au Cabinet. Au Président de la HALC, il l’a rappelé que comme vous le savez, le Président de la République a toujours fait de la lutte contre les antivaleurs son crédo, afin de renforcer les bases du civisme, de la citoyenneté, et d’assoir profondément dans l’ADN collectif les valeurs de l’éthique professionnelle et de la bonne gouvernance. Je me réjouis davantage parce que je suis rassuré qu’en sus des modestes efforts de conscientisation consentis par nous, la campagne que vous poursuivez sur la sensibilisation et l’éducation des citoyens sur les effets néfastes engendrés par la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées trouvera un nouvel écho qui , assurément, boostera les changements de mentalité dans les secteurs publics et privés en général et particulièrement au Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique. Je tiens à vous féliciter pour les efforts déjà déployés à travers vos descentes aux Ministères des finances, de l’économie forestière, des transports et des télécommunications.

Avant de déclaré ouvert la campagne de sensibilisation et de vulgarisation des textes juridiques anti-corruption, la concussion et la fraude qui se tient dans un contexte de crise sanitaire due à la pandémie à COVID-19, Honoré SAYI a exhorté les participants à s’approprier de toutes les informations qui seront mises à leurs dispositions afin de les répercuter dans leurs administrations respectives.

De son côté, Emmanuel OLLITTA ONDONGO dans son discours, a fait une présentation sommaire de la HALC, de ses missions et de son organisation.

« Au nom de la HALC, il a félicité sincèrement le Ministre de l’Energie et  de l’Hydraulique pour avoir bien voulu répondre à leur sollicitation. « Je vous dis merci pour cette opportunité que vous offrez à cette nouvelle institution. Cet acte dénote de votre volonté à contribuer à la réalisation d’une manière générale, les objectifs définis dans le projet de société du Président de la République, j’ai cité : « Ensemble poursuivons la marche » et de façon particulière, à la réussite des missions confiées à notre institution par la République ».

Poursuivant son propos, OLLITA ONDOGO a fait savoir que c’est dans le cadre de la réalisation de sa mission de prévention, qu’il est organisé cette campagne de sensibilisation des citoyens congolais sur la corruption et la vulgarisation des textes juridiques fondamentaux de base de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) auprès d’un échantillon de l’administration publique. A cet effet, il était  intéressant pour lui de définir la Corruption, la Concussion, la Fraude. «  La Corruption, c’est l’action qui consiste à engager une personne investie d’une autorité à agir outre son devoir, en se soudoyant.

La Concussion quant à elle, c’est la perception illicite par un agent public, de sommes qu’il sait ne pas être dû, une exaction, une malversation.

La Fraude, c’est une action faite de mauvaise foi dans le but de tromper.

La tentative de l’une ou l’autre de ces infractions est prévue dans la loi anti-corruption N°5-2009 du 22 septembre 2009.

Au sens courant l’impunité est le fait de ne pas risquer d’être puni lorsqu’on pose un acte qui va à l’encontre des règles établies ».

Emmanuel OLLITTA ONDONGO dans un bref aperçu a retracé l’historique, les missions assignées à la HALC et  sa mise en place par un  arsenal de textes juridiques notamment : -La loi N°3-2019 du 7 février 2019 portant création de la HALC ; La loi N°4-2019 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique ; la Loi N°5-2009 du 28 décembre 2009 sur la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées ; le décret 2019-391 du 28 décembre 2019 portant organisation et fonctionnement de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et le décret N°2019-320 du 12 novembre 2019, fixant les modalités d’application de la loi relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique. Il a fait savoir la loi portant création de cet organe stipule en son article 22 ce qui suit : la HALC dresse chaque trimestre un rapport de ses activités. Une copie de ce rapport est envoyée au Président de la République, au Président du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, au Premier Ministre, Chef du Gouvernement et au Ministre de la Justice des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones. La HALC a pour mission, la prévention et la lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées. Et il a fait la présentation sur sa structuration et son fonctionnement.

Ainsi, il a souligné que la HALC a le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo tant attendue. Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays, et de l’autre entretenir dans ce même pays, les antivaleurs comme la corruption, la concussion, la fraude j’en passe. Le seul secret pour y arriver, c’est le changement de comportement des filles et fils de ce beau pays que nous aimons tous. Ce qui est encore mieux et beaucoup plus simple et facile d’ailleurs, c’est que cette émergence de notre pays, nous n’irons jamais la négocier ailleurs qu’avec nos propres cœurs, il ne s’agit de rien d’autres que ces cœurs que nous portons sur nous. Au regard de l’évolution des réformes institutionnelles qui s’opèrent dans notre pays, le secteur œuvrant dans la lutte contre la corruption n’a pas été épargné. Dans l’application des 48 mesures issues de l’accord entre notre pays et le FMI, le Gouvernement de la République du Congo plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées, a entrepris depuis 2019, la réforme de son dispositif institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption, qui a abouti à la création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) en remplacement de deux précédentes institutions, j’ai cité l’Observatoire anti-corruption (OAC) et la CNLCCF. Un arsenal de textes juridique justifie son existence légale.

Par ailleurs, il  a fait savoir que pour votre gouverne, l’indice de perception de la corruption (IPC) fait l’image d’un pays en dehors de ses frontières. C’est ce qui explique la nécessité impérieuse à la HALC, de lancer immédiatement une étude d’opinion sur l’IPC au Congo par un sondage sur l’étendue du territoire national. Pour ne pas être trop théorique, pendant que nous sommes avec vous, ladite étude est  en phase de finalisation et dans les jours qui suivent, les résultats nous serons communiqués. Nous le savons tous, l’amélioration considérable de l’IPC dans un pays, attire avec succès les investissements dans ce pays.

Notre devoir commun serait de placer le Congo sur la voie de l’émergence, car il n’y a pas mieux que les congolais pour construire notre cher et beau pays, j’avoue que le Congo n’est pas une réalité définitive.

L’Afrique perd chaque année 150 milliards de dollars pour des faits de corruption et le Congo n’est pas épargné de cette catastrophe. Pour terminer, la HALC salut la bonne volonté du Président de la République et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour leur implication personnelle dans l’application effective de la loi N°4-2009 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique. Ce geste qui suscite l’admiration de tous les congolais qui aiment leurs pays, vient appuyer les efforts de la HALC dans ce combat qu’elle a engagé dès le 1er jour de son entrée en fonction.

Du déroulement des travaux,

Quant à  Martin DJOUOB, le Chef de Département de la Planification, du Suivi et Evaluation, dans son exposé, il a  présenté l'écosystème National de lutte contre la corruption, Rôle et place et Développement de la HALC, il a relevé les enjeux et défis de la corruption et la réponse national face à la corruption et que l’écosystème national de lutte concerne tous les acteurs étatique, les médias, les administrations pour vulgariser l’arsenal juridique et la mise en œuvre de son  plan d’action.

De son côté Juslain MBONGO, Conseiller Administratif et Juridique du Président de la HALC, a centré son exposé sur la HALC et ses procédures de saisine, la  HALC a le pouvoir de saisir d’office ou d’être saisie par le Président de la République le Président du Sénat, le Président de l’Assemblée Nationale sur la base des indices probants ; mener les enquêtes ou investigations sur les faits de corruption, de concussion et de fraude, d’obtenir de toute autorité publique ou de toute personne physique ou morale, la communication des informations et des documents dans le cadre des investigations qu’elle entreprend.

