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COVID-19: Le Congo s’est doté d’un nouveau dispositif f de dépistage du Sars-CoV-2 à haut débit

Publié le 23 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Santé

COVID-19: Le Congo s’est doté d’un nouveau dispositif f de dépistage du Sars-CoV-2 à haut débitCOVID-19: Le Congo s’est doté d’un nouveau dispositif f de dépistage du Sars-CoV-2 à haut débit
Le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) en partenariat avec le Groupe Enverque a été équipé d’un nouveau dispositif de dépistage du Sars-CoV-2 à haut débit. Monsieur Gilbert Mokoki, Ministre en charge de la Santé et de la Population a procédé à l’inauguration de ce dispositif, le 22 décembre 2021 à Brazzaville en présence de Monsieur Sami Djoulah, Directeur Scientifique du Groupe Enverque, de Monsieur Roch Flavien NIAMA, Directeur Général de ce laboratoire, de son personnel et de bien d’autres invités.

Ce nouveau dispositif haut débit, fruit du partenariat entre la République du  Congo et la Group Enverque dont la capacité d’analyse devrait atteindre environ 6 000 échantillons par jour, permettra sûrement, à résoudre de manière permanente la question du diagnostic et de la sûreté des analyses effectuées au Laboratoire National de Santé Publique de Brazzaville.

Monsieur Gilbert MOKOKI, a coupé le ruban symbolique de ce nouveau laboratoire mis en fonction doté d’un matériel technologique de pointe, un laboratoire C4, dont le dispositif permet de sortir des attestations numériques. Aussi ce Laboratoire est un maillon essentiel dans l’innovation et va occuper une place importante parmi les laboratoires de référence du monde en général, et de l’Afrique en particulier.

Selon le Ministre de la Santé et de la Population, « l’acquisition de ces équipements modernes dans ce contexte où sévit la covid-19, est l’une des problématiques de la riposte contre cette pandémie. Ce laboratoire est monté sur un modèle de partenariat public-privé. Cela veut dire que nous avons les infrastructures et notre partenaire amène les équipements et nous exploitons ensemble. Nous serons regardants sur la gestion de ce matériel, parce que c’est du matériel de pointe, donc de haute qualité et en principe nous devons avoir des résultats fiables. Les erreurs peuvent arriver, mais elles doivent être minimales. Par ailleurs, il a déclaré en insistant et félicitant de ces équipements de qualité dont dispose le Laboratoire National de Santé Publique qu’il est hors de question que les résultats soient négatifs ici et positifs ailleurs ».

Et pour conclure, il a appelé le personnel de ce Laboratoire à plus de responsabilité tout en espérant  que les malins qui continuent à tricher ne vont pas déjà mettre en panne ce dispositif. C’est pourquoi, j’attire votre attention. Ne nous amusons pas à fausser les résultats, à trafiquer les attestations pour fausser toute l’estimation des opérations que nous menons. Soyons dignes d’exploiter ce matériel de haute facture, méritons donc de le manipuler et de la confiance de la hiérarchie.

De son côté, Monsieur Roch Flavien NIAMA, le Directeur Général dudit Laboratoire a présenté cette structure plus de cinquante ans centenaire poursuit sa mission pour mieux s’arrimer aux exigences intransigeantes d’un Laboratoire moderne.

Quant au Directeur Scientifique du Groupe Enverque, Sami Djoulah, est fier d’avoir participer au lancement de cette plateforme qui répondra à un besoin réel en République du Congo qu’il a inscrit dans la durée « Nous nous inscrivons dans la durée, on a seulement installé un laboratoire, mais c’est aussi en partenariat que nous aurons dans le futur sur d’autres innovations, sur d’autres technologies ».

Signalons que a été clôturée par la visite des équipements qui occupent trois compartiments du premier étage du bâtiment principal du LNSP et par la partie festive.

 

 

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Découvrir les mets congolais des différentes localités des douze départements du Congo

Publié le 23 Décembre 2021 par André LOUNDA dans société

Découvrir les mets congolais des différentes localités des douze départements du CongoDécouvrir les mets congolais des différentes localités des douze départements du CongoDécouvrir les mets congolais des différentes localités des douze départements du Congo

Madame Destinée Hermella DOUKAGA, Ministre du Tourisme et des Loisirs a procédé au lancement officiel des activités de la 1ère édition de la Semaine de la Gastronomie Congolaise qui durera huit jours, et plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cet événement. Les visiteurs auront, en effet, à déguster des mets consommés dans chacun des douze départements du pays, notamment des poissons de mer, des crustacés, de la viande, des chenilles, des fibres sauvages, des légumes, des ignames, des bananes et bien d’autres.

Madame Destinée Hermella Doukaga a indiqué que la Semaine de la Gastronomie Congolaise reflète l’identité culturelle congolaise Elle nous offre l’occasion de découvrir les saveurs de nos différentes localités, d’apprécier les savoir-faire des professionnels à la tâche, mais surtout de profiter pleinement de l’émulation en cette période qui marque la fin de l’année 2021.

Pour Madame Chanelle Stévy SOUAMI SEYBAULT, Directrice Générale des Loisirs a rappelé que Le Ministère du Tourisme et des Loisirs offre aux restaurateurs l’opportunité de dévoiler au monde entier, non seulement leurs talents culinaires, mais aussi et surtout les richesses intrinsèques d’une gastronomie typiquement congolaise ; une nourriture dont nous pouvons être fiers.

