Un appel à communications pour la 4ème édition du Salon Africain de l’Irrigation et du Drainage (SAFID) Niamey sera l’hôte de la 4ème édition du Salon Africain de l’Irrigation et du Drainage (SAFID), du 28 novembre au 02 décembre 2022. Cet appel à communication est lancé à cet effet
Publié le 23 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Description de l'organisation du membre
Que savoir des formations post-bac liées au climat ?
Face à l’accroissement du changement climatique et aux contraintes énergétiques, la protection du climat doit être immédiate. Il devient nécessaire de former les étudiants, futurs cadres aux enjeux du changement climatique et de leur donner les compétences nécessaire pour améliorer la situation.
Si vous souhaitez disposer de nouvelles compétences dans ce domaine, sachez qu'il existe des formations dédiées à la prise en compte des enjeux climatiques dans le monde de l'entreprise. On vous en parle ici.
Les différentes formations disponibles :
Plusieurs formations post-bac sont disponibles pour vous fournir les connaissances nécessaires. Après un Baccalauréat scientifique général, technologique ou professionnel, vous avez la possibilité d’effectuer une Licence/Bachelor (Bac 3) transition climatique appliquée au monde de l'entreprise. il est également possible de candidater pour des master après avoir réalisé une licence générale pour vous spécialiser.
Et si vos désirs sont orientés vers une spécialisation, sachez qu’il existe des spécialités climat telles que : fondamentaux du marketing de marque positive, enjeux climat-énergie, communication bas carbone, commerce bas carbone développement circulaire des approvisionnements, stratégie de marques positives, territoire de marques, sourcing et recyclage, méthodologie de bilan carbone, risques climatiques et principaux flux migratoires, scénarios énergétiques, impact climatique du digital, droit de l'environnement et application bas carbone, enjeux du numérique, sobriété énergétique, marchés de la micromobilité, principales réglementations extra financières et bien d'autres.
Ces spécialisations permettent d'associer des convictions d'action climatique avec activité professionnelle. Si vous êtes intéressé par l'une de ces spécialités, la description des métiers, des objectifs, des prérequis et des modules d'enseignements nécessaires, il vous est possible de visiter le site de l'école de commerce dédiée aux enjeux du changement climatique.
Vous pouvez visiter klimaschool.com par exemple pour avoir plus d’informations sur les formations disponibles dans le domaine des enjeux bas carbone afin de combattre le changement climatique.
Quels sont les débouchés possibles après ces formations ?
La formation aux enjeux du changement climatique appliquée aux entreprises permet d'avoir un impact concret dans le monde économique. Cette formation offre de nombreuses opportunités, de surcroît, avec les problèmes croissants liés à la décarbonation, au monde de l'énergie, et du climat d'aujourd'hui. Vous pouvez donc choisir de poursuivre vos études supérieures en prenant en compte le climat, en suivant le cycle Master Business et transition climat, ou en effectuant un doctorat. Par ailleurs, une fois formé à ces enjeux, vous pouvez candidater à l'international, car ces enjeux sont globaux.
Les masters dans ce domaine vous conduiront à des postes juriste responsable de la transition bas carbone, gestion bas carbone du numérique, responsable marketing et communication bas carbone, auditeur extra financier, éco-concepteur, responsable sobriété énergétique, consultant climat RSE, chargé de développement des énergies bas carbone, chargé de financement de la transition énergie climat, responsable des achats durable et bien d'autres selon votre motivation, seront dans vos capacités et compétences.
En synthèse, les formations dédiées à la prise en compte du changement climatique donnent d'immenses possibilités d'évolution professionnelles puisque le secteur de la transition écologique est en très forte croissance. Si vous souhaitez donner du sens à vos études et à votre carrière professionnelle dès l'obtention de votre baccalauréat, alors prenez part à la transition bas carbone pour le climat.
Publié le 23 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Sous la conduite de la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) du Cameroun, Célestine Ketcha Courtès, une délégation camerounaise a séjourné à Kigali (capitale du Rwanda), du 1er au 6 août 2022, pour une mission d’échange d’expériences en matière de gestion durable des déchets urbains.
Au terme de cette visite de travail, la MINHDU est impressionnée par ce qu’elle a vu et entendu sur le terrain. Non sans manifester sa ferme détermination à reproduire, en contextualisant, le modèle rwandais au Cameroun. Lisez plutôt notre entretien !
«Nous avons vu un engagement fort de tous les acteurs qui concourent aux résultats d’extrême propreté qui règne. La protection de l’environnement est en cours et prise en compte dans toutes les actions de développement.
L’amélioration du cadre de vie des populations a presque multiplié l’espérance de vie des Rwandais par 2 ; les quartiers précaires sont en cours d’éradication avec des projets de revitalisation de ceux-ci. Pendant que naissent les nouvelles villes avec des logements décents et abordables. Les déchets sont recyclés, transformés et réutilisés à 90%, les rôles en matière de gestion de ces déchets sont répartis entre plusieurs acteurs sous contrats de performance.
Tout est quasi digitalisé, bref la clé c’est le changement de mentalité de tous avec une application stricte des textes et application non négociable des sanctions. Je peux comprendre, car c’était pour la plupart des actions que nous menions alors maire de Bangangté (lauréate du Prix des Nations Unies 2014 du Service public, Ndlr) avec l’appui des populations, l’accompagnement du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, et partenaires au développement».