Pour Ruffin BAKOUETANA, Assistant du Secrétaire Général de la HALC a exposé sur l’Aperçu Générale de la Loi anti-corruption, la corruption selon le code pénal selon la Loi anti-corruption du 22 septembre 2009, les dispositions fondamentales de la loi, les difficultés d’application de la Loi anti-corruption, les sanctions prévues par le code pénal et a terminé par la Convention des Nations Unies contre la Corruption et les dispositions fondamentales de la nouvelle loi anti-corruption qui a apporté des grandes innovations.

« Lutte contre la corruption : place de la loi relative à la déclaration du patrimoine », a constitué le dernier exposé de cette séance de sensibilisation et de vulgarisation des textes juridique de la HALC. L’intervenant Germain LOUBOTA, Chef de Département de la Propagande, la Sensibilisation et de la Communication de cette institution a déclaré que l’article 104 du règlement N°1/CEMAC/CM portant prévention et répression du blanchiment des capitaux, la saisine du Procureur de la République est territorialement compétente et que dans cet aspect on parle des autorités judiciaires qui peuvent conduire des poursuites conformément à l’article 58 du décret N° 2019-391 du 28 novembre 2019. Il a fait aussi état de la saisine directe du Tribunal correctionnel et que la HALC a aussi le droit de suivre l’exécution de justices rendues en matière de lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les autres formes. Il y a des difficultés d’application de la loi anticorruption parce que cette loi est mal connu par le public congolais deux ans après sa promulgation par le Président de la République cette loi se heurte à des difficultés d’application.

« Sans ce combat, il est difficile de réaliser notre programme de développement », a indiqué Germain LOUBOTA.

En 2022, la HALC va élaborer son plan de lutte contre la corruption et que cette année 2021 est une période de prévention. Il a fait remarquer que les observations de la Conférence de Dakar 2013 sur les déclarations du patrimoine en Afrique, il y a la lenteur administrative et à qui profite-t-elle ? Il y a le manque de courage politique pour lutter contre les antivaleurs, le déficit de culture de contrôle et de déclaration des biens.

Pour clôturer après des échanges interactifs riches en contributions entre les participants et les panélistes, le Secrétaire Général de la HALC qui a dirigé les travaux a remercié les participants pour leurs contributions à cette tâche ardue de la HALC au nom du Ministre de l’Energie et de l’Hydraulique et du Président de la HALC.

 

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Désormais, ne peut arbitrer un combat de judo qu’un arbitre formé

Publié le 10 Novembre 2021 par André LOUNDA dans sports

« Sortir le judo congolais de son ornière et de lui redorer son blason terni », c’est sur cet élan que la Fédération Congolaise de Judo et Disciplines Associées (FECOJUDA) a organisé du 08 au 11 novembre 2021 au Gymnase Etienne MONGA de Ouenzé à Brazzaville, un séminaire de formation sur les nouvelles règles d’usage à l’endroit des arbitres et entraineurs afin qu’ils s’accordent les violents avant le lancement des compétitions de la saison sportive 2021-2022.

Cette session de formation a été marquée par trois discours à savoir : le discours de bienvenue du Président de la FECOJUDA, du discours de circonstance du représentant du CNOSC et du discours d’ouverture du représentant du Directeur Général des Sports.

Deux formateurs internationaux venant de Kinshasa ont foulé leurs pieds le sol de Brazzaville. Il s’agit de ZANGA ZANI Donat Blaise, le Président de la Commission d’Arbitrage de la République Démocratique du Congo et de son Vice-président, José MBUYULU, qui ont fait ce déplacement dans le cadre du Programme d’Activités 2021-2022 de la FECOJUDA pour animer ce séminaire. Pour le Président de la FECOJUDA, Francis ATTA dans son mot de circonstance lors de la cérémonie d’ouverture de ladite session de formation patronnée par le représentant du Directeur Général des Sports, Furet LIKONE en présence du représentant du Comité National Olympique Congolais (CNOSC), Romain Fernand ONDONO, « désormais ne peut arbitrer un combat de judo qu’un arbitre formé ».

 

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L’UPADS dénonce le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire à COVID-19

Publié le 10 Novembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

C’est dans une déclaration su Secrétariat National de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) sur la situation nationale rendue publique le lundi 058 novembre 2021 à Brazzaville par Sidoine Romaric MOUKOUKOU, Secrétaire chargé& de la Communication, des Médias, des Nouvelles Technologies de l’Information et Porte6Parole de cette formation politique de l’Opposition Congolaise.

Il s’est agit pour les membres du Secrétariat National de l’UPADS de donner sa position sur la situation économique et financière, la situation sociale et sanitaire mais aussi la situation politique de l’heure.

En effet, sur le bilan de gestion publique, l’UPADS émet des sérieuses réserve sur les projections du taux de croissance dans toutes les finances publiques de 2,3% en 2022 avec un excédent budgétaire de  deux Milliards deux cent quatre-vingt-neuf millions (2.289.000.000 )FCFA, le problème des pensions des retraités, de la bourse des étudiants interpellent les responsables de cette formation politique de l’Opposition Congolaise qui exprime la volonté de l’UPADS d’apporter sa contribution uniquement dans l’intérêt de faire face à la crise économique et financière que connait le Congo.

Sur la pandémie de COVID-19 qui est notoirement une question de santé publique. De ce fait, ainsi que le VIH-SIDA, elle devrait bénéficier de la gratuité des soins et autres interventions médicales. C’est pourquoi l’UPADS suggère au Gouvernement de décréter la gratuité des test PCR et des vaccins recommandés par le Ministère de la santé et de la Population afin d’on permettre l’accès au plus grand nombre des citoyens de bas niveau social.

Concernant la situation politique, le Gouvernement devrait savoir que les élections à venir doivent être différemment organisées avec l’implication de toute la classe politique.

Pour conclure, l’UPADS a pris également acte de la déclaration du patrimoine par les autorités nommées à des hautes fonctions de l’État et élues.

DÉCLARATION DU SECRÉTARIAT NATIONAL DE L’U.PA.D.S. SUR LA SITUATION NATIONALE
Au moment où la République du Congo s’apprête à voter sa loi de finances exercice 2022, la Direction politique de l’U.PA.D.S. a jugé nécessaire de se prononcer sur un certain nombre de sujets qui défraient la chronique à travers le pays.
En effet, l’année 2021 tirant à sa fin, il est de la responsabilité des dirigeants politiques de commencer à dresser le bilan de la gestion publique, de lancer des alertes, en vue de corriger les dysfonctionnements constatés dans l’action des gouvernants pour un futur plus rassurant.
La présente déclaration permet donc à l’U.PA.D.S. de donner sa position sur les préoccupations suivantes :

·la situation économique et financière ;
· la situation sociale et sanitaire ;
· la situation politique.


