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OMBELI Romain, a empoché son diplôme de docteur de l’Université Marien NGOUABI

Publié le 19 Mars 2022 par André LOUNDA dans Eduaction

« La Problématique de l’armée dans le renouveau constitutionnel en Afrique noire francophone de 1990 à 2021 », est le titre de la soutenance de thèse pour l’obtention du diplôme de doctorat dans le Domaine du Droit de la Formation Doctorale du Département des doctorats, du Parcours/Option : Droit Public dans la Spécialité du Droit Constitutionnel et institutions politiques, présentée et soutenue publiquement, le 15 mars 2022 dans la salle des réunions de la Présidence de l’Université Marien N’GOUABI de Brazzaville par OMBELI Romain, titulaire d’un Master en Droit Public, Recherche Fondamentale de la Faculté de Droit de ladite Université. Placée sous la direction de thèse de Placide MOUDOUDOU, Maître de Conférences, Agrégé de Droit Public de l’UMNG.

En effet, le Jury composé de : Président, Grégoire BAKANDEJA WA PUNGU, Professeur Ordinaire, Université de Kinshasa (RDC); Rapporteurs: Amadou NCHOUWAT, Maître de conférences de Droit Public, Université de Yaoundé ll SOA(Cameroun), Rapporteur externe ; Godefroy MOYEN, Maître de conférences de Droit Public, Doyen Honoraire de la Faculté de Droit de l'Université Marien NGOUABI, Brazzaville (Congo), Rapporteur interne; Examinateur: Jean Félix YEKOKA, Maître de conférences, Université Marien NGOUABI Brazzaville ( Congo).

OMBELI Romain,  Face aux membres du Jury,  dans son exposé  a maîtrisé le sujet,  après l’avoir écouté, l'entendre et échangé avec l’impétrant sur le travail  qu'il a effectué, répondant à toute une batterie de questions, telles qu’en Afrique en général, il y a deux catégories de pouvoirs : la dictature stable dans les pays comme le Tchad, le Gabon, le Cameroun, le Congo et la Guinée Equatoriale et la dictature instable en Afrique de l’Ouest, il y a des coups-d ’Etat partout où il y a la notion de la dictature instable.

-Est-ce que la résurrection des coups-d ‘Etat en Afrique, ce n’est pas due à l’échec du contrôle parlementaire ?

-Est-ce qu’il y a des Constitutions qui consacrent l’armée étant garant du pouvoir ?

-Est-ce qu’il y a des constitutions qui consacrent la rupture ?

-Considérez-vous l’armée comme un intrus dans l’action politique ? Ce dernier a condamné l’armée et pourtant, les militaires ont des connaissances dans plusieurs domaines de la société mais et pourtant on demande à l’armée d’être apolitique. Au Cameroun, pour être Général, il faut avoir des diplômes des hautes études ou il faut être docteur. En Afrique, nous sommes dans un processus des coups-d ‘Etat qui ne dit pas son nom, le chef ne tient plus, il faut qu’il s’en aille !

-Est-ce que les coups-d ‘Etat en Afrique ne sont –ils pas la conséquence de la faiblesse de nos propres institutions ou par le manque de garde-fou dans l’exercice du pouvoir présidentiel ?

-Quelle analyse faites-vous de la place et du rôle que peut jouer l’ethnie dans la gestion du pouvoir ?

-Est-ce que la limitation des mandats est démocratique en Afrique ? Non ! C’est le peuple qui m’a choisi !

-Avez-vous déjà vu un pouvoir qui répond à tous les besoins des populations ? Non ! Ils font des coups-d ‘Etat et ils revendiquent cela ! Que c’est pour répondre aux besoins du peuple.

 D’après certains chefs d’Etat. Pour le Jury, « en Afrique nous n’avons que des chiffons des constitutions et on peut s’en passer à tout moment ». La solution, il faut redéfinir les missions et le rôle de l’armée en Afrique.

Le Jury l’a félicité pour son courage, parce que c’est un sujet difficile et que l’impétrant n’a pas eu peur pour ce sujet qui touche la vie militaire, déclare cette thèse recevable et lui a décerné le grade de docteur de l’Université Marien NGOUABI avec la mention "Très Honorables et les félicitations du Jury".

OMBELI Romain résume sa thèse comme qui suit, « L'armée est apolitique », telle est la théorie dominante de la problématique de l'armée dans les constitutions du renouveau démocratique en Afrique noire francophone des années 1990 jusqu'à nos jours. Cette théorie de la rupture, dans un cadre socio-professionnel, les forces armées ont pour missions d'assurer la défense et la sécurité nationale, veiller à la sauvegarde de l'intégrité physique des habitants et la protection de leurs biens contre toute forme d'agressions externes, dans le strict respect des dispositions constitutionnelles .Les effets de cette rupture constitutionnelle de l'armée avec la politique se font sentir sur l'ensemble des divers textes législatifs, réglementaires, nationaux, régionaux et internationaux tel est le cas de nombreux Statuts et Règlements de disciplines militaires des armées des pays d'Afrique noire francophone, le protocole additionnel sur le rôle dévolu de la CEMAC, qui interdisent dans leur écrasante majorité toute participation de l'armée dans la gestion du pouvoir politique en Afrique noire francophone. Dans cette multitude de textes, certains Juristes et hommes politiques africains, sont allés plus jusqu'à revoir en baisse le budget de leur armée, voire réduction des effectifs et le stock d'armements de leurs forces armées ou bien prononcé la dissolution pure et simple de celle-ci: car estiment-ils qu'il n'était plus opportun de disposer avec une institution politique qui occasionnait des dépenses budgétaires exorbitants à l'État sans pour autant participer activement au développement économique. Mais sans compter sur les comportements pervers des dinosaures, Chefs d'États africains de cette zone qui, au fil du temps, font sauter ce verrou constitutionnel, en craignant d'être renversé par un coup d'État. Ils créent en substance à leurs services des gardes prétoriennes (armées parallèles) qui malgré des réformes entreprises, replongent les armées en Afrique noire francophone des arcades du pouvoir politique, en maintenant celle-ci dans la logique de la continuité, avec ses multiples postures. Actuellement en Afrique noire francophone, la tendance se croit vers la cohabitation entre l'armée et les forces civiles pour la gestion du pouvoir politique au point d'en faire d'elle le quotidien le quatrième pouvoir au lieu de continuer d'assurer seulement la défense de l'intégrité territoriale et la sécurité des personnes et des biens. À l'actif de cette théorie, le Professeur Placide MOUDOUDOU affirme qu' « on devrait arrêter l'hypocrisie constitutionnelle actuelle qui consiste à qualifier la Force publique d'institution « apolitique ».En Afrique, l'armée n'est pas la Grande Muette qu'on connait en occident : elle est « pie ». D'où, la nécessité pour les armées de disposer d’un code de bonne conduite pour régler les relations civilo-militaires en Afrique noire francophone. Telle est la quintessence de cette thèse.