Ensuite, elle a exhorté les restaurateurs à puiser au plus fond de leur imagination pour créer un cocktail de saveurs des douze départements du pays et à réinventer la culture de « manger bien » avec les produits locaux. Le but étant de faire barrage aux habitudes alimentaires récentes marquées par des recours systématiques aux plats industriels préparés, surgelés et transformés mais aussi elle a également insisté sur la nécessité d’offrir à la population une alimentation bio, sûre, saine, équilibrée.

Quant  à  Edgar BASSOUKISSA, l’Administrateur-Maire du 1er Arrondissement, Makélékélé qui a apprécié cette initiative du Ministère en charge du Tourisme et des Loisirs  a déclaré que cette rencontre rappelle les semaines culturelles qui se tenaient au stade Marchand, dans le premier arrondissement de Brazzaville. Et que l’’organisation de la première édition de la Semaine de la Gastronomie Congolaise montre l’engagement du gouvernement à multiplier les actions tendant à la diversification de l’économie et à magnifier le travail productif. C’est aussi une opportunité, mieux une vitrine qui exprime de toute évidence la richesse culinaire de notre beau pays. C’est une formidable occasion qui est donnée aux Congolais de découvrir et de se familiariser aux mets préférés des différents départements.

Notons qu’au cours de cette 1ère édition, un concours sera organisé à la fin de cette rencontre où des prix seront décernés aux trois meilleurs restaurateurs. Le restaurateur le plus respectueux de l’environnement recevra un prix spécial. La vision des organisateurs est d’organiser cet événement de manière tournante dans les départements et même les ambassades. Cette initiative du Ministère du Tourisme et des Loisirs va s’étendre jusqu’au 28 décembre 2021.

 

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 ACAT Congo :  la présomption d’innocence est un droit fondamental, inaliénable

Publié le 21 Décembre 2021 par André LOUNDA dans société

« La Présomption d’innocence » est un droit inaliénable de tout individu se trouvant dans une procédure judiciaire,  constitue le sujet d’une conférence de presse animé le 21 décembre 2021 à Brazzaville par Monsieur Christian LOUBASSOU, Président de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Congo) en partenariat avec la Fédération Internationale des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) en République du Congo. Cette conférence est une opportunité pour le Président de cette organisation de la société civile de sensibiliser et d’informer les populations par l’intermédiaire des médias afin que ces dernières puissent d’approprier de quelques notions de droit.

Face aux chevaliers de la plume, du micro et du web qui vont  relayer auprès de l’opinion publique congolaise à travers leurs différentes plateformes de communication cette notion de la présomption d’innocence qui s’impose à tout individu, objet de l’échange d’aujourd’hui, Christian LOUBASSOU dans une communication a fait savoir que nous sommes en train de l’observer, nombreux d’entre nous sommes en train de nous interroger sur ce qu’est la prévention d’innocence ? Les principes qui en découlent? Les instruments juridiques qui l’encadrent ? Sa portée ? Certainement analyser les conséquences qui en découlent. Et avant tout propos, une minute de silence a été observé en mémoire de ces six (6) compatriotes qui ont perdu la vie dans le cachot du commandement territorial de Brazzaville (ex commissariat Central) dans la nuit 4 au 5 novembre 2021.

En effet, il a donné quelques explications sur ce sujet brûlant de l’actualité et les démarches menées par l’ACAT Congo au lendemain de ces décès. Selon lui, l’ACAT Congo avait manifesté sa consternation devant cette situation aussi ignoble qu’est le décès de ces 6 compatriotes.  Pour notre organisation, les choses doivent être claire : les postes de sécurité publique (PSP) ou les brigades de gendarmerie ne sont pas les lieux où la culpabilité d’un suspect doit être établie et où, les actes de torture doivent avoir cours mais plutôt, des lieux où les officiers de police judiciaire doivent collecter les preuves de la participation du suspect à la commission d’une infraction à la loi et d’en transmettre à la justice pour l’ouverture d’une information judiciaire conformément aux dispositions du code de procédure pénal. Avec la ratification de la convention contre la torture par le Congo le 30 juillet 2003, la torture ne peut plus être utilisée comme technique pour recueillir des informations ou des aveux auprès d’un suspect dans notre pays.

Cette situation remet même en cause,  « le caractère sacré de la vie humaine » tel que reconnu par les instruments juridiques tant internationaux, régionaux que nationaux des droits de l’homme, en l’occurrence la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples dans l' articles 3 et 5 ainsi que l’article 8 (1)(2) de la constitution du 25 octobre 2015 qui stipule que (1) La personne humaine est sacrée et a droit à la vie. (2) L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.» mis en péril par certains policiers tortionnaires. Devant cet acte ignoble et odieux, l’ACAT Congo interpellent le gouvernement congolais de procéder à : l’ouverture d’une enquête indépendante et transparente afin d’identifier les auteurs de ce crime et les circonstances de leur décès ; l’autopsie de ces six corps afin de connaitre la cause de leur décès  ; l’ouverture d’une information judiciaire ; de prendre entre temps, des sanctions administratives contre tout élément ayant la responsabilité de garde de ces six compatriotes pendant cette nuit fatidique du 4 au 5 novembre 2021. Développer une politique de lutte contre l’impunité à l’endroit des agents de force de l’ordre, ceux particulièrement qui sont responsables, de pire violation des droits de l’homme.

"Pour atténuer ces violations des droits de l’homme qui sont récurrentes dans nos postes de sécurité publique, l’ACAT Congo a fait une recommandation au Gouvernement  congolais de procéder dans un bref délai au renforcement des capacités des agents de forces de l’ordre affectés dans les PSP, Commissariat et Brigade de Gendarmerie. Et l’ACAT Congo se met à la disposition du Gouvernement pour l’accompagner dans cette politique de renforcement de capacités et de formation de ses agents", a rassuré Christian LOUBASSOU.

