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« Chers camarades, soyons ce Parti qui sait où il va, qui fait ses choix stratégiques en toute responsabilité et les assume pleinement devant l’histoire », dixit Pascal TSATY-MABIALA

Publié le 13 Mars 2022 par André LOUNDA dans Politique

« Nous voici arrivés  à l’heure des grands choix. L’UPADS a encore de beaux jours devant elle, pourvu que ses membres fussent preuve de solidarité et de responsabilité. Les élections qui pointent à l’horizon sont cruciales pour la survie du Parti. Notre conscience est interpellée pour que, plus jamais, nous ne retombions dans les erreurs du passé faites de querelles vides et des divisions stériles. Sachez-le : le Parti a besoin d’élus. Mais des élus qui comprennent le sens de son combat politique, de son ambition. C’est pourquoi, en toute objectivité et en toute impartialité, nous devons choisir nos candidats et préparer les futures victoires. J’entends par là les victoires communes et non des positions individuelles pour satisfaire des ambitions inavouées », c’est par cette interpellation que Pascal TSATY-MABIALA, Premier Secrétaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) a ouvert les travaux de la 4ème  Session Ordinaire du Conseil National de ce grand Parti de l’Opposition congolaise, dont l’objectif principal est celui d’améliorer significativement sa représentativité sur l’échiquier politique national, d’évaluer les décisions ou orientations prises notamment leur applicabilité sur le terrain.

Ouvrant les travaux de la 4ème  Session Ordinaire du Conseil National, Pascal TSATY-MABIALA a premièrement indiqué aux membres du conseil national  qu’avant de nous fixer sur les attentes de cette session, qu’il me soit permis de jeter un regard angoissé sur l’état du monde, l’Europe en particulier où se joue en ce moment le destin de la planète. Devant les images insoutenables sur l’invasion de l’Ukraine, avec les destructions et les pertes en vies humaines qui s’en suivent, l’on se croirait en présence d’un film-fiction tant les images paraissent surréalistes. Et pourtant nous sommes dans le réel. En effet, la Russie, le plus grand pays du monde avec l’une des plus puissantes armées, a décidé de marcher sur son voisin, bouleversant les rapports internationaux issus de la fin de la guerre froide. L’UIPADS, parti de paix et de gouvernement, et quelles qu’en soient les raisons, n’aurait approuvé une aussi grave violation du droit international, notamment son principe le plus emblématique, à savoir le respect de la souveraineté des Etats. Dans l’espoir que la paix revienne dans cette partie de l’Europe orientale, notre Parti-au demeurant-exhorte les Nations Unies et les pays de l’OTAN à faire respecter le droit international en privilégiant les moyens pacifiques de règlement des conflits.

Poursuivant son évocation sur l’actualité internationale, Pascal TSATY-MABIALA a ajouté que c’est aussi analyser les conclusions du 6ème Sommet Europe-Afrique tenu à Bruxelles du 17 au 18 février 2022. Au cours de ce Sommet, les rapports de partenariat stratégique entre l’Afrique et l’Europe, ont été revisités et renouvelés. Pour conclure sur ce chapitre international, Pascal TSATY-MABIALA a déclaré que bien que notre attention soit tournée vers la guerre Russo-ukrainienne, nous ne pouvons pas passer sous silence les remises en cause constitutionnelles en Afrique, avec ces coups d’Etat militaires et autres moyens violents d’accession au pouvoir. Le Tchad, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ne sont tristement inscrits au registre des pays où la démocratie recule. Malgré toutes les bonnes raisons qui peuvent les justifier, ces pronunciamientos sont loin d’être la réponse aux problèmes évidents constatés dans ces pays.

Au plan politique national et au sein de ce Parti l’UPADS, Pascal TSATY-MABIALA a fait remarquer que la période de l’intersession a été particulièrement riche. Tant d’événements se sont succédés et ont impacté la marche de ce Parti, au premier desquels l’élection présidentielle.

« En effet, le scrutin du 21 mars 2021 auquel l’UPADS n’a pas pris part a failli déstabiliser notre Parti. Un débat malsain s’y est installé quant à savoir si le non participation à l’élection présidentielle décidée par le Conseil National le 30 janvier 2021 valait boycott. Ce qui a motivé la descente du Secrétariat national à la base pour repréciser notre position, en appelant nos militants à remplir leur devoir citoyen et républicain », a laissé entendre Pascal TSATY-MABIALA.

S’agissant de l’affaire d’Honoré SAYI, le Premier Secrétaire de l’UPADS a fait remarquer que dans la suite de l’élection présidentielle, un gouvernement avait été nommé, avec en son sein un haut dirigeant de l’UPADS en la personne du camarade Honoré SAYI, Porte-parole du Parti et Président du Groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale au moment de la nomination. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. En application de nos textes, et à titre conservatoire, le Secrétariat national l’a immédiatement suspendu du Parti et transmis le dossier à la Commission nationale de contrôle et d’évaluation. Une campagne d’explication s’en est suivie pour dissiper tout malentendu, et surtout pour lever tout soupçon d’Accord secret entre l’UPADS et le pouvoir qui se susurrait sur toutes les lèvres. Au moment où s’ouvre cette session, les délais de six (6) mois de suspension prévus par lesd textes fondamentaux du Parti sont largement dépassés. En conséquence, il nous revient donc de décider en toute conscience de la levée ou non de cette sanction, en nous fondant sur les dispositions du Règlement Intérieur et des Statuts du Parti, mais aussi en écoutant la position actuelle des militants et en mesurant les conséquences de la décision que nous prendrons en toute responsabilité.

En ce qui concerne les prochaines élections législatives et locales de juillet 2022, Pascal TSATY-MABIALA a rappelé que notre participation à celles-ci avait été unanimement et sans réserve décidée par le Conseil National. Ainsi, le Secrétariat national a mis en place les mécanismes de présélection des candidats, en impliquant suffisamment la base du Parti qui a librement fait ses propositions à cet effet. C’est d’ailleurs pour discuter des conditions d’organisation des futures échéances électorales que nous avons pris part à la dernière Concertation politique tenue à Owando du 3 au 6 mars 2022. Nos exigences en matière de gouvernance électorale sont bien connues. Nous continuerons de travailler dans la durée, afin d’obtenir des élections dont les résultats ne souffriront d’aucune contestation.

A noter que les travaux, de la 4ème session ordinaire du conseil national de l’UPADS qui se tiennent sous le thème « Dans l’unité, l’ordre et la discipline, engageons-nous à renforcer notre parti », seront clôturés le 13 mars 2022.