A noter que Monsieur OMBELI Romain est né le 03 août 1972 à Ngania dans le district d’Olllombo, marié, père de cinq (05) enfants, Administrateur des SAF de 5ème échelon, il est diplomate à l’Ambassade du Congo, auprès des pays du Benelux et de l’Union Européenne.

 

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Cloud Reliques BITEMO, SJ a été hissé au grade de docteur de l’Université Marien NGOUABI

Publié le 19 Mars 2022 par André LOUNDA dans Eduaction

« Les Formes Spirituelles des Résistance en pays de Mission dans le bassin du Congo aux XVIIIème et XXème siècles : le cas de Kimpa VITA, Simon KIMBANGU et Victor MALANDA », constitue le titre de la thèse pour l’obtention du grade de docteur de la Formation Doctorale en Histoire et Civilisations Africaines, du Parcours : Histoire Moderne et Contemporaine, dans les Spécialités : Histoire Sociale, de la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines de l’Université Marien NGOUABI, présentée et soutenue publiquement le mardi 15 mars dans la salle des conférences de l’Université Martien NGOUABI de Brazzaville par l’impétrant Cloud Reliques BITEMO, SJ. Placée sous la direction de thèse du Professeur Alain Michel MOMBO.

En effet, le Jury composé de : Président, Professeur Yvon Norbert GAMBEG, UMNG (Congo) ; Rapporteur externe : Professeur Arsène MANKOU, MAÏTRE DE Conférences, Université de Rouen, Normandie, Po-Reims DYSOLAB (France) ; Examinateur interne : Joseph YIDI, Maître de Conférences, UMNG : Examinateur : Professeur Abraham NDINGA-MBO. Pour cette thèse qualifié par les membres du Jury de haute facture, après avoir écouté attentivement l’impétrant et échanger avec ce dernier, le Jury après délibération a déclaré cette thèse recevable et lui a décerné le grade de Docteur de l’Université Marien NGOUABI avec la mention « Très Honorable » et les félicitations du Jury. Cette mention est justifiée par l'originalité, la qualité de la thèse insufflée par approches méthodologiques qui lui ont servi comme outils d'analyse au cours de ses travaux de recherches.

Dans le résumé de cette thèse l’impétrant dans ses travaux de recherche a démontré que cette étude porté sur les formes spirituelles de résistance en pays de mission dans le bassin du Congo aux XVIIIème et XXème siècles : le cas de Kimpa VITA, Simon KIMBANGU et Victor MALANDA. Nous les avons choisies parce qu’elles sont l’expression de ce genre de révolte, trois figures Kimpa VITA, au XVIIIème siècle, Simon KIMBANGU et Victor MALANDA au XXème siècle. Bien des auteurs qui ont consacré leurs travaux à la description et à l’interprétation des révoltes, née au contact des sociétés dont l’une cherche à dominer l’autre se limitant à l’étude de la dimension politique, négligeant ou même passant avec la dimension religieuse ou culturelle du phénomène. Ce travail a des plus amples solutions ; restituer le contexte socio-culturel, socio-politique et socio-économique d’apparition de ces trois personnages et interroger le facteur religieux de leur révolte en ce qui Kimpa VITA et Simon KIMBANGU, du moins Victor MALANDA n’étaient pas à proprement parler un révolté mais plutôt un mystique animé par l’entremise de l’enseignement chrétien.

Satisfait des résultats escomptés, le Docteur Cloud Reliques BITEMO, SJ au cours d’une entrevue sur la quintessence du sujet de sa recherche n’a pas caché ses mots, « Vraiment, je vous remercie d’être-là à cette journée marathon pour nous tous et Dieu merci de ce que nous sommes arrivés à la fin de cette thèse. Ce que je voulais tout simplement expliquer dans ma démarche, le thème d’abord, c’est « Les Formes Spirituelles des Résistance en pays de Mission dans le bassin du Congo aux XVIIIème et XXème siècles : le cas de Kimpa VITA, Simon KIMBANGU et Victor MALANDA Croix Koma ». Mon travail ; c’était de tout simplement voir quel était leurs rapports. Quand nous lisons dans des littératures sur eux, c’est soient toujours des érudits ou des gens qui n’ont pas compris qui n’ont pas adhéré à la foi chrétienne. Mais comme historien, j’ai voulu regarder de près qu’est-ce qu’ils voulaient exactement, quelle étaient leurs missions, leurs intuitions et on se rend compte qu’en fait ce n’étaient pas des érudits, c’est des gens qui face à la crise qu’ils ont au sein de leurs sociétés, ils ont voulu répondre et y apporter la solution en partant de la culture et la religion dans toutes les formes de spiritualité, formes vagues de religiosité pour répondre à la présence étrangère qui déformait ou qui menaçait leurs ethnies. Donc, voilà le travail et aujourd’hui effectivement aussi, c’est de comprendre les mouvements messianismes, qu’elle est leur portée. C’est un travail d’historien, d’abord c’est : de réhabiliter notre culture au point de vue historique pour le comprendre mieux dans leur contexte et dans leur combat.

 

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ANEC 2022 : D’après Jacqueline Lydia MIKOLO, « L'entrepreneuriat féminin est une niche peu exploitée au Congo, les habitudes sociétales empêchant encore certaines femmes d'envisager la création d'entreprises »

Publié le 19 Mars 2022 par André LOUNDA dans Economie

«Encourager la formalisation pour renverser la tendance des 29% d’entreprises formelles dirigées par les femmes, mettre en œuvre des modèles de financements innovants et adaptés aux activités génératrices de revenus des acteurs du secteur informel en général et des femmes en particulier ; Encadrer les jeunes porteurs de projets ; inciter les femmes à se constituer groupement afin de bénéficier des financements afin de digitaliser l’ensemble des procédures de création des entreprises et la délivrance des cartes d’artisan », telles sont entre autres les recommandations formulées au terme de la 3ème édition Assisses Nationale de l’Entrepreneuriat au Congo (ANEC) placée sous le thème :« l’Entrepreneuriat Féminin au cœur de la relance, de la diversification économique et de la création de richesses en République du Congo » , tenues du 16 au 16 mars 2022 à Brazzaville. Placées sous le Haut patronage de Son Excellence Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Chef du Gouvernement congolais, la Cérémonie  y relative de clôture a été placée sous les auspices de Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel en présence des représentants de la Banque Africaine de Développement (BAD) et des agences  des Nations Unies au Congo.