S’agissant de la situation économique et financière, l’U.PA.D.S. relève que malgré l’optimisme affiché par le Gouvernement lors de la présentation du projet de loi de finances exercice 2022, notre pays subit encore les effets de la conjoncture internationale caractérisée par la persistance de la crise sanitaire qui n’en finit pas de déstabiliser l’économie mondiale.
Même si le Gouvernement de la République affirme que le Congo pourrait connaître un taux de croissance de 2,3% en 2022, tout en dégageant un excédent budgétaire de deux cent milliards deux cent quatre-vingt-neuf millions (200 289 000 000) de francs CFA, l’U.PA.D.S. émet de sérieuses réserves sur ces projections, motif pris de ce que les réformes structurelles demandées par le Fonds monétaire international (FMI) dans le but d’assainir l’environnement économique et financier continuent de piétiner.


En outre, l’excédent budgétaire projeté reste déficitaire, puisque le gap pour le couvrir est à rechercher auprès des bailleurs internationaux qui, eux, sont pour l’instant dubitatifs à nous accorder des prêts, sauf si le Congo améliore qualitativement sa gouvernance. Certes, l’on note progressivement un rebondissement des cours mondiaux du pétrole, principale ressource du pays. Cependant, sans réelle volonté de diversification de l’économie qui s’appuierait sur des réformes courageuses, solution crédible de sortie de crise pouvant aboutir à la conclusion d’un Programme de facilité élargie de crédit avec le FMI, notre pays ne sortira pas facilement de la zone de turbulence, d’autant que sa structure macroéconomique reste tributaire des contingences extérieures.
Abordant le volet social et sanitaire, l’U.PA.D.S. constate, une fois de plus, le non-respect des engagements du Gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux afin d’atténuer les souffrances des Congolais. À ce jour, les retraités cumulent trente-sept (37) mois de pensions impayés et les étudiants n’ont bénéficié que d’un seul trimestre de bourse (2017-2018) payé. L’U.PA.D.S. continue de croire que le problème des pensions de retraite n’est pas conjoncturel, c'est-à-dire budgétaire, mais structurel. Face au devoir républicain, notre Parti reste disponible pour apporter sa modeste contribution dans la résolution de cette épineuse question.
Par ailleurs, les secteurs relevant des budgets de transfert, comme par exemple l’Université Marien NGOUABI, bénéficient des mesures sociales superficielles qui ne produisent que des effets placebos dans un contexte où les décisions arrêtées pour lutter contre le covid-19 accentuent la crise économique qui sévit le Congo depuis fin 2014.


Quant à la gestion de la crise sanitaire, elle est plus que catastrophique. Le Congo enregistre aujourd’hui une flambée des cas, avec un taux de positivité de 12,4% et un taux de létalité de 2,2% dans la période du 1er au 18 octobre 2021. Les professionnels de santé, mal équipés et exposés, sont presque débordés. Les malades les moins nantis sont abandonnés à leur triste sort. Les Congolais s’interrogent finalement de l’usage qui a été fait du fonds covid-19 qui devrait pourtant servir à renforcer la stratégie de lutte contre la pandémie. Aussi, l’U.PA.D.S. dénonce le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire, tel que l’obtention des tests PCR à des prix exorbitants. La pandémie de covid-19 est notoirement une question de santé publique. De ce fait, ainsi que l’est le VIH-SIDA, elle devrait bénéficier de la gratuité des soins et autres interventions médicales. C’est pourquoi l’U.PA.D.S. suggère au Gouvernement de décréter la gratuité des tests PCR et des vaccins recommandés par le Ministère de la santé et de la population afin d’en permettre l’accès au plus grand nombre des concitoyens de bas niveau social.
Face à ce chaos, l’U.PA.D.S. demande à la population en général, et à ses militants en particulier, à redoubler de vigilance et de prudence pour se prémunir contre la pandémie.


S’agissant des mesures renouvelées par la Coordination de riposte contre le covid-19 lors de sa réunion du 30 octobre dernier, l’U.PA.D.S. en appelle à une démarche prudente de la part des pouvoirs publics au sujet de la vaccination, principe de précaution oblige.

Ce n’est qu’un secret de polichinelle : faute de bilan médical, les Congolais n’ont pas en majorité connaissance de leur état de santé. En réalité, si le vaccin contre le covid-19 se justifie par l’impératif de santé publique – l’État étant garant de la santé des Congolais –l’U.PA.D.S. rappelle cependant au Gouvernement qu’il ne peut être porté atteinte au principe constitutionnel d’inviolabilité du corps humain que dans le cadre des exceptions prévues par la loi. L’être humain disposant seul de son corps, ne doit subir de traitement médical qu’avec son consentement libre et éclairé.
Par conséquent, l’U.PA.D.S. exhorte le Gouvernement, la classe politique et la société civile à une large sensibilisation sur la vaccination volontaire précédée d’un bilan de santé, sans pression de quelque forme que ce soit, en l’absence d’une loi instituant l’obligation vaccinale en République du Congo dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Toutes les mesures barrières de lutte contre le covid-19 devraient être renforcées à tous les niveaux pour éviter un autre relâchement tel que constaté ces derniers temps surtout dans les grandes villes.
Concernant la situation politique, l’U.PA.D.S. s’étonne du mutisme observé par le Gouvernement sur les préparatifs des élections législatives et locales en perspective. Presque une année après la concertation de Madingou dont les conclusions n’avaient pas fait l’unanimité, rien n’est encore entrepris dans l’objectif de corriger les faiblesses persistantes. Le Ministre en charge des questions électorales, de même que le Haut-commissaire chargé de régler l’épineuse question de la gouvernance électorale, sont ainsi invités à s’activer.


Toutefois, l’U.PA.D.S. condamne fermement l’attitude incompréhensible du Ministre en charge des élections qui, à la surprise de tous, a commencé à accomplir arbitrairement les actes préélectoraux en y réintégrant malicieusement les autorités administratives locales en service, alors qu’elles avaient été exclues de ces opérations depuis la concertation d’Ewo en 2011. Le Gouvernement devrait savoir que les élections à venir doivent être différemment organisées, avec l’implication de toute la classe politique.
De même, l’U.PA.D.S. suggère à son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, d’apaiser le pays en libérant les acteurs politiques encore en prison. Le Congo a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour bâtir son avenir et ce, peu importe ce qui s’est passé. La réconciliation nationale est à ce prix, lequel prix nous oblige justement à oublier ce qui nous divise pour privilégier le Congo.
Enfin, l’U.PA.D.S. a pris acte de la déclaration de leur patrimoine par les membres du Gouvernement, mais doute de la crédibilité que l’on puisse accorder à un tel exerce d’ailleurs fait sur le tard. Comment évaluer le patrimoine des Ministres et autres responsables à la cessation de leurs fonctions si à l’entrée de celles-ci les déclarations faites devant la Cour suprême ne sont ni transparentes ni mises à la disposition du peuple congolais ?


                                                                 Fait à Brazzaville, le 08 novembre 2021


                                                                                  Le Secrétariat National

 

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Mfumu MATSOUA était-il un héros ?

Publié le 7 Novembre 2021 par André LOUNDA dans Religion

La lutte menée par André Grénard MATSOUA n’a jamais cessé de délier les langues et pour répondre à cette interrogation, Mbuta MASSENGO MBEMBA, Ngudi Nganga de la Communauté Ngunza-Matsouaniste nous apporte quelques éléments de réflexion dans un de ses enseignements tirés du kimoko.