Cette situation de ces six compatriotes, a été le but principal du thème de ce jour, relatif, à la présomption d’innocence. Cette présomption d’innocence dont jouissaient, ces six compatriotes décédés. Qu’il a développé en trois points à savoir : (i) QU’ES CE QUE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE ?; (ii) LES INSTRUMENTS JURIDIQUES ENCADRANT LA PRESOMPTION D’INNOCENCE ; (iii) PORTEE DU DROIT DE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE.

Pour Christian LOUBASSOU, la présomption d’innocence est un droit fondamental, inaliénable qui fait que toute personne, soupçonnée de la commission d’une infraction à la loi, est présumée innocente jusqu’à l’établissement de sa culpabilité à l’issue d’un procès équitable. Ce droit s’applique en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances.

Poursuivant son propos, il a fait remarquer que Comme nous pouvons le constater, un groupe de mots a été utilisé, procès équitable qui découle de la présomption d’innocence avec des principes  directeurs du procès dont quelques-uns sont les suivants : Le délai raisonnable de la procédure ; Le droit d’être jugé par un tribunal compétent, indépendant et impartial établi par la loi ; La  Nécessité  de  prévenir  et  de  limiter  les  atteintes  à  la  présomption  d’innocence et à la Réputation de la personne mise en cause etc.  Le droit de disposer du temps et des facilités nécessaires pour préparer sa défense ; Le  respect  du  droit  de  la  défense  et  le  principe  du  contradictoire;  Le droit à des conditions humaines de détention et le droit de ne pas être soumis à la torture ni à d’autres mauvais traitements ; La Proportionnalité des mesures de contrainte à la gravité de l’accusation et aux stricte Nécessités de  l’enquête.

Et il a ajouté que toute cette procédure juridique a pour base des instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux,  (i) La Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 ; (ii) La charte africaine des droits de l’homme et des peuples ; (iii) La Constitution du 25 octobre 2015 ; (iv) Le Code Pénal Congolais ; (v) Le Code de Procédure Pénale et (vi) Norme de la preuve.

Pour conclure sa communication par  la  PORTEE DU DROIT DE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE, Christian LOUBASSOU a rappelé les journalistes que dans nos rues ou encore dans nos sociétés, cette notion de présomption d’innocence n’est pas bien connue voire très mal connue. L’auteur d’un vol ou d’un crime est, à la crié, objet de justice populaire parfois avec une totale passivité des agents des forces de l’ordre. S’il est vrai que la commission de crimes et/ou de vol de la chose d’autrui sont méprisable et constitutifs d’une infraction pénale, ou de crime, ouvrant droit à répression, ladite répression dans un État de droit ne peut être mise en mouvement que par une décision judiciaire. Par conséquent, la justice populaire n’est dès lors, pas la meilleure punition pour le présumé auteur d’une infraction pénale ou d’un crime

 

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Le Ministère des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire sollicite l’aide des partenaires

Publié le 21 Décembre 2021 par André LOUNDA dans société

Les inondations dans les Départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux préoccupent le Ministère des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire depuis trois (3) ans, Madame Irène Cécile MBOUKOU-KIMBANTSA, Ministre en charge de ce département ministériel, face à cette situation a fait une communication, le lundi 20 décembre 2021 à Brazzaville à l’endroit des chefs d’entreprises privés, les Directeurs Généraux et les partenaires afin de sollicité leurs appui pour répondre aux besoins de plus de 22.000 ménages sinistrés.

C’est au tour d’une communication et d’une projection vidéo que Madame le Ministre a lancé un appel d’élan de solidarité pour une solution durable afin de réparer de façon durable en faveur des populations de ces départements du Congo qui ont tout perdu, et même  les écoles sont fermées.

« Aujourd’hui, la situation a évolué passant de 40.309 mille personnes sinistrées, nous attendons de vous un appui multiforme en vivre et non vivres et kits de construction, médicament essentiels, moyens roulants et nautiques ». 

Et actuellement dans la Likouala, l’on note 42 583 personnes sinistrées pour 87753 ménages ; dans la Sangha 14 646 pour 968 ménages, la Cuvette : 36 564 pour 8919 ménages, les Plateaux 24 586 pour 4133 ménages. Les chiffres pour le département du Kouilou qui vient d’allonger la liste des localités inondées seront disponibles sous peu.

La République du Congo fait face à cette crise humanitaire qui frappe ces départements dont la Likouala, 42.583 personnes sinistrées ; la Sangha, 14646 personnes sinistrées ; la Cuvette 36.564 personnes sinistrées et pour le Département des Plateaux, 24.483 personnes sinistrées. Face à cette situation, le Ministère des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire attends des partenaires, parents et amis leur appui.

Signalons que les âmes sensibles promettent d’agir en faveur des populations qui ont tout perdu. Et que le Ministère des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire se refuse cependant d’encaisser toute contribution financière.

 

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Venez nombreux au carrefour de  l’art  culinaire congolais et découvrez, dégustez les plats de chez-nous !

Publié le 20 Décembre 2021 par André LOUNDA dans société

Venez nombreux au carrefour de  l’art  culinaire congolais et découvrez, dégustez les plats de chez-nous !Venez nombreux au carrefour de  l’art  culinaire congolais et découvrez, dégustez les plats de chez-nous !
Venez nombreux au carrefour de  l’art  culinaire congolais et découvrez, dégustez les plats de chez-nous !Venez nombreux au carrefour de  l’art  culinaire congolais et découvrez, dégustez les plats de chez-nous !