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REGEC 2022/ Le Congo dispose désormais des données statistiques de toutes les entreprises

Publié le 11 Mars 2022 par André LOUNDA dans Economie

La République du Congo dispose à ce jour de 91014 unités économiques dont 9190 associations  économiques  et parmi les unités économiques en activités 75118 est des sièges, c’est ce qui ressort des résultats du Premier Recensement Général des Entreprises de la République du Congo présenté officielle, le jeudi 10 mars 2022 à Brazzaville par Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS, Ministre du Plan, de l’Economie, de la Statistique et de l’Intégration Régionale. C’était au cours d’un atelier qui a regroupé les experts de ce département ministériel,  en présence de Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Secteur Informel et de l’Artisanat, du Ministre du Développement Industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Nicéphore Thomas FYLLA Saint-Eudes, de Madame KOROTOUMOU  OUATARA, Représentante de la Banque Mondiale au Congo et bien d’autres invités.

Les informations rendues disponibles par le REGEC 2022 sont d’une importance indéniable pour le Gouvernement congolais, les partenaires au développement, les acteurs de la société civile et du secteur privé et bien d’autres utilisateurs,  a indiqué Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA-BABAKAS dans sa communication, « A titre d’illustration, la réalisation de cette investigation statistique a permis de recenser 91014 unités économiques dont 9190 en cessation. Parmi les unités économiques en activités, 75118 sont des sièges. Sur ses derniers, 61358 (soit 81,7%) évoluent dans les secteurs tertiaires et principalement dans le commerce (37190 soit 49,5%) unités économiques. Le secteur informel reste encore dominant dans notre économie avec 70154 unités économiques (soit 93,4%). En outre, sur l’ensemble des unités économiques recensées, 21 983 (soit 29,3%) sont détenues par les femmes et enfin, 57234 (soit76,2%) animées par les nationaux. Au-delà de ces principaux résultats qui sont présentés dans les détails aujourd’hui par le Directeur Général de l’INS, et qui sont déjà disponible sur le site internet de l’INS (www.ins-congo.cg), le rapport global qui n’a été validé sera bientôt disponible en version électronique, sur le site internet de l’Institut National de la Statistique (INS), et la version physique sera partagée dans les prochains jours ».

Par ailleurs, elle a signalé que les informations contenus dans ces différentes publications et celles qui vont suivre constituent des statistiques officielles du Congo dans le domaine des statistiques d’entreprises, conformément à la loi N°36-2018 du 05 octobre 2018 sur la statistique officielle.

Aussi, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUCKA6BABAKAS a vivement adressé ses sincères félicitations aux cadres de l’INS et particulièrement aux membres de l’équipe technique permanente du REGEC et à tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de ce recensement.

« Je les exhorte à œuvrer pour une large diffusion des données du REGEC en vue de susciter une large utilisation. Pour le Gouvernement, elles seront utiles notamment pour le suivi et l’évaluation de l’impact du Plan National de Développement (PND 2022-2026), « une économie forte, diversifiée et résiliente pour une croissance inclusives et un développement durable irréversible », a-t-elle conclu.

 

Rappelons que le recensement général des entreprises du Congo (REGEC) avait pour objectif global de contribuer à la mise en place d’un système intégré de statistiques d’entreprises au niveau de l’Institut National de la Statistique (INS). Ce système permettra d’élaborer un répertoire de référence devant servir de base de sondage pour les enquêtes auprès des entreprises, d’actualiser et de mettre en place les indicateurs structurels et conjoncturels permettant une meilleure prise de décision.

 

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OCEAC : Le Congo à l’aube d’un nouveau jour pour la préservation de la santé publique

Publié le 11 Mars 2022 par André LOUNDA dans Santé

Il s’est tenue le 10 février 2022 à Brazzaville, la signature du Mémorandum d’entente Quadripartite entre le Ministère de l’Economie, du Plan , de la Statistique, de l’Economie et de l’Intégration Régionale , le Ministère de la Santé et de la Population, l’OCEAC et l’ABCEF portant cadre de collaboration pour la mise en œuvre de la phase V du Projet  Prévention VIH/SIDA en Afrique Centrale (PPSAC) au Congo. La cérémonie officielle y relative a été patronnée par Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale en présence de Monsieur Manuel NSO OBIANG ADA Secrétaire Exécutif de l’OCEAC et de Madame Yolande VOMBO MATOUMONA, Présidente de l’ACBEF et de bien d’autres invités. Ce mémorandum signé ce jour a pour objectifs de renforcer l’appropriation du Projet par les Ministères de tutelles à savoir celui de en charge de l’Intégration Régionale et celui en charge de la santé ; de suivre la mise en œuvre du PPSAC par ces dits ministères ; de formaliser la redevabilité de l’AMS vis-à-vis des administrations publiques nationales intéressées, notamment par le partage de l’information ; et pour l’OCEAC, de jouer son rôle d’harmonisation des approches entre les pays membres de la CEMAC.

L’OCEAC dans le cadre  de la mise en œuvre du Projet Prévention  du Sida en Afrique Centrale, en sigle PPSAC et sa qualité d’Agence d’exécution en matière de santé publique appuyant les pays membres de la CEMAC par ce dit  Projet, c’est par un travail collectif et synergique, en mutualisant les efforts dans la cadre d’initiatives fortes ont pu amplifier l’impact de leurs interventions dans la lutte contre le VIH, qui présente encore une grande importance en termes de problèmes de santé publique dans la sous-région de la CEMAC. En effet, c’est à travers un travail collectif et synergique et c’est en mutualisant leurs efforts dans le cadre d’initiatives fortes que l’OCEAC a amplifié l’impact de ses interventions dans la lutte contre cette pandémie, le VIH/SIDA, qui présente encore à nos jours, une grande importance en termes de problème de santé publique dans la CEMAC.

Selon Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS dans son discours d’ouverture, «  sur le plan macroéconomique, l’impact socio-économique du SIDA demeure néfaste. Selon des études réalisées par la Banque Mondiale, lorsque le taux moyen d’adultes séropositifs est de 10%, la mortalité de ces adultes en âge de procréer double. Lorsque ce taux passe à 20% ou 30%, ce qui n’est pas rare dans certaines grandes métropoles africaines, la mortalité continue de doubler. En réalité, cette mortalité touchée les hommes et les femmes jeunes qui jouent un rôle essentiel dans la production et le développement économiques des pays africains. Au plus fort du pic de contamination, les économistes de la Banque Mondiale imputaient au SIDA un recul moyen 30% sur la progression du PNB de tous les pays africains ! La lutte contre cette pandémie demeure donc une priorité pour le Gouvernement nonobstant la survenance depuis plus de deux ans d’une autre pandémie, la COVID 19 qui par bien des aspects a relégué au second plan ce combat plus ancien ».

