Publié le 7 Août 2022
par André LOUNDA
dansEduaction
« CHIMIE, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE » : Enjeux : Matières premières ; Défis : Industriels et Technologiques, ont été au centre d’une Conférence organisée par la Faculté des Sciences et Technique de l’Université Marien NGOUABI qui s’est tenue le samedi 06 août 2022 dans la salle de conférence de la Grande Bibliothèque Universitaire de Brazzaville. Conférence animée tour à tour à l’endroit des étudiants de ladite faculté par le Docteur Cyrille MBEMBA, CNRS, France et Monsieur Job ETOKABEKA, OGP sas.
Dans son mot de circonstance, Hubert MAKOUMBOU, Chairman de la Conférence a premièrement souhaité la bienvenue à tous les participants, puis il a souligné l’importance de cette rencontre scientifique pour l’avenir de la science dans notre pays et sa contribution au développement socioéconomique des États africains.
En premier, Job ETOKABEKA dans sa communication sur les opportunités de la transformation digitale sur le développement de l’Afrique, impact sur l’environnement, il s’est focalisé sur la dynamique de la révolution numérique, les gains, les opportunités que ce secteur apporte et le rôle de la société civile pour une réelle croissance, la bancarisation, les mobiles money. Sur les enjeux de la transformation digitale. Il a déclaré que la transformation digitale est un sujet stratégique et incontournable pour l’ensemble des entreprises pour devenir plus performantes ou développer de nouvelles activités, les entreprises doivent agir, s’adapter et innover. La transformation digitale représente un levier de compétitivité et offre aux entreprises et aux administrations des perspectives de croissances nouvelles et durables. Certaines entreprises se concentrent sur la digitalisation des processus et l’introduction de nouvelles technologies émergentes ayant pour objectif d’améliorer et optimiser l’efficacité opérationnelle, d’autres privilégient l’amélioration de l’expérience client et en profitent pour reconsidérer la relation client. Au-delà de l’introduction des nouvelles technologies, la transformation digitale invite les entreprises à repenser leur organisation et leur processus, à instaurer de nouvelles façons de collaborer, à créer une culture d’innovation et de créativité, et enfin, à faire preuve d’agilité et de proactivité.
Par ailleurs, Job ETOKABEKA a souligné que l’intégration de nouvelles technologies ouvre de nouvelles perspectives en matière d’innovation et donne lieu à de nouveaux usages, de nouveaux modes de fonctionnement, de nouveaux produits, de nouveaux modèles économiques et de nouvelles façons de faire et de communiquer. « Il faut saisir les opportunités du numérique, si on ne les saisit pas nous serons déphasés », a-t-il lancé.
« La mise en place d’une transformation digitale est un projet de transformation tout autant technologique, organisationnel que culturel et présume des chantiers complexes de nature multidisciplinaire et nécessitant l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs. Avec ce fond de transformation digitale, l’humain est au cœur des enjeux », a-t-il rappelé.
En ce qui concerne le pilotage de la digitalisation de l’entreprise, Job ETOKABEKA a donné quelques pistes pour une réelle transformation digitale. Il a dit premièrement, il faut avoir une vision claire ; des stratégies permettant à l’entreprisse d’acquérir un avantage compétitif ; réduction des coûts ; différenciation, expérience client, employé augmenté.
Secondo, le Pilotage nécessite la mobilisation des parties prenante pour atteindre les objectifs fixés ; une nouvelle façon de penser. Il a indiqué que 70% des projets de transformation digitale échouent tant dans le privé que dans le public.
Tertio, nécessité de mise en place d’un Conseil National du Numérique (Institution indépendante du Gouvernement) ; nécessité d’un accompagnement par les spécialistes du numérique.
Pour conclure, Job ETOKABEKA a rassuré qu’OGP sas intervient pour accompagner les entreprises dans la réussite de leurs projets de transformation digitale.
S’agissant du deuxième thème portant sur le Développement de l’Afrique à travers les matières premières, le deuxième intervenant, Cyrille MBEMBA, Docteur en chimie organique, Maître de conférences, dans sa présentation sur les enjeux : matières premières ; défis : industriels, technologiques a d’abord situé les participants sur la problématique de l’évolution démographique en Afrique qui a atteint un milliards quatre cent millions d’habitant, comment les nourrir ? Interaction et matières premières en Afrique, le circuit de distribution des produits finis. Il a invité les participants à s’impliquer à la transformation des matières premières par la création des usines. « C’est la transformation des matières premières qui apporte la richesse et non l’extraction », a rappelé le Dr Cyrille MBEMBA tout en prenant un exemple sur la transformation de la bauxite en aluminium dans le cadre des activités chimiques et solutions aux enjeux du développement durable, cas particulier de la chimie analytique.
« Une industrialisation pensée, optimisée sur le choix des usines pour les ressources internes au territoire, l’industrie doit tenir compte de l’aspect intensif de l’implication (éviter le comportement émotif), l’industrie doit répondre aux enjeux environnementaux, elle doit être efficiente et innovante, l’industrie doit être stratégique, elle doit prévenir les risques d’accident (répondre aux normes de sécurité). Le potentiel humain, par la formation adaptée ; outils et méthodologies ; faisabilité du projet ; adaptabilité pour que le produit possède bien les propriétés attendues ; vérification de la productivité, et la disponibilité de l’énergie », ce paragraphe constitue des pistes de solutions qu’il a suggérées aux participants avant les échanges interactifs avec les étudiants et le corps enseignant de la Faculté des Sciences et Techniques
A noter que la société OGP sas sponsor de cette conférence accompagne la transformation digitale des entreprises par ses services d’audit ; conseil stratégie ; accompagnement et le développement des compétences.
