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GéoAfriqueMédias.cg

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« Faire de l’encadrement de la jeunesse », est le leitmotiv qui anime le CPM

Publié le 8 Janvier 2022 par André LOUNDA dans société

L’Association Cercle 1er des Meilleurs des Élèves du Congo (CPM) de la Fondation Jeunesse, Education et Développement (JED) a fait sa sortie officielle, le vendredi 07 janvier 2022 à Brazzaville.

Placée sous le Haut Patronage de Madame Esther AHISSOU GAYAMA, Présidente de la Fondation JED en présence de Madame Nathalie KAKY, Directrice de Cabinet de Madame le Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement et de bien d’autres invités, la cérémonie y relative a été présidé par Monsieur Rold KONDE MAVOUNGOU, Président du Comité d’Organisation qui dans son mot de circonstance a retracé l’historique de la création de cette association, ses missions et il a terminé par la présentation des membres des organes dirigeants de ladite structure en remerciant premièrement tous ceux qui ont contribué à la mise en place de cette association de jeunesse, ensuite, il a remercié le Président de la République, Chef de l’Etat congolais qui a fait de l’éducation son cheval de bataille et pour le bon fonctionnement du système éducatif durant des décennies. Aussi, il a remercié son Excellence, le Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO qui a toujours été au centre de toutes les actions de la Fondation JED.

Présentant les organes dirigeants, Madame Grâce NZENZEKI est la Présidente du CPM, à la tête d’un bureau de onze membres et une Commission de Contrôle et Evaluation de trois membres qui constitue le fer de lance de cette association.

Madame Esther AHISSOU GAYAMA et Madame Nathalie KAKY ont procédé au rituel d’installation des membres du bureau premièrement par le port des écharpes de commandement suivi de la prise des photos souvenirs.

Dans son Allocution, la Présidente du CPM, Madame Grâce NZENZEKI a remercié au nom de toute son équipe, la Présidente de la Fondation JED, Présidente d’honneur du CPM, Madame Esther AHISSOU GAYAMA pour son appui et accompagnement du système éducatif congolais depuis une quinzaine d’années et qui a fait d’eux des lauréats. « Très cher Maman Esther, le CPM que nous venons de lancer en présence de toutes ces sommités, est notre instrument de travail qui se donne pour ambition de vous accompagner dans vos efforts d’excellence et de mérite en milieu scolaire ».

Poursuivant, elle a rendu un grand hommage à son Excellence, Dénis SASSOU N’GUESSO qui a fait de la paix son crédo. « Le Président Dénis SASSOU N’GUESSO a placé la jeunesse au centre de son quinquennat. Dans son message sur l’état de la Nation, il a déclaré, je cite : « Je reste à l’écoute des jeunes, et je suis particulièrement attentifs à toutes les initiatives prises à leur faveur ».

Pour clôturé, de son côté, Madame Esther AHISSOU GAYAMA a salué cette initiative de ces meilleurs lauréats que la Fondation JED qui a pour mission de mettre en lumière les meilleurs des élèves du Congo.

 

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Gestion durable du bassin du Congo : L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dévoile sa stratégie

Publié le 4 Janvier 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Environnement

Pour préserver de manière durable la biodiversité du bassin du Congo, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vient de développer et mettre en place l’Initiative de la Francophonie pour le bassin du Congo (IFBC). Selon l’OIF, l’objectif de l’initiative est de contribuer à la conservation du bassin du Congo, à travers la gestion durable des ressources énergétiques et environnementales de ses écosystèmes. De manière concrète, il est question de répondre aux attentes des 10 pays francophones du bassin du Congo [Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RDC, Rwanda, Sao-Tomé-et-Principe et Tchad] dans le cadre régional de la commission Climat du bassin du Congo et de son instrument financier, le Fonds bleu du bassin du Congo. La Francophonie entend ainsi jouer un rôle majeur dans la mobilisation de la solidarité internationale en général et francophone en particulier au profit de toutes les catégories d’acteurs (les jeunes et femmes notamment).