Poursuivant ses propos, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS a ajouté que dans notre pays, la responsabilité de la mise en œuvre du Projet de Prévention du Sida en AFRIQUE centrale (PPSAC) avait été confiée à l’Association pour l’appui aux initiatives de de santé communautaire et pour le marketing social au Congo en sigle AAISC/AMSCO, qui n’a pu répondre aux exigences des autorités congolaises, de la CEMAC et de nos partenaires allemands. Les contre-performances et la mauvaise gouvernance avérées de l’AAISC/AMSCO  ont conduit les autorités congolaises et leurs partenaires à confier à l’ACABEF la mission de poursuivre la mise en œuvre du PPSAC V  pour une période transitoire allant de juillet 2021 à juin 2022. C’est donc d’adresser mes sincères remerciements à  la République Fédérale Allemande qui en dépit des vicissitudes dues à la gestion peu orthodoxe de l’AMSCO, n’a jamais reconsidéré sa volonté de soutenir notre pays dans la lutte contre cette terrible maladie qui continue à endeuiller de nombreuses familles.

S’adressant à la Présidente de l’ACEBF, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS l’a exhorté que ce Mémorandum d’entente assigne à votre association, le travail délicat de marketing social consistant essentiellement à persuader les hommes et les femmes de s’astreindre aux mesures de prévention contre le VIH/SIDA. Depuis plus de hui (8) mois, vous déployez vos activités avec professionnalisme, et le Gouvernement est plus que convaincu que vous saurez  redonner à la prévention contre le SIDA son efficacité d’antan.

Au Secrétaire Exécutif de l’OCEAC, Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS l’a  encouragé pour l’implication de  l’OCEAC fourni davantage dans la sous-région, « L’OCEAC est impliquée  dans la bonne exécution de ce projet déjà développé dans notre sous-région notamment au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique. Dans un tel contexte, qu’il nous plaise de penser que les populations de notre pays bénéficieront de toutes les retombées du mémorandum parce que la relance du projet vous invite à déployer toute votre expérience acquise en matière de suivi. En sa qualité d’agence d’exécution en matière de santé publique appuyant les pays membres de la CEMAC, une telle performance de l’OCEAC est exigé des plus Hautes Autorités de nos Etats ».

De son côté Manuel NSO OBIANG ADA, Secrétaire Exécutif de l’OCEAC a juste titre rappelé que le projet PPSAC, financé par le Gouvernement allemand, à travers la Banque Allemande de Développement (KFW), a commencé en 2005, dans trois pays de la CEMAC, notamment le Cameroun,, le Tchad et la Centrafrique. Le Congo a intégré le projet en 2011 et commencé ses opérations avec l’Association AAISC/AMSCO. Depuis, ce sont plus de 5 millions d’Euros qui ont été investis dans les activités de prévention du VIH au sein du pays. Au cours des 11 années de mise en œuvre du projet au Congo, un certain nombre d’avancées, de meilleures pratiques, de leçons apprises ont été notées, mais aussi quelques défis non moins importants.

D’après le Secrétaire Exécutif de l’OCEAC,  aujourd’hui, le PPSAC repart vers de nouvelles espérances au Congo, avec une nouvelle dynamique positive qu’il souhaite tous pérenne durant cette phase du projet (phase V) qui prendra fin le 30 juin 20221 et aussi pour la nouvelle phase VI qui commencera d’ici la fin de l’année 2022. Et que ce nouveau cadre de collaboration fera l’objet d’un suivi régulier de la part de l’OCEAC, afin que plus rien d’essentiel n’échappe aux pouvoirs publics concernés, car les fonds du Gouvernement allemand que la CEMAC a mobilisés sont destinés aux Etats pour le bien de leurs populations respectives.

Quant à Madame Yolande VOUMBO MATOUMONA,  Présidente de l’Association Congolaise pour le Bien-Être Familial qui œuvre pour le leadership en santé sexuelle et de la reproduction, en optimisant l’offre des services de qualité, la promotion des Droits de santé sexuelles et de la reproduction pour tous les individus sans discrimination et en s’appuyant particulièrement sur les populations vulnérables et mal desservies. Outre la planification familiale et la maternité sans risque, la lutte contre mes IST/VIH/SIDA.  Pour la Présidente de l’ACBEF,« il s’agit d’un financementqui vient pour nous aider afin de mettre œuvre la prévention du VIH/SIDA en Afrique Centrale, elle a commencé ici au Congo et l’ACBEF été identifiée, sélectionnée pour le partage des préservatifs dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, il y a eu des ruptures entre temps, mais au niveau de l’ACBEF avec l’appui du PPSAC, depuis plusieurs mois,  nous sommes entrain de mettre en disposition sur l’ensemble du territoire, bien sûr, la demande étant forte,  l’ACBEF avait été sollicité  afin d’avoir un certain nombre des préservatifs  parce que ce nous avons demandé étaient insuffisants voilà pourquoi que ce projet vient après nommé. Nous aurions aussi des séances de renforcement des capacités et de sensibilisation des populations ».

 

Madame Yolande Yolande VOUMBO MATOUMONA, , a fait savoir que ce mémorandum marque le début d’une nouvelle ère  de collaboration entre le gouvernement et son association. «Il constitue une avancée considérable dans le cadre de la lutte contre le Vih/sida au Congo et pour l’amélioration de la santé des jeunes congolais, en ce sens qu’il clarifiera les rôles et les responsabilités de chaque partie prenante, en vue d’une mise en œuvre harmonieuse du PPSAC», a-t-elle poursuivi.

Ainsi, elle a pris l’engagement de mener à bien ce projet, tout en évitant les erreurs du passé, de capitaliser l’excellente performance des résultats à mi-parcours et d’envisager sereinement une bonne suite pour la prochaine phase qui ne saura tarder. «L’ACBEF vous assure que les objectifs que visent le Ppsac dans sa phase actuelle, dite de transition, seront atteints grâce à la qualité du personnel dont elle dispose. C’est en ce sens que les performances des six premiers mois de la mise en œuvre sont très encourageantes et augurent d’une bonne perspective pour le PPSACau Congo», a-t-elle déclaré.

Au Congo, la responsabilité du PPSAC avait été confiée à l’Association pour l’appui aux initiatives de santé communautaire et pour le marketing social au Congo (AAISC/AMSCO). Les contre-performances et la mauvaise gouvernance avérées de l’AAISC/AMSCO ont conduit les autorités et leurs partenaires à une rupture de contrat et confié la mise en œuvre de la phase V du PPSAC à l’ACBEF pour une période allant de juillet 2021 à juin 2022. La phase VI va commencer d’ici la fin de l’année en cours, a-t-on indiqué.

Créée en 1987, l’ACBEF est active dans le domaine de la santé de reproduction. Elle a pour cible primaire les jeunes. Le PPSAC est financé par le gouvernement allemand, à travers la Banque allemande de développement (KFW). Il a commencé ses activités en 2005 au Cameroun, au Tchad et en République centrafricaine (RCA).