Publié le 7 Août 2022
par André LOUNDA
danssociété
Brazzaville a abrité du 04 au 05 aout 2022, un Séminaire technique sous régional de l’Association Internationale de Sécurité Sociale (AISS) organisé en collaboration avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la République du Congo (CNSS). Placé sous le patronage du Ministre d’Etat, Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Sécurité Sociale, ce séminaire a eu pour thème : « La protection sociale des travailleurs migrants en Afrique Centrale ». Cette rencontre a eu pour objectifs d’échanger sur les bonnes pratiques permettant d’accroître ; d’améliorer et de renforcer les capacités et les performances des institutions de sécurité sociale ; analyser le cadre juridique existant ; proposer des mécanismes bilatéraux ou multilatéraux pertinents, et également de répondre à la problématique de la gestion de la carrière et des droits sociaux des travailleurs migrants dans la sous-région d’Afrique centrale.
La cérémonie d’ouverture officielle y relative a été patronnée par Jean Rosaire IBARA, Ministre du Contrôle d’État, de la Qualité du Service Public et de la Lutte contre les Antivaleurs en présence du Président du Comité Directeur du BLAISAC, Jean Simon MFUTI KIAKU, du Directeur Général de la CNSS de la République du Congo, Evariste ONDONGO.
Ouvrant les travaux, Jean Rosaire IBARA au nom du Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale en mission, Firmin AYESSA empêché, a premièrement souhaité la bienvenue et un agréable séjour à Brazzaville en terre congolaise, à toutes les délégations venues des pays frères d’Afrique centrale et de la Tunisie pour prendre part au séminaire technique de l’AISS, sur « la protection sociale des travailleurs migrants en Afrique centrale ». Puis, après avoir remercié les responsables de l’AISS et de son Bureau de Liaison pour l’Afrique centrale pour le choix porté sur notre pays, la République du Congo pour abriter ce séminaire, Jean Rosaire IBARA a indiqué que ce choix honorait en premier, Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État, homme de paix et promoteur de l’intégration africaine ensuite, après avoir fixé les objectifs poursuivis par ce séminaire, il a rappelé les participants qu’ « il s’agit, pour nos institutions de protection sociale de réfléchir en vue de se doter d’instruments efficients face aux défis de la portabilité des droits sociaux et de la prise en charge effective des travailleurs migrants et de leur famille. Cette démarche qui nous réjouit tous devraient se réaliser à la lumière des instruments adoptés au niveau international et régional, qui pour l’essentiel, n’attendent que mise en application pour soulager les souffrances des travailleurs migrants.
Poursuivant, Jean Rosaire IBARA s’est réjoui de la démarche aussi, il a indiqué que celle-ci devra se réaliser à la lumière des instruments et autres outils conventionnellement adoptés tant au niveau international que régional pour soulager les souffrances des travailleurs migrants.
Pour conclure, il s’est dit rassuré par la qualité des participants sur l’atteinte des objectifs puis il a déclaré ouvert le séminaire technique sur la protection sociale des travailleurs migrants en Afrique centrale.
De sa part, le Dr Jean-Simon MFUTI KIAKU, Président du Comité Directeur du BLAISAC, Directeur Général de la CNSS de la RDC a premièrement remercié Evariste ONDONGO, Directeur Général de la CNSS de la République du Congo pour avoir accepté d’abriter ce séminaire technique et il lui a témoigné la reconnaissance du Bureau de l’AISS pour l’Afrique centrale pour son engagement plusieurs fois manifesté et sa contribution exemplaire et sans faille à la réalisation des missions de leur Bureau. Également, il a remercié le Secrétaire Général de l’AISS, Monsieur Marcelo ABI RAMIA CAETANO, et avec lui, tout le personnel de l’AISS, dont l’accompagnement au quotidien aux activités du Bureau d’Afrique centrale qui est la preuve de l’intérêt porté au continent africain et particulièrement à notre sous-région dans le cadre de ‘excellence dans l’administration de la sécurité sociale.
Le Dr Jean-Simon MFUTI KIAKU s’est félicité des activités réalisées par le BLAISAC et a émis le souhait de maintenir l’élan pour le prochain triennium. En outre, il a indiqué que le thème choisi est d’un intérêt particulier dans la mesure où il poursuit les réflexions engagées dans le cadre du dernier séminaire technique aux populations non encore couvertes. Aussi, il a reconnu qu’il y a des efforts à fournir, des expériences à capitaliser, de la volonté politique à mettre en œuvre pour braver les obstacles liés à la mise en œuvre des accords bilatéraux ou multilatéraux, préalables nécessaires à la prise en charge efficientes des travailleurs migrants.
Pour Marcelo ABI-RAMIA CAETANO, Secrétaire Général de l’AISS dans son allocution premièrement a exprimé sa satisfaction à l’endroit des responsables du BLAISAC pour l’organisation de ce séminaire, deux mois seulement après la tenue du premier à Kinshasa en RDC. Ceci témoigne de l’engagement envers l’AISS et à l’endroit des populations de l’Afrique centrale et la quête des membres du BLAISAC pour une protection sociale toujours meilleure. Poursuivant, il a adressé ses vives félicitations à Monsieur Evariste ONDONGO, Directeur Général de la CNSS de la République du Congo pour avoir accepté d’abriter ce séminaire. Puis, il s’est réjoui de la thématique choisie, au moment où l’AISS s’apprête à lancer la mise en place d’une base de données sur les accords internationaux.
Pour conclure, le Secrétaire Général de l’AISS a réitéré son souhait de rencontrer tous les participants au prochain Forum mondial de la Sécurité Sociale qui se tiendra du 24 au 28 octobre 2022, à Marrakech au Maroc.
