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Diables Noirs : Jean Pierre MASSAMBA opte pour un tournant décisif

Publié le 13 Décembre 2021 par André LOUNDA dans sports

La  Coordination Nationale des Supporters du Club Multidisciplinaire Diables Noirs, YAKA DIA MAMA autrement dit SIMBA NSAKALA que dirige Jean François NDENGUET a tenu une Assemblée Générale Élective conformément à la demande du collectif des supporters de ce club réuni le dimanche 21 novembre dernier au Stade Marchand et avec l’accord du Bureau Exécutif, le dimanche 12 décembre 2021 au Gymnase Maxime MATSIMA de Brazzaville. Assemblée au cours de laquelle Jean Pierre MASSAMBA a été réélu Président de la Coordination Nationale des Supporters de ce club mythique du Congo.

Présidée par Dénis MIFFOUNDOU, Président du Comité des Sages en présence du 1er Vice-président, Maurice MALONGA, de la 2ème Vice-présidente, Sabine BATANTOU et de NKANZA Christian, la cérémonie d’ouverture de cette assemblée a été marquée premièrement par une prière d’action de grâces par un supporter et à l’observation d’une minute de silence en mémoire de tous les anciens qui ont quitté cette terre des hommes, suivi du discours de circonstance du Président de la séance et de la lecture de la décision portant la tenue de cette assemblée générale élective mais aussi par la mise en place des instantes dirigeantes du 30 novembre 2021, la lecture du Règlement Intérieur de ladite assemblée.

Deux candidats se sont prononcés au poste de Président de la Coordination Nationale des Supporters à savoir : Jean Pierre MASSAMBA et Jean Pierre BAKALA.

Pour le premier candidat au poste de président, Jean Pierre MASSAMBA par le truchement de son Directeur de Campagne a présenté son projet de société qui s’articule autour des points suivants : Restaurer l’unité et la fraternité au sein des supporters, ici, il s’agit de donner des informations fiables et utiles afin d’éviter les malentendus au sein du club ; d’encadrer et d’organiser les supporters ; d’appuyer la bonne gestion des supporters ; de poursuivre la politique des équipes des jeunes qui avaient été amorcée depuis le mandat précédent.

Quant à Jean Pierre BAKALA, il a retiré sa candidature en faveur de Jean Pierre MASSAMBA. Elu à 100%, ce dernier dans son mot de circonstance a remercié les électeurs pour avoir une fois de plus porté leur choix sur sa modeste personne et pour cette confiance renouvelée. Il leur a rassuré que son bureau exécutif et lui, ensemble avec tous les supporters, ils pourront relever les grands défis afin de faire des Diables Noirs un grand club comme à l’époque. « Ce que vous devez savoir que Diables Noirs, ce n’est pas seulement le football ! Diables Noirs est un club qui a beaucoup de sections sportives que tous devons soutenir ! Je demande aux supporters, d’observer la discipline dans les stades et en dehors des stades. D’observer les règles sportives et de respecter les dirigeants sportifs quels qu’ils soient. Et surtout, nous devons respecter les consignes afin de conduire Diables Noirs jusqu’aux victoires », a lancé Jean Pierre MASSAMBA.

Clôturant les travaux de l’Assemblée Générale Élective, Dénis MIFOUNDOU a procédé au rituel de port de l’écharpe de dirigeant au Président réélu et puis, il a remercié les participants tout en saluant la nouvelle ère qui se pointe à l’horizon pour ce club.

A noter que des délégués venus de Pointe Noire et d’Owando ont pris part à cette Assemblée Générale Élective.

 

 

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Réunion du segment des experts des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre de la CEEAC

Publié le 12 Décembre 2021 par André LOUNDA dans International

« Les Défis de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies », constitue le thème de la Réunion des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) tenue le 11 décembre 2021 au centre de conférence de Kintélé en République du Congo.

Placée Sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en exercice de la CEEAC, en prélude à la réunion des Ministres de la Promotion de la Femme et du Genre, le 10 décembre 2021 s’est ouvert le segment des experts placé sous le patronage de Madame Inès Nefer Bertille INGANI, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, représenté par sa Directrice de Cabinet, Nathalie KAKY en présence de la Représentante Résidente Adjointe du PNUD au Congo ; la Représentante du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale et de Madame la Commissaire du Genre et Développement Humain de la CEEEAC.

Ouvrant les travaux, Madame Nathalie KAKY au nom de Madame le Ministre congolais en charge de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement a premièrement souhaité la bienvenue en terre congolaise à tous les membres de leur auguste assemblée qui ont fait le déplacement de Brazzaville ainsi qu’à l’endroit de toutes les personnalités résidant à Brazzaville, délégué par leurs Etats et qui ont répondu favorablement à l’invitation.

« Les présentes assises, il faut le dire, sont une éloquente illustration de notre adhésion au processus déclenché depuis l’année  dernière à travers l’adoption de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité. Par ailleurs, ce processus s’est poursuivi par l’adoption, le 24 mai 2018 à Brazzaville du Plan d’Action Sous Régional de mise en œuvre de ladite Résolution. Plusieurs pays de notre sous-région disposent aujourd’hui des plans d’actions nationaux de mise en œuvre de la Résolution 1325. Au regard des nombreux défis auxquels sont encore confrontées les filles et les femmes dans notre sous-région en matière de paix et de sécurité, aggravés par les effets néfastes des changements climatiques et de la pandémie à coronavirus COVID-19, les résultats attendus de cette rencontre appellent à une prise de conscience collective ». a-t-elle rappelé.