Signalons que ce cadre de collaboration fera l’objet d’un suivi régulier de la part de l’OCEAC, afin que plus rien l’essentiel n’échappe aux pouvoirs publics concernés, car les fonds du Gouvernement allemand que la CEMAC a mobilisés sont destinés aux Etats, pour le bien de leurs populations respectives. Cet appui ne s’arrête pas justement à la lutte contre le VIH/SIDA, mais couvre plusieurs autres domaines, notamment la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN) et le renforcement organisationnel interne de l’OCEAC et du CIESPAC.

 

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PRASAC/CEMAC : Fin de projet de Production Durable du Manioc en Afrique Centrale et Intégration au Marché

Publié le 9 Mars 2022 par André LOUNDA dans Economie

« Le Manioc en Afrique Centrale : Résilience des Systèmes de Production et Amélioration des Chaînes de Valeurs », constitue le thème de l’Atelier National de fin de projet de Production Durable du Manioc en Afrique Centrale et Intégration au Marché, de la Communauté Monétaire des Etats de  l’Afrique Centrale (CEMAC), mis en œuvre par le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC), dont les travaux organisés par le PRASAC en partenariat avec l’IRA se sont ouvert, le mercredi 09 mars 2022 par le Professeur Delphine Edith Emmanuel ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique en présence du Représentant du Directeur Général du PRASAC et du Directeur Général de l’Institut National Recherches Agronomiques (IRA).L’objectif  global de ce projet est d'augmenter de façon durable la productivité des systèmes de culture à base de manioc, d'améliorer la qualité post-récolte, de diversifier les produits de transformation et d'en favoriser l'intégration aux marchés.

Présenter les résultats obtenus dans le cadre du projet manioc;  Faire le point de la mise en œuvre du projet (en termes de forces et de faiblesses) et partager les leçons apprises ;  Identifier, discuter et adopter les perspectives et les actions de suivi et de consolidation des acquis du projet ; Examiner, amender et valider l'avant-projet manioc de la stratégie post-COVID-19 intitulé « Appui d'urgence à la diffusion des innovations dans les chaines de valeur de manioc pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la période post COVID-19 en Afrique centrale», tels sont les points saillants qui sont au centre de cet atelier auxquels les participants durant trois jours vont échanger et apporter des contributions. En effet, quatrième vivrier mondial en 2008, avec 250 millions de tonnes de production, le manioc nourrissait plus de 800 millions de personnes, d’après les statistiques de la FAO de 2012. Sa production en zone CEMAC était alors estimée à 10 millions de tonnes de tubercules frais et il constituait la clé de l’équilibre alimentaire pour de nombreuses personnes.

Ouvrant les travaux, Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI a fait savoir que nous ici pour clôturer un projet très important non seulement pour la République du Congo mais aussi, pour l’ensemble des Etats de la CEMAC. Le manioc, les congolais en font leur aliment de base, le manioc relève du champ particulier de l’action économique qui est l’agriculture au sens large qui constitue l’un des piliers du projet de société projet de société du Président de la République Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, l’agriculture constitue l’un des piliers du Programme National de Développement (PND 2022-2026).

De sa part, au nom du Directeur Général du PRASAC,  le Docteur Guy Florent AKONGUI MPOKO, Représentant de cette institution a présenté les contours de ce projet et les résultats escomptés a fait savoir qu’en effet, le projet de Production Durable du Manioc en Afrique Centrale et Intégration au Marché que nous allons clôturer au cours de cet atelier a été financé par l’Union Européenne en 2010 répondant à un appel à proposition et a une prolongation sur financement du Fonds de de Développement Communautaire (FODEC) de 200.478.072 FCFA de la Communauté Monétaire des Etats de  l’Afrique Centrale (CEMAC).Sous la coordination du PRASAC, les activités du projet ont été mises en œuvre par des partenaires (Instituts de recherche agronomique, Universités, Direction de l'agriculture dans les six pays de la CEMAC) et par le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) en France.

 Aussi, il a loué les efforts des chercheurs nationaux et expatriés, plus d’une centaine, qui ont travaillé pour le projet dans quinze terroirs de référence dans les six pays, pour un objectif commun.

Quant à Auguste Emmanuel  ISSALI, Directeur Général de l’IRA, cet atelier organisé par le PRASAC, mais qu’est-ce que le PRASAC ? Le PRASAC, est le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale, il a été fondé sur les fonds baptismaux en l’an 2000 lors de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC tenue à Djaména au Tchad. Il regroupe présentement les pays à suivants : le Cameroun, la RCA, le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Congo Brazzaville qui est à l’honneur aujourd’hui.

En effet, le projet dont il est question ici a été soumis et accepté par l’Union Européenne pour un financement mais, il a fallu recourir à d’autres sources de financement tel que le FODEC, de la CEMAC pour la poursuite des activités et la clôture technique du projet manioc.

« Ce projet est reparti en six modules dont quatre opérationnels c’est-à-dire en produisant des résultats des ateliers scientifiques qui ont été animés par des correspondants nationaux de nos pays, supervisés par des animateurs régionaux que je tiens vivement à féliciter pour la qualité du travail abattu. Au regard des activités menées, il nous revient aujourd’hui d’en dresser le bilan afin d’en dégager les perspectives », a rappelé le Directeur Général de l’IRA. « Et que les objectifs visés par le projet manioc en ses points 30, 36 et 38 sont d’accompagner les entreprises et les autres exploitants agricoles à poursuivre la mise en place des infrastructures inhérentes à l’agriculture », a-t-il présicé. 

A noter que ce projet qui vise  entre autres, d'établir de façon participative un diagnostic des systèmes de culture, de transformation et de mise en marché du manioc, de proposer en concertation avec les producteurs et transformateurs des améliorations de la filière et de renforcer les capacités des systèmes nationaux de recherche et de développement, s’est étendu sur une durée initiale de cinq ans, pour un budget établi à 5.167.538€ dont : l'Union Européenne (58%), PRASAC (11 %), SNRA (26%), CIRAD (4,4%) et IITA (0,6%), le projet a connu une prolongation sur financement du Fonds de de Développement Communautaire (FODEC) de 200.478.072 FCFA. Les bénéficiaires finaux du projet sont les petits exploitants ruraux, les producteurs, les transformateurs.