Quant à Evariste ONDONGO, adressant la chaleureuse et cordiale bienvenue aux participants venus des pays frères de l’Afrique centrale et de la Tunisie, il s’est réjoui du choix porté sur la CNSS de la République du Congo pour organiser ce séminaire. Ensuite, il a indiqué que ce séminaire qui s’inscrit dans le cadre du triennum 2020-2022 de l’AISS, de par la pertinence du thème, a eu le mérite de placer la problématique de la gestion des carrières et la portabilité de leurs droits sociaux au cœur des échanges et analyses des participants, fera assurément date dans les annales de l’AISS. Aussi, il a adressé ses sincères félicitations au Docteur Jean-Simon MFUTI KIAKU, Directeur Général de la CNSS de la RDC et Président du Comité Technique du BLAISAC pour les efforts remarquables et le dynamisme dont il a su faire preuve, depuis qu’il a été investi dans cette noble et exaltante fonction. Puis, il a rendu un vibrant hommage à Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État pour son engagement à promouvoir la protection sociale et pour avoir permis et rendu possible la tenue de cette rencontre à Brazzaville. A propos du thème de ce séminaire Evariste ONDONGO a fait savoir que ce thème place la gestion de la carrière des travailleurs migrants, de la problématique de la portabilité de leurs droits sociaux au cœur des préoccupations et au centre des défis de nos institutions se doivent de relever.Il témoigne également l’engagement de l’AISS aux côtés des organismes de sécurité sociale, membres de cette institution internationale, à développer et à promouvoir l’excellence dans tous les domaines grâce à des améliorations techniques et administratives permanentes et continues dans la prise en charge des assurés sans distinction de nationalité.
Ce séminaire, le premier du genre, organisé en République du Congo sur initiative de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale, a réuni plusieurs institutions de prévoyance sociale des ^pays d’Afrique centrale membres du BLAISAC à savoir : la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de la République Démocratique du Congo, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) du Cameroun, la Mutuelle de Santé des Enseignants du Congo (MESP) de la République Démocratique du Congo, la Caisse Nationale d’Assurance et de garantie sociale (CNAMGS), la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’État (CPPF) de la République Démocratique du Congo, la Caisse de retraite des agents de l’État (CRF) et la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) du Cameroun, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de la République Centrafricaine. Les participants à cette messe de sécurité sociale durant deux jours ont débattu sur la problématique des droits des travailleurs migrants d’Afrique Centrale apportant quelques réponses répondre aux interrogations suivantes : Quelle est la situation actuelle des travailleurs migrants au niveau de votre pays ? Existe-t-il des conventions multilatérales ou bilatérales dans le cadre de la protection sociale des travailleurs migrants ? Quelles sont les perspectives de signature de telles conventions avec d’autres États d’Afrique Centrale ? Quels sont les autres défis et contraintes que rencontre votre pays où votre institution dans ses efforts pour la prise en charge des travailleurs migrants? Quelles sont vos préconisations pour parvenir à une prise en charge efficiente des travailleurs migrants ?
Du déroulement des travaux,
A l’entame des présentations du séminaire technique de Brazzaville avant la présentation des expériences de chaque pays, l’Officier de liaison du BLAISAC Tiguy ELEBE MOTINGIYA a rappelé les termes de référence et a présenté un bref aperçu des actions menées par l’AISS dans le cadre des efforts visant la couverture sociale des travailleurs migrants suivi d’un exposé portant sur le« Diagnostic des pays sur la question des travailleurs migrants ainsi que la présentation des dispositifs de protection sociale entre États » par M. Stani ONDZE, Conseiller aux relations internationales et aux droits humains du Ministre d’État, Ministre chargé de la Sécurité sociale ; « Expérience de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RCA » par M. Richard KWANGBO-GUDA,DG de la CNSS RCA ; « Expérience de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun » par M. Noël Alain-Olivier MEKULU MVONDO AKAME, DG de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale du Cameroun (CNPS-Cameroun) ; « Expérience de la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’État du Gabon » par M. Sorel ONGOLO, DG de la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’Etat (CPPF-Gabon) ; « Expérience de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale/RDC » par le Dr Jean Simon MFUTI KIAKU, DG de la CNSS-RDC ; « Expérience de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Congo » par M. Evariste ONDONGO, DG de la CNSS-Congo ; « Défis et contraintes des dispositifs de protection sociale et de préconisations pour une meilleure couverture des travailleurs migrants : cas de l’Afrique du Nord » par M. Tarek LAKHDAR, Directeur Adjoint à la Direction de la Coopération et des relations internationales de la CNSS-Tunisie ; « Expérience de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et Garantie Sociale de la République Gabonaise » par M. Séverin ANGUILE, DG de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) ; « Expérience de la Mutuelle de Santé des Enseignants de la RDC » par Mme Cécile TSHIYOMBO, Secrétaire exécutif de la Mutuelle de Santé des Enseignants du Congo (MESP-RDC).
Au terme des travaux, les participants ont constaté la faible volonté des États à appliquer ou à conclure des conventions de sécurité sociale, et que la plupart des pays de la sous-région, malgré la ratification de la Convention multilatérale de la sécurité sociale, tardent encore à l’appliquer, bien que conformément aux dispositions de l’article 49 de ladite Convention, celle-ci est applicable entre deux États dès lors que les instruments de ratification desdits États ont été déposés, etc. D’où l’importance, pour eux, d’avoir formulé des recommandations dont voici quelques-unes : Sensibiliser les États membres du BLAISAC qui ne l’ont pas encore fait, à ratifier la Convention multilatérale de la sécurité sociale de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale, en vue d’uniformiser et d’harmoniser le cadre législatif concourant à une portabilité des cotisations sociales, à la prise en compte des droits acquis et une prise en charge du travailleur et de leurs ayants-droits ; Sensibiliser les États membres du BLAISAC ayant déjà ratifié la Convention multilatérale de la sécurité sociale de la Conférence Interafricaine de Prévoyance Sociale, à mettre en place de arrangements administratifs qui permettront une protection sociale des travailleurs migrants ; Encourager les États membres non parties à la Convention multilatérale de la sécurité sociale de la CIPRES à conclure des conventions bilatérales ; Favoriser les réunions et partages d’informations entre Experts des caisses membres du BLAISAC afin de dresser l’état des lieux de la situation des travailleurs migrants de chaque pays et ainsi, proposer des avant-projets susceptibles de faciliter le processus de négociations officielles, préalables à la signature des accords ou Conventions de sécurité sociale; Mettre en œuvre au niveau de chaque État du socle juridique de la CIPRES pour faciliter l’harmonisation des législations; Ratifier les instruments pertinents de l’OIT; Réécrire l’article 54 de la Convention multilatérale de la CIPRES ; Encourager les États ayant ratifié la Convention multilatérale CIPRES à s’approprier les arrangements administratifs annexés à la Convention multilatérale afin de régler les questions techniques entre les caisses notamment le transfert de fonds et le calcul des périodes d’assurance, et bien d’autres.