Avant de clore son propos et de déclarer ouvert les travaux du segment des experts, Madame Nathalie KAKY a exprimée au nom de Madame Inès Nefer Bertille INGANI avec déférence, toute sa reconnaissance à Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en exercice de la CEEAC pour sa constance dans les actions en faveurs du maintien de la paix dans la sous-région en général et dans notre pays le Congo en particulier. Ainsi, dans l’attente des recommandations novatrices, elle a souhaité aux experts des fructueux échanges et elle a déclaré ouverte la réunion des experts des ministres en GENRE ET DE LA Promotion de la Femme des  Etats membres de la CEEAC sur les défis de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

De son côté, Madame KAPINGA, Commissaire de la CEEAC au nom du Président de la Commission de ladite communauté, Son Excellence Ambassadeur Gilberto Da PIEDADE VERISIMO à cette occasion a remercié au premier rang Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO ? Pr2sident de la République, Chef de l’Etat congolais, Président en exercice de la CEEEAC pour avoir accepté d’abriter cette réunion à Brazzaville, pour l’accueil très chaleureux, et toutes les dispositions prises en vue d’en assurer le succès, ainsi que pour son leadership à la promotion de l’égalité femmes-hommes. Et à l’endroit de Madame Inès Néfer Bertille INGANI, représentée par son Directeur de Cabinet, pour les actions remarquables qu’elle réalise depuis qu’elle est à la tête de ce département ministériel.

Poursuivant son propos, elle a  rappelé  que nous sommes réunis ici aujourd’hui pour examiner principalement la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en Afrique Centrale, dont les grands axes sont : (i) la participation des femmes dans le cycle du processus de paix ; (ii) la protection des femmes et des jeunes filles ; (iii) la prévention des conflits et enfin (iv) l’assistance à la reconstruction.

Elle a aussi souligné que cette fameuse résolution 1325 trouve son origine-même dans le courage, le leadership et la réalisation des organisations des femmes de la société civile qui promeuvent, depuis la nuit des temps, la paix dans les conditions souvent  très difficiles. Et à titre de rappel, cette résolution a été adoptée le 31 octobre de l’an 2000 reste, sans aucun doute, l’une des initiatives ayant marqué de son empreinte l’histoire de la prise en charge des conditions des femmes et des filles dans les conflits armés ainsi que celle de leur protection. Elle met aussi en exergue leur rôle stratégique dans l’ensemble des processus de maintien de la paix et de reconstruction. Sur le plan historique, elle met l’accent sur la responsabilité des Etats de protéger les droits des femmes, d’assurer leur participation effective dans le processus de paix et de prendre en compte les besoins et les priorités spécifiques des femmes dans la réponse  humanitaire et la reconstruction post-conflit. Cette responsabilité de protéger (qui est acquis comme principe UNIVERSEL), d’impliquer et d’assister les femmes doit être facilité pour la promotion de la femme comme actrice de paix et facteur de cohésion sociale.

Pour conclure, elle a fait savoir que cependant, nous constatons que quelques défis subsistent notamment sur deux volets : celles relatives à la violence à l’égard des femmes et des filles et la sous-représentation des femmes de notre espace régional dans les instances de gouvernance publique et internationale.

Elle a rassuré qu’à cet effet, la CEEAC se mobilise pour renforcer son approche en mettant en place le réseau des femmes médiatrices de la CEEAC, dont le lancement a été fait à la conférence de Kinshasa sur « l’implication des femmes dans le processus de prévention, de médiation et consolidation de la paix », tenue le 08 décembre 2021. Cette conférence est assortie d’une déclaration qui sera soumise à vos assises, chers Experts des Etats membres.

A noter qu’au cours des travaux, les experts se sont penchés sur les Recommandations de la mise en œuvre effective du Plan d’Action Régional sur la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ; à l’Elaboration de l’Agenda Femme, Paix et Sécurité en Afrique Centrale ; la Validation des Plans connexes et la déclaration de Kinshasa de la conférence des femmes sur la paix et la sécurité et de la Restitution de la Réunion de Haut niveau des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur la masculinité positive tenue en RDC.

 

 

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Publié le 10 Décembre 2021 par André LOUNDA dans société

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D’après le Dr DOUH SIDOBET MEPEPE La gloire, la réorganisation de l’Etat unitaire du Congo s’impose avec acuité

Publié le 9 Décembre 2021 par André LOUNDA et Haurlusse KAKOULA dans Education

« Le Droit congolais des Collectivités Locales : Contribution à l’Etude de la Décentralisation », constitue l’intitulée de la soutenance de thèse pour l’obtention du diplôme de Docteur dans le Domaine du Droit de la Formation Doctorale ; du Parcours/Option : Droit Public dans la Spécialité du Droit Administratif, soutenue et défendu publiquement par l’impétrant DOUH SIDOBET MEPEPE La gloire, Titulaire d’un Master en Droit public, Recherche fondamentale de la Faculté de Droit de l’Université Marien NGOUABI (UMNG) de Brazzaville en République du Congo.

En effet, placée sous la Direction de thèse de Doctorat du Professeur Place MOUDOUDOU, Maître de Conférences agrégé de Droit public, Doyen Honoraire de l’UMNG, le Jury composé du Président Séraphin NEME BIBOTTY, Professeur Titulaire en Histoire de Droit et des Idées Politiques de l’Université Alassane OUATTARA de Bouaké en Côte d’Ivoire ; Rapporteur Externe : AMADOU NCHOUWAT, Maître de Conférences en Droit public de l’Université de Yaoundé II, au Cameroun ; Rapporteur Interne, Godefroy MOYEN, Maître de Conférences de Droit public, Doyen Honoraire, UMNG ; Examinateurs : Grégoire BAKANDEJA WAPUNGU, Professeur Ordinaire de Droit public, Université de Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC) ; Claude MOMOH FOUMIM, Maître de Conférences agrégé de Droit public, Université de Douala (Cameroun). Après avoir écouté attentivement l’impétrant et échanger avec ce dernier, le Jury après délibération lui a décerné le grade de Docteur de l’Université Marien NGOUABI avec la mention « Très Honorable » et les félicitations du Jury. Cette mention est justifiée par l'originalité, la qualité de la thèse insufflée par approches méthodologiques et l’arsenal juridique qui lui ont servi comme outils d'analyse.