Le Ministère du Tourisme et des Loisirs que dirige Madame Hermella Destinée DOUKAGA organise du 21 au 28 décembre 2021 à l’esplanade  du  Stade Alphonse MASSAMBA DEBAT de Brazzaville, la 1ère édition de l’art culinaire congolais, dont l’objet est de valoriser les mets congolais des douze départements. Cette 1ère édition de la semaine de la gastronomie est un évènement illustrant la richesse et la diversité de la gastronomie congolaise, pour fêter la cuisine, ses produits et les arts de la table. Elle a pour vocation de réunir, d‘initier et de donner envie de cuisiner dans un esprit de convivialité, de partage et de générosité et elle permettra également au public de découvrir différentes facettes de la gastronomie congolaise et aux artisans, restaurateurs et aux responsables des établissements de présenter leur métier et leur savoir-faire.

Prélude à cet évènement, le dimanche 19 décembre 2021 au site de l’évènement, le Conseiller au Tourisme et aux Loisirs, Monsieur Churchi LOKO KAYA, Responsable de la Commission d’organisation de cette 1ère édition, au cours d’une interview qu’il nous a accordée en quelques mots a retracé les grandes lignes de cet évènement et son apport au public congolais qu’il invite à la découverte des mets congolais.

-La Semaine de la Gastronomie s’il faudrait le dire, c’est peut-être pour la  première fois et c’est la première édition, qu’est-ce que le peuple congolais Brazzavillois peut-il attendre de cette 1ère édition ?

Churchi LOKO KAYA : Déjà, s’il faut le rappeler que la gastronomie congolaise, c’est notre identité, c’est notre patrimoine immatériel que nous devons valoriser. C’est un produit touristique. Donc, comme vous pouvez le savoir aujourd’hui, sur le plan mondial, il y a de la concurrence entre les destinations qui s’intensifie et donc, il appartient au pays en réalité de pouvoir diversifier les produits touristiques pour pouvoir favoriser l’attractivité de plus de touristes. A côté de cela comme vous l’avez dit, la semaine de la gastronomie congolaise, comme vous l’avez dit, la semaine de la gastronomie congolaise est une activité inédite qui s’organise pour la première fois sur tout le plan national. Le but en réalité, c’est de valoriser la culture culinaire de notre pays. Nous avons toute une diversité que nous avons que ça soit du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, et tous ces plats constituent une richesse que nous avons donc, l’objectif puisqu’il s’agit de Madame le Ministre parce que c’est elle qui a pris cette décision et c’est une idée d’elle pour pouvoir en réalité valoriser nos plats. Donc, ce que le peuple peut attendre de cette activité, oui ! Venir en ces lieux, c’est 1, montrer son attachement à notre terroir, 2 dans nos départements respectifs, il y a ceux qui sont de la Likouala, du Pool, de la Sangha, du Niari…etc. Quand ils vont arriver ici et donc, ils n’auront plus besoins d’aller dans leur département respectif pour découvrir par ce qu’ils vont voyager à travers les plats de leur département qui seront préparés ici tout en montrant leur attachement en réalité pour le pays qui est notre bien commun.

-Qui aura accès, comme vous l’avez dit des stands, qui peut venir visiter, déguster tout ce qui dit se faire  ici ?

 Churchi LOKO KAYA : Je peux d’abord vous rappeler qu’il y a plusieurs Kermesse qui s’organise sur le plan national mais ici, ce n’est pas une Kermesse comme les autres. Il s’agit là pour l’Etat de faire la promotion de la culture culinaire de notre pays et donc, l’entrée, elle est gratuite ! Tout congolais peut venir en ces lieux pour pouvoir visiter les plats qui se préparent dans les douze départements parce que lorsque vous regardez même le cadre représentant les stands des douze départements de notre pays, celui qui eut déguster le Nkassa peut se retrouver dans le stand de la Bouenza et s’il y a quelqu’un qui veut déguster le Ngoki comme moi ; il peut le trouver dans les stands de la Cuvette et de la Cuvette-Ouest, le bon Ngoki. Donc, c’est pour rappeler les Brazzavillois que l’entrée est gratuite et les prix sont démocratique et à la portée de toutes les bourses.

Rappelons que cette 1ère édition de la Semaine de la Gastronomie Congolaise rassemblera uniquement les restaurateurs, les hôteliers, les chefs cuisiniers et traiteurs de Brazzaville et de ses environs autour des valeurs d'échange, de partage de convivialité et de plaisir. Elle permettra aussi de sensibiliser les consommateurs congolais au choix des produits, de la diversité des terroirs, des spécialités des douze Départements que compte notre pays le Congo.

 

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Travaux du segment des experts de la 4ème Assemblée Générale du REESIRAC

Publié le 15 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Education

« L’Enseignement Supérieur, la Recherche Scientifique et l’Innovation Technologique au Service de l’Intégration Régionale en Afrique Centrale », constitue le thème de la 4ème Assemblée Générale du Réseau des Etablissements d’Enseignement Supérieur et Institutions de Recherche d’Afrique Centrale (REESIRAC) qui se tient de ce mercredi 15 au vendredi 17 décembre 2021 au Centre de Conférence International de Kintélé en République du Congo.

Placées sous le Très Haut Patronage de son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ; ces assises qui s’inscrivent dans la volonté de servir ensemble les intérêts de la Grande Afrique Centrale et d’organiser son espace universitaire, qui a débouché à la signature d’un Protocole d’Accord de Coopération à Libreville au Gabon, le 02 novembre 2021.

En effet, il s’agit de renforcer les capacités des universités et institutions de recherches d’Afrique Centrale, d’accompagner la Commission de la CEEAC dans la réalisation de son mandat régional et continental ; ensuite de donner aux universités et institutions de recherche et de développement technologique de remplir leur mission.