La cérémonie de clôture des travaux a été ponctuée par la lecture du rapport synthèse du séminaire technique, la remise des attestations de participation, la lecture de la motion de remerciement des séminaristes à Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’État congolais, l’Allocution du Docteur Jean-Simon MFUTI KIAKU, du discours de clôture du Directeur de Cabinet représentant le Ministre d’État, Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Sécurité Sociale, Christian ABOKE NDZA. Qui a déclaré qu’au moment où s’éteignent les lampions de notre séminaire sous régional, qu’il me soit permis de rappeler la volonté commune d’inscrire Brazzaville comme point de départ de l’appropriation des conditions de protection sociale des travailleurs migrants en Afrique Centrale, promues par l’Association Internationale de Sécurité Sociale, notre organisation supranationale. Je suis convaincu qu’au travers de vos échanges, nos États en général, nos organismes et institutions de sécurité sociale en particulier, prennent un véritable engagement pour donner, à notre espace géographique, les chances de redynamisation de nos politiques sociales tout en encourageant les participants à persévérer dans cet élan de quête de solutions africaines durables et inclusives.
A noter que l’AISS a été fondée en 1927 sous l’égide de l’Organisation internationale du Travail (OIT), elle compte aujourd’hui plus de 320 institutions membres répartis dans plus de 120 pays.
Publié le 6 Août 2022
par André LOUNDA
danssociété
Le Mbongui de la femme, l'Élite Women Club que dirige Madame Splendide LENDONGO a tenu sa 2ème édition des Assises de la Femme, le vendredi 05 août 2022 à l'Hôtel Radisson BLU de Brazzaville, édition au cours de laquelle un atelier et une formation simultanée se sont tenus à la Chambre de Commerce de l'Agriculture et de l'Industrie.
<< L'Égalité des sexes pour un avenir durable>>, a été le thème de cette 2ème édition placée sous le patronage de Madame Antoinette KÉBI, Secrétaire Exécutive du Conseil Consultatif de la Femme en présence de Juste Bernadin GAVET. Cette initiative de l'association Élite Women's Club portée par Madame Splendide LENDONGO.
À cette occasion, le secrétaire Exécutif du Conseil Consultatif de la Jeunesse a participé à une table ronde axée sur le thème : égalité des sexes dans notre environnement, enjeux et défis. Durant cette rencontre, les participants ont suivi avec attention et échanger autour des sous-thème développé par Monsieur Luc MISSIDIMBAZI portant sur les outils pour une identité numérique durable. De sa part, Karel NSIKA, a communiqué sur comment affirmer son leadership entrepreneurial ?
Au terme de cette rencontre, les participants sont sortis de cette rencontre avec une note de satisfaction.
Publié le 6 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSanté
La République du Congo a lancé une campagne de vaccination préventive de masse qui vise à vacciner plus de 93 % de la population contre la fièvre jaune. La campagne, qui débute aujourd'hui, va cibler plus de 4 millions de personnes dans 11 des 12 départements du pays. Le Congo s'est fixé comme objectif d'atteindre une couverture de plus de 95 % au niveau national.
Plus de 13 800 professionnels de santé sont mobilisés par le gouvernement congolais pour cette campagne de sept jours, qui bénéficie du soutien de Gavi, l'Alliance du Vaccin, de l'UNICEF, de l'OMS et de leurs partenaires. Cette campagne a pour objectif de prévenir les épidémies de fièvre jaune et de renforcer les systèmes de surveillance de manière à pouvoir rechercher et identifier rapidement les cas. Pointe Noire est le seul département qui ne participera pas à cette campagne de masse, car il a déjà bénéficié d'une campagne réactive, avec une couverture de 93 %.
« La fièvre jaune, qui est endémique dans toute l'Afrique occidentale et centrale, tue chaque année près de 60 000 Africains, qui pourraient être sauvés grâce à ce vaccin très efficace. Nous sommes fiers de travailler avec le gouvernement du Congo et nos partenaires pour cette campagne de vaccination préventive de masse, qui permettra de protéger la population congolaise contre cette maladie mortelle et de réduire le risque d'apparition d'épidémies meurtrières », a déclaré Thabani Maphosa, directeur général des programmes pays de Gavi
La couverture vaccinale contre la fièvre jaune a augmenté dans le pays depuis 2004, date de l'introduction du vaccin dans le calendrier de vaccination systématique : elle est passée 54 % en 2005 à 80 % en 2015. Le risque d'épidémie reste toutefois élevé et ne peut être réduit que si la majorité de la population est vaccinée. Selon les dernières estimations OMS/UNICEF de la couverture vaccinale (WUENIC) pour la République du Congo, le pourcentage d'enfants ayant reçu les trois doses de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC3) est passé de 73 % en 2020 à 77 % en 2021, tandis que la couverture avec la première dose de vaccin contre la rougeole stagne à 68 %, et que la couverture vaccinale contre la fièvre jaune a baissé de façon continue de 2 % au cours des deux dernières années (2019-2021) durant lesquelles le pays a dû faire face à la pandémie de COVID-19.
« On dispose de plusieurs moyens de lutte contre la fièvre jaune : la vaccination préventive, la constitution d’un stock mondial de vaccins pour riposter aux épidémies, et la préparation des pays les plus à risque. Avec l’aide de ses partenaires, le gouvernement du Congo va tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de la campagne et juguler les épidémies qui sévissent actuellement dans le pays » a déclaré le DrEdouard Ndinga, chef du groupe Vaccination et maladies évitables par la vaccination (MEV) du Bureau de l'OMS au Congo.