Célestine Ketcha Courtès se réjouit de ce qu’au terme de cette importante mission instruite par le chef de l’État, «les maires faisant partie de la délégation se sont engagés à commencer avec des quartiers pilotes. Et à cet effet, une Task Force a été créée avec des partenaires OMS (Organisation mondiale de la santé), des institutions rwandaises et des maires de ville et d’arrondissement ayant participé à la mission avec les points focaux de mon département ministériel».
Des résolutions prises à cet effet sont : la mise sur pied des conseils de communauté au Cameroun, des brigades de répression et des pré-décharges ; la revision du fonctionnement d’HYSACAM (entreprise en charge de l'enlèvement des ordures ménagères dans des villes camerounaises) ; l’appel des populations à adhérer au mouvement de la propreté urbaine et rendre les journées de propreté une réalité dans les communes du pays.
Publié le 23 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
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Face à l’ampleur des défis, il est vital de réunir toutes les énergies à tous les niveaux de la société et casser les silos entre les différents écosystèmes : universitaires, politiques, associatifs… La Fondation Solidaire y contribue avec ce prix de thèse qui encourage les docteurs qui font l'effort de mettre leur recherche de thèse au service d’acteurs impliqués sur le terrain.
Lancé seulement il y a 2 ans, le Prix de thèse en faveur d’une transition écologique et solidaire connaît un véritable succès : près de 25 candidatures ont été réceptionnées par la Fondation Terre Solidaire.
Quatre lauréats ont été sélectionnés par un jury pluridisciplinaire composé de chercheurs et d'acteurs, et présidé par l'économiste Gaël Giraud.
Les lauréats illustrent parfaitement cette volonté citoyenne de préserver les territoires et biens communs.
Ils portent une vision de société solidaire, et proposent une réflexion inédite ainsi que des solutions duplicables autour d’enjeux majeurs comme les alternatives à la pensée économique actuelle, les conséquences sociales de la politique environnementale européenne, la compréhension des feux de brousse en Nouvelle Calédonie à l’aune de l’histoire coloniale et postcoloniale ou la nécessité, pour développer une agriculture soutenable, de commencer par construire un socle social fort
Pourquoi ce prix ?
Il existe peu de prix de thèse spécifiquement dédiés aux enjeux de la transition écologique et solidaire et valorisants un effort de rendre accessible les connaissances produites aux acteurs d’intérêt général.
Dans un contexte institutionnel scientifique où les doctorants sont incités à privilégier des valorisations académiques ou commerciales de leurs travaux, il a semblé nécessaire à la Fondation d’encourager le travail de recherche mis au service des actions de terrain.
Le jury illustre concrètement cette volonté de réunir les mondes académiques, institutionnels économiques, associatifs…
Présidé par l’économiste Gaël Giraud, il est composé d’une sociologue, d’une vice-présidente d’ONG, d’une agricultrice, d’une élue locale, d’un animateur de réseau Biocoop, d’un ingénieur solidaire…
L’originalité de ce prix de thèse tient également au fait que les travaux primés remplissent de façon cumulative trois critères essentiels :
- Ils traitent d’un enjeu relatif à la transition écologique
- Ils mettent en évidence une problématique de justice sociale
- Ils ont été menés en partenariat avec des acteurs de terrain ou ils ont produit des enseignements de nature à faire évoluer les actions de terrain.
Des lauréats, porteurs de solutions sur des problématiques bloquantes pour la transition écologique
Compte tenu de la diversité et de la très bonne qualité des candidatures reçues, le Jury a décidé pour cette 2ème édition de créer deux catégories de lauréats pour mieux distinguer les travaux issus des sciences humaines et sociales des travaux issus des sciences techniques et du vivant.
Catégorie « Sciences Humaines et Sociales »
1er Prix : Timothée Parrique, économiste écologiste, pour sa thèse « The political economy of degrowth».
Il recevra une dotation de 2 000 €. Sa thèse en économie théorique sur la décroissance est divisée en trois grandes questions liées à l’insoutenabilité sociale et écologique de la croissance économique et aux implications socio-économiques de la décroissance. La décroissance est un concept souvent mal compris par les économistes et le public en général. La qualité du travail de Timothée Parrique est de clarifier l’histoire du concept, ses fondations philosophiques, ses implications économiques, ainsi que ses controverses. L’intérêt de ce travail est également de faire l’inventaire des actions qu’on trouve dans la littérature décroissante (e.g., réduction de temps de travail, quotas carbones, garantie de l’emploi, monnaies complémentaires, réformes bancaires, taxes sur les revenus et les richesses). Timothée Parrique a ainsi pu concevoir une méthode prospective pour étudier les interactions entre ces différents leviers d’action.
Ce travail réalisé par Timothée Parrique apporte trois apports :
Démystifier la croissance. Nombreuses sont les personnes qui pensent qu’on peut facilement verdir la croissance. Depuis les années 2000, l’idée d’un découplage du PIB et des pressions écologiques (la croissance verte) est devenue le fer de lance des politiques environnementales. Timothée Parrique démontre que la croissance dans les pays à haut revenus est très loin d’être verte, et il y a peu de chance qu’elle le devienne dans la décennie qui vient. Verdir la croissance ne suffira pas.
Théoriser la décroissance. La thèse clarifie l’histoire du concept, ses fondations philosophiques, ses implications économiques, ainsi que ses controverses. Cette thèse, la première sur le sujet à être publiée dans un département d’économie, amène la discussion au cœur de l’économie, sans faire l’impasse sur la richesse multidisciplinaire de la décroissance.