Dans le résumé de cette thèse de 632 pages l’impétrant dans ses travaux de recherche a démontré qu’en République du Congo, le droit des collectivités locales, c’est-à-dire les règles relatives à l’organisation administratives territoriale, combine les principes de la déconcentration et de la décentralisation. Ainsi, pour ce qui est des institutions effectivement décentralisées, le Congo ne comporte que deux niveaux d’échelon : le département et la commune.

En effet, à partir de 1990, toutes les constitutions successives consacrent un titre relatif à la décentralisation. On peut citer : la Constitution du 20 janvier 2002, en son titre XVI et celle du 25 octobre 2015, en son titre XIV. Le législateur à son tour, en 2003, a circonscrit les grands principes de la décentralisation dans neuf (09) textes de lois.

Ainsi, l’organisation institutionnelle locale repose classiquement sur la distinction entre un organe collégial auquel la loi réserve, par principe, l’exercice des compétences de la collectivité ; et un organe uniquement qui se pose trouve chargé de préparer et d’exécuter les décisions de l’organe collégial. Cette dualité organique fondamentale n’est pas expressément consacrée les collectivités locales, mais aussi reconnu à ces dernières le droit et la capacité effective de régler et de gérer, dans le cadre de la loi, sans leur propre responsabilité et au profit de leurs populations, une part importante des affaires publiques. Ce qui signifie que le transfert des compétences et la libre administration sont garantis et appliqués. Outre la grande consécration à d’énormes difficultés qui remettent en cause tout le processus enclenché à l’orée du renouveau démocratique.

Autrement dit, qu’elle que soit la configuration considérée, ces techniques posent une série de problèmes, qui ont comme dénominateur commun, celui de la conciliation de la libre administration des collectivités locales à la très forte tradition jacobine de l’Etat centralisé. Pour ce faire, la réorganisation de l’administration de l’Etat unitaire du Congo s’impose avec acuité.

Les impressions de Monsieur Armel SIDOBET, Maire de la Commune de Ouesso dans le Département de la Sangha au finish de cette soutenance au cours d’une interview

« Avant de me prononcer  sur mes impressions de la soutenance que je viens d’assister, je dois d’abord et avant tout dire que c’est avec émotion que je m’exprime. Vous savez que c’est une étape capitale dans la vie d’un homme. Celui qui vient de soutenir, c’est un enfant pour moi si bien que j’ai commencé à l’encadrer dès le bas âge. En étant un père, je l’ai motivé à poursuivre les études universitaires. Je suis donc satisfait pour un enfant qui a fait l’honneur de sa famille. Aussi, nous avons suivi le thème de cette thèse avec beaucoup d’intérêt. Ma joie est intense car, il n’est pas donné d’endurer ces peines et difficultés pour enfin soutenir. Donc, c’est un sentiment de satisfaction. En mes qualités de Maire de la Commune de Ouesso, nous ne sommes pas restés en marge de ce qui s’est dit dans la salle. La gestion des collectivités locales est une problématique qui, aujourd’hui est au centre des débats dans notre pays. Le Congo a beaucoup avancé puisqu’au niveau du pays nous avons l’arsenal juridique nécessaire pour la gestion des collectivités locales ».

Quant au nouveau Docteur de l’UMNG, DOUH SIDOBET MEPEPE La gloire, « Je suis animé aujourd’hui par les impressions de joie. Nous avons le grade de Docteur comme vous le constatez mais cela ne suffit pas. C’est plutôt le fait que l’on a arrivé à faire comprendre à l’opinion national qu’il y a une nécessité des réformes en ce qui concerne l’administration. Les raisons du choix de cette thématique sont liées à l’intérêt qui était beaucoup plus subjectif dans le sens que l’on constate depuis l’indépendance à nos jours, cette manière d’organiser les choses au niveau de l’Etat congolais ne produit aucun effet. Donc, cette situation d’ineffectivité notamment en ce qui concerne beaucoup plus les ressources financières. D’ailleurs, il faut retenir une chose ; nos collectivités locales accumulent 56 mois d’arriérés des salaires, du fait que nos ressources qui alimentent le budget proviennent de l’Etat. Or, l’Etat actuellement connait une tension de trésorerie. Donc, les collectivités locales sont en hibernations. Le Premier Ministre a même évoqué la semaine dernière lors des questions orales du Gouvernement au Parlement, il a souligné que les bien-fondés de ces collectivités puisque de 2003 à 2013, les collectivités locales fonctionnaient. Mais à partir de 2016, voire 2017 au moment où j’effectuais mon voyage, il y a eu une seule subvention. D’où l’accumulation de cette période des arriérés. Nous avons expérimenté cette technique, cette politique et cette manière de faire et gérer l’Etat. Et quand, j’ai mené mes enquêtes avant la soutenance en République Démocratique du Congo tout en sachant qu’il y a des soucis mais au moins cela a été passionnant.

Dans cette thèse, vous retrouverez plusieurs points notamment la décentralisation basée sur l’économie financière, le service public local. Donc, j’ai englobé puisque ce n’était pas facile. Il fallait toutes ces notions qui gravitent autour de cette thématique. Il a fallu donc quatre (4) ans de recherche pour ce travail scientifique ».

A noter que né le 20 février 1989 à Nkayi, dans le Département de la Bouenza en République du Congo le nouveau Docteur DOUH SIDOBET MEPEPE La gloire, est Doctorant en Droit public, spécialité Droit administratif à la Faculté de Droit de l’Université Marien NGOUABI.