La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés, potentiellement mortelle, mais contre laquelle il existe un vaccin extrêmement efficace. Les épidémies meurtrières de fièvre jaune survenues ces dernières années au Congo (et dans les pays voisins, Angola et République démocratique du Congo) constituent une menace pour le pays qui est désormais en état d'alerte maximale face à la possibilité de survenue d’une nouvelle épidémie.
« Cette campagne préventive de masse menée au Congo fait partie de la stratégie mondiale pour l’élimination des épidémies de fièvre jaune (EYE, de l’anglaisEliminate Yellow fever Epidemics) d'ici 2026. Gavi, l'UNICEF, l'OMS et plus de 50 partenaires aident le gouvernement du Congo et 39 autres pays à haut risque à évaluer le risque épidémique, lancer des campagnes de vaccination, se mobiliser auprès des communautés et mener d'autres activités de riposte (surveillance, approvisionnement et logistique, et diagnostic en laboratoire). Cette campagne sera intégrée à une autre campagne de vaccination, contre la rougeole et la rubéole, menée par le gouvernement du Congo et bénéficiant du soutien de la Banque mondiale, en riposte à l’épidémie de rougeole qui sévit actuellement », a ajouté la DreChantal Umutoni, représentante de l'UNICEF au Congo.
Publié le 6 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansSanté
Brazzaville –Selon un rapport d’évaluation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’espérance de vie en bonne santé a augmenté dans la Région africaine d’une moyenne de dix ans par personne entre 2000 et 2019. Sur la période considérée, cette hausse est supérieure à toutes celles qui ont pu être observées dans d’autres régions du monde. En outre, le rapport fait remarquer que l’impact déstabilisant de la pandémie de COVID-19 pourrait menacer ces gains considérables.
D’après le rapport intitulé «Suivi de la Couverture sanitaire universelle dans la Région africaine de l’OMS, 2022», l’espérance de vie en bonne santé – ou le nombre d’années pendant lesquelles un individu jouit d’un bon état de santé – est passée à 56 ans en 2019, contre 46 ans en 2000. Si ce chiffre est de loin inférieur à la moyenne mondiale de 64 ans, il convient de noter que l’espérance de vie en bonne santé sur le plan mondial n’a augmenté que de cinq ans au cours de la même période.
L'amélioration de la prestation des services de santé essentiels, les progrès en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, ainsi que les avancées dans la lutte contre les maladies infectieuses - grâce à l'intensification rapide des mesures de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à partir de 2005 - ont contribué à prolonger l'espérance de vie en bonne santé.
Dans l’ensemble, la couverture des services de santé essentiels s’est améliorée pour atteindre 46 % en 2019, contre 24 % en 2000. Les progrès les plus importants ont été accomplis dans le domaine de la prévention et du traitement des maladies infectieuses, mais ont été freinés par la hausse spectaculaire de l’hypertension, du diabète et d’autres maladies non transmissibles, de même que par l’absence de services de santé ciblant ces maladies.
« L’augmentation sensible de l’espérance de vie en bonne santé ces deux dernières décennies témoigne de la volonté de la Région d’améliorer la santé et le bien-être de la population. Fondamentalement, cela signifie que plus de personnes vivent en meilleure santé et plus longtemps, avec moins de menaces de maladies infectieuses, et jouissent d’un meilleur accès aux soins et aux services de prévention des maladies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Mais les progrès doivent continuer. Si les pays ne renforcent pas les mesures contre la menace du cancer et d'autres maladies non transmissibles, les avancées en matière de santé pourraient être compromises. »
Les progrès relatifs à l’espérance de vie en bonne santé pourraient également être compromis par l’impact de la pandémie de COVID-19 à moins de mettre en place un plan de relance robuste. L’on pourrait dire que de façon générale, les pays africains ont signalé des perturbations plus importantes des services essentiels que les autres régions. En effet, sur les 36 pays ayant répondu à une enquête de l’OMS en 2021, plus de 90 % ont signalé une ou plusieurs perturbations des services de santé essentiels. Les perturbations les plus graves ont été recensées dans les secteurs de la vaccination, des maladies tropicales négligées et des services de nutrition.
Des efforts ont été déployés pour rétablir les services essentiels affectés par la pandémie. Toutefois, si l’on souhaite améliorer les services de santé et veiller à ce qu’ils soient adéquats, de bonne qualité et accessibles à tous, il est impératif que les gouvernements intensifient le financement de la santé publique. La plupart des gouvernements africains financent moins de 50 % de leurs budgets de santé, ce qui se traduit par d’importants déficits de financement. Seuls l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Botswana, le Cap vert, l’Eswatini, le Gabon et les Seychelles financent plus de 50 % de leurs dépenses totales liées à la santé.
« L’expérience de la COVID-19 nous a fait réaliser combien l’investissement dans la santé est important pour la sécurité d’un pays. Une Afrique capable de faire face aux pandémies et aux autres menaces sanitaires est une Afrique où prospèrent les économies et les populations. J’invite vivement les gouvernements à investir dans la santé et à attaquer de front la prochaine menace pathogène », a ajouté la Dre Moeti.
L’une des mesures essentielles qui permettrait d’améliorer l’accès aux services de santé est que les gouvernements réduisent les dépenses exorbitantes à la charge des ménages. Les dépenses liées à la santé ne sont pas considérées comme exorbitantes lorsque les familles consacrent moins de 10 % de leurs revenus aux dépenses de santé, quel que soit leur niveau de pauvreté. Ces 20 dernières années, les dépenses directes pour les soins et les médicaments ont stagné ou augmenté dans 15 pays.
Par ailleurs, le rapport de l’OMS a également analysé les différences d’espérance de vie en bonne santé et de couverture des services de santé en fonction du niveau de revenu des pays et de la situation géographique. Il en ressort que les pays à revenu élevé et ceux à revenu intermédiaire de la tranche supérieure tendent à offrir une meilleure couverture des services de santé et une espérance de vie en bonne santé à la naissance plus élevée que les pays à revenu faible, avec environ 10 années supplémentaires d’espérance de vie en bonne santé.