L’Histoire nous enseigne : Souvenez-vous qu’un peuple qui ne connait pas son passé et sa culture ressemble à un arbre sans racines. Si l’histoire est une science au vrai sens du mot, car alors que toutes les autres sciences portent sur des généralités, elle, étudie un passé qui ne peut être objet de connaissance expérimentale. L’histoire est, au sens le plus général du mot, l’étude du passé ; au sens le plus habituel, l’étude du passé des sociétés humaines. L’histoire nous enseigne des leçons lourdes de sens pour l’avenir.

Souvenez-vous que l’histoire est la façon d’éclairer le sens des événements, de mettre la lumière, d’éclairer l’avènement de l'événement. C’est la recherche du comment et du pourquoi qui aboutit à la restitution, a la contextualisation de l'événement mais le Héros, c’est celui qui se distingue par des qualités, des vertus ou des actions extraordinaires. Dans toutes les civilisations, le culte de héros se traduit par la représentation de leurs exploits, Une famille-Un mort-Un héros. Souvenez-vous qu’un héros est un patriote, un nationaliste avéré qui, au regard de tous les risques qui le guettent, accepte de se sacrifier afin de faire triompher l’intérêt ou les intérêts de son peuple. C’est aussi un personnage phénoménal qui surprend par ses prises de position et ses actions, et qui, à la manière d’un donateur, exprime un amour sans faille pour ses pairs se trouvant dans une situation d’impasse, tout en s’efforçant d’améliorer leurs conditions, même au risque de se donner lui-même en rançon.

Souvenez-vous que le héros est le symbole de l’âme immortelle. La vie héroïque est glorieuse parce qu’elle surmonte les tentations de l’excès. Le héros est un modèle non pas par ses actes, qui cesseraient d’être héroïques s’ils étaient répétés, mais par l’appel qu’il nous adresse. Souvenez-vous que la société humaine est celle qui sait écouter l’appel du « héros ». « Le héros est un créateur, il n’est pas un risque-tout ; il n’affronte pas pour dresser un front hautin, mais parce que c’est la condition d’un progrès de l’homme dans l’ordre de l’action ».

Souvenez-vous que notre défi, c’est d’entrer davantage dans l’Histoire. C’est de puiser en elle l’énergie, la force, la volonté d’écouter et d’épouser sa propre histoire, car, « tout peuple couché de son Génie Superviseur, de sa tradition, de son Passé, et de ses ancêtres, est semblable à un Arbre déraciné ».

Tôt ou tard, ce peuple fanera et sombrera dans le vide qui facilite toutes les dominations. J’ai vaincu le monde et ses quatre coins m’ont été accordés par Nzambi à Mpungu. A l’avenir, il n’y aura plus qu’une seule communauté. Souvenez-vous que le monde traverse une phase historique de bouleversante transition culturelle et sociale, et vous êtes victime privilégiée. Les civilisations dites développées ont peu à peu, et paradoxalement, rattrapé, voire dépassé, les pays sous-développés, en nationalisant une sorcellerie que l’on appelle péjorativement aujourd’hui, « le culte de personnalité ».

Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayure ou un léopard sans taches. Un être humain, c’est un être de lumière libre, qui se fait braise quand il tombe, qui se fait incendie quand il se relève.

Aussi, toute nation a-t-elle ses grands hommes, tout événement ou processus spirituel et politique également mais aussi toute corporation ou secteur d’activité : ils sont vus comme les pionniers, les précurseurs, les initiateurs devant servir d’exemple à suivre.

Dans ce cas, on leur doit vénération et reconnaissance parce qu’ils sont marqués du sceau de « l’héroïsme ». Or le terme « héroïsme » autant il renvoie au concept de « héros », autant il ne manque d’éblouir toute personne qui l’entend.

 

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La déclaration du patrimoine, nécessité pour une bonne gouvernance au Congo

Publié le 7 Novembre 2021 par André LOUNDA dans société

 

C’est conformément à la Constitution du 25 octobre 2015, en application de la loi  N°4-2019 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique et le Décret N°2019-320 du 12 novembre 2019 fixant les modalités d’application de la loi relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique, trois autres membres du Gouvernement, les Directeurs de Cabinet des membres du Gouvernement, des Président des Institutions et trois Magistrats ont été reçu en audience spéciale à la Cour Suprême de Brazzaville, le vendredi 05 novembre 2021. Cette audience présidée par Henri BOUKA, Président de la Cour Suprême, une seule affaire a figuré dans son ordre du jour : la réception des déclarations de patrimoines.

Il s’est agi pour les Ministres Jean Jacques BOUYA, en charge de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier ; de Bruno Jean Richard ITOUA, des Hydrocarbures ; d’Emile OUOSSO des Zones Economiques Spéciales ; de Valère Gabriel ETEKAT-YEMET, de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) ; d’Emmanuel OLLITA ONDONGO, des Directeurs de Cabinets et de trois Magistrats pour déclarer leurs patrimoines.

Tour à tour, Jean Jacques BOUYA a été le premier à déposer sa déclaration de patrimoine aux mains du Premier président de la Cour suprême, Henri BOUKA, tout en certifiant sur l’honneur le contenu de son document. Après s’en sont suivis les ministres d’Etat ainsi que les autres membres du gouvernement présents. Conformément à la loi, ces déclarations seront conservées dans un coffre au greffe de la Cour suprême. Cette dernière donne acte au déclarant de la réception de sa déclaration ; s’engage à la conserver jusqu’à la cessation des fonctions et en faire l’annonce publique par voie d’insertion au journal officiel.  Pour le chef du gouvernement, cet événement est un acte de responsabilité et un engagement à la sincérité, à l’humilité, à la probité. Ceci conformément à l’article 55 de la Constitution du 25 octobre 2015. S’ensuivra Bruno Jean Richard ITOUA ; Emile OUOSSO ; Valère Gabriel ETEKAT-YEMET et Emmanuel OLLOITTA ONDONGO.

Prenant acte des déclarations de patrimoine de ses trois membres du Gouvernements et des Présidents du CNDH et de la HALC, le Président de la Cour suprême, Henri BOUKA a rappelé quelques dispositions du décret règlementaire N°2019-320 du 12 novembre 2019 fixant les modalités d’application de la loi N°4-2019 du 7 février 2019« … Aujourd’hui, à la faveur de cette audience spéciale de réception des déclarations de patrimoine de ses trois membres du gouvernement et des Présidents des Institutions de la République. C’est un fait majeur en matière de gouvernance, un fait majeur qui désormais marquera et impactera la vie publique nationale, vue à travers la délicate relation à vivre entre les cadres élevés à de hautes fonctions et la chose publique. Celui dans lequel la loi votée et promulguée est obligatoire à l’égard de tous et, où, tous les citoyens, gouvernants et gouvernés, sont soumis à la loi.  Ce qui se passe devant nous, acteurs et témoins de l’événement, n’est pas un fait anodin ; non au contraire, il s’agit d’un événement majeur qu’il est de l’intérêt de la nation de perpétuer, de génération en génération, la nôtre étant celle qui, la première, à l’issue d’une longue gestation de 29 ans, a franchi enfin le Rubicon. Notre génération doit être victorieuse de tout ce dont on l’accuse, peut-être à tort ou avec raison ».

A la sortie de cette audience, pour Bruno Jean Richard ITOUA, cette démarche constitutionnelle était déjà prise en compte dans la constitution précédente et aujourd’hui, l’Etat va aller de l’avant.