Approfondir la question de la transition. Jusqu’ici, les décroissants n’avaient pas vraiment formulé d’agenda cohérent, ni exploré différents chemins de transition vers la société qu’ils appellent de leurs vœux. Timothée Parrique fait l’inventaire des actions déjà en œuvre et a conçu une méthode prospective pour étudier les interactions entre ces différents leviers d’action.
Dans un contexte où nous avons besoin d’alternatives économiques, le Jury du Prix de thèse de la Fondation Terre Solidaire a souhaité primer ce travail qui a le grand intérêt de théoriser l’option de la décroissance qui est toujours restée en périphérie des débats publics. En outre, les efforts réalisés par Timothée Parrique pour rendre accessible au plus grand nombre ces notions complexes ont été fortement appréciés par le Jury.
2ème prix ex-aequo : Marie Toussaint, Socio-Anthropologue (PhD), pour sa thèse « L'épreuve du feu. Politiques de la nature, savoirs, feux de brousse et décolonisation en Nouvelle-Calédonie ».
Elle recevra une dotation de 1 500 €
Depuis une vingtaine d’années, les feux de brousse constituent un phénomène récurrent et préoccupant en Nouvelle-Calédonie, car ils menacent des formations végétales endémiques et particulièrement originales, et mettent en péril les équilibres environnementaux du territoire insulaire de la Nouvelle-Calédonie. Répondant à une commande de la Province nord de la Nouvelle-Calédonie, ce travail entendait mettre au jour les usages contemporains du feu, en particulier en milieu kanak. De l’ethnographie de pratiques interdites à l’analyse socio-historique du secteur forestier, Marie Toussaint explore la manière dont le phénomène des feux de brousse a été pensé et encadré sur la longue durée coloniale. Loin de constituer un phénomène nouveau, les feux de brousse sont un élément constitutif de la conquête coloniale et de la ségrégation raciale qui ont marqué l’histoire de la Nouvelle-Calédonie. Devenu un « problème public environnemental » dans les années 1970, le phénomène a progressivement acquis le caractère de menace pour la biodiversité, de telle sorte que les politiques environnementales contemporaines se concentrent sur l’éradication du phénomène, via le renforcement de politiques de sensibilisation et de lutte contre les feux. Dans le même temps, les usages et représentations kanak passés et contemporains du feu, et plus largement de l’environnement naturel, ont été très fortement réprimés et de facto rendus invisibles. Au-delà de ces aspects environnementaux, l’analyse de la question des feux de brousse permet d’explorer des questions politiques : de la construction et de la formation de l’État colonial en Nouvelle-Calédonie, à sa transformation depuis les Accords politiques de Matignon-Oudinot (1988) et de Nouméa (1998). L’ensemble de cette thèse explore ainsi la trajectoire coloniale et postcoloniale calédonienne à l’épreuve du phénomène des feux en étudiant l’évolution des structures règlementaires et des institutions forestières, mais également la circulation des savoirs liés aux feux et aux forêts, et le rôle essentiel des acteurs dans ces processus. Ce travail met en évidence les liens multiples entre des formes de savoirs et des structures de pouvoir, et en particulier la sédimentation progressive de certaines formes d’ignorance, et le rôle des acteurs dans leur maintien. Il permet également de documenter l’histoire environnementale de l’ile depuis son annexion par la France et de renouveler les questions relatives à la gestion de cet environnement naturel. L’analyse de l’évolution de la problématique des feux de brousse, et sa prise en charge par les institutions calédoniennes ouvrent des questions intéressantes et importantes sur la formulation de politiques environnementales dans un contexte de décolonisation négociée.
Documentant l’invisibilisation conjointe des usages Kanak du feu et de l’histoire environnementale de l'île depuis la colonisation, Marie Toussaint renouvelle les questions relatives à la gestion politique de cet environnement naturel exceptionnel. Cette thèse porte un regard nouveau sur des pratiques Kanak longtemps discréditées. Le Jury du Prix de Thèse a également souhaité primer cette candidature pour l’impact qu’a eu ce travail sur la politique environnementale locale. La restitution de la thèse ayant servi à déverrouiller la parole sur le sujet du feu, et à lancer l’expérimentation de nouveaux dispositifs de concertation sur la gestion du risque feu. In fine, ce travail a permis une réorientation complète de la politique environnementale de la Province nord sur ce sujet.
2ème prix ex-aequo : Léo Magnin pour sa thèse « La haie requalifiée. Enquête sur un dispositif d'écologisation de la Politique agricole commune ».
Il recevra une dotation de 1 500 €. Depuis 2015, toutes les haies présentes sur une parcelle dont l’exploitant perçoit des aides de la Politique agricole commune (PAC) sont protégées par cette dernière. Cette règle se nomme BCAE7, pour « bonne condition agricole et environnementale n°7 », et fait partie de la conditionnalité environnementale de la PAC, un ensemble de prescriptions minimales que doit respecter tout bénéficiaire. Mais par quoi passe cette requalification des haies en éléments dignes d’être protégés ? D’où vient-elle ? Quels acteurs met-elle en présence ? Par quels instruments acquiert-elle une existence ? Quels sont ses effets prévus et imprévus dans les fermes et ailleurs ? Pour répondre à ces questions, Léo Magnin a construit une méthode d’enquête sur-mesure : une monographie de dispositif. Pour décrire le dispositif dans lequel s’incarne la protection des haies, Léo Magnin a étudié sa genèse, son instrumentation numérique, sa critique par des agriculteurs (Combrailles, Auvergne) et enfin son application par les administrations agricoles et les professionnels de l’arbre et de la haie.