Placée sous le patronage de Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI ; Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, représenté par Monsieur Jean Omer ABOLO, le Directeur de Cabinet de ce département ministériel en présence de Monsieur Gilberto Piedade VERISSIMO, Président de la Commission de la CEEAC ; de Monsieur Léon NKOUTOU représentant du Directeur Régional de l’UNESCO et de Monsieur Jean Marc Louis ROPIDIA, Président du REESIRAC. La cérémonie officielle d’ouverture des travaux du segment des experts des assises de la  4ème Assemblée Générale du Réseau des Etablissements d’Enseignement Supérieur et Institutions de Recherche d’Afrique Centrale (REESIRAC) a été marquée tour à tour par des discours de tout un chacun d’eux.

Ouvrant les travaux les travaux, Jean Omer ABOLO a premièrement en quelques mots au nom du Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique a remercié les participants qui ont honoré de leur présence à ses assises tout en leur souhaitant la bienvenue et le plein succès à leurs travaux. Ensuite, il a déclaré ouvertes les assises.

De son côté, Monsieur Gilberto Piedade VERISSIMO a fait savoir que c’est à l’issue de la signature de ce Protocole que la Commission de la CEEAC a pris sur elle la responsabilité de convoquer cette 4ème Conférence du REESIRAC, avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique de la République du Congo, à qui nous tenons une fois de plus à adresser nos plus vifs remerciements. Merci à Madame le Ministre !

La Commission de la CEEAC a aussi pris la responsabilité : d’élargir cette rencontre à certains établissements encore non adhérents au REESIRAC et, en particulier, aux établissements privés d’enseignement supérieurs et institutions de recherche pour qu’ensemble nous puissions dire aux citoyens de l’Afrique centrale et au reste du monde : NOUS VOICI ! La démarche retenue est simple. Il faut consolider un petit groupe suffisamment déterminé, bien l’encadre pour qu’il draine la grande masse d’établissement et d’institution d’Afrique centrale selon des normes et des  standards qui permettront aux établissements d’enseignement supérieurs et institutions de Recherche de l’Afrique Centrale d’avoir un label.

De sa part, le Président du REESIRAC, Marc LOUIS ROPIVIA à titre de rappel, dans un bref aperçu a fait l’historique de l’idée de création de ce Réseau des Etablissements d’Enseignement Supérieur et Institutions de Recherche d’Afrique Centrale (REESIRAC), qui est d’abord née de la volonté des Recteurs de notre région, participant aux Comités Consultatifs Interafricains annuels du CAMES, de se doter d’un cadre régional formel de concertation et d’harmonisation de leurs propositions en directions du Comité Consultatif Général et du Secrétariat Général du CAMES, à l’instar du Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO), Jusque-là seule structure régionale de coopération avec les instances du CAMES. « Cette idée, dont l’exploration par certains hauts responsables académiques de l’Afrique Centrale au cours de certaines rencontres informelles, remonte à 2014, et commence réellement à prendre forme à Yaoundé ; en mai 2016, lors de la réunion des Recteurs des Universités d’Afriques Centrale autour du Recteur de l’AUF, Jean Paul GAUDEMAR, qui lui accorda une attention toute particulière et encouragea sa concrétisation », a fait savoir Marc Louis ROPIVIA.

Fixant les objectifs que vise cette rencontre, en arrimant le REESIRAC à la CEEAC pour Monsieur Marc LOUIS ROPIVIA a rappelé que nous avons accédé à l’autre vœu le plus ardent des concepteurs de notre réseau, à savoir : accomplir une intégration régionale exhaustive dans une approche holistique, notamment en faisant coexister le facteur cardinal traditionnel quasi monopolistique de l’intégration régionale qu’est l’économie, avec le facteur enseignement supérieur et recherche scientifique, en vue d’optimiser la dimension de libre circulation.

 

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Pascal TSATY MABIALA a été reçu en audience par le Ministre Guy Georges MBAKA

Publié le 14 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Politique

Le Ministre de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, Guy Georges MBAKA a reçu en audience le Chef de file de l’Opposition Congolaise, Pascal TSATY MABIALA le mardi 14 décembre 2021 dans son cabinet, pour échanger sur la situation politique nationale et surtout sur les prochaines élections législatives et locales qui se pointent déjà à l’horizon.

Après de fructueux échanges, le Chef de file de l’opposition au cours d’une interview qu’il a accordé a répondu favorablement aux préoccupations des Journalistes.

« Le Ministre en charge des questions de l’administration du territoire et surtout très importantes dans la sphère politique m’a fait l’honneur de me recevoir ce matin pour échanger sur ces questions celles qui vont arriver d’ici-là comme vous le savez. Mais, les questions qui touchent à la vie notamment, aux problèmes des élections qui pointent à l’horizon. Donc, nous sommes dans une perspective d’organisation des élections dans les six (6) prochains mois. Ainsi, nous n’avons rien de particulier, seulement, nous avons regardé toutes ses questions et nous n’avons pas retenu les décisions, ni arrêté les conclusions. Mais nous avons plutôt échangé de la manière la plus simple avec toute la courtoisie de part et d’autres. Aujourd’hui, comme hier, nos relations avec d’autres partis politiques n’ont jamais été mauvaises. A l’expression du suffrage, c’est lui le Ministre qui a une bonne partie de la gestion de la vie politique comme je l’ai dit. Au-delà de nos positions partisanes, nos contradictions politiques, nous avons tous l’obligation de maintenir la paix et la stabilité dans le pays ».

