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Princesse Gaëtane MOUANGASSA, l’Espoir de Makélékélé 3 enfonce le clou

Publié le 29 Juin 2022 par André LOUNDA

La Princesse de Makélékélé 3, la belle Princesse Gaëtane MOUANGASSA, la candidate investie par la Parti Congolais du Travail (PCT) dans la circonscription électorale de Makélékélé 3, constitué des Quartiers Diata et Château d’Eau Ngangouoni a lancé officiellement sa campagne électorale le mardi 28 juin 2022 à 12 heures au Boulevard des Armées. Campagne rehaussé par la présence de Madame Inès Néfer Bertille INGANI, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme au Développement, candidate à Moungali, du candidat du PCT Ouenzé 2, Daniel ILLOYE GOUYA, autrement dit : « Tsinzel » de la candidate du PCT à Makélékélé 1, Francine MATONGAUH et bien d’autres. Les Habitants des deux quartiers ont répondu présent à son appel.

Bénie par Dieu, la plus jeune candidate investi par le Parti Congolais du Travail,  Princesse Gaëtane MOUANGASSA joue bien sa partition, renverse les tendances à Makélékélé 3. Après avoir débuté par une campagne de proximité, cette dernière est venue pour renverser les forteresses et les murailles en organisant un meeting grandiose, génial et magnifique les habitants de Diata et Château d’Eau Ngangouoni tous avec un drapelet en main ont manifesté leur joie sous les rythmes et des danses  pour la candidate choix du PCT.

Tour à Tour, Inès Néfer Bertille INGANI, Daniel OLLOYE GOUYA, Francine MATONGAUH ont donné quelques conseils à l’endroit des habitants de ces deux quartiers. Pour Inès Néfer Bertille INGANI a déclaré que là où il y a la femme, il y a toujours le changement. Plusieurs ont fait des promesses et après leur élection, ils se sont éclipsés. « Votez tous pour le changement pour une véritable représentation des femmes au parlement ».

Quant à  Daniel OLLOYE GOUYA, son constat est que les habitants de cette circonscription est composé par plus des jeunes, il leurs a recommandé de voter pour leur candidate qui est aussi jeune.

De sa part, Francine MATONGAUH en lari et kitouba a donné un consigne pour les deux jours du vote, « TOKOS » ce qui signifie la tomate, de voter le logo du PCT

 A son tour, prenant la parole Princesse Gaëtane MOUANGASSA, l’Espoir de Makélékélé 3 a déclaré qu’on la fasse plaisir parce que sa circonscription a reçu des grands candidats investis par le PCT afin qu’il sache qu’ils ont été bien reçu dans une ambiance festive marquée par les décibels de musique et des danses. « Je ne dormirais pas pour la cause de Makélékélé 3 au Parlement, c’est le mandat de la jeunesse », a-t-elle annoncé.

Makélékélé 3 tombera-t-il sous le charme de la Princesse Gaëtane MOUAGASSA ? Espérant que les urnes nous le dirons.

Signalons que Princesse Gaëtane MOUANGASSA est la plus jeune de tous les candidats  du PCT investis aux élections locales et législatives, elle occupe le poste de Secrétaire Permanente chargée des Relations Extérieures et de la Coopération de la Force Montante du Congo (FMC), jeunesse du Parti Congolais du Travail.

                     Un COUP KO dès le premier tour !

 

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Qu’attendent les autorités françaises pour restituer  les restes mortels de MATSOUA ? La Belgique a marqué un but

Publié le 27 Juin 2022 par André LOUNDA dans société

1942-2022, 80 ans après sa mort, les restes mortels de MATSOUA André Grénard, Président fondateur de l’AMICALE n’ont jamais été restituées à sa famille et à son pays le Congo par la France afin qu’il soit inhumé avec dignité en ses qualités de grand leader Il s’agit d’un complot perpétré par les autorités coloniales  chargées de faire disparaître toute trace de cet héros.

Pour la toute petite histoire de l'assassinat d'André Grénard MATSOUA, la deuxième guerre mondiale éclate en 1939, les laris se laisseront recruter en grand nombre, beaucoup en caressant l’espoir d’être citoyen français à leur retour, qualité qu’ils réclament en raison de l’égalité qu’elle offre avec le blanc à défaut de l’indépendance qui fut le principal objectif du kimbanguisme. MATSOUA André s’enrôle lui-même à Paris, caserne de la Porte de Cligencourt, il est dirigé vers le front de Lorraine.