Ouvrant les travaux, Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais avant premièrement toute chose a fait observer une minute de silence à l'endroit de son prédécesseur Clément MOUMBA pour avoir donné le coup d'envoi des précédentes éditions. Dans son discours, Anatole Collinet MAKOSSO a signifié la peur des très petites, petites et moyennes entreprises dans la croissance économique du Congo. Il a également dévoilé le nombre d'entreprises créé depuis la première édition des assises nationale de l'entrepreneuriat. « Ces assises initiées en 2016 est le fruit des orientations stratégiques de Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. L'objectif visé par ces assises est de susciter l'évocation entrepreneuriale en milieu jeune et féminine de façon à créer une nouvelle dynamique économique génératrice de croissance et d'emploi », a-t-il déclaré.

Poursuivant son propos, il a ajouté que l’objectif visé par ces assises est autant de faire du Congo un pays accueillant pour les entrepreneurs, que de susciter des vocations entrepreneuriales en milieu jeune, de façon à créer une nouvelle dynamique économique génératrice de croissance et d’emploi. Réfléchir aujourd’hui pour trouver des solutions et les mécanismes de leur promotion à travers ces assises est le moyen le plus sûr de construire l’avenir, l’avenir de notre jeunesse et de notre pays.

De son côté, Jacqueline Lydia MIKOLO a fait savoir que la 3ème édition des Assises Nationales de l'Entrepreneuriat au Congo à laquelle prenne part plusieurs chefs d'entreprises et porteurs de projets vise à promouvoir l'entrepreneuriat au Congo en levant les différentes barrières qui freinent ce secteur, car l'écosystème d'appuis et d'accompagnement constitué entre autres de l'agence nationale de l'artisanat ANA, de l'agence de développement des petites et moyennes entreprises ADPEME, et du fond d'impulsion de garantie et d'accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises FIGA sont déjà mis en place, il ne reste plus qu'à les arrimer aux exigences des temps modernes.  Malgré ces avancées notoires, le Chef de ce département ministériel en charge des PME a tout de même précisé que les efforts restent à fournir car le manque d'expertises dans plusieurs métiers et la faiblesse des capacités en gestion frêne quelques peu ce secteur, mais de multiples projets de partenariat sont en cours avec les partenaires multilatéraux et bilatéraux pour booster ce secteur. 

Aussi, elle a relevé que certaines femmes ne parviennent toujours pas à briser le plafond de verre, elles se limitent généralement à des micros entreprises. « L'entrepreneuriat féminin est une niche peu exploitée au Congo, les habitudes sociétales empêchant encore certaines femmes d'envisager la création d'entreprises. Tandis que les obstacles systémiques font que de nombreux entrepreneurs restent confiner à des micros entreprises opérant souvent dans l'informel. La suppression des barrières telles que les lois discriminatoires offrira d'avantage les possibilités de croissance aux entreprises durables portée par les femmes ».

Cette 3ème édition des Assises Nationales de l’Entrepreneuriat au Congo (ANEC 2022) a été à la fois une plateforme de réflexion, d’échange, de partage d’idées sur l’entrepreneuriat féminin et également un moyen d’élaborer différents plans d’action dans le cadre de la promotion de la culture entrepreneuriale et la relance de la diversification de l’économie au Congo dans un communiqué final lu par Rudy NGOUAMBA, Directeur Général des PME, les participants ont recommandé que des actions concrètes soient menées afin d’inciter davantage les femmes congolaises à entreprendre. C’est dans cette optique qu’ils ont aussi souhaité que des actions concrètes de formation soient menées ; de sensibilisation et d’accompagnement au profit des femmes, l’accélération de la restructuration au niveau du Fonds d’Impulsion et de garantie aux Très Petites et Moyennes Entreprises (FIGA), la mise en place d’un système fiscal adapté aux Très Petites et Moyennes Entreprises.

Dans son mot de clôture, Madame Jacqueline Lydia MIKOLO a exprimé sa satisfaction au regard des résultats obtenus au moment où s’achèvent les travaux de ces Assises Nationales de l’Entrepreneuriat. Elle a premièrement exprimé sa gratitude à Son Excellence, Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat pour avoir bénéficier de son appui pour l’organisation de cette 3ème édition. Egalement, Elle a dévoilé les actions que son département doit mener dans les jours avenirs afin d’impulser le secteur de l’entrepreneuriat  dans l’optique de booster et promouvoir la culture entrepreneuriale en République du Congo. « La crise que nous vivons aujourd’hui nous invite à plus de lucidité et de créativité afin d’exécuter le plan d’actions prioritaires. Il s’agit de recentrer la place de l’entrepreneuriat féminin au cœur du développement socio-économique de notre pays », a indiqué Jacqueline Lydia MIKOLO.

Poursuivant, elle a rappelé les différentes initiatives initiées par le gouvernement depuis les deux précédentes assises nationales. Selon elle, elles témoignent de la place importante accordée par l’exécutif à ces activités qui concourent à la formation et la croissance des entreprises. Et au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé au terme de cette rencontre. Jacqueline Lydia MIKOLO a présenté le calendrier des événements qui seront organisés après cette rencontre, il s’agit de la tenue, le 22 mars 2022, de la Caravane de l’Entrepreneuriat.  Cette activité mettra à profit les acquis du concours du plan d’affaires et de l’Agence de développement des PMEA à travers le Projet d’Appui au Développement des Entreprises et de la Compétitivité, pour les cent cinquante (140) futurs promoteurs et porteurs de projets qui seront sélectionnés sur toute l’étendue du territoire. Le lancement des activités d’impulsion pour les entrepreneurs à travers les incubateurs ayant signé les conventions de partenariat avec le Fonds d’impulsion et de garantie, l’organisation de la foire internationale de l’artisanat du Congo pour mettre en lumière les produits du terroir, la digitalisation de l’agence pour la création de l’entreprise, la concertation public-privé...etc, sont autant d’actions prévues. « C’est dans une approche de co-construction que je compte sur les contributions de tous pour qu’ensemble, nous puissions réussir ce challenge », a-t-elle conclu. 

