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« Nous voici arrivés à l’heure des grands choix. L’UPADS a encore de beaux jours devant elle, pourvu que ses membres fussent preuve de solidarité et de responsabilité. Les élections qui pointent à l’horizon sont cruciales pour la survie du Parti. Notre conscience est interpellée pour que, plus jamais, nous ne retombions dans les erreurs du passé faites de querelles vides et des divisions stériles. Sachez-le : le Parti a besoin d’élus. Mais des élus qui comprennent le sens de son combat politique, de son ambition. C’est pourquoi, en toute objectivité et en toute impartialité, nous devons choisir nos candidats et préparer les futures victoires. J’entends par là les victoires communes et non des positions individuelles pour satisfaire des ambitions inavouées », c’est par cette interpellation que Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) a ouvert les travaux de la 4ème Session Ordinaire du Conseil National de ce grand Parti de l’Opposition congolaise, dont l’objectif principal est celui d’améliorer significativement sa représentativité sur l’échiquier politique national, d’évaluer les décisions ou orientations prises notamment leur applicabilité sur le terrain.
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Ouvrant les travaux de la 4ème Session Ordinaire du Conseil National, Pascal TSATY-MABIALA a premièrement indiqué aux membres du conseil national qu’avant de nous fixer sur les attentes de cette session, qu’il me soit permis de jeter un regard angoissé sur l’état du monde, l’Europe en particulier où se joue en ce moment le destin de la planète. Devant les images insoutenables sur l’invasion de l’Ukraine, avec les destructions et les pertes en vies humaines qui s’en suivent, l’on se croirait en présence d’un film-fiction tant les images paraissent surréalistes. Et pourtant nous sommes dans le réel. En effet, la Russie, le plus grand pays du monde avec l’une des plus puissantes armées, a décidé de marcher sur son voisin, bouleversant les rapports internationaux issus de la fin de la guerre froide. L’UIPADS, parti de paix et de gouvernement, et quelles qu’en soient les raisons, n’aurait approuvé une aussi grave violation du droit international, notamment son principe le plus emblématique, à savoir le respect de la souveraineté des Etats. Dans l’espoir que la paix revienne dans cette partie de l’Europe orientale, notre Parti-au demeurant-exhorte les Nations Unies et les pays de l’OTAN à faire respecter le droit international en privilégiant les moyens pacifiques de règlement des conflits.
Poursuivant son évocation sur l’actualité internationale, Pascal TSATY-MABIALA a ajouté que c’est aussi analyser les conclusions du 6ème Sommet Europe-Afrique tenu à Bruxelles du 17 au 18 février 2022. Au cours de ce Sommet, les rapports de partenariat stratégique entre l’Afrique et l’Europe, ont été revisités et renouvelés. Pour conclure sur ce chapitre international, Pascal TSATY-MABIALA a déclaré que bien que notre attention soit tournée vers la guerre Russo-ukrainienne, nous ne pouvons pas passer sous silence les remises en cause constitutionnelles en Afrique, avec ces coups d’Etat militaires et autres moyens violents d’accession au pouvoir. Le Tchad, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ne sont tristement inscrits au registre des pays où la démocratie recule. Malgré toutes les bonnes raisons qui peuvent les justifier, ces pronunciamientos sont loin d’être la réponse aux problèmes évidents constatés dans ces pays.
Au plan politique national et au sein de ce Parti l’UPADS, Pascal TSATY-MABIALA a fait remarquer que la période de l’intersession a été particulièrement riche. Tant d’événements se sont succédés et ont impacté la marche de ce Parti, au premier desquels l’élection présidentielle.
« En effet, le scrutin du 21 mars 2021 auquel l’UPADS n’a pas pris part a failli déstabiliser notre Parti. Un débat malsain s’y est installé quant à savoir si le non participation à l’élection présidentielle décidée par le Conseil National le 30 janvier 2021 valait boycott. Ce qui a motivé la descente du Secrétariat national à la base pour repréciser notre position, en appelant nos militants à remplir leur devoir citoyen et républicain », a laissé entendre Pascal TSATY-MABIALA.
S’agissant de l’affaire d’Honoré SAYI, le Premier Secrétaire de l’UPADS a fait remarquer que dans la suite de l’élection présidentielle, un gouvernement avait été nommé, avec en son sein un haut dirigeant de l’UPADS en la personne du camarade Honoré SAYI, Porte-parole du Parti et Président du Groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale au moment de la nomination. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. En application de nos textes, et à titre conservatoire, le Secrétariat national l’a immédiatement suspendu du Parti et transmis le dossier à la Commission nationale de contrôle et d’évaluation. Une campagne d’explication s’en est suivie pour dissiper tout malentendu, et surtout pour lever tout soupçon d’Accord secret entre l’UPADS et le pouvoir qui se susurrait sur toutes les lèvres. Au moment où s’ouvre cette session, les délais de six (6) mois de suspension prévus par lesd textes fondamentaux du Parti sont largement dépassés. En conséquence, il nous revient donc de décider en toute conscience de la levée ou non de cette sanction, en nous fondant sur les dispositions du Règlement Intérieur et des Statuts du Parti, mais aussi en écoutant la position actuelle des militants et en mesurant les conséquences de la décision que nous prendrons en toute responsabilité.
En ce qui concerne les prochaines élections législatives et locales de juillet 2022, Pascal TSATY-MABIALA a rappelé que notre participation à celles-ci avait été unanimement et sans réserve décidée par le Conseil National. Ainsi, le Secrétariat national a mis en place les mécanismes de présélection des candidats, en impliquant suffisamment la base du Parti qui a librement fait ses propositions à cet effet. C’est d’ailleurs pour discuter des conditions d’organisation des futures échéances électorales que nous avons pris part à la dernière Concertation politique tenue à Owando du 3 au 6 mars 2022. Nos exigences en matière de gouvernance électorale sont bien connues. Nous continuerons de travailler dans la durée, afin d’obtenir des élections dont les résultats ne souffriront d’aucune contestation.
A noter que les travaux, de la 4ème session ordinaire du conseil national de l’UPADS qui se tiennent sous le thème « Dans l’unité, l’ordre et la discipline, engageons-nous à renforcer notre parti », seront clôturés le 13 mars 2022.