Au cours de sa recherche, il a tissé des liens de plus en plus étroits et féconds avec l’Afac-Agroforesteries. L’association, qui rassemble des techniciens agroforestiers de Chambres d’agriculture, d’associations agroécologiques, de syndicats de bassins versants, de fédérations de chasseurs, de paysagistes indépendants et de collectivités, avait joué un rôle décisif dans l’écriture de la règle BCAE7. Les résultats de sa thèse ont nourri plusieurs rapports et webinaires et ont servi de supports à des réunions de l’Afac-Agroforesteries avec différents services des ministères de l’agriculture et de l’environnement en vue de l’amélioration de la règle pour la prochaine PAC.
La thèse de Léo Magnin apporte en particulier trois contributions intéressantes :
Il pointe que l’écologisation de l’agriculture ne peut faire l’économie d’une réflexion sur les revenus des agriculteurs, dépendants des aides de la PAC et ainsi malheureusement sans rapport avec les recettes de l’exploitation.
En s’intéressant aux activités qui sous-tendent la protection de l’environnement, à l’instar de la cartographie numérique des haies, il a mis au jour le travail invisible de milliers de travailleurs et de travailleuses du clic.
Par opposition à un discours répandu selon lequel l’écologie aurait «gagné la bataille des idées», son enquête conduit à reconsidérer l’écologisation comme un processus d’écriture juridique complexe qui est loin de se réduire à la mise en forme réglementaire de résultats scientifiques, d’ailleurs quasi absents dans la négociation de la BCAE7. L’écriture de l’écologisation n’est pas jouée d’avance mais soumise à de puissants rapports de force politiques et budgétaires qui ont des effets notoires sur les définitions mêmes des éléments qu’il s’agit de gouverner. Ce point est crucial car la définition des éléments influe fortement sur la mise en œuvre de la règle et sur les potentialités de contournements.
Le Jury du Prix de thèse a été particulièrement intéressé par les effets sociaux des réglementations environnementales étudiées par Léo Magnin. Par exemple, en s’intéressant aux activités qui sous-tendent la protection de l’environnement, à l’instar de la cartographie numérique des haies, Léo Magnin a mis au jour le travail invisible de milliers de travailleurs et de travailleuses du clic. Le travail de photo-interprétation, peu rémunérateur, répétitif et largement délocalisé dans des pays où le « coût » de la main-d’œuvre est plus bas qu’en France, ne peut qu’interroger sur les promesses d’écologisation qui reposent sur des outils numériques supposément automatiques. Dans une perspective de justice environnementale, il est légitime de considérer que la qualité de vie des uns, via la préservation du paysage, ne devrait pas être outillée par une multitude de micro-tâches déshumanisantes et occultées car effectuées par des groupes sociaux subordonnés.
Catégorie « Sciences techniques et du vivant »
1er Prix : Gwen CHRISTIANSEN pour sa thèse « Valoriser la diversité des raisonnements des acteurs dans l'accompagnement d'une transition agroécologique ». Elle recevra une dotation de 2 000 €
Gwen Christiansen a construit son sujet de thèse autour de la question de la gestion de la diversité des raisonnements des acteurs d’une transition agroécologique. De nombreux acteurs de l’agriculture développent des systèmes agricoles plus vertueux sur les plans social, économique et environnemental. Ils s’engagent ainsi dans une transition indéterminée, où ils quittent une situation non désirée sans avoir une vision clairement définie de la situation alternative qu’ils construisent. Dans l’accompagnement d’une telle transition, il est crucial de prendre en compte les raisonnements des acteurs de terrain (agriculteurs, conseillers agricoles, enseignants de lycées agricoles, gestionnaires de Parc Naturel Régionaux, etc.). Leurs raisonnements sont diversifiés et intègrent leurs connaissances dans différents domaines (économique, social, environnemental, politique), leurs valeurs et les incertitudes qu’ils perçoivent. Une des difficultés dans l’accompagnement de démarches collectives réside dans la gestion de cette diversité, aussi bien au sein de chaque raisonnement individuel qu’entre les raisonnements des différents acteurs. L’accompagnement procède donc souvent d’une réduction rapide de cette diversité par la recherche de consensus et d’alignement des acteurs sur un objectif commun. Dans son travail de thèse, Gwen Christiansen a au contraire considéré la diversité des raisonnements comme une ressource pour aborder la complexité des situations et pour co-construire des objectifs et des moyens d’agir.
Gwen Christiansen a mené son travail de thèse en recherche-action, en partenariat avec les membres du projet « Dispositif d’Innovations Agroécologiques Locales », porté par la Chambre d’Agriculture de l’Aveyron et réunissant le Parc Naturel Régional des Grands Causses, le Lycée Agricole La Cazotte, diverses institutions de conseil agricole (UNOTEC, SE Conf. Roquefort, AVEM), ainsi que des éleveurs ovin lait. Afin d’accompagner ces acteurs, elle a conçu une démarche prospective participative fondée sur la valorisation de la diversité des raisonnements, dans le but de favoriser l’expression de l’intelligence collective et les co-apprentissages. Cette démarche a permis aux acteurs de :
- définir une vision et des ambitions communes pour la transition agroécologique qu’ils mènent sur leur territoire. Leur vision de la transition agroécologique est fondée sur des capacités humaines, avec une priorité sur le maintien ou le développement d’un « territoire vivant », et en plaçant les solutions techniques et technologiques comme secondaires dans le processus de transition,
- identifier des actions collectives accessibles à l’échelle de leur territoire,
- enrichir leurs raisonnements individuels avec davantage d’éléments de contexte (local et global), de leviers d'action qui leur sont directement accessibles, et de liens entre différents domaines de l’agroécologie.