De son côté, Emmanuel OLLITTA ONDONGO, Président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC), cette institution chargée des questions de bonne gouvernance au Congo au travers de la lutte contre la corruption, la fraude et la concussion, s’est dit satisfait de cet acte civique a exprimé ses sentiments en ces quelques mots : « La déclaration de patrimoine, c’est un travail de synergie. Il y a d’abord la volonté du Gouvernement et il faut qu’elle soit principalement une préoccupation et que tous les cadres qui sont alignés à cette logique doivent s’y rendre. Elle fait l’image de notre pays et c’est une victoire pour notre pays et cela peut permettre à ce que notre pays soit côté sur le plan international. Nous sommes-là effectivement pour continuer notre campagne car, la déclaration de patrimoine est un secteur donné de notre campagne de sensibilisation et nous allons continuer la ronde de tous les secteurs et comme point de chute, la Présidence et le Parlement. On déclare deux fois à l’entrée et à la sortie de vos fonctions ».

 

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PND 2022-2026: «  Ils savent qu'il est urgent que l'on trouve une réponse appropriée à la crise économique qui secoue notre pays », a déclaré Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS

Publié le 4 Novembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Dans le cadre du renforcement de l'arsenal de l'élaboration du PND 2022-2026, une commission technique a été mise en place par la note N°094-21/MEPSIR-CAB avec une structure déterminante: la coordination plurisectorielle. A l'issue de l'atelier de l'atelier' d'OWANDO, il se tient à Kintélé un atelier de relecture du document cadre stratégique (DCS) et de ses neufs (9) annexes. L'objectif général de cet atelier est de faire une lecture complète des différents livrables de l'atelier de consolidation d'Owando avant qu'ils ne soient soumis à l'avis de la Task Force. C'est dans ce contexte que Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, Ministre de l'Economie, du Plan, de la Statistique et de l'Intégration Régionale s'est rendue sur les lieux le 03 novembre 2021 pour s'assurer que si les conditions de travail sont propices à la réflexion intellectuelle avant que les résultats soient soumis à l'avis de la Task Force.

Il s'agit pour l'équipe des experts de la cellule opérationnelle chargée de la relecture des documents du PND 2022-2026 de faire une lecture approfondie des documents pour une cohésion du style rédactionnel; d'indiquer les aspects non pris en compte et de valider les nouvelles versions provisoires des documents avant qu'ils ne soient soumis à la Task Force.

En effet, pour Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, les conditions de travail sont bien réunies et que ses collaborateurs n'ont aucune raison de ne pas donner le meilleur d'eux mêmes et elle n'est pas inquiète de son côté, a-t-elle rassurée les Journalistes. « Cet atelier a ceci de particulier, c'est un atelier de relecture, ils ont travaillé avec professionnalisme, avec abnégation. Quand on ne regarde plus la montre, c'est qu'on travail avec abnégation. Le temps est donc venu pour les différents groupes de s'assurer que les documents produits sont de qualité. C'est ce  que l'ont doit pouvoir attendre de ce type d'exercice. Donc, ils travaillent et je crois que vous avez constaté qu'ils travaillent et voudrais que vous relayé l'information selon laquelle des congolais sont entrain de travailler pour produire leur propre Plan National de Développement. C'est important de la savoir. Ceux qui sont entrain de travailler aujourd’hui, de relire ce sont des congolais. Donc, ils savent de quoi il est question, ils savent qu'il est urgent que l'on trouve une réponse appropriée à la crise économique qui secoue notre pays. Pour moi, ce n'est pas le moment des discours, c'est le moment de constater, d'encourager pour que jusqu'à la fin qu'ils soient attentifs à ce qui est écrit. Le PND, est un exercice qui n'est pas réservé à l'exécutif puisqu'une loi devra approuver le travail qui est fait aujourd'hui. Cela signifie qu'il doit falloir défendre le contenu mais, vous connaissez les parlementaires et sur la forme et sur le fond, il faut défendre un dossier. Donc aujourd'hui, c'est un travail minutieux qui est entrain  d'être fait et je crois qu'on doit pas les perturber plus longtemps », a  fait savoir Madame le Ministre.

Ensuite, elle a fait le tour des différents groupes de travail pour essayer de voir s'ils sont en avance ou s'ils sont en retard. La date buttoir devrait être celle du jeudi 04 novembre 2021. Et au vue de la tâche à accomplir Madame le Ministre leur a accordée un jour supplémentaire jusqu'au vendredi 05 novembre 2021 pour s'assurer  de la qualité du travail. Après ce travail, une copie sera livrée à la Task Force de supervision des travaux qui a été mise en place par décret du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Dénis SASSOU N'GUESSO et que ce dispositif doit être respecté. "Ces documents doivent être avec  fierté, avec honneur et avec conviction défendus devant la Task Force, ultérieurement en conseil de cabinet, puis en conseil des Ministres et enfin au courant du mois de décembre devant le Parlement", a rappelé Madame le Ministre.

De son côté, au cours d'une interview qu'il a accordé à la presse, Monsieur Bethuel MAKOSSO, Coordonnateur de l'équipe d'experts chargé à la relecture du PND 2022-2026, Maître de Conférences à l'UMNG nous a fait remarquer que la nature du travail qu'ils sont entrain de faire, ce qui se fait essentiellement, c'est une relecture de l'ensemble des documents qui ont été préparé aux ateliers d'Owando. Donc, il s'agit de revoir le Cadre Stratégique de Développement qui est un document central du PND et de revoir les annexes qui y vont avec. Nous sommes ici pour faire ce travail avant que l'ensemble des documents ne soit livré à la Task Force. La particularité de ce PND par rapport au PND passé, c'est que ce PND est un PND de nouvelle génération. Nouvelle génération dans ce sens, il s'agit d'une nouvelle approche qui consiste à partir d'une nouvelle vision du Chef de l'Etat qui est contenu dans son projet de société qu'il a proposé à l'élection présidentielle de mars 2021. L'innovation dans ce PND est qu'il s'agit d'un PND qui a une vocation essentiellement économique. Cala ne signifie pas de faire abstraction ou on ne va pas améliorer l'intérêt qu'il a porté dans les autres secteurs sociaux comme l'éducation et la santé. La nouveauté de ce PND se focalise sur les aspects économiques parce qu'on veut avoir à la fin de ce PND. A la fin de ce PND on veut poser des bases d'une économie qui est forte et diversifiée. C'est ainsi que je reviens pour dire que la nouveauté de ce PND s'est de faire en sorte qu'on doit partir d'un point qui va consister à créer de la richesse. On doit avoir pour levier comment régler les problèmes sociaux, les problèmes environnementaux. Donc, il s'agit d'un PND intégrateur dans lequel des axes qui ont été retenu vont faire en sorte que par l'approche programme qui a été produit dans ce PND doit avoir des transversalités à travers des programmes et des projets qui ont été retenu dans ce PND.