MATSOUA arrêté à Paris est, sur la demande du Gouverneur Général, conduit à Brazzaville où il est jeté de nouveau en prison, transféré à Mindouli, puis le 12 décembre 1941 à Mayama. Les témoins rapportant que MATSOUA fut jeté dans un camion conduit par BUTTAFOCO lui-même, enfoui sous une charge de sacs de ciment. Le célèbre administrateur s’arrêta dans plusieurs villages, se moquant des habitants en leur montrant celui qu’ils appelaient leur « MESSIE » ou leur « ROI ». Arrivée à Mayama, MATSOUA n’eut qu’une corvée ; casser des pierres. Le 10 janvier 1942, il restera à genoux sous la férule de ses bourreaux, toute la journée, du matin au soir, tenant dans chacune de ses deux mains une lourde charge de pierres. C’est dans la nuit du 12 janvier 1942 qu’il reçoit une injection d’on ne sait quoi, dit-on sur la recommandation des autorités administratives, par un infirmier nommé Basile.

Le 13 janvier 1942 le Gouverneur Général Félix EBOUE et le criminel  Pierre BUTTAFOCO annoncent officiellement la Mort de MATSOUA. Les blancs avaient réussi de faire endosser le poids, la gravité et la honte d’un tel forfait par un nègre, Félix EBOUE. Mais MATSOUA venait de rentrer dans le Camp de l’immortalité. Les esprits ont été déjà préparés pour en faire un dieu par tant d’outrages, de tortures, de difficultés sans noms endurés à cause de son nom. Le kibanguisme avait donné le ton, le kakisme avait enchéri et préparé le chemin du Matsouanisme.

Il est peut-être bien d’évoquer le kakisme, le mouvement venu du Congo-Belge, qui fit pour la première fois son apparition sur la rive droite en 1941. Simon MPADI en était l’Apôtre. Il prêchait aux noirs que Simon KIMBANGU était le seul Sauveur des Noirs et que ceux-ci n’auront de salut de Dieu que par lui. Pour les Noirs Chrit ne comptait plus, remplacé avantageusement par Simon KIMBANGU. Christ pour les blancs, KIMBANGU pour les noirs.

Les adeptes de cette doctrine portaient tous une tenue kaki, choisie comme tenue de victoire. A l’avènement du Matsouanisme, ils arboreront une fleur enfouie dans un coin de chevelure. MPADI fut arrêté le 3 août 1949, à Mindouli, sur l’instigation d’escroquerie et livré aux autorités belges. Celles-ci savent ce qu’elles firent.

A vrai dire le Matsouanisme comme religion ne se manifeste clairement pour la première fois, que le 20 octobre 1945. Les témoignages notent que qu’un certain MOUANDA Prosper accompagné de son ami MALADA Rigobert se firent intercepter par une patrouille de police dans la nuit du 10 au 11 octobre 1945, près de la petite rivière de Makélékélé. Aux agents qui leur demandaient le motif de leur retranchement en ces lieux, ils déclarèrent sans sourciller qu’ils priaient André Grénard MATSOUA, Sauveur de la Terre, le Représentant Légal, celui qui doit commander le Congo. Les élections du 21 octobre 1945 ayant trait à la désignation pour la première fois d’un député à l’Assemblée Constituante française fera apparaître des urnes des Bulletins nuls au nom de MATSOUA. Car pour les fanatiques la faveur accordée à notre pays d’envoyer enfin un député au parlement français n’était que l’aboutissement des démarches entreprises par KIMBANGU et MATSOUA.

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NGALA Anne, l’héroïne du bassin de l’Alima-Nkéni in mémorial

Publié le 27 Juin 2022 par André LOUNDA dans Culture et Arts

 « MWENA OKWEMET, le fétiche et le destin », constitue le titre d’un nouveau ouvrage de François ONDAI-AKIERA paru aux éditions « les lettres Mouchetées » en mémoire de NGALA Anne, fille de NGALEFOUKOU OBAMBE MBOUNDZE du village Bélé, présenté au public et dédicacé le samedi 25 juin 2022 au Centre Culturel Russe de Brazzaville.

Cet ouvrage, est un roman historique et biographique qui retrace l’histoire vécu par une jeune fille NGALA Anne pendant la période coloniales après l’attaque de son village natal, le 13 octobre 1911 par les miliciens de l’armée coloniale conduite par François GUYONET à Gamboma et le Capitaine André LACOS, afin de donner la mort à son père OMBAMBE MBOUNDZE âgé de 106 ans sur instruction du Lieutenant-Gouverneur du Moyen-Congo pour avoir dressé les populations Mbochis de l’Alima-Nkéni contre l’administration coloniale à l’instauration de l’impôt de capitalisation.

Cette jeune fille, au cours de cette période de résistance dans le bassin de l’Alima-Nkéni entre 1907-1915 a connus des violences, déportée vers l’Oubangui-Chari (RCA), violée par les miliciens et de viol, elle a eu une fille. Durant des années, cette tragédie lui a fait porter des blessures intérieures et jusqu’à peu près jusqu’à l’âge de près de 50 ans, en ménopause et comme elle ne concevait plus, elle est parti prier à la tombe de son père OBAMBE MBOUNDZE et c’est à ce moment que sa prière fut exaucer, elle donna naissance à un fils le 10 août 1945. A la naissance de cet enfant, Robert MBOSSA, elle ne pouvait pas allaiter à cause de son âge avancé. Par bonheur, Dieu a envoyé des personnes de bonne foi pour l’achat des biberons, du lait en poudre et la layette.

