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GéoAfriqueMédias.cg

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Désormais, la Faculté des Sciences et Techniques a un nouveau Docteur en l’occurrence, Ilitch Christian NGINDA-AKANY

Publié le 4 Décembre 2021 par André LOUNDA et Haurlusse KAKOULA dans Education

« La Production de Tomate (solanceas) par greffage Interspécifique en Saison de Pluies à Brazzaville (Congo) », constitue le titre de la thèse pour l’obtention du diplôme de doctorat, dans le Domaine des Sciences Exactes et Naturelles, de la Formation Doctorale en Biologie, du Parcours : Physiologie et Productions Végétales dans les Spécialités : Productions Végétales de la Faculté des Sciences et Technique de l’Université Marien NGOUABI (UMNG), soutenue et défendue publiquement le vendredi 03 décembre 2021 à Brazzaville par l’impétrant NGUINDA-AKANY Christian Ilitch, Titulaire d’un DEA en Agronomie et Protection des Cultures sous la direction de thèse du Professeur Titulaire CAMES, UMNG Paul ATTIBAYEBA.

En effet, le Jury composé du Président : DIATEWA  Martin,  Professeur de l’UMNG ; Membres : Alexis Nicaise LEPENGUE, Maître de Conférences USIM, Franceville au Gabon (Rapporteur Externe) ; Joseph YOKA, Professeur UMNG (Rapporteur Interne) ; Professeur Arsène LENGA UMNG (Examinateur).

Face aux membres du Jury, dans son exposé le constat est que son travail de recherche s’est focalisé sur les bases  théoriques et méthodologiques. Si bien que le questionnement et l'appréciation des membres du Jury s’est articulé sur ce cadre et sur  la clarté de son langage. L’impétrant a maîtrisé le sujet et que son exposé  a été clair.  NGUNDA-AKANY a répondu favorablement aux questions du Jury ainsi, le Jury la décerné le grade de Docteur de l'Université Marien NGOUABI avec la mention "Très Honorables et les félicitations du Jury". Cette mention est justifiée par l’originalité, la qualité de la thèse insufflée par les hypothèses et approches méthodologiques qui ont servi comme outils d’analyse.

Cette thèse qui a couronné le travail de recherche de ce nouveau docteur de l’Université Marien NGOUABI se résume comme suit : « Ce travail de recherche a eu pour objectif d’évaluer les performances productives de la tomate greffée sur cultivars locaux d’aubergines africaines en saison de pluies au Congo. Dans ce contexte, trois combinaisons de greffage, tomate ninja sur aubergines Bissukulu (solarium aethiopicun), tomate ninja sur aubergines Diablette (solarnum torvum) et tomate ninja sur aubergines Nkéka (solarnum macrocarpum) ont été étudiés. Elle a révélée une compatibilité au greffage de la tomate ninja avec les porte-greffes d’aubergines avec le taux de réussite de greffage de 88% à 96%. La Production la plus importante est celle de la combinaison tomate ninja sur Diablette (2,545 kg/pied) suivi de tomate sur Bissukulu 52 ?154 kg/pied) et tomate ninja sur Nkéka 51 ?813 kg/pied). La moyenne de production de la tomate ninja greffée sur aubergines locales est de 2,023 kg/pied, alors qu’elle est de 1, 578 kg/pied pour la tomate non greffée. Une réponse productive plus prononcée au greffage a été observé en usage de la déjection de volaille en fumure de fond, plus calcaire suivi du punin de thithonia divesifolia en couverture. On enregistre alors une production de 2, 545 kg/pied, alors qu’elle est de 2,163 kg/pied avec la variante de couverture NPK, plus superphosphate. Dans les conditions de sol naturellement infesté par le complexe intra-parasitaire Resltonia solanacearun spp, les plantes de tomate greffée parviennent à une production de 1 kg/pied».