Le travail de thèse de Gwen Christiansen donne des clés pour contribuer au développement du processus démocratique au sein des processus de transition, à travers :
- la mise en évidence de l’importance de valoriser et de maintenir la diversité des raisonnements des individus concernés, pour assurer la pérennité des transitions à travers la mobilisation des individus et des collectifs,
- des méthodes pour générer de l’intelligence collective grâce à la valorisation de cette diversité, qui permet de construire une vision collective articulée avec les visions individuelles, et d’ouvrir davantage de pistes d’action, accessibles aux acteurs, et en cohérence avec leurs valeurs.
Cette recherche a été financée par l’ADEME et l’INRAE.
Le Jury du Prix de thèse a été très intéressé par cette recherche de Gwen CHRISTIANSEN qui montre la nécessité, pour développer une agriculture soutenable, de commencer par construire un socle social fort : créer sur les territoires les conditions sociales pour que des agriculteurs, ainsi que d'autres habitants, puissent et souhaitent y vivre durablement et y développer des projets soutenables. Sans des conditions sociales soutenables (infrastructures, services, activités socio-culturelles, lien social), on ne peut envisager de développer une transition agroécologique.
Publié le 21 Août 2022
par André LOUNDA
dansReligion
C'est à l'occasion de la célébration des 3 jubilés de la Chorale TANGA NI TANGA de la Paroisse Saint-Pierre Claver de Bacongo à Brazzaville, le dimanche 21 août 2022 dans ladite Paroisse au cours d'une Messe d'Actions de Grâces dite par Bienvenu MANAMIKA BAFOUAKOUAHOU, Archevêque métropolitain en présence de Giresse YOUNGA, Curé de la Paroisse, d'autres Pères et Diacres. Cette Messe d'Actions de Grâce dite à l'occasion de la célébration concomitante des 3 jubilés à savoir: Diamant pour les 60 ans, Platane pour les 61 ans et Ivoire pour les 62 ans de la Chorale TANGA NI TANGA, Fête placé sous le thème: « Choriste de TANGA NI TANGA qu’as-tu fais de ton engagement à servir le Christ dans la Chorale ».
L’Archevêque Bienvenu MANAMIKA BAFOUAKOUAHOU dans son homélie a premièrement souhaité Bon Anniversaire aux choristes de ladite chorale et puis, il a rappelé que l’anniversaire d’une chorale est un moment important dans la vie d’une Paroisse et d’un diocèse. Car cela fait des voix qui chantent Dieu à travers des artistes, des chefs des chœurs, des techniciens appelés communément, Directeur Technique. C’est la fête des hommes et des femmes volontaires qui participent à la beauté de la liturgie. Volontaires, dans volontaire, il y a volonté. Et la volonté, c’est vouloir ! Je veux chanter Dieu personne ne m’oblige à venir, je ne viens pas pour plaire, je viens par amour pour mon Dieu. Il s’agit d’un moment important qui s’inscrit dans notre mémoire. « Hier frères et sœurs, c’était l’Anniversaire de la Chorale SIMBIDILA mieux vaut tard que jamais, je voudrais leur souhaité aussi un Bon Anniversaire », a souligné l’Archevêque.
Poursuivant, il a laissé entendre qu’aujourd’hui, c’est TANGA NI TANGA qui est à l’honneur du haut de ses 62 ans. 60, 61, 62. Certes, c’est un moment festif incontestable moment de fête. Mais il s’agit surtout d’un moment qui offre à tous les choristes l’occasion de revisiter les sens de la chorale, c’est l’occasion. Nous saisissons cette occasion de juguler de joie pour revisiter ce que nous sommes ! Qui sommes-nous ? C’est l’opportunité d’un ressourcement dans l’identité même d’une chorale dans l’église catholique. « Nous sommes une chorale ! Il y a plein des chorales mais nous sommes une chorale située dans l’église catholique. Nous ne sommes pas n’importe quelle chorale, nous sommes une chorale située dans l’église catholique. Nous ne mettons pas en question les autres chorales mais nous nous sommes une chorale catholique. Votre jubilé chorale TANGA NI TANGA me mène à faire un petit partage axé sur 3 points, 3 petits points : le premier point, c’est l’Action de Grâce, c’est ça le jubilé, rendre grâce. Oui TANGA NI TANGA rendons grâce à Dieu pour cette belle grotte ce grand monument merci pour la mise en œuvre des talents, des grands dirigeants que cette chorale a connu. La paix du Christ, amen ! Vous ne me connaissez peut-être pas ! C’est ça ! Peut-être pensez-vous que j’invente les choses et que je ne connais Saint-Pierre !», a déclaré Bienvenu MANAMIKA BAFOUAKOUAHOU. A titre de rappel, l’Archevêque a fait savoir : « moi, j’ai vécu dans la rue Alfassa et je tourniquais auprès des pères du Saint sacrement vous comprenez cela, j’étais avec l’Abbé chaleureux qui m’amenait ici voir le frère Marcel parce que je voulais être prêtre et le frère Marcel m’a expliqué que nous allons au Canada, en France, partout et j’ai dit ah, ce n’est pas chez-moi ! Je me suis fait prêtre pour travailler chez-moi. Vous comprenez cala ? », a-t-il ajouté.