Tragédie laquelle, elle a soufferte  dans sa chair et qu’elle ne cessait de ruminer. Elle a vécu un centenaire avec un cœur brisé et de lamentations au sujet de l’événement funeste qu’a connu Bélé son village natal. Elle se souvenait de la matinée brumeuse au cours de laquelle sa mère, désespérée par la toute-puissance des miliciens qui lui volaient sa fille, l’avait conduit chez le vieux thaumaturge pour tenter de conjurer le sort. Ikama Oyélé lui avait prédit un destin de femme unique en son genre sous la protection d’une vipère à deux cornes. Son odyssée avec son ravisseur venait de s’achever par une double victoire. D’une part, elle avait réussi à garder Lucie, le fruit de ses entrailles et, d’autre part, elle avait réussi à séduire un homme dans les bras duquel elle s’était agrippée comme sur une bouée de sauvetage et se sentait en sécurité comme sur un rocher.

Selon l’auteur, les termes utilisés dans cet ouvrage ne sont pas techniques mais, il faut faire une plongée dans le monde de la littérature, un livre, c’est toujours une plongée ou une immersion dans un espace donné. Ce livre est écrit sur un créneau mémoriel, il s’agit de raconter l’histoire ou le tournant, le destin d’une fille des bords  de l’Alima-Nkéni de l’espace du bassin du Congo, née en 1900, décédée en 2004 qui a vécu tous les tourments de la colonisation à savoir : l’invasion des pays Mbochis-Ngangoulous, les restes de l’esclavage intra-africain, intra-Mbochis qui n’était pas encore terminé puisqu’elle a failli être vendu comme esclave, l’affirmation de la colonisation du pays à travers les exactions des miliciens, à travers  l’érection des chefferies, à travers la déportation des populations vers le goulag Congo-Océan. C’est ça que nous apprenions superficiellement dans les manuels scolaires. Or, nous ne pouvons pas construire notre présent, notre futur sans connaître notre passé. Voilà pourquoi ce livre à mon avis et selon le critique littéraire Boniface BONGO MBOUSSA apporte un plus à la littérature congolaise parce qu’il nous rappelle que nous avons une mémoire que nous ne devrons pas occulter.

Quant à Robert MBOSSA, le fils de l’héroïne, nous a fait savoir qu’il a érigé en hommage à son Grand-père OBAMBE MBOUNDZE une tombe en marbre sous forme de monument en lieu et place de l’ancien marqué curieusement par une termitière 102 ans durant. Puis, il nous a dit que cette histoire du passé colonial oublié du bassin de l’Alima-Nkéni est écrite dans les ouvrages de Monseigneur Benoît GASSONGO, « Conquête, résistance et terreur en Afrique Equatoriale Française », suivi de celui du Professeur ASSORI ITOUA NGAPORO, édité par l’Harmattan France en 2019, « Les résistants du bassin de l’Alima-Nkéni au Congo, 1907-1915 », sans oublié la précédent ouvrage du Professeur Théophile OBENGA, titré : « La Cuvette Congolaise, Résistance des Mbochis à la pénétration coloniale », paru en 1976 aux éditions Présence Africaine dans lequel OBAMBE MBOSSA est cité en premier plan.

A noter que cet ouvrage est vendu à 15.000 FCFA, vous le trouverez dans les librairies de Brazzaville et de Pointe Noire ou sur internet.

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PCT-Ouenzé: le top départ de la campagne pour les élections locales et législatives de juillet prochain a été donné

Publié le 27 Juin 2022 par André LOUNDA dans Politique

Le Président de la Fédération du Parti Congolais du Travail, PCT-Ouenzé, Daniel OLLOYE GOUYA, « Tsindzel » pour les intimes a procédé au lancement officiel de la Campagne des élections locales et législatives de juillet, le dimanche 26 juin 2022 au croisement de l’Avenue des Chars et la rue Bangangoulous. Cérémonie rehaussé par Pierre NGOLO, Président du Sénat., de l’Honorable Charlotte OPIMBAT et bien d’autres.

 Tous les ronds-points, carrefours, rues de Ouenzé le 5ème Arrondissement de Brazzaville ou presque sont colorés d’affiches. Visiblement, les différents candidats n’ont pas lésiné sur les moyens, notamment ceux du Parti Congolais du Travail; la formation politique du Président de la République, Chef de l’Etat, Dénis SASSOU N’GUESSO qui tient à conserver sa majorité à l'Assemblée nationale. Dans une ambiance festive, sous l’animation des orchestres, des groupes folkloriques, tradi-modernes et sous le son des trompettes, les militants et sympathisants du PCT ont répondu massivement à l’invite du Président de la Fédération PCT-Ouenzé.