Désormais Docteur de l’Université Marien NGOUABI (UMNG), habillé en redingote, Christian Ilitch NGINDA-AKANY sûr des fruits de sa recherche dans une interview qu’il nous a accordé, il n’a pas manqué de mots sur l’intérêt de ce sujet qu'il a traité. « C’est l’accomplissement de notre sacrifice de développer et de contribuer à certaines tâches aussi lourdes. La thèse que nous avons réalisée est une problématique fondée sur les unités de productions de la tomate au Congo. Ainsi, nous avons pu identifier en tant que jeune dans les années 1998 au moment où j’étais au Lycée agricole dans la zone de Kombé-Mayanga, il était difficile de faire la tomate en saison de pluies à cause d’une maladie due aux bactéries. Et donc, c’était mieux de faire la tomate pendant la saison sèche. J’ai donc commencé à me documenter sur cette question et dès que j’ai eu l’opportunité en devenant ingénieur agronome, j’ai réfléchi sur comment il fallait faire pour accomplir cette mission. Une fois en thèse, j’ai rédigé un projet de recherche en doctorat qui avait pour objectif d’améliorer la production et d’avoir les plants qui étaient résistants. Évidemment, les contraintes sont donc le financement de la recherche m’avait poussé à beaucoup réfléchir, car au départ, c’était d’abord un ambitieux projet qui devrait intégrer les aspects de la biologie moléculaire de sélection mais très vite, j’ai été rattrapé par la réalité de la recherche. Car, je n’avais pas de financement pour faire mes travaux de recherche. Tout en réfléchissant, je me suis rendu compte que dans ma formation, on m’avait appris le greffage. En partant donc de ces difficultés, j’ai fait une enquête pour identifier des porte-greffes. L’enquête que j’avais réalisée en 2018 m’avait montré que les aubergines locales étaient assez intéressantes. A cela, s’ajoutent les premières qui étaient heureusement concluant puisque j’ai pu obtenir des plants qui avaient produits dès lors que j’ai eu la première production de la tomate tout en étant rassuré, j’ai donc présenté ce projet de thèse. Nous sommes donc comblés aujourd’hui, parce que les pères Chercheurs reconnaissent ce travail. Il reste encore beaucoup à faire puisque nous devons prendre contacte avec les ONG de la place pour vulgariser justement cette thèse. Il faudra noter que la principale difficulté ici, c’est le financement. Car, vous faites un travail de telle envergure pour répondre à un problème national. Produire la tomate certes, mais vous devez financer l’acceptation des producteurs pour que certains maraîchers acceptent que l’on mette les plants sur leurs parcelles. Il fallait donc à ce niveau, payé 150.000 FCFA par maraîcher. En ce qui concerne les pistes, les maraîchers doivent savoir que d’après nos résultats, si vous fertilisez ou greffez de la tomate sur l’aubergine locale, vous avez les chances à ce que vous produisez même si le sol est infertile. Entre autres, si vous greffez la tomate sur l’aubergine et vous fertilisez à partir du fumier de poulet, vous allez augmenter votre rendement de 21%. Le rendement passe de 1 kg, 2 kg voir 3 kg. Enfin, le travail de recherche a confirmé les hypothèses dont la première était de greffer la tomate sur l’aubergine».

Rappelons que le Docteur NGINDA-AKANY Christian Ilitch est Ingénieur Agronome et auteur de quelques articles scientifiques publiés entre autres :

  1. NGINDA-AKANY Christian I, MAKOUANZI EKOMONO Chaissy Garel, MKOUDOU Alaric, ATTIBAYEBA (2019). Evolution of the Productive Performance of Tomato (Lycoperssicum escullentum Mill) giefted, Cultivation o full Fields in the Ramy season of Congo Brazzaville. Discours Journal of Agriculture and Food Science. Vol 7 (2): 18-25.
  2. NGINDA-AKANY, OLLANDET Innocent, KOUBA NKOUAMOUSSOU Cyriac, ATTIBAYEBA Paul, ATOA Romaric Dianana Preston, EYONDO NGASSAKI Stael Wiston, BIZANGUI Ben (2020), Géographical distribution of the prevalence of bacterial fallinity in the market sites of Brazzaville in Republc of Congo. International Journal of current Advencel Research, Vol 9 (6): 22393-22396.
  3. NGINDA-AKANY, OLLANDET Innocent Bob, KOMBO Guy Romain Aimé, MPIKA Joseph, ATTIBAYEBA (2020). Effets porte-greffes de cultivars d’aubergines africaines sur l’incidence du flétrissement bactérien en culture de tomate Durant la saison des pluies à Brazzaville. Journal of Applied Biosciences 150 : 15448-1545.