 

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IN MEMORIUM : « Faites de la paix comme un cheval de bataille», dixit El Hadj Djibrill Abdoulaye BOPAKA

Publié le 2 Novembre 2021 par André LOUNDA et Haurlusse KAKOULA dans société

IN MEMORIUM : « Faites de la paix comme un cheval de bataille», dixit El Hadj Djibrill Abdoulaye BOPAKAIN MEMORIUM : « Faites de la paix comme un cheval de bataille», dixit El Hadj Djibrill Abdoulaye BOPAKA

El Hadj Djibrill Abdoulaye BOPAKA a été porté en terre le 02 novembre 2021 au cimetière Jérusalem de Lifoula conformément à la tradition musulmane. C'est suite à des complications respiratoires que le Président de l'Union National des Opérateurs Economiques du Congo (UNOC), Président de la Plateforme Œil du Peuple, Président du Conseil Supérieur Islamique du Congo a tiré sa révérence dans la nuit du lundi 01 novembre 2021 au CHU de Brazzaville. Le travail et la Paix sont les seules choses qu'il avait tant aimées.

Réactions de quelques personnages qui l'ont connu et côtoyé en ses qualités de grand défenseur des droits et de la société congolaise.

Pour Dominique DIANDOUANINA, Vice-président de la Plateforme l'Œil du Peuple,  « Quand quelqu'un est né, il a toujours un don, ce que vous venez de dire relève d'un don. Effectivement, il avait l'art de dire des choses et l'art de les dénoncer. Pour votre gouverne, ce qu'il disait, c'est par rapport à ce qu'il ressentait! Et 'est par rapport à ce qu'il, disait dans la société". Et il ne disait que cela. Pour nous qui l'avons côtoyé, nous qui l’avons accompagné en tout temps, c'est une perte incommensurable, c'est un vide difficile à combler. Certes mais, je crois que nous avons travaillé à ses côtés, nous le savons bien sûr que les idéaux qu'il avait toujours défendus. L'annonce de son décès pour moi a été comme un coup de foudre parce que vous le savez que quand on vous annonce la mort tragique d'une personnalité comme celle-ci ! Et bien on dit souvent que les mots manquent parfois pour exprimer ce que l'on ressent par rapport à cette nouvelle. Mais, c'est que ma consternation a été perturbée et atrocement à suivre cette information douloureuse. En tant que Vice-président de l'Œil du Peuple, je crois que nous avons encore besoin de lui dans notre Plateforme parce que nous avons beaucoup de choses à réaliser avec lui mais, le bon Dieu a voulu qu'il en soit ainsi. Donc, nous disons qu'il repose en paix là où il s'en est allé. Nous restons pour continuer de mener la lutte, nous sommes de la société civile et nous allons pouvoir toujours nous organiser pour voir comment mener nos longues actions comme il l'a su le faire».

De son côté, Patrick MILANDOU, Président de l'Intersyndical des Transporteurs du Congo, Administrateur au Fonds Routier, « Depuis hier soir, lorsqu'on nous a envoyé le message annonçant la mort subite du Président Djibrill BOPAKA personnellement, j'ai été très ému parce que j'ai appris beaucoup de choses auprès de lui en ce qui concerne le syndicat. C'est quelqu'un à qui je peux dire aussi que c'est lui qui nous prodiguait toujours des conseils. Lorsque nous siégions au comité de direction du Fonds Routier, ses interventions pointaient toujours un peu plus. Je dis lorsqu'il nous quitte pour nous, c'est une grande perte et nous avons vraiment des regrets. Si au niveau de notre comité de direction est-ce que j'aurais encore un administrateur comme lui? Donc, je ne peux que lui rendre hommage et nous sommes très émus. Les meilleurs souvenirs que je garde de lui, c'est lorsque nous avions effectué notre dernière mission au Nord du pays. Quand nous sommes allés visiter les chantiers qui sont entretenus par le Fonds Routier, il nous disait toujours que nous allons vers la fin mais vous les jeunes, il faut avoir une vision, il faut toujours prôner la paix parce que s'il n'y avait pas la paix, l'Etat ne devrait pas faire ce que vous voyez aujourd'hui. Et il nous disait toujours que faites de la paix comme un cheval de bataille. Et donc, c'est ce que nous avons reçu de lui, tous ses souvenirs parce qu'il nous prodiguait des conseils».

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Publié le 2 Novembre 2021 par André LOUNDA dans société

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ACAT Congo : Le congolais l’anda est appelé à s’approprier de quelques notions de droit mises à sa disposition

Publié le 2 Novembre 2021 par André LOUNDA dans société

« LA DETENTION PREVENTIVE EN REPUBLIQUE DU CONGO », constitue le thème de la conférence de presse que le Président de l’ACAT-Congo Christian LOUBASSOU a animé le samedi 30 octobre 2021 à Brazzaville pour mettre à la disposition du public congolais quelques notions de droit afin que les populations sachent comment revendiquer leur droit en matière de détention préventive d’après les articles  119, 120 et 121, au premier alinéa selon le code de procédure pénal en vigueur en République du Congo.

Au cours de ce face à face avec les chevaliers de la plume, du micro et du web, le Président de l’ACAT Congo dans son mot introductif a donné quelques définitions sur la détention préventive qui n’est qu’une mesure exceptionnelle selon le code de procédure judiciaire et c’est depuis quatre ans que l’ACAT Congo travaille sur ces questions.

Qu’est-ce que c’est la détention préventive ? Il s’agit de la privation de liberté prononcée à titre exceptionnel entre une personne mise en examen dès la phase d’instruction.

Quand est-elle abusive ? La détention préventive est notablement considérée abusive lorsque les délais prescrits par la loi sont dépassés ; la mise en détention n’est pas motivée ; elle excède la durée de peine maximale encourue. Et il a souligné que ces manquements sont dus par le manque de magistrats, de formation et la manque d’de volonté  et d’intérêt. Et a pour conséquences la surpopulation carcérale ; le manque de confiance dans la justice institutionnelle ; impact sur la famille et les proches des détenus ; marginalisation des détenus.

Aussi, au cours de cette rencontre, il a fait savoir les voies de recours lorsque vous constatez que vos droits sont bafoués. Découvrez son mot liminaire suivant : 

THEME : « LA DETENTION PREVENTIVE EN REPUBLIQUE DU CONGO »

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« La détention préventive est une mesure exceptionnelle…»  Article 119 du code de procédure pénal

Voici bientôt quatre ans que l’ACAT Congo travaille sur les questions relatives à la détention préventive sans pour autant que nous ayons le temps de vous parler de ce que c’est réellement la détention préventive, pourquoi est-elle appliquée, sa durée, quand est-elle considérée abusive ou arbitraire, et quelles sont les conséquences lorsqu’elle est excessive ou abusive, que devons faire pour lutter contre les excès de cette détention préventive ? Autant d’interrogations pour lesquelles nous voudrions vraiment avoir des réponses. L’ACAT Congo pour sa part se réjouit de votre présence afin lui permettre, de mettre à la disposition de la population congolaise ces quelques notions de droits et lui donner ces quelques éléments pour faire valoir ses droits.

D’emblée de jeu, l’ACAT Congo vous rassure que cette conférence de presse ne sera pas un cours magistral de droit pénal mais plutôt, un partage avec des mots simples pour que, le commun des congolais veuille bien comprendre cette notion de détention préventive. C’est sûr que nous pouvons d’abord nous poser la question de savoir, qui peut être placé en détention préventive ? Sans trop tergiverser, ne peut être placé en détention préventive,  toute  personne soupçonnée d’avoir commis un délit ou un crime dans l’attente de son procès. Une information judiciaire est ouverte par conséquent à son encontre et cet individu est placé à la maison d’arrêt à la suite d’un mandat délivré par une autorité judiciaire (procureur, juge d’instruction, etc).