 

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HALC : « Le combat de la lutte contre la corruption doit être un droit pour tous », dixit Emmanuel OLLITA  ONDONGO

Publié le 8 Décembre 2021 par André LOUNDA dans société

Le 09 décembre de chaque année, l’Humanité célèbre la Journée Internationale de la Lutte contre la Corruption. Conformément au thème de cette année 2021 : « Votre droit, votre défi : dites non à la corruption », cette journée vise à mettre l'accent sur le rôle des principales parties prenantes et des individus dans la prévention et la lutte contre la corruption. Placée sous le leitmotiv, « Avec la HALC, la Récréation terminée, dites seulement non à la corruption. En République du Congo à cette occasion, Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption en sigle HALC dans une déclaration rendue publique invite les populations congolaises à se préserver contre la corruption et que le combat de la lutte contre la corruption doit être un droit pour tous. Car, la corruption tue. Alors ? Dites-lui non ! Pour vos Droits, et vos Défis ! Dites non à la corruption. Aussi, il a dégagé la responsabilité des gouvernants pour la mise en place d’un système de filet de lutte contre la corruption.

La corruption touche tous les domaines de la société. La prévention de la corruption permet d’avancer vers les objectifs de développement durable, de protéger notre planète, de créer des emplois, d'assurer l'égalité des sexes et de garantir un meilleur accès aux services essentiels tels que la santé et l'éducation. 

On a tous le droit de bénéficier de mesures fortes contre la corruption. Les conduites et actes répréhensibles volent des ressources précieuses alors qu’elles sont indispensables pour se remettre de la crise du COVID19. Pour cette Journée internationale de lutte contre la corruption 2021, il sied de souligner que les droits et les devoirs de chacun - y compris les États, les responsables gouvernementaux, les fonctionnaires, les forces de l’ordre, les médias, le secteur privé, la société civile, les universités, le public et les jeunes  dans la lutte contre la corruption. 

Pour y parvenir, des politiques, des systèmes et des mesures doivent être mis en place pour que les gens puissent s'exprimer et dire non à la corruption. La responsabilité des gouvernements à mettre en place une politique efficace de protection des lanceurs d’alerte, afin que ceux qui dénoncent les faits de corruption soient protégés contre de possibles représailles. Ces mesures contribuent à la mise en place d'institutions efficaces, responsables et transparentes en faveur d'une culture intègre et impartiale.

Pour le Président de la HALC, le Congo notre pays comme d’autres nations, signataires de la Convention des Nations Unies contre la Corruption en 2003, observe chaque année la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption. Cette journée vient rappeler la responsabilité individuelle et collective quant à l’ambition de mettre un terme à la corruption qui aggrave les injustices, fragilisées l’économie et la paix et hypothèque durablement les fondamentaux du développement des nations. La corruption lance un si grand défi, surtout dans ces temps de COVID-19, qu’elle ne peut être l’affaire des seules autorités anticorruption. Le combat contre la corruption doit même être un droit pour tous. Il permet d’éviter que les ressources précieuses pour la vie des nations soient dilapidées,  "les efforts de la lutte contre la corruption ne peuvent être couronnés de succès que par un travail en synergie et la coordination entre les différents acteurs".

Aussi, cette journée souligne les droits et devoirs de chacun et de tous, c’est-à-dire, l’implication dans la lutte contre la corruption des Etats, des responsables gouvernementaux, des fonctionnaires, des forces de l’ordre, des médias, du secteur privé, de la société civile, des universités, du public et des gens.

Ainsi, chaque personne doit avoir le courage de dénoncer pour prévenir ce crime afin de promouvoir la résilience et l’intégrité à tous les niveaux de la société.

Dans cet état d’esprit, la Convention des Nations Unies contre la Corruption souligne la responsabilité des gouvernements à mettre en place une politique efficace de protection de lanceur d’alerte, afin que ceux qui s’expriment contre la corruption soient protégés contre de possibles représailles.

Par ailleurs, il a fait savoir que la loi a prévu également la protection pour toute personne qui renseignerait sur les faits de la corruption, de concussion, de fraude et d’autres infractions assimilées.

Pour conclure, Emmanuel OLLITA ONDONGO a lancé un appel, la HALC convie toute la population à user de son droit et jouer son rôle dans la lutte contre la corruption.

 

 

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COVID-19 : Les Responsables des différentes plateformes des églises de Réveil ont été édifiés sur les bienfaits du vaccin

Publié le 8 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Santé

Dans le cadre de la Campagne Nationale de Vaccination contre la COVID-19, le Comité Technique National de Riposte à la Pandémie de Coronavirus COVID-19 a organisé une session de d’information et de sensibilisation des Leaders des différentes plateformes que constitue le corps du Christ des églises de Réveil, le 07 décembre 2021 dans la salle de Conférences de l’Hôtel de la Préfecture de Brazzaville.

Pour le Docteur Jean Claude EMEKA en présence du Pasteur Germain LOUBOTA, Président du COSERCO et de l’Apôtre Léandre MIYOUNA, il a été question de sensibiliser ces derniers sur les éléments de langage sur les vaccins utilisés au Congo, protègent t-ils efficacement contre les variantes notamment delta ? Oui, quoique les données rétrospectives aideraient à mieux cerner le sujet.

Dans sa communication, il a fait savoir aux participants que les complications liées aux vaccins ; ce sont les MAPI (manifestations adverses post immunisation) : qui peuvent être bénignes (pas graves ; douleurs au point d’injection ; fièvre ; courbature…) ou graves. Mais au lieu de constater doit être réalisé en cas de MAPI.