 

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La Rumba congolaise au centre d’une table ronde

Publié le 4 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Culture et Arts

La Rumba congolaise au centre d’une table rondeLa Rumba congolaise au centre d’une table ronde

Dans le cadre du processus d’inscription de la Rumba Congolaise sur la liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité, le Ministère de la Culture et des Arts en partenariat avec le Bureau de l’UNESCO-Congo  ont organisé une table ronde sur la Rumba congolaise du 03 au 04 décembre 2021 à Brazzaville, la capitale de la musique africaine. "Faire reconnaître l'importance de la rumba congolaise à travers le monde" est l’objectif que vise cette table ronde. Et de l’autre côté de la rive du majestueux fleuve Congo, une campagne officielle avait été lancée à Kinshasa pour promouvoir l'inscription de la Rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco.

Placée sous le patronage de Monsieur Dieudonné MOUYONGO, Ministre de la Culture et Arts en présence de Madame la Représentante de l’UNESCO au Congo, du Président du Comité Scientifique, Joachim Emmanuel GOMA-THETHET et du Président du Comité Scientifique conjoint de la République Démocratique du Congo (RDC), le Professeur YOKA LYE MUDABA, la cérémonie d’ouverture officielle y relative a été marquée par le discours de circonstance du Président du Comité Scientifique suivi de la leçon inaugurale intitulée : « La candidature de la Rumba congolaise sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité »par le Président du Comité scientifique conjoint de la RDC et de l’Allocution d’ouverture du Ministre de la Culture et des Arts de la République du Congo.

Ouvrant les travaux, Dieudonné MOUYONGO a fait savoir que cette table ronde représente la contribution des chercheurs de la République du Congo au processus d’inscription de la Rumba congolaise sur la liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. En réalité les chercheurs des deux Congo avec aptitude ont été sollicités par le Ministère de la Culture et des Arts et la Comité Scientifique chargé de ladite inscription pour participer à un colloque international relatif à cette inscription. Les  conséquences de la pandémie de la COVID-19 qui ont été néfastes sur les pays et notamment sur la circulation transfrontalière des personnes et des biens n’ont malheureusement pas permis la tenue à Brazzaville de cette rencontre intellectuelle. Cette dernière a été substituée par la présente table ronde qui permettra des échanges fructueux entre les chercheurs sur les aspects liés à l’origine, à l’histoire, à la sociologie, à l’évolution et à l’économie de la Rumba congolaise.

Durant deux jours, les participants vont échanger en trois panels : le premier sur le Retour Transdisciplinaire sur la Genèse de la Rumba congolaise, le second sur l’Emergence, Evolution et Parcours de la Rumba congolaise et pour le troisième panel, Itinéraires Transfrontalières de la Rumba congolaise : Afrique-Europe-Amériques.

Rappelons qu’issu de la rumba cubaine des années 1930, ce style musical qui a su résister à l’usure du temps, possède une grande notoriété entre les deux Congo. Le dossier déposé l'année dernière auprès de l'Unesco, est défendu de part et d'autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom. Son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco devrait embarquer la rumba congolaise sur la voie de la professionnalisation et à terme, donner un statut à ses nombreux adeptes. La décision devrait être connue avant la fin de cette année 2021. Quant à la version cubaine de la rumba elle a déjà été admise par l'Unesco en 2016.

 

 

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Économie bleue : vers la création d'un institut de recherche océanographique et d'études marines au Cameroun

Publié le 2 Décembre 2021 par GéoAfriqueMédias.cg dans Environnement

Le Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (MINRESI) travaille à la création d'un Institut de recherche océanographique et d'études marines. Il s’agit en ce début de la décennie de l’océanographie qui couvrira la période 2021-2030, de précéder à la valorisation de notre écosystème marin dans la perspective d’une économie bleue créatrice de richesse, pourvoyeuse d’emplois et surtout moteur de la croissance», a annoncé Mme le secrétaire général (SG) du MINRESI, le Dr Rebecca Madeleine Ebellé Etamè, au cours de la cérémonie d’ouverture solennelle de la 7è édition des Journées d’excellence de la Recherche scientifique et de l’Innovation au Cameroun (JERSIC) à Yaoundé, le 27 octobre 2021.