 

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Selon les leaders de l’Opposition congolaise, Owando a été une imposture pour tout le peuple congolais

Publié le 18 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

La Concertation politique tenue du 03 au 06 mars 2022 à Owando dans la département de la Cuvette en République du Congo, en vue de la bonne tenue des élections législatives et locales de juillet prochain n’a pas donné des résultats escomptés, ce point de vue a été émis par les dirigeants du Collectif de l’Opposition Congolaise et de la Fédération de l’Opposition congolaise, il s’agit de Mathias DZON, Jean ITADI et Clément MIERRASSA. Pour ces leaders de l’Opposition, les congolais doivent se battre pour la cohésion nationale, c’était au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animé, le 17 mars 2022 à Brazzaville.

Pour ces leaders de l’opposition, « Owando, est une catastrophe, le Congo est un bien commun et chaque congolais a le pouvoir de s’exprimer, le PCT, est un Parti du passé, des idées du passé et on voit des jeunes qui sont fiers d’intégrer ce Parti ». C'est dans une déclaration de l’Opposition congolaise lu par Clément MIERASSA  sur la Concertation d’Owando : Une infâme tromperie. Placée sous le thème : « Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale », pour cette plateforme de l’opposition, la concertation d’Owando est un véritable gâchis et une escroquerie politique. Cette nouvelle rencontre loin d’obtenir les résultats escomptés devient une menace de plus en plus pour la paix. Elle aurait dû se tenir dans les locaux du siège du Parti Congolais du Travail (PCT) conformément au présidium de circonstance composé entièrement des membres du Bureau politique de ce Parti qui n’a jamais été conforme à la loi.

En effet, pour les opposants au régime de Brazzaville, la concertation d’Owando est un véritable gâchis et une escroquerie politique. Cette nouvelle rencontre loin d’obtenir les résultats escomptés devient une menace de plus en plus pour la paix. Elle aurait dû se tenir dans les locaux du siège du Parti Congolais du Travail (PCT) conformément au présidium de circonstance composé entièrement des membres du bureau politique de ce Parti qui n’a jamais été conforme à la loi. Le Parti Congolais du Travail (PCT) aurait dû être sanctionné conformément aux lois et règlements de la République. Cela illustre clairement l’opinion prise par le pouvoir de privilégier le droit sur la force du droit et le chemin délibéré qui est « d’emprunter le choix hasardeux et dangereux de l’anti constitutionalité ». Tout se passe dans l’irrespect total des lois et règlement de la République.

D’après les leaders de cette plateforme de l’opposition, la concertation politique d’Owando est un fiasco. Les lampions se sont éteints et rien n’en est sorti de bon pour le Congo. Elle s’est révélé ce qu’elle est en réalité, une conspiration afin de maintenir au pouvoir, le régime actuel dont le passé est historiquement négatif. Comme nous l’avions prédit dans notre déclaration du 01 mars 2022, Owando à l’instar des précédentes concertations : Brazzaville 2009, Ewo 2011, Dolisie 2013, Sibiti 2015, Ouesso 2017, Madingou 2020, démontre le refus obstiné du pouvoir à organiser des élections justes, libres, compétitives et transparentes. Ces concertations qui ne sont en fait que des monologues pour distraire l’opinion nationale et internationale, pour faire croire à une décrispation du climat politique et de rechercher des conditions d’organisations d’élections crédibles, transparentes et apaisées. Le résultat demeure le même à savoir : Pérenniser un système éhonté de fraudes électorales mis en place depuis 2002. Ce qui a d’ailleurs conduit un des participants à cette mascarade de déclarer : « le Gouvernement doit arrêter de nommer les députés ».

Ces concertations qui ne cessent de reprendre à l’ordre du jour les mêmes points saillants : le recensement général de la population et de l’habitat, la biométrie, la révision des listes électorales, le plafonnement du financement des campagnes électorales, le découpage administratif électoral et le renforcement de l’indépendance de la commission nationale électorale indépendante aurait pu aborder en profondeur les points cités ci-dessus qui minent notre démocratie. Aussi, suite au monologue de Sibiti un Comité ad’hoc de suivi des résolutions a été institué conformément au décret N°2015-871 du 31 juillet 2015. A quand la mise en place des comités ad’hoc de suivi des résolutions de Ouesso, Madingou et Owando ?

Le gouvernement par respect pour le peuple congolais aurait pu mieux économiser cet argent de la République surtout dans cette situation de crise multidimensionnelle et multiforme. En effet, 250 délégués dont 220 membres du Parti Congolais du Travail (PCT) et 30 alliés à la solde du pouvoir sont partis en balade touristique aux frais du contribuable congolais pour perpétuer les élections mal organisées émaillées de nombreuses irrégularités et de fraude massives.

Pour cette plateforme de l’opposition, en tout état de cause, la réforme en profondeur de la gouvernance électorale actuelle objet de la concertation d’Owando et préalable à toute bonne élection, n’a pas eu lieu. Au contraire, le système électoral mafieux en vigueur depuis 2000 a été maintenu tel qu’il est. Sur certains points, il a même été renforcé, comme par exemple, sur le vote anticipé des militaires qui a été étendu à toutes les élections nationales. Les mesures appropriées et vigoureuses qui auraient pu contribuer à corriger de manière significative la mauvaise gouvernance électorale n’ont pas été prises. Selon les leaders de l’opposition, voici quelques mesures immédiates à prendre dont entres autres : l’abrogation de la loi électorale partiale et bancale actuelle et l’élaboration d’une nouvelle loi électorale impersonnelle confiant l’organisation de l’ensemble du processus électoral à une commission électorale véritablement indépendante et impartiale ; la détermination d’un corps électoral fiable, obtenu à la suite d’un recensement administratif spécial, réalisé d’accord-parti entre la mouvance présidentielle et la mouvance oppositionnelle ; la mise en place d’une carte électorale biométrique. Il s’agit de permettre l’identification numérique des électeurs, afin d’éviter le vote multiple d’un même électeur ; la création d’un Comité national de certification des listes électorales, chargé de garantir la fiabilité du fichier électoral de base et des listes des électeurs ; la mise en place d’une commission électorale, réellement indépendante et impartiale, ayant la maîtrise du processus électoral de l’amont à l’aval, c’est-à-dire, chargée d’organiser sans partage, toutes les opérations préélectorales, électorales et post électorales et composée de façon égalitaire de représentants de la mouvance présidentielle et de représentant de la mouvance oppositionnelle ; l’acquisition d’accord-parties, d’un nouveau logiciel de traitement des données électorales et la gestion paritaire du fichier électoral informatisé par des experts de la mouvance présidentielle et ceux de la mouvance oppositionnelle ; la réalisation d’un découpage électoral impartial, juste et articulé sur les standards internationaux ; la garantie et l’égalité de traitement de tous les acteurs politiques, le respect du principe de la composition paritaire des différents organes du processus électoral à tous les niveaux, l’égal accès de toutes les sensibilités politiques aux médias publics et privés ; le libre exercices des activités des partis politiques et la garantie de la libre circulation de tous les candidats sur toute l’étendue du territoire national, pour une égalité des chances entre les candidats de toutes les sensibilités politiques ; la garantie de la liberté d’opinion, d’expression, d’association, de réunion, de manifestation et de cortège…etc.