PRASAC/CEMAC : Fin de projet de Production Durable du Manioc en Afrique Centrale et Intégration au MarchéPRASAC/CEMAC : Fin de projet de Production Durable du Manioc en Afrique Centrale et Intégration au Marché
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8 MARS 2022 : « La promotion des femmes aux postes de responsabilité au sein de la HALC doit être un motif de fierté pour la femme congolaise », dixit Emmanuel OLLITA ONDONGO

Publié le 8 Mars 2022 par André LOUNDA dans société

Le 08 mars de chaque année, l’humanité célèbre la Journée International de la Femme. Cette année, cette célébration a été placée sous le thème : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». En République du Congo le 08 mars 2022 à Brazzaville, les femmes de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption HALC que préside Monsieur Emmanuel OLLITA ONDONGO ont célébré cette journée autour d’une Causerie-Débat sous le thème : «  La Femme de la HALC et la lutte contre la corruption, pour un avenir durable ». Selon l’ONU, c’est en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes. 

Placée sous le patronage de Monsieur Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC, cette Causerie-Débat a été marquée par le Mot de Circonstance de Madame MOKOKO Valentine, Chef de Département des investigations économiques et administratives, du Discours d’ouverture du Président de la HALC, la Causerie-Débat et les échanges interactives.

Ouvrant les travaux, Emmanuel OLLITA ONDONGO a premièrement remercié les femmes de la HALC qui n’ont ménagé aucun effort pour l’organisation de cette journée d’échange sur les droits de la femme. « Quelles trouvent ici, l’expression de mes admirations », a-t-il rassuré.

Ainsi, il s’est réjoui de l’implication des femmes dans le combat que mène Son Excellence le Président de la République dans la lutte contre la corruption. Mais il s’est dit qu’il sera encore le plus heureux à partager les femmes de la HALC sa préoccupation aux questions d’inégalité et du genre.

Pour Emmanuel OLLITA ONDONGO, la Journée Internationale des droits des femmes est non seulement l’occasion de célébrer le rôle que joue la femme dans le monde, mais aussi de s’interroger sur la situation des femmes en général, et celles de la HALC dans leur implication dans la lutte contre la corruption, en particulier. Cette journée nous permet d’échanger nos points de vue et de réfléchir ensemble sur la place qu’occupe aujourd’hui la femme congolaise au sein de notre société, et les efforts qui nous restent à fournir pour qu’elle atteigne son autonomisation dans tous les secteurs où elle évolue.

Poursuivant son propos, Emmanuel OLLITA ONDONGO a rappelé que la célébration d’une Journée Internationale des Droits des Femmes est la preuve que les questions d’égalité, de liberté et de dignité de la femme sont encore d’actualité. Beaucoup reste à faire à ce sujet, et ça ne doit pas être l’engagement d’une journée, non plus celui d’une année, mais plutôt un engagement perpétuel.

« La promotion des femmes aux postes de responsabilité au sein de la HALC dit être un motif de fierté pour la femme congolaise. J’en suis moi-même conscient, et me réjouis de constater la compétence et l’engagement avec lesquels ces femmes cadres accomplissent les missions qui leur sont confiées. Je les exhorte à maintenir ce cap », a laissé entendre  le Président de la HALC, Emmanuel OLLITA ONDONGO.

En ce qui concerne la causerie-débat qui a porté sur les thèmes : « La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales » et « La femme de la HALC face à la corruption pour un avenir durable », qui offre une occasion aux participantes de s’informer de la place de la femme congolaise au sein des administrations, d’un côté, et de contribution des femmes de la HALC dans la lutter contre la corruption de l’autre.

Tout en espérant que les enseignements qui en résulteront profiteront à toutes les femmes de la HALC et les encourageront de poursuivre davantage la lutte contre les inégalités. Sur ce, Emmanuel OLLITA ONDONGO a déclaré ouverte la causerie-débats organisée à l’occasion de la célébration de la Journée Internationales des Droits des Femmes au titre de l’année 2022.

De son côté, Madame Valentine MOKOKO, Chef de Département des investigations économiques et administratives dans son mot de circonstance à titre de rappel aux femmes de la HALC a fait savoir que voici aujourd’hui plus d’une quarantaine d’années que le monde entier célèbre le 08 mars de chaque année, la Journée Internationale des Droits des Femmes. Cette journée qui marque la prise de conscience par la communauté internationale des inégalités multiformes que subissent les femmes par rapport aux hommes à travers le monde, est une opportunité exceptionnelle offerte aux femmes pour dénoncer ces inégalités dont certaines sont insidieusement ancrées dans nos sociétés sous la forme parfois d’identité culturelle et de les combattre. Ainsi donc, loin de constituer un banal évènement festif, la Journée Internationale des Droits des Femmes est une date historique, propice à la réflexion et à la recherche de solutions visant à épurer la condition des femmes, tout en soulignant le chemin parcouru.

Sur le thème international de cette année 2022, « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». Pour Madame Valentine MOKOKO en réalité, ce thème est un appel que la communauté internationale lance aux femmes du monde entier, à s’approprier le défi  environnemental de ce millénaire, qui est le changement climatique. Il n’est plus question à démontrer que la femme à un rôle à jouer pour la protection de notre environnement, puisqu’elle est une mère et à l’obligation d’éduquer sa famille et sa communauté sur les risques grandissants de disparition qu’encourent notre planète si des mesures responsables ne sont pas prises.

Selon Madame Valentine MOKOKO, l’implication de la femme de la HALC est charnière et contribuera à ce que les accords contenus dans le « pacte climatique », adopté lors de la 26ème conférence des parties sur le changement climatique qui s’est achevée le samedi 13 novembre 2021, à Glasgow (Ecosse) ne soient pas des vœux pieux.

La causerie-débats s’est focalisée autour de deux communications à savoir : «  La Femme de la HALC et la lutte contre la corruption, pour un avenir durable » et « La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales »

Dans sa communication Madame  KINIAMBI née MOUHETO-SOUCKOU Olvège Quintale qui a porté sur le rôle de la femme de la HALC dans la lutte contre la corruption et les méfaits de la corruption en République du Congo. « La corruption est un redoutable fléau dont les méfaits samplifiant, pourrait ruiner tous ces espoirs de prospérité et de bonheur partagés. Si rien nest fait maintenant pour la vaincre ou mieux tenter de l’éradiquer;  il sera peut-être trop tard demain. Et  nos aspirations de bien être  seraient vaines si nous ne parvenons pas à terrasser notre farouche ennemi qui est la corruption. Diagnostiquer des ravages de la corruption est une chose, parvenir à l’éradiquer  en est une autre, bien plus complexe. Si cette lutte est une préoccupation pour le personnel en activité à la HALC, il nen demeure pas moins vrai que la femme se trouve également au centre de ce combat, aux coté des hommes qui y évoluent. A ce sujet, lappui de la femme aux efforts inlassables de lamélioration de la gouvernance déployé par les hommes est capital. La progression de la femme aux hautes fonctions administratives et sociales de 1960 à nos jours ; Les avancées significatives après l’indépendance ; L’épanouissement et l’autonomisation de la femme congolaise ».