Pour l’immunité collective, il s’agit de vacciner 60% de la population cible soit au Congo plus de 3 millions de sujets. Et la 3ème dose de vaccin est un sujet actuellement en débat dans le monde y compris au Congo. « Toutefois, le comité d’experts recommande vivement la vaccination des sujets qui ne le sont pas encore, ceci en vue d’atteindre l’immunité collective. Nous devons barrer la route au coronavirus en 2022, il faut intensifier les mesures barrières ».

 Pour les effets secondaires, comment faire pour la prise en charge ? En temps normal, si vous remarquez des effets secondaires, cela ne dépend que de la réaction individuelle de tout un chacun. Et lorsque vous remarquerez quelques choses, il faut aller toujours faire le bilan chez le médecin pour la prise en charge et il y a une organisation et une équipe qui ont été mise en place. C’est peut être au niveau des vaccino-dromes que les informations ne sont pas bien communiquées.

A propos du rappel après six mois, le Dr Jean Claude EMEKA  a dit que c’est parce qu’il faut encore vous inoculé ce virus pourquoi parce que le premier n’étant plus là, vous êtes encore exposé.

Au cours des échanges, l’Apôtre Léandre MIYOUNA a rappelé que le berger étant un guide, un modèle, s’il se fait vacciner les fidèles vont le faire aussi et il faut mettre en pratique ce que nous confessons tel que toute arme forgée contre nous sera sans effet et la COVID est là ! Donc, il faudra que nous manifestions notre foi. Le vaccin, n’est qu’une simple formalité. Nous allons relayer ce message au quotidien dans nos églises.

Quant au Président du COSERCO, Germain LOUBOTA, il a remercié tous ce qui ont accepté de venir à cette campagne d’information et de sensibilisation afin d’avoir des éléments nécessaires dans la lutte contre la COVID-19. « En réalité dans la plupart des églises de réveil de Brazzaville, plus de la moitié des fidèles sont vaccinés et nous devons renforcer avec rigueur les mesures barrières dans nos églises parce qu’elles ont déjà donné des bons résultats. Renforcer la sensibilisation afin que nos fidèles aillent se faire vacciner. Le problème, ce n’est pas le vaccin mais, c’est la peur suite à toutes les informations que l’on recevait. Et que nous devrions avoir des Points focaux dans chaque église ou des comités qui peuvent avoir toutes les informations et des données pour qu’il y est une traçabilité pour accompagner le gouvernement et , c’est un honneur pour nos églises. je crois qu’après avoir écouté le Docteur EMEKAZ qui nous a donnés toutes les informations utiles afin que nous soyons bien renseignés sur les questions qui touchent à la vaccination contre la COVID-19, il nous appartient maintenant de cette information de pouvoir faire une sensibilisation sérieuse et dynamique pour permettre à la population qui nous écoute mais surtout aux fidèles de nos églises de renforcer leur conviction dans la vaccination et de comprendre que les vaccins qui nous sont proposés aujourd’hui comme seule réponse pour l’instant pour pouvoir éradiquer le coronavirus. D’ailleurs, nous avons même prié pour ça afin que Dieu nous montre que le vaccin soit prouvé. Donc, nous pensons qu’avec ce que nous avons entendu, nous allons sensibiliser de manière forte nos différentes églises mais, en même temps, nous allons prier ardemment. Car, au-delà de tout, le vrai combat, c’est de lutter contre la maladie tout en augmentant en cadence nos prières pour casser toute la peur que nous avons pour aller se faire vacciner. Pour les chrétiens que nous sommes, la mort n’a pas de pouvoir sur nous. Ainsi si vous êtes en Jésus, vous avez la vie. Même le Seigneur l’a dit que même si nous prenons quelques breuvages mortels, cela ne nous fera pas de mal.

Au terme de cette rencontre, pour barrer la route au coronavirus, un échantillon des Pasteurs ce sont rendus à la Direction Départementale de l’Hygiène pour se faire vacciner.

 

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37ème Session du CIE 2021 : L’urgence pour les pays de mutualiser les efforts, en vue d’impulser  le changement de gouvernance et le leadership transformationnel

Publié le 8 Décembre 2021 par Franck YAMEDONG et André LOUNDA dans Economie

« Promouvoir le changement transformationnel pour une diversification économique réussie en Afrique centrale », constitue le thème de la 37ème Session du Comité Intergouvernemental des Hauts Fonctionnaires et Experts pour l’Afrique Centrale dont les travaux, ont été ouverts le 06 décembre 2021 à Kintélé, la banlieue de Brazzaville en République du Congo par Madame Ingrid Ghislaine Olga EBOUCKA-BABAKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale. Cette rencontre vise à identifier les lacunes et proposer des moyens pratiques permettant de renforcer la compréhension et la pratique de ces deux concepts interdépendants, dans l’optique d’accélérer la diversification économique en Afrique Centrale.

Durant 5 jours, du 06 au 10 décembre 2021, les Hauts Fonctionnaires et experts de l’Afrique Centrale se plancheront sur les questions d’intérêts sous régionales à savoir : le Rôle du Leadership transformationnel en Afrique Centrale ; Levée des contraintes de financement en Afrique ; le Rôle du Leadership transformationnel et innovant. Cette 37ème Session organisée en partenariat avec le Bureau Sous Régional de l’Afrique Centrale de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies offre une opportunité aux participants pour faire l’état des lieux du Leadership en Afrique Centrale d’après Ingrid Ghislaine Olga EBPOUCKA-BABAKAS, dans son discours d’ouverture a souligné l’urgence pour les pays de mutualiser les efforts, en vue d’impulser  le changement de gouvernance et le leadership transformationnel. Elle a aussi fait savoir que la promotion de la bonne gouvernance et du leadership transformationnel en Afrique centrale suppose les dirigeants de la classe politique et administrative, du secteur privé et de la société civile à même de comprendre les enjeux d’un changement radical de comportement.