Le rapport recommande aux pays d’accélérer les efforts visant à améliorer la protection contre les risques financiers, de repenser et de réorienter la prestation des services de santé en mettant l’accent sur des éléments tels que l’intégration des services de santé destinés à lutter contre les maladies non transmissibles dans les services de santé essentiels, l’implication des communautés et la participation du secteur privé. Les recommandations émises portent également sur la mise en place de systèmes de surveillance régionaux, l’objectif étant que les pays soient en mesure de déceler rapidement les signes d’alerte annonçant de prochaines menaces sanitaires et des défaillances du système.
L'OMS a tenu aujourd'hui une conférence de presse présidée par la Dre Lindiwe Makubalo, Directrice régionale adjointe de l'OMS pour l'Afrique. Elle était accompagnée du professeur Muhammad Ali Pate, Chaire Julio Frenk sur la pratique du leadership en santé publique, École de santé publique T. H. Chan de l'Université de Harvard, et de M. Moses Kitele, Directeur de la planification au Ministère de la Santé du Botswana.
Etaient également présents pour répondre aux questions, les experts du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique suivants : Dr Humphrey Karamagi, Responsable du développement des systèmes de santé, Dre Phionah Atuhebwe, Responsable de l’introduction des nouveaux vaccins, Dr Patrick Otim, Responsable des urgences sanitaires, et Dr Opeayo Ogundiran, Responsable de l'épidémiologie pour la riposte régionale à la COVID-19.
Publié le 6 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansInternational
Sur très hautes instructions du président de la République, Paul Biya, la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, conduit une importante mission d’études à Kigali (Rwanda), du 1er au 6 août 2022.
Selon les responsables du MINHDU, l’objectif global de cette mission d’échange d’expériences «est de s’approprier l’approche rwandaise de gestion des déchets urbains afin de la reproduire, contextualiser et améliorer la salubrité des agglomérations camerounaises» en quête d’une technique d’assainissement urbain durable.
Au premier rang des membres de cette forte délégation, figurent des acteurs de la gouvernance locale du Cameroun ou collectivités territoriales décentralisés (CTD), en tant que principaux concernés de la gestion des déchets urbains, à savoir : les maires de ville de Yaoundé et de Douala ; et les maires des communes d’arrondissement de Yaoundé 1 et 4, de Douala 3 et 5.
Le planning de la mission prévoit : l’audience du Premier ministre rwandais à Mme Courtès, accompagnée pour la circonstance de son homologue du pays hôte ; une rencontre avec les responsables des administrations en charge de la production des logements en masse et de la gestion des déchets suivie de la présentation sur les états des lieux de la gestion des déchets urbains dans les grandes villes du Cameroun et du Rwanda ; une rencontre avec les autorités locales et visites des sites de collecte/manutention, tri et transport des déchets, de décharge et incinération, de recyclage et réutilisation, de gestion des déchets liquides (eaux usées industrielles et boues d'épuration), de logements sociaux, des promoteurs immobiliers et de l’usine de production des matériaux de construction.
En effet, ces descentes de terrain vont permettre aux Camerounais de prendre connaissance des bonnes pratiques et surtout identifier les technologies, techniques et projets innovants en matière d’assainissement et de gestion durable des déchets urbains.
Entre autres résultats très attendus de cette mission d’études, après échanges fructueux sur l’état des lieux des systèmes de production des logements en masse et de gestion des déchets urbains dans les grandes villes du Cameroun et du Rwanda : l’appropriation des expériences, les meilleures pratiques techniques, technologiques et environnementales adaptées à une meilleure fourniture des logements en masse et gestion des déchets en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD); l’identification des projets éco-innovants et porteurs pouvant contribuer au développement d’une économie circulaire identifiés ; la capitalisation des projets innovants et porteurs pouvant contribuer au développement du secteur de la production des logements à l’instar des usines de production des matériaux de construction ; l’analyse du mécanisme de financement de fourniture des logements en masse et de la gestion des déchets en faisant ressortir ses forces et ses faiblesses ; l’analyse du cadre institutionnel et l’identification des différents acteurs, leurs rôles respectifs et les interactions qui existent entre eux ; l’analyse de la structuration des dispositifs organisationnels mis en œuvre pour réaliser les opérations de la chaine de production des logements en masse et gestion des déchets, allant du nettoyage au traitement en passant par la pré-collecte ; et l’identification des forces et des faiblesses des documents de planification urbaine, de la fourniture des logements et de gestion des déchets en particulier.
Au regard du fort potentiel du pays de Paul Kagame en matière de gestion des déchets urbains, nombre d’observateurs camerounais sont unanimes à reconnaître que c’est une bonne école pour le pays de Paul Biya.
La preuve, depuis novembre 2021, Kigali, la capitale, s’est dotée des poubelles intelligentes ayant de capteurs qui permettent de surveiller les niveaux de remplissage déchets en temps réel.
Publié le 6 Août 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansEduaction
Suzanne Carole Odjolo Ndongo Épse Mbono Pierre. C’est le nom de la quadragénaire qui a décroché son baccalauréat littéraire (A4 Espagnol, mention passable) au cours de la session des examens 2022 au Cameroun. Mariée très vite, la nouvelle bachelière se trouvant dans un pays où les personnes adultes ont généralement honte d’aller à l’école pour s’instruire vient de démontrer que l’éducation n’a pas d’âge.
Sans complexe, devant son fils aîné (de 23 ans) et licencié en travaux informatiques depuis 2020, la ménagère volontariste avec 5 ans en charge a accepté de reprendre le chemin de l’école, en faisant les cours du soir au Collège polyvalent Saint Augustin (COPOSA) à Yaoundé.