Toutefois, celui-ci peut également être placé hors de la maison d’arrêt s’il présente toutes les garanties de représentation. Voilà pourquoi, à certain moment nous entendons parler des mises en liberté provisoire qui sont également délivrée par une autorité judiciaire sur la base, de l’intime conviction qu’elle peut avoir sur les arguments ou documents présentés par le prévenu ou son avocat. Donc, nous devrions comprendre qu’une demande de mise en liberté provisoire n’est pas, une obligation faite à une l’autorité judiciaire pour vous délivrer une ordonnance de mise en liberté provisoire mais plutôt, un droit que peut jouir tout prévenu afin que sa demande puisse être examinée. Aussi, cette mise en liberté provisoire ne peut être assimilé à un acquittement car l’individu qui bénéficie d’une mise en liberté provisoire  est toujours sous surveillance judiciaire et, a l’obligation de répondre à toutes les étapes de l’instruction (interrogatoire, confrontation, reconstitution, ...).

Un autre point que nous devrions relever, est le fait que, la détention préventive ne soit assimilée à une culpabilité car, l’individu placée en détention préventive est présumée innocente voilà pourquoi, la détention préventive doit être  considérée comme une mesure exceptionnelle (article 119 du Code de procédure pénale).

Il est toujours utile de placer une personne en détention préventive, les raisons sont les  suivantes: Prévenir la fuite du prévenu; garantir la présence du prévenu à tous les actes de la procédure en cours (interrogatoire, confrontation, reconstitution, ...) ; empêcher le renouvellement de l'infraction et rétablir l'ordre public troublé par l'agissement du prévenu ; protéger la victime voire le prévenu contre d'éventuelles représailles.

cette détention préventive est limitée dans la durée ceci, pour éviter des abus, ainsi le législateur à son époque avait encadré cette privation de liberté et en a décidé de manière suivante :

  • En matière correctionnelle, lorsque le maximum de la peine prévue par la loi est inférieur à un an d'emprisonnement, I' inculpé domicilié au Congo ne peut être détenu plus de 15 jours après sa première comparution devant le juge d'instruction s'il n'a pas été déjà condamné soit pour un crime, soit à un emprisonnement de plus de trois mois sans sursis pour délit de droit commun. (Article 120)

 

  • Dans les cas autres que ceux prévus à l'article précédent (120), la détention préventive ne peut excéder quatre mois. (Article 121.  Alinéa 1 °)

Aussi, pour des raisons d’instruction et que, si le maintien en détention apparaît nécessaire, le juge d'instruction peut prolonger la détention par ordonnance spécialement motivé sur les réquisitions également motivées du procureur de la République. (Article 121.  Alinéa 2 °)

Pour terminer sur ce point, le législateur l’a bien signifié sur la prolongation de la détention préventive en stipulant qu’aucune prolongation ne peut être prescrite pour une durée de plus de deux mois (Article 121.  Alinéa 3 °).

les abus sont constatés lorsque les règles qui encadrent  la détention préventive ne sont pas ou plus respectées à titre d’exemple :

Le Non-respect des délais légaux ; l’ordonnance adoptée en dehors des motifs prévus par la loi ; l’absence de motivation des décisions de justice (placement en détention et prolongation de la détention) ; l’absence de compétence de l’autorité ayant pris cette décision ; l’absence de notification à la personne concernée.

 Et ce non-respect des règles nous conduit à la  détention préventive abusive. Cela est causé  par ce qui suit :

  • L’Absence de régularité dans la tenue des sessions criminelles
  • Le Nombre insuffisant de juridictions – l’engorgement des tribunaux
  • La Perte des dossiers – le problème d’archivage
  • Le Manque de synergies entre les acteurs
  • La Formation initiale et continue insuffisante
  • L’Insuffisance de moyens humains et financiers 

 

Les conséquences d’une détention préventive excessive  ou abusive

La détention préventive abusive contribue à la surpopulation carcérale qui engendre des situations de détention contraires aux standards internationaux et régionaux (Règles Nelson Mandela des Nations unies et les Lignes directrices de Luanda de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples) voire national:

  • Insuffisance alimentaire et la dégradation des conditions d’hygiène ;
  • Prise en charge sanitaire incomplète ;
  • Incapacité de favoriser la réinsertion des détenus;
  • Difficulté pour les agents pénitentiaires de réaliser pleinement leur mission de service public

 

 Stratégies de lutte de cette détention préventive excessive 

Ces stratégies devraient être développées à tous les niveaux : l’Etat, les organisations des droits de l’homme, le citoyen Lambda.

Au niveau de l’Etat, nous sommes en train d’observer un certain volontarisme  pour corriger certaines insuffisances constatées. Ainsi, l’Etat a d’abord procédé par la révision des codes dont le code de procédure pénale  et les experts ont proposé des dispositions  pertinentes sur les règles applicable en cas de détention préventive.

Un deuxième élément est, la formation continue des magistrats grâce à la coopération avec certains partenaires comme  la France.

Au niveau des organisations des droits de l’homme,

Nous pouvons vous citer les activités menées par l’ACAT Congo à travers la mise en œuvre du projet DPA

  • Réunions de travail trimestrielles entre les autorités, l'administration pénitentiaire et judiciaire et la société civile
  • Visites de prisons, auditions et identifications des cas de DPA grâce au guide sur les garanties judiciaires du prévenu
  • Traitement et suivi des cas des détenus en DPA par les avocats référents
  • Décisions de justice: mise en liberté provisoire ou de droit, acquittement ou condamnation

Pour les individus,

  • Dénoncer les cas de détention préventive abusive auprès d’une autorité judiciaire

 

Voilà ce que nous avions bien voulu partager avec vous

Je vous remercie

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Désormais la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines de l’UMNG a désormais un Laboratoire d’égyptologie

Publié le 1 Novembre 2021 par André LOUNDA dans Education

« La Théologie de l’Egypte Pharaonique revisitée, le Verbe et l’Écriture Pharaonique. Le Verbe et l’Ecriture dans l’Equilibre des Mondes (3000-1085 avant- J.-C. », constitue le thème de la Conférence-Débat qui s’est tenue dans la salle de l’auditorium de la Grande Bibliothèque de l’Université Marien NGOUABI, le vendredi 29 octobre 2021 à Brazzaville animé par le Professeur Titulaire Alain Michel MOMBO et son équipe.

En effet, c’est au cours de la cérémonie officielle relative ç l’ouverture officielle du Laboratoire KHEMET THOT MEDOU de la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines (FLASH) de l’Université Marien NGOUABI que le Professeur Titulaire Alain Michel MOMBO et son équipe a animé une Conférence –Débat sur le thème : « La Théologie de l’Egypte Pharaonique revisitée, le Verbe et l’Écriture Pharaonique. Le Verbe et l’Ecriture dans l’Equilibre des Mondes (3000-1085 avant- J.-C ». C’est en vue d’édifier le public sur l’importance de la civilisation de l’Egypte antique à nos jours pour y tirer des leçons utiles à nos jours.