 

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Dans un climat militant de haute convivialité, la Convention Nationale de l’UDH-YUKI  a été une réussite

Publié le 18 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

Les mandats de tous les organes et instances du Parti Union des Démocrates  Humanistes en sigle UDH-YUKI ont été prorogé jusqu’à la tenue du prochain congrès de ce Parti politique de l’Opposition congolaise, c’est ce qui ressort  des assises de la Convention Nationale de ce Parti tenue le 17 mars 2022 à Brazzaville. Placée sous le thème : « Ensemble, œuvrons pour l’accomplissement du testament de notre illustre Président, Guy Brice Parfait KOLELAS », les travaux ont été dirigé par le doyen d’âge du Parti, Zacharie SAMBA, membre du Bureau Politique. Cette convention a été une occasion pour les trois cent (300) délégués de l’UDH-YUKI venus de tous les départements du Congo d’harmoniser tous les textes de ce Parti car selon les dirigeants dans le fonctionnement de ce Parti depuis sa sortie officielle en 2017, il y a visiblement un écart entre les dits textes et la pratique sur le terrain, en effet, ces assises ont permis d’établir l’ordre, l’unité et la cohésion au sein de ce Parti politique de l’opposition à quelques mois de la tenues des prochaines élections législatives et locales.

Convoquée par Décision N° 001/UDH-YUKI/CN/BP du 16 février 2022, les travaux de la Convention Nationale se sont déroulés en trois (03) groupe de travail d’après le communiqué final sanctionnant les travaux de la Convention Nationale de ce Parti lu par Gilbert MPASSI,  les participants ont été reparti en trois groupes de travail comme suit : (i) groupe de travail harmonisation des statuts et du règlement intérieur ; (ii) groupe de travail motions et recommandation ; (iii) groupe de travail prorogation des mandats des organes et instances du Parti. La séance plénière a permis aux participants d’entendre et de sanctionner les rapports-synthèses des groupes de travail qui ont abouti aux conclusions suivantes : 1-groupe de travail harmonisation des statuts et du règlement intérieur, après des échanges fructueux sur le rapport présenté par le groupe de travail, les participants ont manifesté leur satisfaction sur les modifications apportées aux statuts et au règlement intérieur en conformité avec la loi sur les Partis politiques. 2-groupe de travail motions et recommandations, les participants, après débats ont adopté des motions et une recommandation sur l’établissement des alliances politiques avec d’autres partis. 3-groupe de travail prorogation des mandats des organes et instances du Parti. Pour éviter le chaos et l’anarchie au sein du Parti UDH-YUKI, les participants ont salué la prorogation des mandats des organes et instances du Parti jusqu’à la tenue du Congrès du Parti dans l’unité et la cohésion.

Signalons que cette Convention Nationale s’est tenue dans un environnement politique international, national et interne au Parti caractérisé : au plan international par le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine qui ne cesse de créer des perturbations économiques désastreuses remettant ainsi en cause les fragiles économies en développement dont la nôtre encore convalescente des secousses de la pandémie du COVID 19. Au plan national, la levée des restrictions des mesures barrières du COVID 19 et la participation de l’UDH-YUKI a la Concertation politique organisée par le gouvernement congolais du 3 au 6 mars 2022, à Owando, dans le département de la Cuvette en vue de s’accorder sur l’organisation des élections législatives et locales de juillet 2022. Sur le plan interne de ce Parti, la disparition tragique du Président fondateur Guy Brice Parfait KOLELAS en pleine campagne électorale, le 21 mars 2021 dont les reports de son inhumation a laissé pantois les militantes et militants de ce Parti. Cette convention s'est tenue conformément au calendrier laissé par feu président fondateur, Guy Brice Parfait KOLELAS, dont le mandant serait arrivé à terme le 18 mars, ainsi que celui des autres instances dirigeantes du parti. Ainsi, pour éviter que celles-ci tombent en désuétude et donnent lieu à un vide juridique qui pourrait engendrer l’anarchie au sein du parti, les membres du bureau politique ont anticipé en organisant cette convention.

 

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Trump signale qu'il choisirait un colistier autre que Pence en 2024

Publié le 16 Mars 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

L'ancien président Donald Trump a signalé que s'il faisait une autre candidature à la Maison Blanche en 2024, il choisirait un colistier autre que l'ancien vice-président Mike Pence. "Je ne pense pas que les gens l'accepteraient"a déclaré Trump au Washington Examiner lors d'une interview mardi soir dans laquelle il a qualifié Pence de "personne vraiment bien" mais a renouvelé ses griefs concernant le refus de Pence de tenter d'annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020. lors du dépouillement par le Congrès des votes des collèges électoraux. "Mike et moi avions une excellente relation, à l'exception du facteur très important qui s'est produit à la fin. Nous avions une très bonne relation », a déclaré Trump à l'examinateur. "Je ne lui ai pas parlé depuis longtemps."

Trump a affirmé à plusieurs reprises que Pence, dans son rôle de président du Sénat le 6 janvier 2021, aurait pu rejeter les votes du collège électoral de plusieurs États remportés par Joe Biden en 2020 – une autorité que Pence a déclaré qu'il était convaincu qu'il manquait. Trump a fait valoir que les votes du collège électoral auraient dû être rejetés en raison d'une fraude généralisée, dont aucune preuve n'a été révélée.
 

"Mike pensait qu'il allait être un tapis roulant humain, que peu importe la fraude des votes, vous devez les envoyer à Old Crow", a déclaré Trump, en utilisant son surnom pour le chef de la majorité au Sénat de l'époque, Mitch McConnell (R- Ky).

Les affirmations de Trump sur le pouvoir de Pence de rejeter les votes des collèges électoraux ont contribué à alimenter le "Hang Mike Pence!" chant qui a éclaté parmi la foule pro-Trump lors de l'émeute du Capitole le 6 janvier.

Pence, qui explore sa propre candidature potentielle à la présidentielle de 2024, a déclaré que les républicains devaient dépasser la défaite électorale de 2020.

Alors que Pence a continué à vanter ses services dans l'administration Trump, il a récemment montré une volonté de se distancier de l'ancien président sur certaines questions.