A cette occasion, prenant la parole, sous le signe du Bon Sens, Daniel OLLOYE GOUYA a premièrement fait observe une minute de silence en mémoire de Dominique ONDZE, (Doukaye), l’ancien Député du PCT-Ouenzé 2. Puis, il a salué et remercié le public d’avoir répondu à son appel. Poursuivant son propos, il a  rappelé aux populations de Ouenzé que la Majorité parlementaire a un prix, payons ce prix en votant les candidats du PCT. Tour à tour, il a présenté les différents candidats aux élections locales et législatives en commençant premièrement par le candidat de l’Alliance, Juste MONDELE du Club 2002-PUR, circonscription Ouenzé 1, il a exhorté les militants de cette circonscription de voter le candidat de la majorité, secondo, Daniel OLLOYE GOUYA et son suppléant, Michrist KABA-MBOKO, circonscription Ouenzé 2, tertio, Romi OYO et sa suppléante, Sylvie OKEMBA, circonscription Ouenzé 3 et pour la 4ème circonscription, Ninon GOUAMBA et son suppléant Amour DANKI OBAMI. Quant aux locales dont il est la tête de liste, il a présenté les treize candidats dont voici quelques noms, NGOLO née AWE Virginie, GAKOSSO Arsène, OPA née ELIO Emma Mireille.

Pour clôturer, tour à tour, ils ont visité les groupes des danses traditionnelles, l’ambiance a été au top.

 

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Améliorer les connaissances des gynécologues obstétriciens

Publié le 24 Juin 2022 par André LOUNDA dans Santé

« Soins maternels, néonatals et gynécologique dans le contexte de la COVID-19 et les ODD », constitue le thème des  Deuxièmes Universités de Gynécologie et Obstétrique du Congo tenues le 23 juin 2022 à Brazzaville. Organisées par la Société Congolaise des Gynécologues Obstétriciens en sigle la SOCOGO, ses assises ont étés placé sous le patronage de Gilbert MOUKOKI, Ministre de la Santé et de la Population. En présence de la Conseillère à la santé du Chef de l’État, du Docteur Lucien MANGA, Représentant de l’OMS pays. Ces Universités ont eu pour objectifs d’améliorer, partager aux participants, communiquer sur les connaissances des gynécologues obstétriciens, sur les bonnes pratiques et les nouvelles recommandations de l’OMS en matière de la Santé de la Reproduction. Elles visent entre autres à Repositionner la SOCOGO en rappelant les missions de cette société savante.

Ouvrant les travaux des Deuxièmes Universités de Gynécologie et Obstétrique, Gibert MOKOKI,  Ministre congolais de la Santé et de la Population, dans son discours a laissé entendre que parler des universités de gynécologie et obstétrique, voudrait à mon entendement travailler l'unité de cette grande corporation qui est cœur de la survie même de l'humanité. Ces Universités doivent être une « Alma mater », où les acteurs permanents et associés qui doivent constituer le temple du savoir des témoignages et promouvoir l'expertise voire les évidences dans l'exercice de la médecine au quotidien.

Quant au Président de la SOCOGO, Professer Clotaire ITOUA a rappelé qu’au Congo, la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile, demeure préoccupante. En effet, selon le dernier rapport de l’observation nationale des décès maternels, néonatal et infantile le ratio de mortalité maternelle est estimé à 445 décès pour 100.000 naissances vivantes (NV), tandis que le taux de mortalité néonatale est 27 décès pour 1000 naissances vivantes et la mortalité infanto juvénile à 45 décès pour 1.000 naissances vivantes. Les Université de Gynécologie et Obstétrique sont une opportunité pour faire le point des recommandations d’Abidjan et de renforcer les capacités des prestataires de santé pour l’amélioration de la qualité des soins maternelle.

A cette occasion de l’ouverture officielle de ces Universités, le Professeur émérite Hervé ILOKI au nom de son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO, Grand Maître des Ordres nationaux a été décoré à l’ordre de la médaille d’honneur de la santé au grade de médaille d’or.

 

Au terme de ces assises, les participants ont recommandé ce qui suit : La multiplication des réunions scientifiques; L'appréciation de l'utilisation du programme ; La promotion de la culture et de la qualité avec la revue des décès maternels et infantiles ; Réinitialisation de la formation des prestataires sur la réanimation néonatale ; Promotion du dépistage du cancer de col de l'utérus ; Assurance de la disponibilité des médicaments d'urgence dans les formations sanitaires.

 

A noter que dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile, l’OMS Afro a formé les sociétés savantes de gynécologie et obstétrique d’Afrique y compris le Congo en 2021 à Abidjan. Dans la région africaine, l’OMS œuvre de concert avec les pays et les partenaires pour améliorer la qualité des soins maternels et néonatalis et pour renforcer la formation en soins infirmiers et obstétricaux, ainsi que le perfectionnement professionnel et la règlementation.