Et la Secrétaire Générale du département ministériel conduit par le Dr Madeleine Tchuinté d’ajouter : «Il y a là un trésor de richesse inouïe capable de booster notre développement, de réduire notre dépendance tout en renforçant notre autonomie dans le cadre de l’import-substitution».

Belle initiative en perspective visiblement, dans la mesure où le Cameroun, pays de l’Afrique centrale, s’ouvre sur 402 kilomètres de côte de l’océan Atlantique.

En attendant de voir aboutir le précieux projet, l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD)’y veille.

En effet, l’institut que dirige le Dr Noé Woin est doté d’une structure opérationnelle qui s’active dans la valorisation des écosystèmes marins. C’est la Station spécialisée de recherche en écosystème marin (SSREM) à Kribi dont la principale mission est d’élaborer et conduire des programmes de recherche spécifique du domaine marin et côtier au Cameroun. Mieux, c’est un centre de référence en matière d’études océanographiques et des disciplines associées au niveau national, régional et international.

Entre autres, la SSREM a pour missions de : répondre au besoin scientifique et technique lié à l’espace maritime et côtier, collecter des données, renseigner sur la qualité des eaux marines et côtières ; jouer l’interface entre les secteurs primaire, secondaire et tertiaire bénéficiaires des atouts maritimes et côtiers pour une gestion durable de cet espace ; valoriser les ressources marines ; développer un partenariat effectif avec le secteur privé, les universités, et les ONG ; renforcer les capacités humaines et infrastructurelles en matière de gestion du milieu marin ; et améliorer la qualité de vie des populations côtières à travers la promotion d’un développement intégré, participatif et écologiquement sain.

D’après les océanographes de l’IRAD, les tortues luth (Dermochelys coriacea), imbriquée (Eretmochelys imbricata), verte (Chelonia mydas) et olivâtre (Lepidochelys olivacea) sont les espèces (objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation) généralement rencontrées dans les côtes de Kribi (région du Sud). Et bien d’autres produits marins, il en existe.

Source Médiaterre

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Invitation aux 3es Rencontres de l'Économie circulaire en AURA : Achats durables - la relation acheteurs fournisseurs

Publié le 2 Décembre 2021 par GéoAfriqueMédias.cg dans Communiqué de Presse

Participez aux 3es Rencontres de l’Économie circulaire qui auront pour thème : Achats durables - la relation acheteurs fournisseurs

Le 10 décembre 2021, de 9h30 à 14h,
L’Embarcadère, 13 bis Quai Rambaud, 69002 Lyon

Le plan national d’achats durables (PNAD) et la loi climat et résilience obligent à intégrer le développement durable dans nos marchés publics : il est temps de changer notre manière d’acheter !
 
Le 10 décembre 2021, venez échanger avec Thomas LESUEUR, Commissaire général au développement durable (CGDD), mais aussi des collectivités, des acheteurs et des entreprises intégrant le développement durable dans leurs marchés ou dans leurs offres, et inspirez-vous de leurs expériences !

En présence de Frédéric BONNICHON, Vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes à l’Environnement et à l’Écologie positive, de nombreux acteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes viendront témoigner sur : Comment transformer le rapport entre l’offre et la demande, connaître les entreprises de son territoire, coopérer, construire des solutions écologiques et sociales adaptées aux besoins et très concrètement comment intégrer des clauses environnementales dans les marchés ?

Merci de vous inscrire avant le 30 novembre et n'hésitez pas à diffuser cette invitation autour de vous !

>> PROGRAMME ET INSCRIPTION

Publics cibles 

Les acteurs de la commande publique durable et de l’économie circulaire (responsables de marchés, acheteurs, élus locaux et régionaux, techniciens, chargés de développement économique, entreprises, associations...)

Au programme
  • Un point d'actualité réglementaire ; 
  • Les accompagnements d’entreprises et de collectivités pour faciliter votre passage à l’action ;
  • Des témoignages concrets d’entreprises et de collectivités pour répondre aux questions que vous vous posez sur la coopération en faveur des marchés publics durables ;
  • Un salon de solutions pour la commande publique durable en Auvergne-Rhône-Alpes proposé par une sélection d’entreprises pour faire le lien entre offre et demande ;
  • Un cocktail autour duquel échanger en toute convivialité !