Lors d'un discours aux donateurs républicains à la Nouvelle-Orléans ce mois-ci, Pence a déclaré qu'il n'y avait pas de place dans le Parti républicain pour les "apologistes de Poutine" dans un coup apparent contre Trump. Trump avait précédemment qualifié le président russe Vladimir Poutine d'"intelligent", de "savant" et de "génie", tout en insistant sur le fait que l'invasion de l'Ukraine par la Russie ne se serait jamais produite sous sa direction.

Josh Dawsey a contribué à ce rapport.

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UDH-YUKI, cap vers des nouveaux horizons par la Convention nationale

Publié le 16 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

Le Bureau politique du Parti Union des Démocrates Humanistes en sigle UDH-Yuki, au cours d’un pont de presse tenu le 16 mars 2022 à Brazzaville, a annoncé la tenue de sa Convention Nationale, le jeudi 17 mars 2022. En effet, c’est une meilleure occasion pour sauver le parti de la ligne dictatoriale de ses détracteurs.

D’après le Porte-parole de ce Parti, Justin Nzoloufoua, « le 18 mars 2022 était la date prévue au cours de laquelle le défunt président fondateur de l’UDH-Yuki, Guy Brice Parfait Kolelas, devrait remettre son mandat en jeu. Considérant qu’au-delà de cette date, aucune instance ni organe du parti n’aura plus de légitimité ».

Aussi, il a laissé entendre que qui que ce soit n’est habilité à proroger les mandats des structures dirigeantes en dehors de la convention ou du congrès. Tenant compte de ce manquement, le bureau politique prendra ses responsabilités en convoquant cette rencontre. En dépit de cet impératif, la convention nationale reste le cadre indiqué pour harmoniser les textes organiques du parti.

Toute en saluant la tenue de cette convention qui vient, sans nul doute, consolider les acquis ou de remettre en cause la réconciliation que d’autres franges pensaient actée.

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OMS/CONGO : Remettre la lutte contre la tuberculose au cœur des priorités, est une nécessité d’après le Docteur Lucien MANGA

Publié le 16 Mars 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Santé

La tuberculose demeure au niveau mondial, la deuxième cause de mortalité due à une maladie infectieuse. La lutte contre cette maladie mérite donc, plus que jamais, des efforts soutenus. Ceci est plus vrai encore pour la région africaine de l’OMS, qui compte en son sein, 17 des 30 pays les plus fortement touchés par cette affection au monde. Le Congo en fait partie. En 2015, les Etats membres de l’OMS ont adopté une stratégie mondiale pour réduire de 90 % sa mortalité et de 80 % le nombre d’infections en 2030. Les progrès observés sur le terrain, ne sont pas pour l’instant, enthousiasmants.

Ceci est d’autant plus Inquiétant que les états ont réorienté vers la riposte à la pandémie de COVID-19, les ressources déjà insuffisantes qui étaient allouées à la santé. En conséquence, et pour la première fois depuis une décennie, le nombre de personnes décédées de tuberculose a augmenté. Il ne faut pas malgré cela occulter le fait que la tuberculose est une maladie qui peut être soignée, puisque 66 millions de personnes dans le monde en ont été guéries entre 2000 et 2020.

Tout au long des années, le défi majeur est resté le même : l’accès au diagnostic et aux soins de la maladie pour toute la population, y compris les plus démunis. Sur le terrain, la tuberculose nécessite un dépistage rapide et un traitement de six mois en moyenne, impliquant la prise d’une combinaison de médicaments inaccessibles pour la majorité de nos populations.

En République du Congo, où 11.000 cas sur 21.000 attendus sont dépistés en moyenne chaque année, les autorités nationales et leurs partenaires ont pris à bras-le-corps la lutte contre la tuberculose. La question du diagnostic rapide et de la mise immédiate sous traitement demeure primordiale. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) contribue de manière stratégique et importante à ces efforts. Elle a notamment soutenu la construction d’un laboratoire de référence à Brazzaville, conjointement avec le Fonds Mondial. Deux machines Genexpert de 16 modules ont été offertes et installées à Brazzaville et Pointe Noire. Ceci a contribué à la multiplication par huit de la capacité nationale de diagnostic de la tuberculose et a, en même temps, permis la détection de la tuberculose multirésistante.

L’on ne peut traiter de la lutte contre la tuberculose, sans évoquer ses liens avec la lutte contre le VIH/Sida, les deux maladies étant étroitement liées. En effet, les personnes infectées par le VIH ont jusqu’à 30 fois plus de risque de développer une tuberculose que les autres, et la tuberculose est la première cause de mortalité des personnes vivant avec le VIH, étant responsable de 40 % de ces décès. Au Congo, et malgré les efforts soutenus du pays, l’objectif d’assurer un traitement antirétroviral à au moins 90 % des patients VIH-positifs co-infectés avec la tuberculose, est encore loin d’être atteint. Pour accélérer les progrès et permettre l’atteinte de cet objectif, l’OMS donne les orientations stratégiques et un appui technique de qualité aux deux programmes nationaux, tout en renforçant de manière durable les capacités du pays pour booster l’accès aux services essentiels et de qualité.

Bien que les obstacles soient nombreux, je demeure confiant que parallèlement au combat que nous menons contre la pandémie de COVID-19, nous pourrons également remporter de nouvelles victoires dans la lutte contre la tuberculose. Dr Lucien MANGA, Représentant de l’OMS en République du Congo

 
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L'UPADS, en symbolisant sa maturité politique, a levé avec éclat la sanction infligée à Honoré SAYI

Publié le 14 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

Réuni en sa 4ème Session Ordinaire du Conseil National tenue les 12 et 13 mars 2022 à Brazzaville, dans la salle de conférences « Professeur Pascal LISSOUBA », cette session placée sous le thème « Dans l’unité, l’ordre et la discipline, engageons-nous à renforcer notre Parti », convoquée par Acte N°002-2022/UPADS/CN/BP/SN du 1er mars 2022, les travaux de ce conseil ont pris fin le dimanche 13 mars 2022 sous l’autorité de son Premier Secrétaire, Pascal TSATY-MABIALA. Un communiqué final sanctionnant les travaux de la 4ème Session Ordinaire du Conseil National de l’UPADS a été rendu public dont les points culminants ont été : la levé de la sanction infligée à Honoré SAYI ; la préparation des prochaines échéances électorales ; le paiement des cotisations statutaires ; l’organisation avant les élections de juillet 2022, du Forum pour l’unité et le rassemblement et bien d’autres.