 

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Jean Luc MOUNTHOU s’est dit satisfait au lancement officiel des épreuves du Baccalauréat 2022

Publié le 21 Juin 2022 par André LOUNDA dans Eduaction

Les épreuves écrites du baccalauréat général, Session de juin 2022, ont été lancé le mardi 21 juin 2022 et prendront fin le 24 juin. Au total, ils sont 94. 371 candidats  répartis dans 244 centres sur toute l’étendue du territoire national. A Brazzaville, le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, de l’Enseignement Général et de l’Alphabétisation, Jean Luc MOUNTHOU a visité quelques centres d’examen pour constater l’effectivité du déroulement de cet examen d’Etat. Au cours de ce premier jour des épreuves, toutes les séries, littéraire et scientifique, ont débuté par les mathématiques.

Tour à tour, dans les centres visités par Jean Luc MOUNTHOU notamment, les Lycées Pierre Savorgnan de Brazza là où ont été lancées les épreuves, Lumumba et Révolution, les épreuves écrites du Baccalauréat se sont déroulés dans la sérénité. Le Ministre Jean Luc MOUNTHOU a encouragé les candidats à ne compter que sur leurs connaissances acquises durant toute cette année scolaire. Peu avant le lancement de ses épreuves écrites, les services pédagogiques au niveau de la Direction des Système d’Information et de Communication (DSIC/ DEC) ont mis la main sur deux personnes mal intentionnées (un enseignant et un bénévole) qui auraient empoché une somme de 45.000 FCFA par élève pour les faire inscrire sur les listes officielles ; ce qui n’a pas été malheureusement fait, a-t-on appris. Ces présumés auteurs d’arnaque, à en croire les responsables du département de l’enseignement, ne seraient pas à leur premier forfait. Face à ce comportement, Jean Luc MOUNTHOU a déclaré qu’Il arrive comme ça des marchands d’illusion qui se mettent en travers de notre système éducatif qui promettent monts et merveilles à de jeunes candidats. Ces personnes vont pouvoir dévoiler leur stratagème. Ils seront livrés aux services de police et de sécurité. Des enquêtes seront menées pour voir s’il n’y a pas derrière, toute une organisation diabolique qui fonctionne et qui pourrait mettre en déroute de nombreux candidats au Baccalauréat cette année.

Pour les élèves qui n’auront pas retrouvé leurs noms sur les listes, Jean Luc MOUTHOU a rassuré qu’ils vont passer leur examen dans les différents centres les plus près de leur lieu d’habitation où leurs copies seront placées dans des enveloppes spéciales et seront traitées normalement. Par ailleurs, deux (02) centres parallèles ont été créés au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B) pour les candidats malades. « Il y a beaucoup de satisfaction du fait que le Gouvernement s’était engagé à organiser de façon permanente et régulière des examens d’Etat propres. Nous en avons encore la preuve cette année. Il faut commencer à saluer le travail du Gouvernement et puis s’engager fermement dans la vision du Chef de l’Etat M. Dénis SASSOU-N’GUESSO quant à la prise en charge de cette jeunesse scolarisée. Et donc la satisfaction est la nôtre ce matin au regard de la tournée que nous avons effectué dans la ville de Brazzaville. Tout se déroule bien et tout fonctionne à merveille », a affirmé Jean Luc MOUNTHOU.

A noter que Brazzaville compte au total 45161 candidats dont 23609 filles.

 

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Serge IKIEMI a été présenté aux ressortissants de la Circonscription d’Oyo 2 vivant à Brazzaville

Publié le 21 Juin 2022 par André LOUNDA dans Politique

Le Député sortant de la circonscription électorale d’Oyo 2, l’Honorable Maixent Raoul OMINGA a présenté le candidat investi du Parti Congolais du Travail (PCT), Serge IKIEMI et son Suppléant Abraham IBELA aux ressortissants de ladite circonscription résidant à Brazzaville au cours d’une rencontre citoyenne tenue le lundi 20 juin 2022 à Brazzaville.

A cette occasion, Maixent Raoul OMINGA qui sera désormais remplacé par Serge IKIEMI, prenant la parole a remercié d'abord le Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail, Pierre MOUSSA, « C'est un moment particulier, voilà pourquoi je veux ici d'abord remercier le Secrétaire Général du parti congolais du travail. Je compte sur vous et l'équipe de la campagne qui va vous accompagner. Je voulais profiter de cette occasion pour vous remercier d'avoir accepté cette lourde charge et je sais que le parti a confiance en vous. Dans toute chose nous allons vous accompagner. Ayez donc l'esprit de fraternité des deux axes ».