Quant à Madame NGOMOT née NDOMBI Agathe dans sa communication a rappelé l’auditoire sur La progression de la Femme aux hautes fonctions administratives et sociales  en deux parties : Première partie : La femme congolaise avant l’indépendance jusqu’en 1970.  La Soumission aux mariages forcés et à la procréation. Elle a rappelé que les valeurs ancestrales font partie des causes du phénomène des mariages forcés car autrefois, la femme ne servait pas la société mais plutôt son foyer. La Non scolarisation de la jeune fille. Avant l’indépendance dans les pays d’Afrique francophone, plus particulièrement au Congo, la majorité des parents surtout en campagne n’autorisait jamais à leurs jeunes filles de découvrir le chemin de l’école. Cependant, le rôle de la femme après l’indépendance connait une avancée significative dans la société. En 1965, création d’une filière de formation des infirmières d’Etat et sages-femmes au Centre d’Enseignement Supérieur de Brazzaville (CESB) situé à Bayardelle. Nonobstant ces formations, le pourcentage des filles était toujours faible dans l’ensemble. Toutefois cette avancée était entravée par une mesure qui consistait à exclure de l’école, toute jeune fille enceinte. Ce qui a freiné l’évolution de la jeune femme congolaise. Plusieurs cas de décès seront constatés suite aux avortements provoqués.

Deuxième partie : La progression de la femme aux hautes fonctions administratives et sociales de 1960 à nos jours par les avancées significatives après l’indépendance et le combat mené par l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC) dans les années 1970 a été une aubaine pour la jeune fille au Congo. Le 1er janvier 1974, l’URFC a gagné le pari en faisant accepter dans les écoles, toute jeune fille en état de gestation de poursuivre ses études au même titre que le père géniteur. C’est le point de départ de l’épanouissement de la femme congolaise.

L’épanouissement et l’autonomisation de la femme congolaise, Avec la modernité, les jeunes filles vont en masse à l’école et la majorité des parents ont compris l’importance d’une fille intellectuelle dans la famille. Exemple probant: 1970 Mme Agathe PEMBELO fut la 1ère femme Magistrat au Congo. En 1975, Mme Emilienne MALEMA a été 1ère femme Ministre de la Santé et des Affaires Sociales. Les années 1980, 1990 et 2000, la montée féminine a fait une percée fulgurante dans tous les secteurs d’activités dans la société congolaise. De nos jours la femme est présente partout, elle occupe les mêmes fonctions qui jadis étaient occupées par les hommes. On y trouve des Ministres, des Professeures agrégées, des Médecins, des Enquêteurs-Investigateurs. La valorisation de la femme  par les dispositions de l’article 17 de notre Constitution du 25 octobre 2015.

Clôturant les travaux après des échanges interactifs, le Président de la HALC satisfait des résultats de cette rencontre organisée en l’honneur de la femme par les femmes de la HALC témoigne de l’importance que celles-ci accordent aux questions d’inégalités de sexes malheureusement encore d’actualité dans le monde, Emmanuel OLLITA ODONGO a rassuré aux participants que les débats qui ont eu lieu ont été d’une bonne facture. Les enseignements qui en ont résulté tout aussi, d’autant plus que je reste convaincu qu’ils ont contribué à nous faire réaliser l’ampleur de la question et la destinée du travail qui nous reste à fournir pour fournir pour faire de  notre pays un territoire où ne seraient être tolérées les inégalités de sexe.

Puis, il a félicité les femmes de la HALC pour l’organisation réussie de cette cérémonie et il a déclaré close la causerie-débats de la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes.

 

Rappelons que cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman's Day) est célébrée aux États-Unis à l'appel du Parti socialiste d'Amérique. À la suite d'une proposition de Clara Zetkin en , l'Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.

C'est la Russie soviétique qui est le premier pays à l'officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu'en 1965. L'évènement restera principalement cantonné aux pays du bloc socialiste jusqu'à la fin des années soixante, lorsqu'il sera repris par la deuxième vague féministe. C'est finalement en 1971 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l'ONU. C'est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d'égalité en droits. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes revendications préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.

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Le C-TECH a honoré ses étudiants finalistes par la remise de leurs diplômes

Publié le 7 Mars 2022 par André LOUNDA dans Eduaction

L’Institut de Formation Professionnelle Congo-Technologie en sigle C-TECH a procédé le samedi 05 mars 2022 à l’auditorium de la Présidence de l’Université Marien NGOUABI à la remise des Certificats de Qualification Professionnelle à un certain nombre d’étudiants finalistes.

Placée sous le patronage de Monsieur Chanel GOMA, Directeur Général de cet institut d’enseignement privé en République du Congo en présence de plusieurs invités, cette cérémonie a congratulation a connu quatre temps forts à savoir : l’Allocution du Directeur Général, la Présentation du plateau de formation du C-TECH, l’Allocution de la Représentante des finalistes et pour clôturer par la remise des diplômes  par filière de formation et congratulations des heureux récipiendaires. On peut citer entre autres : Assistants en Ressources Humaines, Assistants Comptable, Logistique et Gestion des Stocks, Maintenance et Réseaux Informatiques, Assistants de Direction Bilingue. Plus d’une centaine ont été honorés.

Au terme de la cérémonie, au cours d’une interview qu’il nous a accordé, Chanel GOMA, le Directeur Général de cet institut nous a fait savoir que l’Institut de Formation Professionnelle C-TECH dont il a la charge a déjà 25 ans. Et que les filaires ils en ont plusieurs et il y a deux secteurs, il y a le secteur tertiaire donc, les métiers des services et ils ont le secteur industriel.   Dans le secteur tertiaire, ils ont des métiers tels qu’Assistant de direction, les Secrétaires de direction, la formation des caissières, il y a la logistique, la comptabilité et pour le secteur industriel ils ont des filières comme la maintenance informatique et réseau, l’infographie et le montage vidéo…etc.

En ce qui concerne l’orientation professionnelle et la recherche de l’emploi, Chanel GOMA a fait savoir que le C-TECH a plusieurs partenariats avec plusieurs entreprises de de la place et ses entreprises ont été même représentées dans la salle. La première étape, c’était donc de les former après cette étape, c’était la remise des certificats et maintenant, nous allons envoyer ses étudiants vers les stages  et après ces stages pourquoi pas ces dernier décrochent des emplois. C’est que nous formons des étudiants prêts à travailler.