COMMUNIQUE FINAL SANCTIONNANT LES TRAVAUX DE LA 4ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL NATIONAL DE L’UPADS

Le Conseil National de l’UPADS s’est réuni en sa 4ème Session Ordinaire, les 12 et 13 mars 2022 à Brazzaville, dans la salle de conférences « Professeur Pascal LISSOUBA », sous le thème «  Dans l’unité, l’ordre et la discipline, engageons-nous à renforcer notre Parti ».

Convoquée par Acte N°002-2022/UPADS/CN/BP/SN du 1er mars 2022, la 4ème Session Ordinaire du Conseil National a été placée sous la direction du camarade Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire du Parti, Président du Conseil National.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette 4ème Session ordinaire  a été marquée par un mot de bienvenue et un discours d’ouverture.

Prenant en premier la parole, le Président de la Coordination départementale de l’UPADS-Brazzaville, le camarade Jean Patrick KOUHOUISSA a salué la forte composition des différentes délégations à ces assises et l’hospitalité habituelle des camarades de Brazzaville.

Dans son discours d4ouverture,  le camarade Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire du Parti, Président du Conseil National, s’est appesanti sur les événements qui ont impacté la vie du Parti. Il s’agit notamment :

  • De la célébration du 30ème anniversaire du Parti ;
  • De la levée du deuil porté en mémoire du Président fondateur ;
  • Du travail remarquable accompli par le Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement au sein du Parti, mis en place lors de la 3ème session ordinaire du Conseil National du 27 au 30 janvier 2021.

Tirant les leçons de l’histoire, le Premier Secrétaire de l’UPADS a exhorté les membres du Conseil National au pragmatisme, à la lucidité et à la responsabilité dans le choix dans le choix des stratégies en lien avec la survie du Parti sur l’échiquier politique national.

L’ordre du jour de la session était constitué de quatorze (14) points ci-après :

  1. Vérification des mandats ;
  2. Examen et adoption de l’ordre du jour ;
  3. Mise en place du secrétariat et de la police des travaux ;
  4. Examen et adoption du rapport du Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement (CCUR)
  5. Examen et adoption du rapport de la Commission nationale de contrôle et d’évaluation ;
  6. Examen et adoption du compte-rendu de la 4ème Session ordinaire du Bureau Politique tenue le 11 mars 2022 à Brazzaville ;
  7. Examen et adoption du rapport sur les élections ;
  8.  Examen et adoption du projet de rapport d’activité su Secrétariat national, exercice 2021 ;
  9. Examen et adoption du compte de gestion, exercice 2021 ;
  10. Examen et adoption du projet de programme d’activités du Secrétariat national exercice 2022 ;
  11. Examen et adoption du projet de budget, exercice 2022 ;
  12. Information sur le réaménagement du Secrétariat national ;
  13. Information sur la vente du bus du Parti ;
  14. Divers : compte-rendu de la concertation d’Owando ;
  15. Examen et adoption du Communiqué final sanctionnant les travaux de la quatrième Session ordinaire du Conseil National.

 

  1. De la vérification des mandats

La vérification des mandats a donné les résultats suivants :

. Effectif attendu                          : 389 membres

. Présents                                       : 228 membres

. Excusés                                         : 76 membres

. Absents                                         : 12 membres

. Décédés                                         : 43 membres

. Démissionnaires                           : 29 membres

. Suspendu                                        : 01 membre

       Le quorum étant largement atteint, le Conseil National a siégé et délibéré en toute légalité.

  1. De l’examen et l’adoption de l’ordre du jour

        Le Conseil National a examiné et adopté avec amendements l’ordre du jour, tel qu’indiqué ci-dessus.

  1. De la mise en place du Secrétariat et la Police des travaux

Sur proposition du Président du Conseil National, un Secrétariat de neuf (9) membres et une Police de trois (3) membres ont été mis en place.

  1. Examen et adoption du rapport du Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement (CCUR) au sein du Parti

Après avoir suivi la présentation du rapport du Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement (CCUR) au sein du Parti, faite par le camarade Joseph Adam BOUSSOU DIANGOU, son Président, le Conseil National a décidé de l’organisation, avant les élections de juillet 2022, du Forum pour l’unité et le rassemblement. Mission a été donnée aux Responsables des Coordinations et des Fédérations de poursuivre la dynamique de l’unité imprimée au sommet du Parti.

  1. De l’examen et l’adoption du rapport de la Commission Nationale de Contrôle et d’Evaluation (CNCE)

Le Conseil National a suivi avec intérêt la présentation du rapport de la Commission Nationale de Contrôle et d’Evaluation faite par son Président, le camarade Jean Bruno MADIBA. Au terme des débats, plusieurs propositions ont été formulées par les membres du Conseil National portant, entre autres, sur :

.    la préparation des prochaines échéances électorales ;

.     le paiement des cotisations statutaires ;

.      la question relative à la sanction infligée au camarade Honoré SAYI.

A ce propos, le  Conseil National a décidé, après débat, de lever la sanction infligée au camarade Honoré SAYI. Les résultats sanctionnant le vote se présentent comme suit :

  • Ont voté pour      : 169 voix ;
  • Ont voté contre   : 08 voix ;
  • Abstention            : 29 voix ;
  • N’ont pas voté     : 22 voix.

Après quoi, le Conseil National a adopté avec amendements le rapport de la Commission  National de Contrôle et d’Evaluation.

  1. De l’examen et de l’adoption du rapport du compte-rendu de la 4ème  Session ordinaire du Bureau politique du 11 mars 2022

Le Conseil National a examiné et adopté avec amendements le compte-rendu de la 4ème Session ordinaire du Bureau politique tenue à Brazzaville, le 11 mars 2022.

  1. De l’examen et l’adoption du rapport sur les élections de juillet 2022

Les membres du Conseil National ont suivi avec attention la présentation du rapport sur les élections législatives et locales de juillet 2022, faite par le camarade Jean Alfred MAKOUNDZI, Secrétaire National chargé du Développement durable, assurant l’intérim du camarade Marcel NZONDO.

Au terme des débats, le Conseil National a investi provisoirement les candidats pressentis aux prochaines élections législatives et locales.

L’investiture officielle et définitive des candidats précités aura lieu immédiatement après le Forum sur l’unité et le rassemblement au sein du Parti, qui se tiendra avant les prochaines élections.

  1. De l’examen et de l’adoption du rapport d’activités du Secrétariat National exercice 2021

Le Conseil National a examiné et adopté le  rapport  d’activités du Secrétariat National exercice 2021, tout en s’appuyant sur le « COMPTE RENDU DE LA  4ème SESSION DES TRAVAUX DU BUREAU POLITIQUE ».