De sa part, le candidat investi, Serge IKIEMI a également remercié le Secrétaire Général du Parti Congolais du Travail ainsi que les membres du bureau politique. « Je dois dire que la tâche est difficile certes, mais en ce jour je m'engage à m’y atteler. Je m'engage solennellement à m'investir avec mon suppléant pour ne pas décevoir les membres du parti ainsi que nos parents qui avaient placé leur confiance en nous. Modestement, nous allons apporter notre pierre à l'édifie ».

Au terme de cette rencontre, une déclaration des ressortissants des deux axes à savoir : Ongonza etv Liboka a été rendu public par le Secrétaire Général de l’Association de la Diaspora de l’axe Liboka, Basile OBONGUI. Et une quête a été organisée afin de soutenir la campagne électorale du candidat investi du PCT.

 

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Le Yoga à l’honneur à Brazzaville

Publié le 20 Juin 2022 par André LOUNDA dans sports

Le 21 Juin de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée Internationale du Yoga, Au Congo, la 8ème édition a été organisé le dimanche 19 juin 2022 à Brazzaville par l’Ambassade de l’Inde au Congo en partenariat avec l’Association de la Communauté Indienne vivant au Congo qui ont réuni certains pratiquants et amoureux du yoga, au jardin du mémorial Pierre Savorgnan De Brazza, pour la célébrer le Yoga en présence de Madame Bélinda AYESSA, Directrice Générale de cet espace culturel et à la foi historique pour une séance de démonstration de quelques exercices du yoga.

Dans sa communication, Son Excellence, Ghotu Ram Meena a fait savoir qu’il s'agit là d'un art d'origine indienne pratiqué sous forme d'exercices sportifs. Il inclut des postures corporelles tout en contrôlant la respiration avec la méditation. C'est une discipline millénaire qui met en harmonie le corps et l'esprit. Le « yoga » signifie joindre ou unifier, symbolisant l'union du corps et de la conscience. « En effet, cette journée a été instituée par le Conseil des Nations Unies au cours d'une assemblée générale de sa 69 session en 2014, cependant, c'est par l'initiative du premier ministre indien, M. Narendra MODI, que cette journée été instituée par les Nations Unies. Alors c'est depuis ce jour que le 21 Juin à été déclaré, comme Journée Internationale du yoga. Le yoga est une valeur inestimable des anciennes traditions indiennes, il incarne l'unité de l'esprit et du corps, les pensées et l'action, la retenue et l'épanouissement et l'harmonie entre l'être, l'humain et la nature », a déclaré Son Excellence, Ghotu Ram Meena. Aussi, il a souligné que le yoga est une approche autistique de la santé et du bienêtre. Il permet de connaître son système immunitaire, il a potentiel de répondre aux défis mentaux, physiques et psychologiques. De nos jours, le yoga gagne de plus en plus de popularité à travers le monde, les personnes de tous les horizons, et qu’il existe plusieurs écoles de yoga à travers le monde qui disposent les cours de yoga.

.Pour conclure, l’Ambassadeur de l’Inde au Congo a remercié peuple congolais au nom de la Communauté Indienne au Congo et il a promis de mettre en place un programme de cours sur le yoga soit au sein de l’ambassade ou encore à un autre endroit, mais sur le sol congolais.

Pour sa part, Madame Bélinda AYESSA, la Directrice Générale du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, a salué cette initiative et a indiqué que les portes du mémorial sont grandement ouvertes pour continuer avec ces séances de yoga, elle s’est réjouie d’avoir participé à cette journée.

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Hugain KAYA appelle la société civile congolaise à s’engager

Publié le 20 Juin 2022 par André LOUNDA dans société

Le Bilan des 50 ans de la Journée Mondiale de l’Environnement et l’Implication de la société civile dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ont été au menu de la conférence de presse que Monsieur Hugain KAYA MIKALA, Président de l’ONG Eveil d’Afrique  a animé le 15 juin 2022 à Brazzaville. Conférence au cours de laque que ce dernier a invité la société civile à s’engager activement et de bien s’outiller sur les questions environnementales afin de jouer sa partition sur les questions environnementales, les cas d’érosions, d’inondations, d’insalubrité, d’affaissement du sol et d’accompagner le Gouvernement congolais dans les efforts de la lutte contre les changements climatiques.

Face aux chevaliers de la plume, du micro et du web, Hugain KAYA MIKALA a fait savoir que le Bilan des 50 ans de la Journée Mondiale de l’Environnement est satisfaisant sur le plan éco systémique en République du Congo. Notre pays dispose de 65% de couvert forestier national et des tourbières séquestrant du carbone; l’engagement politique du Gouvernement sur les questions climatiques, fait du Congo un modèle dans la sous-région Bassin du Congo. Malheureusement en ce qui concerne le problème de l’insalubrité dans nos villes, il y a des tas d’immondices qui traînent partout, la société civile a des devoirs mais aussi, la presse a des devoirs de faire de l’investigation et elle doit accompagner les activités de la société civile en ce qui concerne la gestion des déchets. « La société civile n’est pas le complice de l’Etat et surtout pas son opposant mais plutôt un partenaire social et de développement. Un partenaire fiable pour la sensibilisation, la communication et la matérialisation des projets de développements », a déclaré Hugain KAYA MIKALA tout en, déplorant quelque peu l’attitude moins active de la société civile sur les problèmes d’assainissement et d’ordures jonchant souvent à même le sol dans les voiries urbaines des certaines villes.