Poursuivant son propos, « J’ai admiré TANGA NI TANGA depuis avant d’aller au séminaire. Merci pour les talents de chacune et chacun de vous au service de la liturgie TANGA NI TANGA et bien d’autres chorales tel que SIMBIDILA, ADS, CHRIST-ROI, NGUNGA, SAINT ODILE, Les PIROGUIERS et les autres chorales de l’archidiocèse et d’ailleurs du Congo sont des merveilles. Ces chorales sont des merveilleuses énergies d’incroyables voix déployées pour la gloire de Dieu et la joie des hommes. Lorsque le chant est beau, lorsque c’est bien exécuté, ça élève l’âme et le cœur de l’homme est content. Merci pour votre vaste répertoire qui va de l’inspiration sacrée de l’église en passant par l’inspiration traditionnelle autochtone de chez-nous, l’inspiration classique jusqu’à l’inspiration de la musique moderne. Cela nous permet de rejoindre un très grand auditoire et d’abreuver une soif musicale faisant partie de notre culture congolaise », a fait remarquer Bienvenu MANAMIKA BAFOUAKOUAHOU.
« Chère TANGA NI TANGA, un grand merci, un sincère et bravo pour votre belle performance. J’en sais quelque chose. Je n’ai jamais chanté dans aussi une grande chorale, je ne chantais que dans des petites chorales au Séminaire Saint Jean vous me comprenez ? Et depuis un tout petit peu dans la chorale MAGNIFICAT à Moukondo. Vous êtes une performance, vous avez une histoire. Je tiens à souligner le très-très grand dévouement de chaque membre de la chorale et l’excellent travail de chaque choriste. Je ne m’en voudrais de ne pas souligner le travail de pionnier effectuer par ceux qui ont fait la gloire de TANGA NI TANGA parmi lesquels : Bruno BACONGO ; Rémy MOUNIGUISSA « Magory » le John Litleton congolais, NGOMA Maringa…etc. La messe de onze heures ça remuait lorsque TANGA NI TANGA chantait et aussi, s’il y a des beaux chants comme je le disais et une belle homélie qui peut prendre une heure de temps et qui n’ennuie pas les gens et qui aussi est bien suivi par les gens, vous sortez de là requinquer par la Parole de Dieu. Je voudrais aussi remercier tous les chrétiens de Saint Pierre Claver pour l’intérêt porté aux chorales et particulièrement aujourd’hui à TANGA NI TANGA. Enfin, un grand merci à chacun et à chacune d’entre vous des chorales sœurs de Pointe Noire, aujourd’hui, CHRIST ROI et d’autres peut-être qui sont là ! Et on ne m’a pas signalé leur présence si vous êtes là merci à vous aussi ! Vous en signe de solidarité, vous avez fait le déplacement pour venir prier et célébrer avec nos frères et sœurs de TANGA NI TANGA »,a loué l’Archevêque.
S’agissant du deuxième point de son message, l’Archevêque a fait savoir qu’il nous a été donné dans l’évangile du jour : Une Action de Grâce et maintenant la Porte étroite. « Jésus dit : efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car je vous le déclare beaucoup chercherons à y entrer et n’y parviendrons pas. Jésus évoque une porte étroite mais qu’est-ce que cela veut dire ? Amen ! Au petit séminaire lorsque nous avons lu cet évangile, il y avait une confusion après la messe les petits fretins du séminaire, les petits séminaristes qui avaient onze ans, 12 ans et 13 ans ils ont dit Père la porte étroite, c’est quoi ? Et puis avant de répondre, il y a un tout petit aussi qui répondait : ça veut dire que la porte est petite. ...(à suivre)
Publié le 20 Août 2022
par André LOUNDA
dansEconomie
Dans le cadre du développement des projets agro-industriels en République du Congo il s'est tenu du 18 au 19 août 2022 à Brazzaville, un atelier de validation des directives nationales pour l'obtention du consentement libre, informe et préalable ( CLIP), suite à l’expansion des plantations des palmiers à huile dégradant le niveau de vie des populations riveraines et le paysage forestier. Les délégués des communautés locales et autochtones, des pouvoirs publics, ainsi que des partenaires au développement ont travaillé d’arrache-pied repartis en groupe de travail pour adopter un cadre légal de protection de ces populations vulnérables.
Ouvrant les travaux, Pascal ONGOKA, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche a déclaré que ce nouveau cadre légal va combler le vide concernant l’encadrement des pratiques agricoles durables dans le pays. « Leur utilisation devra permettre au Congo de produire et commercialiser une huile de palme responsable et durable d’ici 2030. À cet effet, nous souhaitons une mobilisation accrue de l’ensemble de nos partenaires locaux, nationaux et internationaux, chacun dans son domaine de compétence », a laissé entendre ce dernier. Il a aussi indiqué que le document qui a été soumis à leur examen comprend quatre parties : la première présente les dix étapes pour demander, obtenir et suivre le Clip dans un projet agro-industriel ; la deuxième est consacrée aux mécanismes de gestion des plaintes et des orientations pour saisir ces mécanismes ; la troisième partie est dédiée au cadre institutionnel de mise en œuvre des directives et la quatrième définit les principes, critères, indicateurs et vérificateurs utilisables par toutes les parties prenantes désireuses de mesurer le niveau de satisfaction, par le promoteur de projet agro-industriel, des exigences de ces directives.
L’idée de l’adoption d’un outil de protection de population riveraine des zones industrielles est née à la suite de la signature, en 2016, de la Déclaration de Marrakech pour le développement durable du secteur de l'huile de palme en Afrique. Le gouvernement congolais s’était alors engagé à transformer la filière, à travers la mise en place d’une plateforme nationale pour l'Initiative d'huile de palme durable en Afrique (APOI) et l'élaboration de dix principes nationaux pour le développement durable du secteur d'ici 2030.