 

 

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Le Ministère en charge de l’économie et du plan a été doté des rapports mondial et national 2020 sur le développement humain 

Publié le 14 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

Le Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a organisé le 13 décembre 2021 à Brazzaville, un Atelier conjoint de Lancement Officiel des Rapports sur le Développement Humain et de Validation du Projet Rapport Volontaire National 2020 de Suivi de la Mise en Œuvre des ODD. Cet atelier qui a eu pour objectifs de lancer officiellement les rapports mondial et national 2020 sur le développement humain ; et d’examiner et valider le projet de rapport volontaire national 2020 de suivi de la mise en œuvre des ODD a été patronné par Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, Chef de ce département ministériel en présence du Coordonnateur du Système des Nations Unies, Monsieur Chris MBURU et Représentant Résident du PNUD au Congo, Monsieur Malaye DIOP.

Ouvrant les travaux, Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS dans son allocution a premièrement salué les participants qui ont bien répondu présent à cette rencontre de travail, elle a manifesté sa grande satisfaction, avec la remise officielle aux autorités congolaises du rapport mondial 2020 sur le développement humain et du rapport national 2020 sur le développement humain.

Puis, elle a fait savoir qu’à travers l’examen de ces deux documents très important, nous cheminerons incontestablement sur ce qui fonde le cœur de la mission des Nations Unies : unir nos forces pour que l’être humain voit chaque jour un peu plus sa condition de vie s’améliorer, sur notre planète, et nous concernant, pour qu’il en soit particulièrement ainsi, au Congo. Ce lien évident avec les objectifs de développement durable, expression, de la volonté commune des Etats membres des Nations Unies pour éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde confortent l’intérêt de compléter ces deux rapports avec celui qui sera examiné au cours des travaux qui vont se dérouler aujourd’hui. En effet, Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS a indiqué que le Gouvernement qui a adopté et contextualisé l’agenda 2030 dans ses objectifs de planification stratégique disposera à l’issue de ces travaux de son troisième rapport de suivi de la mise en œuvre des ODD en République du Congo. Ainsi, ce rapport, à l’instar des deux précédents, donnera l’opportunité d’évaluer notamment le niveau du développement humain à travers les résultats des indicateurs cibles des ODD.

A titre de rappel, elle a révélé que depuis les années 1980, la République du Congo perpétue la tradition de la planification du développement comme l’un des cadres programmatiques de l’action gouvernementale. Ainsi, tenant compte des tout derniers agendas des Nations Unies visant à offrir un cadre de vie meilleure à toutes les populations du monde, cette tradition s’est traduite par le PND 2012-2016 prenant en compte les OMD et le PND 2018-2022, les ODD à l’horizon 2030.

En ce qui concerne ce troisième rapport, pour Madame le Ministre en charge de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale,  il se distingue par la mise en exergue des mécanismes de la localisation des ODD et la perspective de finalisation des plans de développement local entamés avec l’exécution du PND 2018-2022. Il va sans dire que ce travail va, dorénavant, se poursuivre à la lumière des axes stratégiques de développement retenus dans le prochain PND 2022-2026, déclinaison de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat exprimé dans son projet de société « Ensemble poursuivons la marche ». Par ailleurs, depuis plusieurs années, notre pays est confronté à une crise économique et financière d’une ampleur presque inédite. Cette crise s’est accentuée, comme dans d’autres pays du continent, avec l’apparition de la pandémie à coronavirus, COVID-19, fin 2019. Ces difficultés économiques seront certainement lues à travers les indicateurs pertinents du projet de rapport des ODD 2020.

Pour conclure avant de déclaré ouvertes les travaux, elle a exhorté les participants de travailler d’arrache-pied pour mettre la touche finale à un document très attendu puisque situant les efforts restant à produire par le Congo à mi-parcours, pour se rapprocher des cibles des ODD, à moins de 10 ans de l’année butoir 2030.

Selon le Représentant Résident du PNUD au Congo, Maleye DIOP sur le Rapport Mondial sur le développement Humain (RDH) 2020, la Communauté mondial est toute unanime que les peuples et la planète entrent dans une toute nouvelle époque géologique nommée l’Anthropocène, ou l’ère des êtres humains. Il est rappelé l’urgente nécessité pour tous les pays de repenser leur chemin vers le progrès en tenant pleinement compte des pressions dangereuses que les êtres humains exercent sur la planète et sur l’environnement. Pour illustrer ce point, l’édition du 30ème anniversaire du Rapport sur le Développement Humain qui a pour thème : « La prochaine frontière : le développement humain et l’Anthropocène », propose un nouvel indice expérimental du progrès humain, appelé Indice de Développement Humain ajusté aux Pressions Planétaires (IDHP), qui tient compte des émissions de dioxyde de carbone et de l’empreinte matérielle des pays. L’IODHP montre comment la situation globale du développement mondial pourrait changer si le bien-être des êtres humains et l’allègement des pressions exercées sur la planète étaient tous deux au cœur de la définition du progrès de l’humanité. Selon le rapport, la prochaine étape critique du développement humain exigera que l’on travaille avec et non contre la nature, tout en transformant les normes sociales, les valeurs ainsi que les mesures d’incitations. Pour la République du Congo nous pensons que ce rapport mondial constitue une bonne opportunité afin de faire le point de développement humain d’une part, et de renforcer son plaidoyer sur les questions de lutte contre le changement climatique et la pression exercée sur l’environnement d’autre part en lien avec les recommandations issues du dernier sommet de la COP 26.