A cette occasion,  dans sa communication, le Professeur Alain Michel MOMBO a édifié les participants sur plusieurs notions de base qui retracent la civilisation égyptienne pharaonique enseigné à l’Université Marien NGOUABI en République du Congo. En s’inspirants sur les principales sources de la civilisation égyptiennes qui a pour base, les principales sources de la civilisation égyptienne dont les origines sont spirituelles dont les pyramides ; les textes des sarcophages qui sont des formules écrites pour offrir la voie au défunt pour l’au-delà ; le livre des morts des ancien égyptiens. Pour le ¨Professeur Alain Michel MOMBO, ce livre a été mal formulé parce que réellement, c’est le livre de sortie vers la lumière. Aussi, il a présenté  les fondements théologiques pharaoniques sur les caractéristiques religieuses de trois documents sur le verbe, l’écriture et les textes pharaoniques. En ce qui concerne, il a fait savoir que pour le verbe, il est question ici pour le verbe, le verbe créateur au regard de la Bible et ceci, 3000 ans avant Jésus-Christ, les égyptiens ont identifié le verbe par HOU, c’est un poussin ! Et pour avoir choisi le poussin, c’est parce que la poule pour qu’elle casse un œuf, il faut qu’il y est un son créateur. C’est le symbole du verbe créateur. Poursuivant son propos, il a abordé l’aspect de l’écriture et il a fait savoir que le verbe et  l’écriture sont étroitement lié, a-t-il déclaré. Entre autres, il a abordé l’aspect des textes des pyramides, les textes des sarcophages pour terminer avec le livre des morts en signifions que l’au-delà est  à  la portée de tous mais par contre le sarcophage, c’est pour les nantis. Selon lui, d’après les textes de l’Egypte antique, le dieu d’HOT est le patron des scribes au service du dieu Rê ou Râ qui est une divinité solaire. La noble mission notable de THOT, c’est de mettre en écrit les paroles du Seigneur Rê sur l’équilibre des deux mondes qui sont sous l’autorité solaire. Si l’équilibre n’est pas respecté, il est impossible d’aller vers la deuxième résurrection. En conclusion, l’image de la transformation en prenant l’image du scarabée, c’est la structure du dieu Rê. Le monde de l’être humain n’est pas le même avec celui du créateur. On peut refaire le monde mais en mettant en cause tel que les méfaits des changements climatiques. On peut expliquer l’histoire de l’Afrique noire par sa relation avec l’Egypte ancienne par ce que notre histoire a été mal comprise par les colons qui ont tout écrit sur l’Afrique noire sans se référer à l’Egypte ancienne.

En ce qui concerne les symboles de l’Egypte Pharaonique, le Professeur Alain Michel MOMBO s’est appesanti sur les pyramides, l’obélisque, le sarcophage et la balance pour justifier le chemin que doit pour suivre ce nouveau Laboratoire. Il a indiqué le chemin, c’est celui d’un Laboratoire qui sera équipé au fur à mesure, le chemin, c’est celui de la formation des disciples avec humilité.

Après, des échanges interactifs, le Professeur Alain Michel MOMBO au cours d’une interview  répondant sur la quintessence de cette conférence-débat a fait savoir que ces questions que nous vous posez pour approfondir pour approfondir l’activité que nous commencions effilement aujourd’hui, effectivement, cette conférence-Débat avant un seul objectif, c’est celui d’annoncer au monde universitaire Brazzavillois qu’au sein de la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences et des Sciences Humaines (FLASH) avec l’autorisation de la hiérarchie, un Laboratoire qu’on a appelé, Laboratoire égyptologique KHEMET THOT MEDOU et nous avons dit au cours de notre exposé que THOT c’est le dieu de l’écriture dans la civilisation de l’Egypte ancienne et nous l’avons aussi dit dans notre exposé MEDOU ce sont les paroles, et les paroles de THOT, le dieu tout puissant comme il est le dieu de l’écriture, cela signifie qu’il indique un chemin qui est celui de la réflexion et c’est même le terme qu’il faut pour désigner un Laboratoire, un lieu de travail, un lieu de réflexion et nous connaissons l’importance des civilisations négro-africaines. Il y a toutes les civilisations négro-africaines ! Ne peuvent être comprises si on a pas une maîtrise de la civilisation pharaonique même si certains auteurs ont voulu faire croire que la civilisation égyptienne n’est pas une civilisation nègre ! En réalité toutes les études l’ont démontré ! Il s’agit d’une civilisation nègre. D’abord par sa géographie, l’Egypte a pour origine le sud donc, le Soudan, le Soudan est un terme arabe, El Soudan, qui signifie, c’est noire et KHEMET, le Professeur OBENGA l’a dit tout à l’heure, c’est le pays des noires. Noire, pas par rapport à la terre, noire par rapport à la peau. Et c’est donc, une réelle civilisation qui va essaimer d’autres civilisations à travers le monde. C’est pour cela que nous avons voulu retenir et honorer, aller jusqu’au bout de dette ambition, l’ambition d’avoir ce Laboratoire. Je suis aujourd’hui, Professeur titulaire mais comment fonctionné avec les disciplines si nous n’avons pas un lieu de réflexion, un lieu de travail.

Sur la particularité ce Laboratoire par rapport aux autres Laboratoires que compte l’Université Marien NGOUABI, le Professeur Alain Michel MOMBO répondant à cette question a déclaré que la particularité du Laboratoire KHEMET THOT MEDOU, c’est de travailler essentiellement sur les textes anciens sur les civilisations de l’Egypte ancienne, sur la religion de l’Egypte ancienne. Et si nous travaillons sur cette civilisation, c’est parce que cette civilisation nous permet de connaître notre approximation. Ce Laboratoire est ouvert à tous les étudiants qui sont inscris en lettres et sciences humaines mais, il concerne ceux qui ont un niveau avancé c’est-à-dire un niveau Master, niveau doctorat et il sera un lieu d’échanges qui va leur permettre certainement d’avancer dans leurs travaux de recherche notamment en Master pour la rédaction d’un mémoire et pour la rédaction d’une thèse de doctorat.

A noter que cette conférence-débat a été marquée par la présence  du Professeur Egyptologue, Théophile OBENGA et du Professeur Norbert GAMBEG qui ont apporté leurs contributions pour l’édification de ce Laboratoire. « Nous sommes ignorons de notre histoire et quand on nous a coupé de l’histoire antique de l’Egypte. Aujourd’hui, nous avons peur d’y aller parce que nous avons été colonisés, notre malheur vient de notre manquement historique et on nous accompagne et qui accompagne la France ? On nous appui, pour être appuyer, il faut être debout. Notre qualification vient de l’extérieur, le tiers monde, pays pauvres, sud-sud…etc. Cela ne vient pas de nous ! En ce qui concerne le sarcophage, c’est quelque chose qui mange de la chair humaine, le cercueil, c’est le Seigneur de la vie », a souligné le Professeur Norbert GAMBEG.

Quant au Professeur Théophile OBENGA, l’être humain est travailleur, raisonnable et il se pose des interrogations qui est-il ? Où va-t-il ?...etc., il est aussi un être spirituel. La tromperie vient aussi de la religion et elle est produit plu de mal que de bien. C’est de l’escroquerie et ce n’est pas de la religion vous voyez les prêtres et les pasteurs ils exploitent les fidèles à cause de leur ignorance.

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