Afin de donner corps à ce « projet phare, structurant et transversal à toutes les actions de la Francophonie » tel que présenté par le représentant de l’OIF pour l’Afrique centrale, Fademba Madakome Waguena, un atelier de concertation des parties prenantes sur les enjeux et défis du bassin du Congo s’est tenu à Yaoundé (Cameroun) du 24 au 26 novembre 2021. L’ambition est d’amorcer la co-construction de l’initiative en vue d’aboutir à un dossier de mobilisation des ressources optimales pour sa mise en œuvre effective. Cela passe par l’identification des principales niches de positionnement à haute valeur ajoutée pour la Francophonie par rapport aux actions et initiatives en cours dans le bassin. Il est également question des projets de terrain à impact rapide en faveur des jeunes et des femmes pour renforcer l’initiative, tout en s’assurant que les autres actions intègrent la perspective égalité hommes-femmes. Un premier dialogue des parties prenantes a été organisé le 8 octobre par visioconférence.

10% de la biodiversité mondiale à préserver

« L’objectif de l’initiative n’est nullement de dupliquer les initiatives existantes, ni de se substituer aux acteurs de terrain sur les priorités qu’ils ont identifié et sur lesquelles ils travaillent si bien. Le principe de la subsidiarité est au contraire au centre de son approche stratégique, afin de positionner la Francophonie sur les niches où elle pourrait apporter une haute valeur ajoutée », indique M. Fademba Madakome Waguena. En outre, la solidarité mobilisée permettra d’accompagner la Commission climat du bassin du Congo à mettre en œuvre son plan d’investissement climat qui est estimé à 10 milliards de dollars, soit plus de 5831 milliards de F.CFA, sur une période de dix ans, de l’avis du directeur par intérim de l’IFDD, Tounao Kiri.

La société civile est également mise à contribution, dans un contexte où l’une des faiblesses des pays du bassin du Congo est la capacité de mobilisation de ressources financières. « Aujourd’hui, on nous parle de 100 milliards de F.CFA dans le cadre climatique, mais nous ne pouvons pas les mobiliser. L’expertise de la Francophonie va permettre de combler cette lacune. Cette initiative arrive à point nommé au moment où la CEEAC a mis en place des agences d’exécution », confie le président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Rosevac), Nicaise Moulombi. Faut-il rappeler que l’intervention de la Francophonie fait suite à la visite de sa secrétaire générale, Louise Muskikiwabo, au Congo du 24 au 27 octobre 2020. Visite au cours de laquelle le président congolais, Denis Sassou Nguesso, lui a demandé d’être « la marraine » de la commission Climat du bassin du Congo en général et du Fonds bleu pour le bassin du Congo en particulier.

Etant donné que la dividende démographique dans le bassin du Congo (qui verra sa population passer à plus de 400 millions d’âmes en 2050 selon les sources officielles), va aggraver et accentuer la pression sur sa biodiversité endémique, l’entrée en scène de la Francophonie vient à point nommé. Avec ses 1,56 millions de km² de forêt tropicale, le bassin du Congo est la deuxième réserve mondiale de séquestration de carbone. Il détient 10% de la biodiversité mondiale et compte 30% de réserves africaines d’eau douce ainsi que 34% de réserves mondiales de minerais précieux, comme l’or, l’uranium, le cobalt et le cuivre. A l’heure actuelle, la mise à nu probable de ses 30 milliards de tonnes de tourbières découvertes en 2017 remettrait en cause tous les engagements de l’Accord de Paris sur le climat.

Source Médiaterre

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Déforestation en Côte d'Ivoire : Quelles solutions ?