« Le CIE fait des années 2021-2030 la décennie de la diversification économique de l’Afrique centrale. Ainsi, le thème de cette année, «Promouvoir la gouvernance et le changement transformationnel en vue de la diversification de l’économie en Afrique centrale», rappelle la responsabilité première des acteurs pour l’atteinte de cet objectif », a-t-elle indiqué.

La diversification de l’économie étant un enjeu important pour les six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), pour Ingrid Ghilslaine EBOUKA-BABACKAS dans cette perspective, « le Congo s’est donné pour ambition d’élaborer un PND 2022-2026 pour se maintenir dans la voie du développement, à travers une économie diversifiée et résiliente impliquant les problématiques environnementales ».

Poursuivant, elle a rappelé que toutefois, le Comité Intergouvernemental des Hauts Fonctionnaires et Experts pour l’Afrique Centrale demeure sollicité pour la finalisation du projet vision 2048, le renforcement des capacités et des compétences en matière de management de l’appareil statistique national et le renforcement des compétences dans la planification des investissements publics.

Quant à Monsieur Honoré TABUNA, Commissaire de l’Environnement, des Ressources Naturelles, de l’Agriculture et du Développement rurale de la commission de la CIE, a suggéré la valorisation des ressources forestières et hydrographiques dont dispose la sous-région. Ensuite, il a fait trois propositions dans le cadre institutionnel et organisationnel de la recherche, avec une vision commune des enjeux et des objectifs, afin que l’Afrique centrale parvienne aux innovations favorables et à une transformation réelle du capital naturel en capital productif au service de la diversification des économies des Etats.

De son côté, Madame Vera SONGWE, Secrétaire Exécutive du CIE, « le renforcement des économies de la sous-région implique des engagements politiques des Etats de créer les meilleures conditions pour l’industrialisation et la participation des acteurs de la société civile ».

 

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Les Ngunza-Matsouaniste, l'Héritage par la Renaissance à Ponton la Belle

Publié le 6 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Religion

La Communauté Spirituelle Ngunza-Matsouanite que dirige Mbuta MASSENGO MBEMBA, le Guide spirituel de ladite communauté a organisé du 11 au 14 novembre dernier une Retraite Spirituelle à Pointe Noire, la Capitale économique de la République du Congo. Cette retraite a été couronné par l'animation des séminaires sur les thèmes: l'Héritage et la Renaissance, tirés du Kimoko, la traduction en langue locale le Kikongo les techniques d'expressions Ngunza mais aussi, Mbuta MONEKENE a reçu des mains du Guide Spirituel, les outils nécessaires pour l'exercice de son ministère. La prochaine étape en 2022, Ouesso dans le Département de la Sangha sera au rendez-vous du Ngudia Nganga.

 A cette occasion, Mbuta MASSENGO MBEMBA dans ses enseignements a retracé qu'est-ce que c'est l'Héritage et la Renaissance. 

HERITAGE, Selon les enseignements de Mbuta MASSENGO MBEMBA, Ngudi Nganga

Mama, Tata, Il est dit : « Chaque jour, créez votre histoire, chaque chemin que vous empruntez laisse votre héritage ».

Ce que nous sommes n’est pas seulement sorti du temps présent, mais c’est essentiellement un héritage culturel et spirituel, c’est le résultat du travail de toutes les générations antérieures.

II est vrai que chaque génération passera, mais elle doit accomplir sa mission.

A ce jour notre communauté n'échappe pas à ce devoir et ses membres investissent dans la construction des ouvrages spirituels pour poursuivre cette œuvre. Il s’agit bien de la force du progrès et du développement harmonieux de notre institution.

La plus grande erreur est d’enfermer sa force comme on cache un trésor.

Celui qui ne produit pas de fruit est un homme de rien.

Celui qui laissera agir l’esprit en lui verra s’agrandir son héritage.

En léguant son héritage, l’invisible cède-t-il vraiment sa place ?

Même si le droit déclare le sujet vivant comme légal, ce dernier devra légitimer ce qu’il reçoit. En cédant ses « biens », l’invisible met l’héritier dans une sorte de redevance en reprenant à sa charge des éléments de son histoire. L’homme procède par transmission et non par accumulation du savoir. Le monde est en perpétuel changement. Il ne s’agit pas d’une révolution mais plutôt d’une évolution. L’homme est responsable de ce qu’il devient.

La croyance qui nous fait dire : « rien ne change, » provient soit d'une mauvaise vue ou soit d'une mauvaise foi.

La première se corrige, la seconde se combat.

La mauvaise foi se distingue du mensonge, si le menteur ment à son interlocuteur, l’homme de mauvaise foi se ment. Celui à qui l’on ment et celui qui ment sont une même personne.

« Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que désormais, le mensonge te poursuivra. » a dit un sage.

La tradition nous aide à rallier le futur sans nous faire écraser dans le temps présent, à devenir libres et conscients de notre place pour l’édification du

monde nouveau. Passer d’un état d’apathie (désintéressement) à celui d’appétit spirituel.

Se glorifier de nos prédécesseurs c'est chercher les racines qui nous aideront à aller plus loin et à donner des bonnes branches. L’homme développe son âme.

Apres bien des efforts d’élévation spirituelle, nous nous apercevons que certains grands initiés sont des modèles que nous devons nous efforcer d’imiter dans la mesure de nos moyens.

Mais n'oublions pas que chaque médaille a son revers.

On ne rentre pas n’importe comment dans la forêt, la forêt a ses portes.

Là où nous sommes parvenus, nous puisons notre force dans le feu et d’en faire usage pour rester ce que nous sommes devenus.  D’où la volonté individuelle dans un cadre collectif.