D’après Teodyl NKUINTCHUA de WRI, l’introduction du principe de Clip dans le nouveau code forestier de 2020 a été saluée par les partenaires au développement. La forte participation des associations paysannes, des experts locaux, des sociétés privées du secteur et des administrations publiques dans le processus d’élaboration des directives nationales pour l’obtention du Clip constitue une avancée majeure et que le succès de ce projet pourrait contribuer à faire du Congo un modèle de la sous-région en matière de protection des droits des communautés locales et de la conservation de la biodiversité. Puis, il a rappelé que cet atelier marque une étape clé dans un processus qui dure environ deux ans. En effet, dans le cadre de nos missions de facilitation de la Plateforme African Palm Oil Initaitive au Congo, plateforme qui vous sera présentée ultérieurement, nous avons eu l’honneur de conduire les réflexions ayant abouti à ces directives. Mais je me dois de clarifier tout de suite que notre rôle a été celui d’un modérateur. Un peu comme dans un atelier, nous n’avons fait que donner la parole aux principales parties prenantes du secteur agricole en République du Congo, afin qu’elles-mêmes identifient les meilleures pratiques pour permettre aux communautés locales et populations autochtones de faire entendre leurs voix avant et pendant la mise en œuvre des projets agro-industriels. Ainsi, nous allons travailler d’arrache-pied avec tous les membres de la Plateforme, différente entreprise et huit communautés dans les départements de la Sangha et du Niari pour parvenir à ce document.
Quant à Paul Raphaël ONGOUALA, Directeur Général de l’Agriculture, les directives en cours de préparation doivent également s’appliquer aux filières cacao, café, tabac. Elles doivent favoriser le déplacement de ces industriels des zones forestières vers les régions savanicoles.
A noter que cette rencontre à laquelle durant les deux des travaux ont pris les représentants des ONGs internationales World Ressources Institute (WRI), Proforest, des administrations publiques, des Organisations de la Société Civile, des Communautés Locales et des Populations Autochtones ainsi que du Secteur Privé a eu pour objectifs d’examiner et valider le projet des directives nationales pour l’obtention du Consentement, libre, informé et préalable(Clip) dans le cadre de développement des projets agro-industriels en République du Congo. Durant les deux jours des travaux, les participants ont élaboré une feuille de route pour la mise en œuvre de cette norme. Et qu’au terme de cet atelier, un communiqué final a sanctionné les travaux.
Publié le 20 Août 2022
par André LOUNDA
danssports
« Notre motivation aujourd'hui est d'utiliser tous les moyens structurels, humains et financiers à notre disposition pour les maintenir, les consolider, mais également poursuivre ensemble la belle lancée engagée depuis 2018 », c'est un des objectifs que poursuit Jean Guy Blaise MAYOLAS candidat à sa propre succession à la tête de la Fédération Congolaise du Football (FECOFFOT) et ceci, c’est au cours d'une conférence de presse qu'il animé à l'hôtel Olympic palace dans le cadre du lancement officiel de sa campagne électorale ouverte le 17 août 2022. Conférence au cours de laquelle que ce dernier face aux chevaliers de la plume, du micro et du web a présenté son programme d'actions prioritaires exercice 2022-2026. Malgré la déclaration polémique des anciens footballeurs internationaux, Jean Guy Brice MAYOLAS est le seul candidat qui a rempli les critères de sélection conformément aux statuts et règlement intérieur de la FECOFOOT et de la FIFA.
Dans un face à face avec les professionnels des médias, Jean Guy Blaise MAYOLAS dans son mot liminaire a fait savoir que le football congolais a initié depuis quelques années de profondes mutations pour résoudre les problèmes organisationnels et fonctionnels en son sein et amorcer ainsi la dynamique d’une économie du football. Qu’il vous souvienne en 2018, nous avions fait un diagnostic préoccupant, qui mettait en lumière plusieurs insuffisances qui nécessitaient la mise en place d’une méthode d’organisation interne, et de gestions des ressources humaines, foncières et matérielles de notre fédération. En effet, le manque de rigueur administratif menaçait grandement notre volonté de professionnalisation du football congolais. A la longue, cette situation aurait eu pour effet, la désaffection du public, la diminution de nos ressources de financement, la désertion des partenaires solides, et l’augmentation de la précarité des joueurs et de leur bien-être.
Fort de ce constat, nous nous sommes mis au travail et avons entrepris de grands chantiers. En nous appuyons sur des piliers solides, nous avons engagé une démarche courageuse consistant à : consolider nos acquis ; s’appuyer sur nos anciennes valeurs pour construire le futur ; impliquer l’ensemble des acteurs du football.
« Aujourd’hui, nous sommes fiers d’affirmer que nos efforts ont été récompensés et que 55% de nos objectifs ont été atteints. Ainsi, ma démarche en me portant à nouveau candidat à ma propre réélection, est de continuer avec la confiance de tous, d'œuvrer pour le développement et surtout la professionnalisation du football congolais », a-t-il indiqué.
En conséquence, ma nouvelle dynamique pour les quatre prochaines années sera de : Renforcer les partenariats existants et innover constamment pour en attirer d'autres ; Créer de nouveaux cadres et renforcer ceux existants pour une professionnalisation accrue des jeunes acteurs du football congolais ; Consolider nos acquis et maintenir une gestion rigoureuse.