Publié le 4 Janvier 2022 par Dr Christophe GBOSSOU dans International

Le dernier inventaire forestier de la Côte d’Ivoire date de 1979. Aucun inventaire faunistique récent n’est connu sauf pour les parcs nationaux de Taï et de la Comoë.
L’état des lieux des forêts en Côte d’Ivoire, mesuré entre autres par imagerie satellite, reflète une nette tendance à la déforestation et à la dégradation de la ressource.

La forêt ivoirienne serait passée de 7,8 millions d’hectares en 1990 à 3,4 millions d’hectares en 2015.Cette dégradation toucherait massivement le domaine forestier rural, mais également les forêts classées avec un taux annuel de déforestation compris entre 3 et 4%. Avec la disparition de leur habitat, de nombreuses espèces sont menacées. Certaines sont emblématiques comme les éléphants et d’autres, moins connues, sont fascinantes.

C’est le cas des chimpanzés du Taï qui possèdent une culture unique de fabrication des outils, transmise de génération en génération. Les forêts du pays abritent aussi le très rare hippopotame pygmée.

Le rythme de la déforestation est de l’ordre de 150.000 ha à 200.000 ha par an (Eaux et forêts N°7, Décembre 2021)

Agroforesterie et reboisement en Côte d’Ivoire

Entre 1960 et 2017, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire a reculé, passant de 12 millions d’hectares à moins de 3 millions, alors que l’agriculture, et en particulier la culture de cacao, se développait. Pour enrayer la dégradation alarmante de ses forêts, la Côte d’Ivoire s’est engagée à restaurer son couvert forestier afin qu’il représente au moins 20 % du territoire national d’ici 2030, contre 11 % actuellement.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, le Gouvernement ivoirien a élaboré un éventail de politiques et d’instruments juridiques. Le code forestier adopté en 2019 fournit un cadre d’action pour étendre et restaurer le couvert forestier du pays.

Le rôle du secteur privé est essentiel dans la reconstitution du couvert forestier ivoirien, notamment au travers du soutien à l’intégration et au maintien des arbres dans les parcelles de cacao. Cependant, les investisseurs intéressés par les projets d’agroforesterie et de reboisement peinent parfois à comprendre le contexte légal ivoirien, ainsi que les opportunités et risques afférents.(EUREDD FACILITY, Avril 2021)

Les solutions EXPADD ou la valorisation des résidus agricoles : des retours d’expériences non encore capitalisés.

Il faut d’abord mettre un accent sur l’agroforesterie ainsi que le reboisement systématique.

Par ailleurs, pour un pays agricole, il faut dire que la Côte d’Ivoire produit par an des millions de tonnes de résidus qui en général sont non valorisés. Pourtant, des techniques artisanales ou semi artisanales accessibles à tous sont disponibles et pourraient se proposer comme des alternatives au bois-énergie et charbon de bois qui sont aussi des facteurs de déforestation.

La méthanisation artisanale pour la production de biogaz ainsi que la pyrolyse pour la production de briquettes de bio-charbon peuvent être vulgarisées auprès des agriculteurs et éleveurs en milieu rural.

Des microprojets dans ce sens ont montré des résultats encourageants. Il faut dès lors vulgariser voire démocratiser ces techniques simples.

EXPADD (Experts d’Afrique pour le Développement Durable) accompagne tous les acteurs intéressés par ces thématiques sur l’ensemble du cycle de vie de leurs initiatives de valorisations des résidus agricoles en biogaz, bio-charbon ou biochar…

Source Médiaterre

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« Le FIGA, c’est l’outil qui manquait dans l’écosystème de notre économie », a déclaré Armel Fridelin MBOULOUKOUE