Votre contact au CIRIDD : Christèle Fierobe - christele.fierobe(at)ciridd.org

Soutiens et partenariats :
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OMS-Congo : Réponse positive à l’appel du gouvernement congolais à travers l’engagement, le soutien politique et le plaidoyer en faveur de la santé maternelle et infantile

Publié le 2 Décembre 2021 par André LOUNDA dans Santé

 

Il s’est ouvert le jeudi 02 décembre 2021 à Brazzaville, un atelier de validation du rapport de la revue de la stratégie de la santé de la Reproduction, maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et nutrition en République du Congo. Placée sous le patronage du Ministre de la Santé et de la Population, Gilbert MOKOKI, représenté par le Directeur Général de la Population, Paul OYERE MOKE en présence du  Conseiller en Santé de l’OMS-Congo. Ce rapport soumis à l’attention des participants dont le défi majeur est de contribuer à l’amélioration du bien-être des enfants, des adolescents et des femmes au Congo.

Prenant la parole en premier, MOUHHOU AMADOU, Conseiller en Santé, représentant le Représentant de l’OMS-Congo à titre de rappel dans son discours de circonstance a fait le bilan des statistiques portant sur ces aspects, «  chaque année, quelques 8 millions d’enfants meurent de causes évitables et plus de 350.000 femmes décèdent de complications évitables liées à la grossesse ou à l’accouchement ; Cinq problèmes sont à l’origine de plus de 70% des décès maternels dans le monde, il s’agit : des hémorragies, des troubles liés à l’hypertension, des infections, des avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité, et les dystocies. Seulement, 1% des décès maternels surviennent dans les pays à revenu élevé. Pour une femme, le risque à la naissance de mourir de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement est de 1 sur 40 en Afrique au sud du Sahara contre 1 sur 4800 en Irlande. Chaque année, on compte 18 millions d’avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité dans les pays en développement entraînant  70.000 décès maternels ; On estime à 20% le nombre des décès d’enfants de moins de cinq ans dus à des infections aigües des voies respiratoire basses. On estime qu’un million d’enfant meurent chaque année du paludisme et 40% des enfants dans le monde vivent dans des pays d’endémie ; il y a une pénurie mondiale de 1,1 million de travailleurs SSRMNA, la plus grande pénurie (900.000) étant les sages-femmes. Poursuivant, il a indiqué que la plupart des décès maternels pourraient être évités grâce à des soins médicaux de bonne qualité, accessibles en temps voulu et abordables financièrement.

C’est pour cette raison que le Dr Mahamoud Fathala ancien Président du Comité consultatif OMS de la Recherche en santé disait : «  Les femmes ne meurent pas à cause des maladies que nous ne pouvons pas soigner. Elles meurent parce que des sociétés n’ont jusqu’ici pas décidé qu’il valait la peine de sauver leurs vies ». Cette pensée qui défend la cause des femmes, s’applique aussi pour les enfants. Pour le Congo, la santé maternelle, infantile et des adolescents demeurent un problème majeur de santé publique. Les voix plus autorisées vont parler. Une telle situation, ne pouvait laisser indifférent la communauté africaine et internationale. C’est pour cette raison, qu’en septembre 2015, le Secrétaire Général des Nations Unies a lancé la Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et en accord avec les objectifs de développement durable afin de renforcer la résilience des systèmes de santé et d’améliorer la qualité des services et le bien être de femmes, des enfants et des adolescents. Le Congo a ainsi élaboré en 2017 la stratégie intégrée pour la santé de la Reproduction, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents Y compris la nutrition visait à contribuer à l’amélioration de la santé de la femme, du nouveau-né et de l’adolescent, et spécifiquement la réduction en 2022 des ratios de mortalité maternelle de 436 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV) à 230, néonatale de 21 décès pour 1000 NV à 17%, et(infantile de 36 décès pour 1000 NV à 24%, et(iv) infantino juvénile de 52% à 41%. Il s’agissait de créer les conditions minimales d’une assistance par un personnel qualifié pendant la grossesse, l’accouchement et la période post natale à tous les niveaux des prestations de soins de santé, de renforcer les capacités des individus, des familles, des communautés, de la société civile dans l’amélioration de la santé maternelle et néonatale et de créer des partenariats stratégiques pour renforcer les investissements dans ce domaine. A six ans de mise en œuvre des ODD et à quatre ans de la mise en œuvre de notre stratégie pour la santé de la Reproduction maternelle, néonatale et infantile, il fallait qu’on s’arrête afin de faire le point du chemin parcouru, et d’identifier les point forts et surtout les points faibles, afin d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. La cérémonie qui nous réunit ce matin s’inscrit parfaitement dans l’esprit des objectifs du Développement Durables.