«Ma motivation d'aller tardivement à l'école vient du fait qu'après la classe de 5ème, mes parents ont présenté une incapacité de supporter ma scolarité, faute de moyens financiers. Aussitôt, je me suis retrouvé épouse et mère. C'est après 25 ans que j'ai exprimé à mon cher époux le désir de repartir à l'école pour me rendre utile à la société. Mon désir depuis ma tendre enfance», a exprimé Mme Odjolo Ndongo venant d’apprendre qu’elle fait partie des 89 522 candidats déclarés admis au bac (centre d’examen du Lycée bilingue de Nkol-Eton à Yaoundé), le 28 juillet 2022.
Et souhaitant devenir infirmière diplômée d’État (IDE), sans moyens pour se former dans les structures à caractère privé du pays, elle implore l’indulgence des pouvoirs publics pour lui permettre de présenter le concours des infirmières, étant donné qu’elle ne répond plus aux conditions d’âge requises.
«Je lance un appel au gouvernement camerounais, qui a toujours su se préoccuper des cas exceptionnels comme le mien, de me venir en aide et à la première Dame du Cameroun, Mme Chantal Biya, qui a toujours été sensible aux préoccupations et causes de la gent féminine. J'appelle son soutien dans mon projet qui me tient tant à cœur, à savoir bénéficier d’une formation professionnelle dans le domaine de la santé», sollicite-t-elle.
Aux personnes âgées, l’originaire de la localité de Biatangana par Mbangassina dans le département du Mbam et Kim (Centre) conseille : «Il n'y a pas de honte à aller à l'école pour poursuivre son rêve. Il faut sortir du complexe d’âge et poursuivre son rêve».
« Les Mathématiques et Défis pour le Développement de l'Afrique", constitue le thème du 10ème Congrès Panafricain des Mathématiques », constitue le thème du 10ème Congrès des Mathématiques Africaines qui se tient du 1er au 6 août 2022 à Brazzaville. Placé sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Dénis SASSOU N'GUESSO, Président de la République, Chef de l'État, la cérémonie officielle d'ouverture y relative a été patronnée par Son Excellence Anatole Collinet Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais en présence de Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique et de la Présidente de l'Union des Mathématiciens Africains.
Ouvrant les travaux, Anatole Collinet MAKOSSO à titre de rappel a indiqué qu’en 1987, le Congo avait organisé le 1er Congrès des Hommes des Sciences africains au cours du quel fut créer l'Union Panafricaine de la Science et de la Technologie. « Ici au Congo vous êtes au plus près de la source de votre science. Si l'on considère que le plus vieil objet mathématique, l'os de chameau datant de plus de vingt mille ans qui a été découvert au cœur de l'Afrique centrale notamment, dans le village Issango en République Démocratique du Congo au bord d'un affluent de notre majestueux fleuve Congo. A travers cet os, on comprend qu’il y a plus de vingt mille ans nos ancêtres africains manipulaient aussi bien l'addiction, la soustraction, la multiplication et plus encore la notion des nombres qu’on ait. ». Poursuivant son propos, il a ajouté que : Oui le cœur des mathématiques était l’Afrique. Puissiez-vous au cours de vos réflexion faire rayonner votre contient dans ce domaine des mathématiques qui occupe plus aujourd'hui qu’hier davantage de même la plus prépondérante dans le développement des sciences pures et des technologies nouvelles progressives de tous ceux qui voilent la connaissance humaine.
Pour conclure, il a saisi cette heureuse occasion pour adresser ses vives Félicitations. Aux lauréats et à tous les membres du comité d'organisation de ce 10ème Congrès des mathématiques africaines.
De sa part, la Présidente de l'UMA a laissé entendre que le parrainage de cette édition par Madame la Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique prouve la conviction du rôle important des mathématiques dans le développement socioéconomique de nos nations africaines. Si l'on peut se réjouir de voir autant de collègues africains ici présents, c’est grâce à la généreuse décision du gouvernement congolais de prendre en charge totalement le comité élargi de l’UMA, le billet d’un participant d’un pays africain ainsi que le logement, la restauration et bien d’autres choses. Le gouvernement congolais mérite des applaudissements que je vous demande de partager avec joie.
A noter que ce 10ème Congrès a été repoussé d’une année à cause de la pandémie à COVID -19 et des congressistes de plus de 40 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie prennent part à ce grand-rendez-vous des mathématiques.
Publié le 1 Août 2022
par André LOUNDA
dansPolitique
C’est au cours d’une descente de terrain que le Président de la Commission Nationale Electorale Indépendante, CNEI, Henri BOUKA a effectué le 31 juillet 2022 au CEG André Grenard MATSOUA dans la 3ème Circonscription de Moungali à Brazzaville qui n’a cinq bureau de vote, afin de s’assurer du bon déroulement de ce second tour. Dans ce centre, son constat est que dans le cadre du déroulement des opérations de vote et sur le plan sécuritaire, il n’y avait rien à signaler, il a relevé qu’à Brazzaville, le vote s’est bien déroulé dans la sérénité et qu’il y a peu d’engouement par rapport à l’intérieur du pays.
Au terme de sa ronde , Henri BOUKA répondant aux préoccupations des professionnels des médias, a fait savoir que nous sommes à Brazzaville et vous savez qu’à Brazzaville, il y a une certaine timidité dans le déplacement des électeurs mais, je viens de visiter quelques bureaux de vote ; à cette heure-ci, il y a des taux de 25% de participation dans d’autres un peu moins, dans d’autres, un peu plus mais, à l’intérieur du pays, il y a eu beaucoup d’engouement à Moutamba par exemple, il y avait déjà à 13 heures 60% des taux de participation, à Boko Songho également, très tôt le matin nous étions déjà à près de 60% de taux de participation et à Mouyondzi tout se passe très bien aussi et les électeurs avaient pris d’assaut les bureaux de vote très tôt le matin. Voila donc, de manière générale et globale à cette situation dans l’ensemble du pays.
A noter que ce second tour des locales et législatives , le vote s’est déroulé dans 26 circonscriptions à Brazzaville quatre à Makélékélé, une à Mfilou, deux à Moungali et une à Ouenzé, une à Pointe Noire et dix-sept à l’intérieur du Pays.