Publié le 4 Janvier 2022 par André LOUNDA dans Economie

Appuyer les Très Petites et Moyennes Entreprises, l'Artisanat ainsi que les créateurs d’entreprises, le FIGA éprouve des difficultés de financement, c’est l’une des substances des propos du Directeur Général du Fonds d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement des Très Petites et Moyennes Entreprises, Armel Fridelin MBOULOUKOUE au Journal de 7 heures dominicales de Radio Congo du 02 janvier 2022 qui a laissé entendre que ce sont les Très Petites et Moyennes Entreprises qui produisent pour réduire les importations malheureusement, elles ont des problèmes de financement. C’est ce qui a poussé le Gouvernement à créer un fonds, le FIGA pour aider les entreprises à accéder au financement pour se développer. Comme vous le savez le taux de mortalité observé aujourd’hui pour toutes les entreprises qui naissent parce qu’il y a manque de financement. Le taux d’immatriculation au niveau de la CFCE au niveau de la formalisation est très bas, c’est ce qui explique la prédominance du secteur informel. Donc, il faut organiser ses entreprises en favorisant l’accès au financement bancaire.

-Monsieur le Directeur Général, vous parlez de l’accès aux services financiers et en dehors des services financiers, il y a bien d’autres missions, les quelles ?

Armel Fridelin MBOULOUKOUE : En dehors des services financiers, il y a le service d’encadrement des entreprises et des promoteurs. Le FIGA, c’est trois (3) piliers. C’est l’impulsion, la garantie et l’accompagnement. L’impulsion, c’est aider les jeunes, les promoteurs, les femmes qui ont des projets mais, qui n’arrivent pas à trouver de financement. Avec les incubateurs, ils viennent nous voir pour que nous rendions ces projets bancables et nous les envoyons vers les banques et les micros finances pour obtenir les crédits et à travers nos mécanismes d’impulsion, nous assurons la garantie de 80%. La garanti, c’est que la banque puisse financer l’entreprise parce qu’en cas de pépins, nous allons répondre à 80%. La garantie, c’est le mécanisme qui sert à rassurer la banque d’octroyer le crédit à l’entreprise. Et l’accompagnement ensuite, c’est appuyé l’obtention des crédits, aidé les entreprises en matière des transferts, en matière technique pour que l’entreprise ne puissent pas tomber.

En ce qui concerne les perspectives, Armel Fridelin MBOULOUKOUE le Directeur Général du FIGA a indiqué qu’elles sont meilleures. Il a également remercié le Chef DE l’Etat Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO d’avoir créé le fonds. « Les perspectives sous la supervision de Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel, le FIGA est déjà opérationnel. Donc, les perspectives sont bonnes en 2022 nous comptions sortir 850 entreprises de l’informel et c’est la création d’emplois de plus de 1750 emplois, en plus c’est de la production au niveau du pays. L e FIGA, c’est l’outil qui manquait dans l’écosystème de notre économie. Vous avez des entreprises qui ont besoins de financement et les banques quoi ont des liquidités mais qui hésitent à octroyer les crédits et le FIGA est là pour rassurer. Je tiens à remercier les autorités de notre pays en premier lieu, c’est le Président de la République qui a fait de l’emploi des jeunes sa préoccupation et nous nous attelons à donner de l’espoir aux jeunes sur l’emploi. Je remercie Madame le Ministre Jacqueline Lydia MILKOLO ainsi que Madame Adelaïde MOUGANY qui a porté ce sujet pendant des années au niveau du Gouvernement ».

A noter que le Fonds d'Impulsion de Garantie et d'Accompagnement (FIGA) est une structure publique d’appui au développement des TPMEA, créée comme établissement public administratif par la loi n°23/2019 du 5 juillet 2019, dotée d’un fonds initial de quinze (15) milliards de Francs CFA par arrêté n° 14 327/MFB/MPMEASI du 5 novembre 2020 et destinée à apporter des réponses concrètes à la problématique d’accès des TPMEA aux services non financiers et financiers. Le FIGA a lancé, le 23 septembre 2021 à Brazzaville, sa première opération de garantie qui s’est soldée par un accord de financement de deux entreprises locales via La Congolaise des banques (LCB).

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