Abordant le deuxième point relatif à l’Implication de la société civile dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine

Hugain KAYA MIKALA a rappelé que pour combler les 7 aspirations des Africains pour l’, une implication majeure de la société civile est sollicitée pour avoir : une Afrique prospère ayant pour base la croissance inclusive et le développement durable ; un continent intégré, politiquement uni sur la base des idéaux du panafricanisme et de la vision de la renaissance; une Afrique de bonne gouvernance, démocratique, respectant les droits de l’homme, la justice et la primauté du droit; une Afrique pacifique avec une forte identité culturelle, un patrimoine, des valeurs et une éthique commune ; une Afrique dont le développement est dirigé par ses citoyens, en comptant sur le potentiel de sa population (femmes, jeunes, et enfants) ; une Afrique comme acteur et partenaire mondial fort, uni, résistant et influent. Il a estimé que pour atteindre ces objectifs, il faut que les Gouvernements des pays africains travaillent avec la société civile car l’Agenda 2063, c’est un rêve pour l’Afrique et donc, il faut des acteurs de la société civile doit s’impliquer pour la matérialisation de cet agenda.

Brazzaville abritera un Forum sous régional de la société civile sur les enjeux du Bassin du Congo organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)..

 

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« Le culte de la violence faite aux maux Matsouanistes nous fait rêver ! Aucune fois nos ancêtres ne nous avaient demandé de nous venger », a déclaré Ntumua NGANGA

Publié le 20 Juin 2022 par André LOUNDA dans Religion

L'Histoire de la Déportation des Matsounistes de Brazzaville en 1959 a été au centre d'une conférence-débats organisée le samedi 18 juin 2022 au Kimoko KINATA de Bacongo à Brazzaville par la Communauté Spirituelle Ngunza-Matsouaniste que dirige Mbuta MASSENGO MBEMBA. Au menu de cette rencontre, expliquer et enseigner la véritable histoire que les anciens Matsouanistes ont vécu en 1959 à leurs fidèles et aux curieux. Maman LIKIBI et Ntumua NGANGA ont développé quatre sous thèmes suivants: Le courant Culturaliste, Violence Faite aux Matsouanistes, La Force de l'Engagement et la Bravoure de ces Femmes et de ces Hommes. La Déportation est pour les Matsouanistes un moment où Dieu a aidé les anciens d’avancer vers leur idéal, un moment de capitaliser leur résistance.

La vérité historique de la déportation des Matsouanistes en 1959 par les colons français n'est jamais bien enseignée au Congo Brazzaville. La violence faite aux Matsouaniste est un fait réel et même au niveau des pouvoirs publics de notre pays, c’est reconnu. Cette violence ne commence pas en 1959 mais, c’est depuis le Royaume Kongo, pillé, saccagé et ce fut un moment difficile et Kimpa Vta était envoyé pour le restaurer, elle est morte au bûcher. Et comme si l'ombre du colonisateur continue à planer sur les congolais. Mais d'où viennent-ils, ces Matsouanistes ? Et que veulent-ils ? Pourrait-on s'interroger ! Adeptes d’ André Grénard MATSOUA, successeur de Simon KIMBANGU et de Kimpa kia Mvita, des illuminés du Royaume Kongo, ce grand royaume qui jadis s'étendait de l'Angola au Congo, en passant par la République Démocratique du Congo, les Matsouanistes considérés par les colons comme des têtus, eux-mêmes se prennent pour des hommes et femmes intègres, respectueux des biens de l'Etat. S'agissant de la violence subie par les Matsouanistes, parmi eux s'y trouvaient des traîtres, tel MALANDA Roch les blancs avaient corrompus certains Matsouanistes afin qu’ils trahissent leur communauté.C'est . Toutefois, bien qu'ayant enduré les tortures et les violences, les Matsouanistes les considèrent comme un sacrifice. Pour l'orateur, la vérité historique des Matsouanistes est une dimension spirituelle de cette communauté. D'où l'implication spirituelle aux actuels Matsouanistes qui croient tenir bon dans la pérennisation de l'œuvre de Mfumu MATSOUA. Ainsi, la violence faite aux Matsouanistes devrait engendrer une solidarité de leur part. Car, en toute chose, il y a un prix à payer.