Mama, Tata, souvenez-vous de quelques éléments que nous retrouvons ici et maintenant dans notre kimoko, remémorant le caractère d’agent de rénovation et de révélation du feu, la prédominance de la couleur rouge, le phénix, la canne spirituelle et la proclamation précédent la fin du culte « BA MAMA NA BA TATA BETO KUENDONO NA YENGE ».

Aussi, est-il tout à fait concevable et admissible d’associer la disparition de Mama Kimpa Mvita au feu, agent essentiel de l’œuvre au rouge. L’œuvre au rouge est le temps où se réalise pleinement, par l’action du feu, cette régénération.

Souvenons-nous encore de ce chemin que nos anciens ont laissé pour savoir notre mission. Ce fut une dure leçon pour les Ngunza, égarés par l’oisiveté et leur négligence.

Le parcours spirituel est différent du parcours normal dans la vie active.

L’homme va découvrir de manière symbolique la complexité de l’humanité à rechercher la Parole ou KAZU en kongo KAZU, c’est la kola car les anciens se partagent rituellement la kola avant les réunions.

Le moyen de la trouver était de connaitre les trois colonnes de l'Espérance, de la Foi et de la Charité.

C’est la foi qui est facile et de ne pas croire qui serait impossible. C’est la

charité qui est facile et de ne pas aimer qui serait impossible. Mais c’est d’espérer qui est difficile. La connaissance et l’amour, n’ont de sens que s’ils sont prolongés par l’action.

La Communauté Ngunza réapparut aux hommes éclairés et les vrais Ngunza ne bâtissent plus aucun édifice matériel, mais seulement des ouvrages spirituels.

Nzambi A Mpungu Tulendo est Souverain Maître des cieux et de la terre, Il a créé tout à Sa guise. Sans la sagesse et la perfection, la Fraternité universelle n'aura pas de force et toutes nos promesses resteront vaines.

C’est bien entre les enseignements qui sont à notre disposition que nous prendrons conscience de l’indispensable volonté pour vivre pleinement notre vie spirituelle.

Que ces forces ne soient pas actifs seulement pendant nos cultes ou nos réunions, il faut qu'elles servent dans le monde profane. D’où la volonté de chacun de nous.

La Fraternité et toutes nos forces actionnées à l’unisson permettront de propulser le bloc de l'immobilisme latent de notre société et de contribuer, à l’amélioration de l'humanité.

Les bébés noirs, les hommes aux couteaux, la guerre des banlieues n'auront pas lieu. La guerre économique n'aura pas lieu. La tuerie des présidents n’aura pas lieu. Les coups d’Etat n’auront pas lieu.

Pour certains cela peut paraître comme une utopie. La fraternité est un esprit, une force spirituelle qui déplace les frontières.

Que la sagesse et la connaissance nous soient données pour affronter le mal mais il nous en faut encore plus pour affronter le bien.

Que la peur, le doute, l’inquiétude et tous nos tourments quotidiens s’évanouissent d’eux-mêmes. 

-              Nzambi A Mpungu Tulendo wena yeto. (Nzambi A Mpungu Tulendo est avec nous)

-              Yengé kieno. (Paix à vous)

Qu’il en soit ainsi.

Pointe noire, 2021, 11, 11

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« La Table Ronde est un jalon posé dans la mesure où la Rumba congolaise mérite de figurer dans les curricula scolaires », estime Dieudonné MOUYONGO

Publié le 6 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Culture et Arts

Les  fondements de la candidature de la Rumba congolaise sur la liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité et les stratégies à implémenter pour les mesures de sauvegardée et de promotion de la Rumba congolaise après son inscription ont été au centre de la Table Ronde sur la Rumba congolaise tenue du 03 au décembre 2021 à Brazzaville, la capitale de la musique africaine.

Placée sous le patronage de Dieudonné MOUYONGO, Ministre congolais en charge de la Culture et des Arts en présence de Madame Barry Fatoumata MARIEGA, Représentante de l’UNESCO en République du Congo, des Présidents des Comités Scientifiques des deux Congo, et ont pris part à les agents de ce ministère, les artistes, les élèves, les étudiants et bien d’autres personnalités invités.

Durant deux jours, les participants des travaux en panel, les participants après une série d’échanges fructueux ont formulé des recommandations pertinentes à savoir : (i) Publier dans des délais raisonnables les Actes de cette Table Ronde sur la Rumba congolaise afin de contribuer à une plus grande visibilité de cet élément ;(ii) Organiser dans l’avenir d’autres rencontres avec les praticiens de la Rumba congolaise pour une meilleure appropriation des axes stratégiques dégagés par le Comité conjoint République Démocratique du Congo/République du Congo relatif à la sauvegarde et à la promotion de la Rumba congolaise ; (iii) Travailler avec les Ministères en charges de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour l’inscription de la Rumba congolaise dans les programmes scolaires et universitaires, et les programmes de recherche scientifique afin d’assurer la sauvegarde et la pérennisation de l’élément Rumba ; (iv) Poursuivre la coopération et les échanges entre les deux Congo pour la sauvegarde et la promotion de la Rumba congolaise.

La cérémonie de clôture a été ponctuée par l’animation de l’artiste Gypsie la Tigresse ; la lecture du communiqué final de la Table Ronde suivies celles des motions aux Présidents des deux Congo, Dénis SASSOU N’GUESSO et Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, au Ministre de la Culture, Dieudonné MOUYONGO et les recommandations. Clôturant les travaux de la Table Ronde, Dieudonné MOUYONGO a remercié le Comité Scientifique et les participants pour la réussite des travaux par la qualité des intervenants. Aussi, il a remercié l’UNESCO qui ne cesse d’accompagner le Congo et il a clôturé.