Pour conclure, MOUHOU AMADOU a fait savoir que cet atelier est aussi une Réponse positive à l’appel du gouvernement  à travers l’engagement, le soutien politique et le plaidoyer en faveur de la santé maternelle et infantile à mobiliser les décideurs, les partenaires au développement, les Associations et ONG, les médias et les femmes elles-mêmes pour l’amélioration des services maternels et infantiles.

Quant au Directeur Général de la Population, Paul OYERE MOKE ouvrant les travaux de cet atelier de validation a rappelé que depuis l’an 2000, le Congo mène une lutte contre la mortalité néonatale, infantile et de l’adolescent. C’est donc dans ce cadre qu’en 2008, le Congo avait élaboré et mise en œuvre la feuille de route pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et de l’adolescent 2008-2015. Par ailleurs, la mise en œuvre de la dite feuille de route a permis de réduire la mortalité maternelle de 780 décès pour 100.000 naissances vivantes à 436 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2015. Dans le processus de cette lutte, le Congo s’est engagé à soutenir la stratégie mondiale en santé de la Reproduction maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent. C’est dans cet optique que le Congo a élaboré un plan stratégique SRMNIA 2016-2021 dans l’objectif de continuer à réduire la mortalité maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent. Cependant, la situation économique précaire de notre pays ne nous a pas permis  de mettre en œuvre intégralement le dit plan mais, ne nous a pas empêché la revue finale de notre stratégie SRMNIA. Enfin c’est pourquoi, je vous exhorte à examiner minutieusement le rapport soumis à votre appréciation.

Signalons que la mise en œuvre de cette stratégie devrait garantir d’ici 2030, un renforcement des capacités institutionnelles du Ministère de la Santé et de la Population, le renforcement des capacités opérationnelles des différents structures en charge de la santé de la mère et de l’enfant et d’améliorer la qualité de l’offre de service de Santé de la Reproduction.

 

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VIH/SIDA : Les populations congolaises sont appelées à se faire dépister gratuitement

Publié le 1 Décembre 2021 par André LOUNDA dans International

L’Humanité célèbre le 01 décembre de chaque année la Journée Mondiale du Sida. « Mettre fin aux inégalités : dépistage et traitement pour tous ». Agissons ensemble, sans relâche pour mettre fin aux inégalités face au Sida, constitue le thème national de la célébration de cette journée en République du Congo tiré du thème international : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux pandémies ».

En effet à Brazzaville en République du Congo, placée sous le patronage du Ministre de la Santé et de la Population, représenté par Pierre Séber ONANGA IBOKO, Préfet du Département de Brazzaville en présence du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Congo, Chris MBURU et du Directeur Exécutif du CNLSE, Dr Benjamin ATIPO, la cérémonie  relative au lancement de la célébration de cette journée et des activités qui seront menées tout ce mois de décembre 2021 à connue sept temps forts à savoir : le discours de circonstance du Directeur Exécutif du CNLSE ; du témoignage d’une personne vivant avec le VIH ; du discours du Directeur Pays de l’ONUSIDA au Congo ; du discours du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République du Congo ; de la réception du kit de dépistage par le Préfet et du lancement officiel des activités y relative.

Pierre Séber ONANGA IBOKO, Préfet du Département de Brazzaville, après avoir reçu le kit de dépistage du VIH a procédé au lancement officiel de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, des activités de dépistages et de prise en charge à travers tout le pays par des Unités Mobiles de Dépistage Volontaire du VIH en sigle UMODEV dans les centres de santé intégré, le laboratoire national et les Hôpitaux des douze département du Congo.