Et pour ce qui est Rapport National sur le Développement Humain (RNDH) 2020, Malaye DIOP a fait savoir que le PNUD, accompagne le Gouvernement du Congo dans la production périodique du Rapport National sur le Développement Humain (RNDH) qui examine les grandes problématiques, tendances et politiques publiques de développement. Après le dernier RNDH datant de 2016, celui de l’année 2020 porte sur le thème : « Valorisation du capital humain : qualité et inégalités ». En égard aux ambitions du PND 2022-2026 qui consistent à bâtir une économie forte, diversifiée et résiliente, disposer d’un capital humain de qualité constituera un  des meilleurs atouts pour relever les nombreux défis identifiés dans les six axes stratégiques et atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement. Il est sans nul doute admis que le capital humain est considéré comme un prérequis indispensable à l’essor d’un environnement favorable au développement inclusif, suivant le principe centralisateur « Ne laisser personne pour compte ». Il ressort de ce rapport que le Congo a affiché en 2019 un Indice de Développement (IDH) de 0,574 en baisse par rapport à l’année précédente et perd autour de 25%  de son niveau de développement humain du fait de l’ampleur et la persistance des inégalités sociales. Cette tendance négative devrait s’amplifier à l’ère de la pandémie du COVID-19 en raison de ces effets perturbateurs multiformes.

Le RNDH 2020 produit les résultats d’analyse qui serviront à la fois de matière suscitant le débat autour des réponses politiques dans les domaines de l’éducation, la santé et de protection sociale, ainsi que d’outil de plaidoyer auprès des partenaires au développement dans le cadre des appuis dont le Gouvernement a énormément besoin pour assurer à la population les bases d’un développement durable inclusif.

Et de son côté, Chris MBURU, Coordonnateur du Système des Nations Unies a rappelé qu’au Congo, L’agenda 2030 des ODD constitue le baromètre des progrès des pays dans le monde en matière économique, sociale, environnementale et de la gouvernance entre 2015-2030, Il répond à la nécessité de faire le point sur l’évolution des cibles et indicateurs par ODD priorisé au Congo.  

« L’atteinte des ODD nécessite que le Congo renforce son appareil statistique national pour la production des données permettant de suivre les progrès dans la mise en œuvre de ces objectifs ; coordonner les forces de la société civile et du secteur privé et adapter les ODD dans le contexte local ».

A noter que Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS a reçu des mains de Malaye DIOP les deux rapports mondial et national 2020 sur le développement humain.

 

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CEEAC: La Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies au centre de la rencontre des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre des Etats membres

Publié le 13 Décembre 2021 par André LOUNDA dans International

« Créer des centres de prise en charge holistique des victimes de violence basée sur le genre; Veiller à rendre effective la participation des femmes de la société civile à toutes les étapes du processus traité dans tous les États de la CEEAC ,les institutions régionales et internationales; mobiliser les ressources pour permettre aux femmes rurales de développer les activités génératrices de revenus; mobiliser les ressources pour faciliter la réinsertion socio-économique des femmes victimes de violences basées sur le genre; accompagner les États membres dans la collecte des données de l’appropriation des indicateurs sensibles au genre; mettre en place un fonds de résilience économique et financier post Covid-19 pour les femmes dans le cadre du relèvement en Afrique Centrale ;mettre en place un observatoire régional de lutte contre les violences basées sur le genre en Afrique Centrale ;accompagner la pleine participation des femmes aux élections et promouvoir le leadership politique des femmes; renforcer les mécanismes de vulgarisation et de sensibilisation de la Résolution 1325 à tous les niveaux: local, national et régional; élaborer une stratégie régionale pour la promotion de la masculinité positive ;s’approprier et domestiquer le Plan mondial d’accélération du Forum génération-égalité de Paris 2021-2026 notamment le Pacte sur les femmes, la paix et la sécurité humanitaire ;accompagner l’entrepreneuriat féminin et celui digital; promouvoir la diplomatie féministe qui est un moyen de plaidoyer pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans les enceintes internationales à travers le positionnement des femmes dans toutes les problématiques à savoir : la réduction des inégalités et le développement durable, la paix et la sécurité, la défense et la promotion des droits fondamentaux ainsi que les enjeux climatiques et écologiques; plaider pour l’ouverture du bureau régional Afrique Centrale/ONU Femmes », ce paragraphe constitue les  différentes recommandations issues de la Réunion des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre tenue le 11 décembre 2021 au Centre de Conférence International de Kintélé en République du Congo.

Placée Sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale, représenté par Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais en présence des représentants du Système des Nations Unies et de la CEEAC, cette rencontre en République du Congo a eu pour objectif principal de faire des recommandations pour la mise en œuvre effective du Plan d’action régional sur la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’élaboration d’un Agenda Femmes, Paix et Sécurité en Afrique Centrale .

Au cours de ses travaux, les ministres se sont penchés sur les points suivants: le rapport des travaux des experts; la Déclaration de la Conférence de Kinshasa sur Femmes, Paix et Sécurité; les documents stratégiques pour la mise en œuvre des axes prioritaires du Plan d’action régional de la CEEAC sur la Résolution 1325 et connexes ; le Plan d’action sur Genre et réduction des risques, des catastrophes en Afrique Centrale; le Plan d’action Genre et Agriculture de la CEEAC; Projet de décisions portant adoption du Plan d’action Genre et réduction des risques, des catastrophes en Afrique Centrale ; Appel à l’action des Chefs d’États de l’Union Africaine sur la masculinité positive dans le leadership pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique.

En conclusions des travaux, les  documents soumis à l’appréciation des Ministres en charge de la Promotion de la Femme et du Genre, seront soumises à la prochaine réunion des Chefs d’États et de Gouvernement.