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Henri ZONIABA AYIMESSONE a désormais dans son parcours, un doctorat de l’UMNG

Publié le 7 Mars 2022 par André LOUNDA dans Education

« Les deux Congo, l’OUA et l’histoire de la lutte de la libération de l’Angola », constitue le titre de la soutenance de thèse de doctorat unique pour l’obtention du grade de docteur de l’Université Marien NGOUABI (UMNG) dans le Domaine d’Histoire ; de la Formation doctorale d’Histoires et Civilisations ; Option : Histoire contemporaine de l’Afrique ; Spécialité : Histoire des Relations Internationales, présentée et soutenue publiquement le samedi 05 février 2022 à l’Auditorium de la Présidence de l’UMNG de Brazzaville par l’impétrant Henri ZONIABA AYIMESSONE, titulaire d’un Master II  en Histoire des Relations Internationales. Sous la direction de thèse du Professeur Abraham Constant NDINGA-MBO de l’UMNG en présence de Monsieur Jean Luc MOUNTOU, Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, de plus d’une quinzaine des Députés de l’Assemblée Nationale et de bien d’autres invités.

Le Jury constitué de : Président, Professeur Yvon Norbert GAMBEG ; Rapporteur Externe, Professeur Ordinaire jean KAMBAY BWATSIA, IPN-Kinshasa en République Démocratique du Congo ; Rapporteur Interne, Professeur Joachim Emmanuel GOMA-THETHET, UMNG : Examinateur, Joseph ZIDI, Maître de Conférences CAMES, UMNG.Face aux membres du Jury, dans son exposé Henri ZONIABA AYIMESSONE  a maîtrisé le sujet,  après l’avoir écouté, l'entendre et échangé avec l’impétrant sur le travail  qu'il a effectué, qui a obéi à la charte de l’Université, la méthodologie et les hypothèses ont été bonnes et appréciées par le Jury ayant répondu favorablement au questionnement du Jury, C'est  ainsi que le Jury lui a décerné le grade de Docteur de l'Université Marien NGOUABI avec la mention "Très Honorables et les félicitations du Jury". Cette mention est justifiée par l’originalité, la qualité de la thèse insufflée par les hypothèses et approches méthodologiques qui lui ont servi d'outils d’analyse.

Cette thèse focalisée sur les Relations Internationales de 289 pages, divisée en trois parties et subdivisées en deux chapitres chacune l’impétrant dans ses travaux de recherche les a présentés comme suit : (i) l’Angola, la terre et les hommes ; (ii) l’Angola sous la domination portugaise ; (le rôle des deux Congo dans la lutte de libération de l’Angola. Dans son résumé Henri ZONIABA AYIMESSONE a dit qu’acquise par le Portugal au lendemain de la Conférence de Berlin de 1885, l’Angola a connu une histoire tumultueuse,  marquée essentiellement par une colonisation rude, une exploitation tous azimuts de ses richesses, un appauvrissement de sa population, la place de plus en prépondérante des métis et des oppositions interethniques. Ce substrat historique va constituer le levain qui conduit à la  guerre de libération, entre 1961 à 1975, un épisode dramatique pour les populations de l’ancienne colonie portugaise. Celle-ci devient, très tôt, un réel enjeu diplomatique. Transcendant les clivages idéologiques, l’Organisation de l’Unité Africaine et de nombreux Etats progressistes à travers le monde va œuvrer pour la  paix et l’indépendance de l’Angola. C’est dans ce contexte que les deux Congo s’impliquent ouvertement dans cette lutte. La thèse analyse ses fondements historiques, géopolitiques et géostratégiques, la contribution des deux Congo et l’Organisation de l’Unité Africaine, en même temps qu’elle relève les adversités qui ont gêné cette marche vers l’indépendance.

L’objet d’étude de cette thèse est que cette étude porte sur la lutte de libération de l’Angola et son internationalisation. En vingt-sept ans de guerre, ce territoire était vite devenu le foyer africain de l’expression de la guerre froide. Notre propos consiste à montrer, entre autres, comment cette lutte a constitué la matrice de la formation de l’Etat angolais et la mise en place d’une économie politique des pouvoirs, à la confluence des enjeux idéologiques, sociaux, économiques, politiques et raciaux. Elle est le résultat de la confrontation des deux nationalismes : le nationalisme des colonisateurs et celui des colonisés. Les révoltes de 1961 sont imputables à deux mouvements africains, le MPLA et l’ UPA, le premier étant l’héritier des organisations d’assimilados du début du siècle, le second ayant son fief chez les Kongo et leurs alliés. Après une longue éclipse, le MPLA a commencé dans l’Est angolais, en 1966, des opérations qui donnent un caractère national à la lutte qu’il a entreprise. L’UPA, qui a constitué un gouvernement en exil, semble marquer le pas au Nord-Ouest.

Pour Henri ZONIABA AHIMESSONE au cours d’une interview qu’il nous a accordé, c’est un sujet des Relations Internationales et ce que j’ai fait à travers la méthode qui était la mienne, c’était de créer les conditions pour apporter de la valeur ajoutée dans ce qui est déjà au niveau de la formation doctorale du Département d’Histoires de la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines. Donc, c’est un travail scientifique qui, je pense ne s’arrête pas là. Je pense que je n’avais pas tout dit parce que vous avez suivi ce qui a été dit, les observations, les remarques et les suggestions qui ont été faites par les membres du Jury. D’autres qui  vont après vont certainement compléter de sortes que les Etats et l’Union africaine puissent avoir une idée par rapport à ce qui s’est passé durant cette guerre de 1961 à 1975. Je pense que la recherche est permanente et c’est la science et il n’y a rien d’exacte.

Quant à son Père, c’est un sentiment de joie que j’ai aujourd’hui parce que votre enfant arrive à obtenir un diplôme aussi important comme un doctorat. On ne peut qu’être content. C’est un bel exemple pour la famille que les autres enfants doivent prendre pour continuer à améliorer. La compétence est l’unique chemin de la réussite. Et notre pays ne peut se développer que si l’on arrivera à compter sur des personnes compétentes.

Signalons qu’Henri ZONIABA AYIMESSONE, est Fonctionnaire de Affaires Etrangères, Député de la Circonscription électorale de Souanké dans le Département de la Sangha, Président de la Commission Défense à l’Assemblée Nationale Congolaise.

 

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« MASLENITSA » : Les brazzavillois pour la première fois ont célébré la Fête russe des crêpes

Publié le 7 Mars 2022 par André LOUNDA dans société

L’Association l’Amicale que préside Madame TIOURNA Natalia pour la première fois dans le cadre de la célébration de la Fête des crêpes  dénommée « MASLENITSA » selon la tradition russe a organisée du 05 au 06 mars 2022 au Centre Culturel Russe de Brazzaville (la Maison Russe) une exposition des œuvres d’art et dégustation des crêpes par cette annonce, « Venez célébrez la Fête des Crêpes comme un véritable russe ».