Quant à Chris MBURU, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Congo rendant public le message du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio GUTIEREZ a fait savoir qu’en cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous attirons l'attention sur les inégalités qui sont à l'origine du VIH et du sida. Il est encore possible de mettre fin à l'épidémie d'ici 2030. Mais cela nécessitera une intensification des actions et une plus grande solidarité. L'Assemblée générale des Nations Unies a récemment adopté un nouveau plan audacieux pour accélérer les progrès, y compris de nouveaux objectifs pour 2025.

Pour vaincre le sida et renforcer la résilience face aux pandémies de demain, nous avons besoin d'une action collective. Cela comprend l'exploitation du leadership des communautés pour conduire le changement, la lutte contre la stigmatisation et l'élimination des lois, politiques et pratiques discriminatoires et punitives.

Nous devons également démanteler les barrières financières aux soins de santé et augmenter les investissements dans les services publics vitaux pour parvenir à une couverture sanitaire universelle pour tous, partout. Cela garantira un accès équitable à la prévention, au dépistage, au traitement et aux soins du VIH, y compris les vaccinations et les services ­(de la) COVID-19.

De son côté, le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Congo a réaffirmé l’engagement de l’ONUSIDA à la riposte au VIH/SIDA en République du Congo conformément au message de Madame  Winnie Byanyima, Directrice Exécutive de l’ONUSIDA qui a lancé un appel à tous les leaders comme suit : « Les leaders mondiaux doivent collaborer d’urgence pour s’attaquer directement à ces défis. Je vous le dis : faites preuve de courage et joignez le geste à la parole. Mettre fin à la pandémie de sida d’aujourd’hui et se préparer aux pandémies de demain sont deux objectifs indissociables. La seule et unique clé du succès consiste à atteindre ces deux objectifs. À l’heure actuelle, nous sommes en chemin pour les rater tous les deux. Si nous nous attaquons aux inégalités qui freinent les progrès, nous pouvons tenir notre promesse de mettre fin au sida d’ici 2030. C’est entre nos mains. Chaque minute, nous perdons une vie précieuse emportée par le sida. Nous n’avons pas de temps à perdre. Mettons fin aux inégalités. Mettons fin au sida. Mettons fin aux pandémies ».

Pour le Dr Benjamin ATIPO, Directeur Exécutif du CNLSE, premièrement a félicité tous les acteurs engagés dans la lutte contre le sida en République du Congo, remercié le gouvernement congolais qui a permis la célébration de cette journée mondiale dans notre pays malgré le contexte de crise mondiale engendré par la pandémie de la COVID-19 qui continue d’avoir des effets socioéconomiques et sanitaires dévastateurs dans le monde entier creusant ainsi davantage des inégalités de toutes sortes..

Ensuite, il a dressé le bilan de la lutte contre le Sida en partant des années 1988 que la communauté internationale commémore la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida et fixé l’objectif de cette journée qui est de témoigner notre solidarité aux personnes vivant avec le VIH et de faire le bilan de la lutte contre cette pandémie dans notre pays.

Cependant, le but de mettre fin au Sida d’ici 2030 à l’échelle mondiale est confronté aux inégalités existantes dans la lutte contre cette maladie et de nombreuses autres pandémies qui nous menacent. L’éradication de ces inégalités est au cœur de la stratégie mondiale contre le Sida 2021-2026 « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au Sida » et au centre de la déclaration politique sur le VIH/SIDA adoptée lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/SIDA en 2021.

A noter qu’à partir du jeudi 02 au vendredi 29 décembre 2021, conformément au programme de mise en œuvre des activités de dépistage et de prise en charge, il y aura le démarrage de la caravane sur le dépistage par les UMODEV à travers les localités suivantes : Ignié, Ngo, Gamboma, Oyo, Owando, Ouesso, Pokola, thanry, Bétou et Impfondo.

A Brazzaville, le PSP de Mounkoundzi Ngouaka (Marché Total) ; Esplanade de laCNRTV de Kombo ; Rond-point EBINA vers Dragages ; Jardin de l’église Saint Anne de Poto-Poto ; Rond-point Mazala de Moukondo.

Axe Sud : Pointe Noire ; Dolisie ; Madingou et Sibiti.

Et la prise en charge se fera dans tous les centres de santé intégrée et les hôpitaux des 12 départements du pays. Et soyez les bienvenus

 

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