 Maman LIKIBI, la première oratrice dans sa communication a abordé le Courant Culturaliste. Il est dit sen kongo," MIA KU MBAZI MIA BANTU; MIE KU KATI MIA NZAMBI". En effet, le courant culturaliste semble transposer la notion de nature humaine du niveau des habitudes et des comportements imposés aux individus par la société, respect vénérable de l'institution familiale, respect de la propriété, comportement insolent des moins anciens envers les plus anciens.

Nzambia A Mpungui Tulendo sonde le cœur de chacune et chacun de nous; Nzabia  A Mpungu Tulendo aime la droiture", a-t-elle déclaré. Comme elles se présentent, nos traditions et nos croyances ne valent que pour notre société, et c'est peut-être pour cela que nous avons tant de mal à admettre les valeurs des autres civilisations. Leurs coutumes n'étant pas les nôtres, elles en deviennent méprisables ou ridicules. Ne soyez esclave d'aucune créature, même de son propre corps; se servir sans crainte de différentes choses, mais savoir où, quand, comment et jusqu'à quel point s'en servir.

"MAMA, TATA, souviens toi que, les pensées mènent tout le monde, alors que personne ne pense"

Nous constatons que la plupart des femmes ou des hommes rangent leur opinion du côté du plus grand nombre, et l'opinion finit par être celle du tout, effaçant ainsi toute originalité. L'expérience des anciens démontre l'importance insoupçonnée de ce phénomène que vous auriez du mal à imaginer. Observons ensemble l'expérience très édifiante suivante: Un homme est placé dans une salle à côté d'autres personnes qu'il croit être comme lui des volontaires. En réalité, les autres sont tous des acteurs. Des tests visuels aux réponses évidentes sont proposés les uns après les autres au soi-disant groupe de volontaires. Chaque intitulé de question est projeté sur un écran. L'expérimentateur a expliqué au stagiaire qu'il devait répondre dans un premier temps en utilisant une feuille et un stylo; ensuite, au bout d'une minute de réflexion,, chaque membre du groupe exprimera oralement sa réponse à chaque question; chacun parlant à tour de rôle, selon un ordre déterminé au hasard. Le stagiaire a alors la possibilité de modifier sa réponse en fonction des réponses des autres personnes du groupe, s'il s'est rendu compte qu'il s'est trompé.

MAMA, TATA, il est dit en lingala,"BA JUGES YA NZELA", autrement dit en français, «les juges de la rue"

Les Juges de la rue comme des techniciens de manipulation des foules utilisent cette méthode. Les techniques de manipulation comme la publicité, sont fondées sur les observations issues de ces expériences de comportement de groupe. Le fidèle, le ngunza, a fait l'effort de renaître pour réapprendre. Le rôle du NGUNZA est de lui procurer des sensations dont l'interprétation ne soit pas faussée. Notre parcours spirituel semble, en cela, conforme à la vision de nos ancêtres car, ils entendaient par ngunza, un envoyé, un représentant, un messager, qui parlait au nom d'un chef, d'un héros ou d'un prophète; ou encore comme quelque chose de grand, NZAU NGUNZA, grand éléphant. La conversion nous fait passer par une suite d'épreuves qui avertissent le ngunza que l'interprétation qu'il fait des sensations en provenance du monde extérieur peut l'égarer.

Dans la communauté NGUNZA, la coutume ne va plus de soi, seul règne le rituel, intemporel, au milieu des symboles dont notre vision et notre pensée se disputent les influences.

Le travail sur les symboles fait travailler nos sens et notre pensée, il met en jeu notre cerveau. Petit à petit, il nous fait prendre conscience d'une fait travailler nos sens et notre pensée, il met en jeu notre cerveau. Petit à petit, il nous fait prendre conscience d’une autre réalité, loin des influences auxquelles sont soumis les non spirituels. La vie pendant le kimoko fournit aux fidèles une réalité tangible. Cette réalité se manifeste au travers d’un rituel dont les actions sont répétées inlassablement. Le ngunza doit comprendre que l’enchainement d’actions inlassablement répété n’a pas forcément valeur de causalité, et encore moins de vérité. Il entame alors un chemin difficile, en entrant dans une démarche d’analyse critique des raisonnements et des valeurs qu’ils n’avaient jamais remis en doute, mais qui reposent pourtant sur des coutumes et des usages imposés par un conformisme social puissant.

Nous sommes en recherche d’une harmonie entre la pensée et l’action, harmonie qui se traduit par la création parfaite, en équilibre avec son environnement, et conforme aux souhaits de celle ou celui qui en est à l’origine.

« Il n’y a pas de vengeance chez les Matsouianistes, l’humiliation vécue par nos ancêtres doit être enseigné de générations en générations. Cette violence exige en nous une grande solidarité, l’amour. Elle a un caractère sacré pour les Matsouanistes. Qu’est-ce que les Matsouanistes avaient fait pour mériter ce supplice ? », a conclu Ntumua NGANGA

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