Publié le 1 Août 2022
par André LOUNDA
danssociété
La MUTUELLE DE PROMOTION SALVADOR ALLENDE, de l’Ecole Général LECLERC a célébré leur 50ème Anniversaire de l’entrée à l’Ecole Militaire Préparatoire de Cadets de la Révolution (EMPCR) 1972-2022, le samedi 22 juillet 2022 à Brazzaville. Placée sous le thème : 50 ans de VIE COMMUNE CONSOLIDOBNS NOTRE SOLIDAITE. Au menu de cette célébration : une messe d’action de grâce a été dite en la Paroisse Notre Dame de l’Assomption ; Recueillement et dépôt de la gerbe de fleurs à la stèle des AET en mémoire des défunts de ladite promotion ; un Apéritif au restaurant Jenny et un Diner dansant au même endroit à partir de 19 heures. Cet anniversaire qui consacre les 50 ans depuis leur entré à l’école au service de la République est un moment privilégié et sans doute unique pour leur vie. En ce jour mémorable, chargé de souvenirs, leurs pensées émues vont vers leurs frères salvadoriens au nombre de 21 arrachés à la vie à fleur d’âge. C’est ensemble avec eux qu’ils ont partagé ces moments d’allégresse. En réaffirmant en même temps, leur fidélité aux valeurs fondatrices de la MPSA qui a pour devise : SOLIDAIRITE-FRATERNITE-ENTRAIDE. Cette flamme d’amitié et de fraternité éprouvée 50 ans durant vit en eux comme une ombre a besoin du jour.
Dans son homélie, l’Aumônier national catholique de la Force Publique, le Père Bruno CYRIAQUE Hubert Dimanche MOUNIENGUE assisté du Guy Clotaire MBILA, Aumônier militaire de la Force Armée Centrafricaine (FACA), l’officient de cette messe son message s’est focalisé dans l’évangile tiré du livre de Mathieu 14 des versets 1 à 12 « Hérode envoya décapiter Jean dans la prison. Les disciples de Jean allèrent l’annoncer à Jésus. Alléluia, Alléluia, Heureux ceux qui sont persécuté pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! En ce temps-là. Hérode, qui était au pouvoir.
A la stèle des AET, Jean Aive ALAKOUA dans son discours de circonstance a laissé entendre que j’ai l’honneur de la responsabilité de prononcer ce mot liminaire de remerciement, en ce jour particulier d’honneur, de fierté et de gloire pour les salvadoriens qui fêtent leurs 50 ans d’entrée à l’é école militaire préparatoire des cadets de la révolution. En effet, émotion, dignité et respect sont les sentiments qui nous habitent, animent et unissent année après années sur ce lieu illustre désormais gardien des traditions de la grande famille AET, où nous sommes rassemblés pour honorer la mémoire de tous les anciens enfants de troupe disparus. Il s’agit d’un moment intense et fort de souvenirs multiformes, qui s’inscrit dans la légendaire solidarité AET, celle que porte très haut la promotion Salvador ALLENDE, laquelle pour l’occasion, ne pouvait déroger à ce mémoire. Ainsi, comme pour convenir avec l’écrivain français Jean d’Ormesson qui disait « Les morts sont vivants dans nos souvenirs ».
Pour la toute petite histoire de la Promotion Salvador ALLENDE, le 18 septembre 1972, ils sont une soixantaine de petits congolais de divers horizons faire leur entrée à l’école militaire préparatoire des cadets de la révolution, aujourd’hui rebaptisé Général LECLERC. Ils avaient entre 11 et 14 ans d’âge. C’est aussi l’année ou le commandant de l’école est entièrement confié aux congolais. Juillet 1979, cette année marque leur sortie de l’école puis leur engagement dans l’armée populaire nationale. La promotion est baptisée « SALVADOR ALLENDE » et depuis, ils sont les salvadoriens. Septembre -Novembre 1979 marque le départ en stage dans les différents pays d’Europe (Ex URSS, République Démocratique d’Allemagne, la République Populaire de Hongrie et République Française). D’autres poursuivront les études supérieures à l’Université Marien NGOUABI. Mars 1984, les premiers salvadoriens rentrés de stage, une douzaine environ, inspirés des valeurs de fraternité et de solidarité qui sont le ferment de leur vie à l’école ; tiennent instinctivement une réunion dans la rue Djambala à Moungali. Cette réunion accouche d’une mutuelle dénommée Mutuelle de Promotion SALVADOR ALLENDE, en sigle MPSA. Les premiers textes fondamentaux sont adoptés. Les relations confiantes entre membres ont définitivement scellé une amitié malt érable.
A noter que SALVADOR ALLENDE, né en 1908 à Santiago, issu de l’aristocratie chilienne et descendant de migrants venus d’Europe a grandit dans un milieu bourgeois, Médecin de formation, il est diplômé de l’Université du Chili, dont il devient Vice-président, son engagement s’exprime particulièrement par son opposition au directeur Carlos Ibanez DEL Campo. En 1933, et 1942, il assume les fonctions de ministre des Affaires Sociales et Santé, gouvernement de Pedro Aguire Cerda. Il remporte les élections présidentielles de 1970. Salvador ALLENDE est alors le Candidat de l’Unité populaire. Bien que ne disposant pas de la majorité parlementaire, il s’attèle à mettre en œuvre un certain nombre de réformes, la réforme agraire se poursuit, la sécurité sociale est étendue, la politique économique menée a eu pour conséquence, une croissance stable et la baisse du chômage.
Par ailleurs, l’Etat chilien nationalise les entreprises clés du pays. Après trois ans, les clivages sociaux et politiques se font cependant plus forts, l’économie entre récession.
Le 11 septembre 1973, le palais présidentiel est assiégé par les forces armées chiliennes, alors sous les ordres du général Pinochet. A cette occasion, Salvador ALLENDE s’exprime à la radio, ça sera son dernier discours car il périt le jour même dans des circonstances encore non définies, officiellement par suicide.