Avant de conclure son propos, Jean Guy Blaise MAYOLAS pour ce second mandat propose de s’inscrire résolument dans une nouvelle dynamique en s’appuyant sur des leviers d’actions puissants pour soutenir et consolider les progrès accomplis ; de construire ensemble le football professionnel dont nous rêvons tous ; de faire preuve d’exigence et de volonté pour une fédération forte. Aussi, il a donné une réponse à l’épineuse problème des rentes des joueurs dans les clubs et surtout de la fuite des joueurs vers d’autres cieux à la recherche des championnats appropriés.
Publié le 17 Août 2022
par André LOUNDA
danssports
C'est au environ de 11 heures 30 minutes que Jean Guy Blaise MAYOLAS a donné le coup d'envoi du PLAY OFF, les équipes FC SERSY de Pointe Noire, Aigle Sport de Talangaï à Petite chosen Flamengo de Makélékélé et JSP (Jeunesse Sportive de Poto Poto) ont pris part au lancement.de en matinée. Et pour cet après-midi, les équipes FC Racine de Moungali et Fleur du Ciel de Pointe Noire se sont croisées les fers et de l'autre côté au même moment TV Mokanda de Pointe Noire a rencontré Juck de Kintélé.
Au finish des premières rencontres FCSersy a battu aigle Sport par un score de 1butsp à 0 et quant à la JSP, elle a remporté sur flamengo par 2 buts à 1. As JUCK a remporté face au TP Mokanda par un score de 4 à 2 et de l'autre côté Racine a battu Fleur du Ciel par 1 but à 0.
À noter qu’au terme de la compétition de ces 8 équipes de la ligue 2, les deux meilleures passeront aux compétitions de la ligue 1.
Publié le 16 Août 2022
par André LOUNDA
danssociété
Le vendredi 12 août dernier à Brazzaville, Monsieur Paul OBAMBI, Président de la Chambre de Commerce de Brazzaville et Monsieur Lassina OUATTARA, Administrateur de la Société Africaine de Recouvrement, ont signé un protocole de partenariat qui vise entre autres à changer de stratégie et d’assister les ressortissants qui souffrent d'un manque d'accompagnement pour mieux assurer la relève sur le terrain.
Prenant la parole, Paul OBAMBI dans son mot de circonstance a fait savoir que je voudrais dire que ce jour est assez particulier parce que nous partageons à partir de cette signature le plaisir de contenu de la loi qui est à clair car, tous ceux qui entreprennent sont ressortissants de la chambre de commerce qui est l'unique interface entre le secteur privé et le secteur public. Et c'est pour jouer pleinement son rôle comme défenseur des intérêts des entreprises, les liaisons et l'harmonisation avec les syndicats patronaux des associations professionnelles. Il s'agit donc ici d'élargir et de partager les prestations de la chambre de commerce avec quelques-uns de nos opérateurs.
En effet, c'est en marge du 100ème Anniversaire de la Chambre de Commerce de Brazzaville que cette société veut redorer son blason auprès de ses ressortissants qui estiment qu'ils ne sont pas suffisamment assistés par leur partenaire stratégique qu'est la chambre de commerce d'industrie, d'agriculture et des métiers de Brazzaville.
A noter que la Société Africaine de Recouvrement est le partenaire qui accompagnera la Chambre de Commerce de I ’Industrie, de l’Agriculture et des Métiers de Brazzaville (CCIAMB) pendant 5 ans et elle existe depuis 2ans.
<< À l'instar de la rumba, préservons notre autre patrimoine commun: la SAPE>>,, c'est sur ce thème que s'est tenue la 6ème édition du Festival de la SAPE, organisée par Marcel NGANONGO, Administrateur-Maire de l'Arrondissement 5, Ouenzé, la citadelle imprenable. Malgré les appels au boycott lancé dans les réseaux sociaux, cette édition a encore drainé des foules. Cette rencontre a été rehaussée par la présence des Honorables Juste Désiré MONDELE, Ferréol NG ASSAKYS, Romi OYO et bien d’autre personnalité. Une véritable démarcation de la pure religion congolaise de la SAPE dite autrement religion « Kitendi » au brassage culturel avec la rumba congolaise qui récemment a été inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco.
A l’’occasion de la célébration de la Fête de l’Indépendance de la République du Congo, chaque année, l’esplanade de la Mairie de Ounenzé vibre sous le rythme du Festival de la SAPE. Rencontre d’échanges et de partage de la Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes (Sape) s’affichent en grande pompe pour exprimer la culture congolaise, le grand rendez-vous du vêtement, chaussures, beauté liée à l’élégance. La société des ambianceurs et des personnes élégantes, la SAPE est un mouvement culturel et de société originaire Du Congo-Brazzaville plus précisément du groupe ethnique lari. Ce courant est comparé au dandysme. Ses adeptes, appelés les sapeurs, s'habillent chez les grands couturiers (ou font concevoir leurs vêtements sur ce modèle) ; ils pratiquent la « sapologie », art de bien s’habiller « saper. À Cette édition, un hommage a été rendu à deux vétérans de la SAPE à savoir: Léandre MOUMPALA et Nono NGANDO.
A noter qu’au total plus d’une vingtaine des clubs des sapeurs venus des différents arrondissements et quartiers de Brazzaville ont pris d'assaut l’esplanade de la Mairie de Ouenzé où un podium et des chapiteaux ont été installés pour la circonstance. Aussi, le Festival de la SAPE a connu la participation de quelques délégations venues de France, des États Unis, de la Belgique et de la RDC.