Pour le Président de la Commission de la CEEAC, son Excellence l’Ambassadeur Gilberto Da Piedade VERISSIMO au cours de la cérémonie de clôture, a estimé que cette réunion a permis de mieux cerner et comprendre les points de vue de chaque part des Etats membres de la CEEAC aux multiples attentes. « Nous sommes déterminés à lutter contre les problèmes auxquels les femmes sont confrontées dans leur vie quotidienne. Les échanges pendant ces deux jours ont été constructifs et fructueux. Ils nous ont permis d’examiner et de valider les documents sectoriels et stratégiques du Genre importants qui sont des outils indispensables pour renforcer la mise en œuvre des piliers de la Résolution 1325 dans le cadre du développement et de l’appui à l’autonomisation de la femme ».

Quant à Madame Inès Nefer Bertlle INGANI, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration Régionale de la Femme au Développement, clôturant les travaux, s’est dite satisfaite du travail abattu durant ces deux jours premièrement par les experts et secundo par les ministres qui a produit des documents de qualité tout en remerciant les Agences du Système des Nations Unies pour leur appui multiforme pour la réussite de ses assises..

« Les conclusions et recommandations pertinentes formulées à cet effet sont, une fois de plus, la preuve de notre engagement et de notre détermination. Elles traduisent à suffisance notre conviction d’avoir élaboré un Agenda Femmes, Paix et Sécurité en Afrique Centrale pour la mise en œuvre du Plan d’action régional de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies ainsi que celle des Plans connexes et Déclaration de Kinshasa de la Conférence sur la Femme, Paix et Sécurité. Ces documents de qualité nous permettront de faire de l’Afrique Centrale, conformément aux objectifs de la CEEAC, un espace économique et politique unifié afin d’assurer ainsi un développement durable équilibré et surtout faire de la solution un espace de localisation de façon à monodirectionnel toutes les actions destinées à promouvoir la participation et l’implication de la femme dans tous les mécanismes et processus de paix de médiation et de réconciliation nationale. Soyons donc des leaders et des acteurs avisés et engagés pour la réalisation effective du Plan d’action de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies afin que l’intégration des préoccupations particulières des femmes et des filles, d’égalité réelle des hommes et des femmes dans les activités de défense, de sécurité et d’aide humanitaire, soit de plus en plus effective  »

 

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Maître Mathurin MASSAMBA réélu avec succès pour un second mandat

Publié le 13 Décembre 2021 par André LOUNDA dans sports

La Sous-Ligue du Karaté des Arrondissements Bacongo et Makélékélé a tenu son Assemblée Générale Élective, le dimanche 12 décembre 2021 au Gymnase Maxime MATSIMA de Brazzaville. Placée sous la Direction de l’Inspecteur des Sports en présence de Séraphin ÉSSIÉ, Président de la Ligue Départementale de Karaté de Brazzaville et du Président sortant de la Sous-Ligue de ces arrondissements au sortir de cette assemblée, Maître Mathurin MASSAMBA a été réélu à 100% pour un second mandat et  sans contestation.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le Président sortant de la Sous-Ligue qui a présenté son rapport d’activité synthèse de son mandat précédent, suivi du discours d’ouverture du Président de la Ligue Départementale de Karaté.

Du déroulement des travaux de l’Assemblée Générale Élective

Les participants constitués par les représentants des clubs ayant participé au championnat des éditions dernières de ces arrondissements ont premièrement adopté le Rapport d’activité de ladite Sous-Ligue et par l’adoption du Règlement Intérieur, suivi de la mise en place du présidium des élections qui a eu pour président, le Président de la Ligue Départementale de Brazzaville. Un seul candidat a été retenu conformément au règlement des élections, aucun autre candidat n’a eu a déposer sa candidature et c’est ce qui a fait que la candidature de Maître Mathurin MASSAMBA soit l’unique car, elle a obéît à toutes les procédures de dépôt de candidature. Et ce dernier a procédé à la présentation de sa vision et sa politique sur l’avenir du Karaté dans la sous-ligue de 2021 à 2023 qui s’articule autour de la formation des formateurs ; la formation des athlètes, la formation des cadres dans la gestion des clubs et la formation des arbitres. Aussi, des stages techniques seront organisés en Kata, en Kummitee et en arbitrage et dans l’organisation, des compétitions. Ce dernier a été réélu à 100% suivi de Maître BALOSSA, 1er Vice-président ; Marcellin Prosper, 2ème Vice-président et du 3ème Vice-président FILLA MOKONO. Après la mise en place de toutes les instances dirigeantes, le Président réélu a remercié les électeurs pour la confiance qu’ils lui ont accordée pour sa brillante réélection à la tête de la sous-ligue, « Il est difficile en pareille circonstance de pouvoir prendre la parole et pour exprimer ce que je ressens. Les sentiments que j’ai en ce moment sont ceux de gratitudes. La confiance que vous m’avez renouvelée ne sera jamais trahie. Mais, il y a lieu que chacun de nous rehaussons le niveau de notre karaté dans notre sous ligue. Cela nécessite une disponibilité dans le bureau qui est le moteur du karaté dans le bureau qui est le moteur du karaté dans la sous ligue. Si cela peut se faire, il y a lieu dès demain ou après-demain que nous nous retrouvons afin de commencer à réfléchir sur les échanges à venir. Je dis à tous merci pour cette marque de confiance tout en sachant que c’est une lourde responsabilité que vous nous avez confiée qui n’est pas aussi la moindre. Il faudra donc l’assumer ensemble tout en se mettant au travail ».

Clôturant les travaux, le Président de la Ligue et Madame la Représentante de l’Inspecteur des Sports, tour à tour ont remercié les délégués pour la bonne tenue de cette assemblée et ils leurs ont souhaité un bon retour et que vive le karaté congolais.

 

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