  1. De l’examen et de l’adoption du compte de gestion exercice 2021

Le Conseil National a examiné et adopté le compte de gestion exercice 2021.

  1. De l’examen et de l’adoption du projet de programme d’activités exercice 2022

Le Conseil National a examiné et adopté le programme d’activité du Parti exercice 2022, dont les principaux axes sont la participation aux futures échéances électorales et la recherche de financement du Parti.

  1. De l’examen et l’adoption du projet de budget exercice 2022

Le Conseil National a examiné et adopté le budget du Parti exercice 2022.

  1. De l’information sur le réaménagement du Secrétariat National

Le Conseil National a été informé du réaménagement du Secrétariat National consécutif à la démission du camarade Stanislas NDINGA BOUDJOUMBA du Secrétariat National, en juin 2021, pour des raisons personnelles.

  1. De l’information sur la vente du bus du Parti

Le Conseil National a été informé de la vente effective du bus du Parti.

  1. Des divers

Dans les divers, le Conseil National a été informé des conclusions de la concertation politique d’Owando, tenue du 03 au 05 mars 2022.

Les travaux de la 4ème Session Ordinaire du Conseil National de l’UPADS se sont déroulés dans le climat de franche camaraderie et d’enthousiasme militant.

 

                                  Fait à Brazzaville, le 13 mars 2022                   

 

                                          Le Conseil National

 

 

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INSPIRING TIME : Comment la femme se positionne t’elle pour revendiquer cette place qui est la sienne ?

Publié le 14 Mars 2022 par André LOUNDA dans Environnement

« Femme, climat et Avenir Durable », constitue le thème sur lequel CLAVIS ATLAS Institut a organisé le samedi 12 mars 2022 dans ses locaux de Brazzaville  une Causerie-Débats  sur les questions du genre, « INSPIRING TIME », qui est un espace d’échanges et de partage des connaissances en ce mois de mars dédié à la femme. A cette occasion, les participants ont échangé avec les sachant en la matière.

Ouvrant la première édition d’INSPIRING TIME, Madame Flavie LOMBO, Présidente de CLAVIS ATLAS Institut dans son mot de circonstance a fait savoir qu’à CLAVIS ATLAS Institut, ils ont mis en place un grand réseau des formateurs et c’est depuis des années qu’ils ont travaillé pour le mettre en place. Elle a fait un bref aperçu sur les revendications des femmes pour être égales des hommes. Pour Flavie LOMBO, cela ne peut se faire que par le savoir-faire et le savoir être tout en s’appuyant sur l’article 1er de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». 

Pourquoi la femme à l’époque faite égale de l’homme revendique-t-elle ses droits ? Selon Madame Flavie LOMBO, on parle du climat, Avenir Durable mais, qu’elle est la place de la femme ? Comment la femme se positionne-t-elle pour revendiquer cette place qui est la sienne ? Pour Madame Flavie LOMNBO, «  la femme est l’outil et l’homme apparaît comme un être d’exception mais la femme apparaît comme un être établie.  Dans l’informel les femmes sont celles qui s’élèvent et elles excellent ! ». Quand une femme commande, l’homme tourne le dos.

De sa part, Madame EBINA EKAMBI IBATA, Conseillère technique  chargée de l’entreprenariat féminin au Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur Informel ; « La femme lorsqu’elle se lève, elle ne le fait pas pour elle seule car, elle a toute une famille derrière elle ! Si nous envisageons d’un Avenir Durable, il nous est demandé de regarder autour de nous pour aller vers un avenir propice ».

Aussi, elle a fait savoir que plus de la moitié des personnes qui œuvrent dans l’informel sont des femmes et il serait bien d’enseigner l’entrepreneuriat aux jeunes filles et pourquoi pas aux garçons, plus on les inculque que l’entrepreneuriat est un état d’esprit, elles ou ils vont s’engager. Les femmes entreprennent  aussi quelquefois, c’est par défaut ! Le problème, c’est que tout le monde fait la même chose et il est mieux d’enseigner sur ce que nous avons comme besoins. Tout ce que nous importons au pays, c’est en milliards et c’est un scandale !

Selon l’Honorable Député Charlotte OPIMBAT, «  La femme est le socle de la famille, une entrepreneure née. Sans la femme, l’homme n’est rien ! Nous avons un pouvoir, nous avons notre place dans la société ! Nous devrions nous imposer et nous affirmer dans la société ». Elle a laissé entendre que le métier de vendeuse de beignet doit être valorisé ! Parce que par ce métier plusieurs femmes ont élevé, nourri et éduqué leurs enfants et qui ont réussi aujourd’hui.

De son côté au cours d’une interview, Madame Roselyne TCHIKAYA LOMBO, Directrice des Ressources Humaines au Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) a fait savoir qu’en même temps au cœur de l’action au quotidien, pour atténuer justement les effets du changement climatique mais, il faut que cette dynamique puisse à un moment donné puisse être soutenu, puisse être accompagné, puisse être valorisé. Voilà ce que je retiens essentiellement, je soutiens la valorisation, l’accompagnement passera par les actions de formation, passera par faire apparaître les voix des femmes dans les instances où les d2écisions sont prises, dans les instances où les orientations sont données mais certainement, nous passerons à côté de l’objectif vu la place majeur  tient dans nos sociétés, vu le rôle majeur qu’elle joue, il est évident à un moment donné, si on ne l’accompagne pas dans son autonomisation,, l’économie pour qu’elle soit un vrai partenaire, pour qu’elle soit aussi un vrai pilier, sans cela avec notre économie diverse qu’on veut diversifier, nous passerons à côté.

Pour elle, cet atelier a constitué un moment d'éveil dans la mesure où il a élaboré une réflexion sur la place de la femme dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et invite ces dernières à s’imposer dans la société.

D’après Flavie LOMBO, « La femme a sa place toute l'année et tous les jours. Elle n'a pas de mois particulier dans la mesure où elle travaille au quotidien pour le bien de l'humanité.  Nous avons initié cet atelier, parce que tous les ans, à travers un « INSPIRING TIME », nous faisons un rappel de notre combat où nos revendications ne sont toujours pas prises en compte. La personne la plus impactée par le dérèglement climatique est la femme, car elle est au cœur du développement durable du fait qu'elle assure l'éducation de la société et nourrit l'humanité. La femme a vraiment besoin d'aller de l'avant ».

A noter que ce genre de causerie-débats d’échanges et de partage  sera encore  organisé, dans les prochains jours, pour permettre à la population de prendre conscience et de mesurer  des enjeux de ces derniers temps.

 

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