Selon Madame Natalia TIOURNA,  la Maslenitsa est la fête folklorique russe la plus amusante. Pendant toute la semaine, les Russes préparent des crêpes, rendent visite à la famille et disent adieu à l'hiver pour saluer l'été. La MASLENITSA est une fête païenne. Et initialement, se célèbre en Russie étant liée, selon certaines version à la glorification d "dieu du soleil", YARILA, pour d'autres du "dieu du bétail", Veles.  A cette occasion, les brazzavillois ont dégusté des crêpes au chocolat et à la confiture, visité les stands d’exposition des œuvres d’arts russes dont @archipova.art et vous pouvez contempler ses œuvres par intagram.

Pour en savoir plus, au cours de la semaine de Maslenitsa, la belle-mère offre à son gendre des crêpes faites maison. Plus la table est riche, plus cela signifie qu’elle est satisfaite du choix de sa fille. Si vous n'êtes pas encore marié, c'est une occasion de rencontrer les beaux-parents. En général, de nombreuses traditions de Maslenitsa visent à ce que les jeunes gens forment un couple et se marient le plus tôt possible.

À l'époque païenne, le jour des crêpes était célébré lors de l'équinoxe de printemps (le 22 mars) et, avec l'adoption du christianisme, il devint une sorte de préparation au grand carême. En 2019, la Semaine des crêpes durera du 4 au 10 mars. Avant la semaine de Maslenitsa, dans la mesure du possible, les russes mettent de l’ordre dans leurs maisons, jettent les objets cassés et vieux, rangent, et également préparent les produits de base des crêpes pour la semaine entière ainsi que des cadeaux pour les parents proches. Dans la gastronomie russe, les crêpes symbolisent le Soleil. Pour les russes, plus on en prépare, plus l'année sera chaude et productive.

A titre de rappel, dans la Russie ancienne, durant la semaine de Maslenitsa, on ne mangeait pas de viande, mais on consommait beaucoup de produits laitiers et de poisson. Par conséquent, les garnitures de crêpes les plus populaires étaient le fromage blanc, la crème épaisse, la confiture, le caviar et le beurre. Cette tradition est toujours respectée et chaque famille a sa propre recette éprouvée. La première crêpe est par ailleurs censée être donné aux nécessiteux en les priant d'honorer la mémoire des défunts.

Également le lundi, un bonhomme en paille représentant l'hiver et vêtu de haillons est installé sur la plus haute colline autour de laquelle se dérouleront les fêtes populaires.

Signalons que l'Association Amicale, à caractère social est enregistré au Ministère de l'Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local sous le N° 021/20/ MID/DBZV/DDAT/SR rassemble des ressortissants de Russie, d'Ukraine et d'autres nationalités de l'ancienne URSS et les anciens étudiants congolais vivant au Congo.

 

 

 

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FOCUS – La transition énergétique du Maghreb

Publié le 5 Mars 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Communiqué de Presse

Le Dubai World Trade Center accueillera, du 7 au 9 mars 2022, un nouveau volet de la Conférence Middle East Energy. L’événement sera placé sous le thème « Vous accompagner dans la transition énergétique ». Il fournira une plateforme à l’industrie mondiale de l’énergie qui découvrira de nouveaux produits et les dernières innovations énergétiques. L’occasion, comme souvent en pareils rendez-vous, de faire des affaires avec des exposants du monde entier.

La Conférence Middle East Energy

Ainsi, l’Algérie s’efforce-t-elle d’atteindre 30 % de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030 et de générer 25 GW d’électricité à partir d’hydrogène vert et bleu d’ici 2050.

Une problématique qui intéresse de nombreux pays africains, tels le Niger. Le grand virage des énergies renouvelables en Algérie s’est déroulé en trois temps : avec la réforme de la réglementation, la création du nouveau ministère de la transition énergétique et la nouvelle société d’énergie renouvelable, Shaems.

« Ces développements ont jeté les bases de riches collaborations, tant publiques que privées, pour les entrepreneurs énergétiques algériens, en matière de politiques et de technologies durables, à déployer dans ses abondantes ressources d’énergie renouvelable », explique Azzan Mohammed, commissaire de l’Exposition.

Qui s’apprête à accueillir aussi un acheteur de marque, Sonelgaz, le leader algérien des services publics. Sa participation témoigne de l’intérêt de l’Algérie à construire un écosystème d’énergie renouvelable.

De même, la politique du Maroc en matière de décarbonations semble devenir un modèle, y compris pour les pays du Golfe, tributaires du pétrole et du gaz.

Ali Zerouali, de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), y prendra la parole. Il devrait souligner l’approche dynamique du Maroc en matière de création de marchés d’exportation d’énergie propre et abordera les défis énergétiques, la création et l’approvisionnement en énergie de son pays.

Il mettra en évidence les stratégies, les technologies, le financement et la chaîne d’approvisionnement nécessaires à cette phase critique de la transition énergétique.

 « L’investissement de l’Europe au Maroc dans l’hydrogène s’appuie sur les réalisations remarquables du pays dans le secteur solaire. Cette renaissance énergétique en pleine expansion permettra au Maroc de relever le défi important de la réduction de ses importations d’énergie fossile, tandis que son économie continue de croître », explique Azzan Mohammed.

L’objectif du royaume est d’augmenter de 52 % la part des énergies renouvelables dans son mix électrique d’ici 2025. Un objectif d’autant plus réalisable, donc que l’Union européenne a récemment investi 1,6 milliard d’euros pour financer la transition énergétique du pays.

Le Maroc compte sur les producteurs d’électricité indépendants, notamment ceux basés en Europe, pour augmenter sa capacité déjà existante.

Enfin, la Tunisie n’est pas en reste : le gouvernement tunisien prépare une stratégie nationale de production d’énergie solaire, avec pour objectif d’atteindre 3,8 GW de puissance solaire installée d’ici 2030.  Bien d’autres thèmes seront abordés lors de cette exposition. Suivre en ligne sur www.middleeast-energy.com/

 

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Trophées African Banker, les candidatures sont ouvertes !

Publié le 5 Mars 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Communiqué de Presse

Comme chaque année depuis quinze ans, le magazine African Banker décernera ses Trophées. La cérémonie – virtuelle – se déroulera le 25 mai 2022, en marge des Assemblées générales de la Banque africaine de développement. Les Trophées African Banker mettent en valeur la modernisation, les réformes, la consolidation, l’intégration et l’expansion du secteur bancaire et financier africain.

Les Trophées African Banker sont organisés sous le Haut Patronage de la BAD et sponsorisés par l’African Guarantee Fund et la Bank of Industry.

Pour 2022, les organisateurs ont introduit deux nouvelles catégories, à savoir les FinTech et l’IFD de l’année.

Pour plus de détails, cliquer ici :

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