A noter que les travaux se sont déroulés en panel comme suit : pour le premier panel dont l’axe a été le Retour Transdisciplinaire sur la Genèse de la Rumba congolaise. Le premier intervenant de ce panel, l’Ecrivain, musicologue Elvis Brunell NATOU a fait une présentation sur les Approches originelles et polyphoniques tonales de la Rumba congolaise. Le deuxième intervenant, l’Historien Jean Félix YEKOKA, sa communication a porté sur les Origines de la Rumba congolaise, la danse « Nkumba » du petit Etat de Bungu au indépendances africaines. Le troisième intervenant, l’Historien Roland Christian NZAOU a fait une présentation intitulée : Musique et danses de l’ancien Nsundi septentrional, élément de connaissance de la Rumba congolaise. Pour le quatrième intervenant l’Historien Honoré MOBONDA a communiqué sur les Origines lissongo, Luba et Bobangui de la Rumba congolaise : essai d’exfiltration de cette danse des exclusivismes identitaires.

En ce qui concerne le deuxième panel qui a eu pour thème : Émergence, évolution et parcours de la Rumba, en lieu et place du Sociologue Henri OSSEBI, le Musicographe, Charles BOUETOUM-KIYINDOU a fait une présentation sur le thème : De Cuba aux deux Congo : dynamisme sonores et éclosions identitaire de la Rumba congolaise et il a aussi communiqué sur le thème : La Rumba congolaise « danse » à travers les époques. Suivi par l’Historien, Stévio Ulrich BARAL-ANGUI qui a présenté sur le thème : Les variations linguistiques dans la Rumba congolaise : mixité culturelle ou croisement identitaires. Quant ‘à l’artiste-peintre Trigo Piula, a présenté sur le thème : Rumba-Ndumba : regard d’un peintre sur la Rumba congolaise. De son côté, le Philosophe Grégoire LEFOUOBA a présenté une communication sur la Rumba : un courant philosophique des symptômes de représentations BANTU.

Le troisième panel a traité le thème : Itinéraires transfrontaliers de la Rumba congolaise : Afrique-Europe-Amériques. Le premier intervenant a communiqué sur le thème : L’aller et retour de la Rumba. Pour l’Historien Lucien NIANGUI GOMA a fait une présentation sur les survivances culturelles kongo dans l’espace afro-américain : Cas de la Rumba du 17ème au 19ème siècle. Et pour le dernier intervenant, l’Historien Joachim Emmanuel GOMA-THETHET qui a fait une présentation sur Joseph KABASSELE, Jean Serge ESSOUS, Manu DIBANGO et Sam MAGWANA : les quatre mousquetaires de la Rumba congolaise.

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« Le rapport SRMNA que nous venons de valider a une importance capitale », a déclaré Paul OYERE MOKE

Publié le 6 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Santé

 

Clôture des travaux de l’atelier de validation du rapport de la revue de la stratégie de la santé de la Reproduction, maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et nutrition en République du Congo qui s’est tenu du 02 au 03 décembre 2021 à Brazzaville. Placée sous le patronage du Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert MOKOKI, représenté par le Directeur Général de la Population, Paul OYERE MOKE qui a ouvert les travaux en présence du  Conseiller en Santé de l’OMS-Congo le 02 décembre 2021.

Durant deux jours, les participants ont examiné le rapport soumis à leur attention, dont le défi majeur est de contribuer à l’amélioration du bien-être des enfants, des adolescents et des femmes au Congo.

Clôturant les travaux, Paul OYERE MOKE, Directeur Général de la Population dans son discours a réitéré ses remerciements à l’endroit des participants pour le travail abattu. « La santé de reproduction est une priorité du gouvernement de la République du Congo malgré la pandémie à coronavirus qui a un impact négatif sur les soins et services de santé. Le Congo, après avoir manqué le rendez-vous, les Objectifs du Millénaire pour le Développement en 2015, n’a plus le droit de manquer le rendez-vous des Objectifs du Développement Durable en 2030. En effet, nous avons des défis à relever à l’orée 2030. Il s’agit d’atteindre moins de 70 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes et 12 décès néonatals pour 1000 naissances vivantes. Aussi, conformément à la recommandation de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement tenue à Nairobi en novembre 2019, chaque pays doit atteindre quatre résultats transformateurs : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale, zéro violence basée sur le genre, zéro mutilation génitale féminine. Tout ce qui précède, nous amène à dire que le rapport SRMNA que nous venons de valider a une importance capitale. En effet, ce rapport nous permet d’élaborer un plan stratégique de santé d’une manière générale qui s’alignera sur le PND 2022-2026. La mise en œuvre de ce plan permettra au Congo de réduire des ratios de mortalité en 2020. C’est pourquoi, nous sollicitons l’implication et l’appui une fois de plus des partenaires techniques et financier pour l’élaboration et la mise en œuvre dudit plan », a-t-il souligné.

Quant à Madame Michelle MOUNTOU, Gynécologue-Obstétricienne au cours d’une interview a fait savoir que depuis deux jours, nous sommes ici dans cette salle de réunion de l’Hôpital Mère et Enfant Blanche Gomez pour valider le rapport de cet atelier. Il faudra  donc dire que les résultats sont peu réjouissantes ou encore peu satisfaisantes. Donc par rapport à ces résultats, nous sommes vraiment en marge d’atteindre les ODD en 2015. Mais comme nous l’avons dit que nous ne perdons pas espoir car, les problèmes sont connus et nous souhaitons par la même occasion qu’il ait vraiment un triple engagement entre le gouvernement de la République, les partenaires techniques et financiers ainsi que la population pour que plus jamais une femme ne meurt plus jamais en donnant la vie0 Dès la semaine prochaine, nous allons faire la revue totale de la santé d’une manière générale en rapport avec le PND.

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