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GéoAfriqueMédias.cg

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 Roger Rigobert Andely qui est-il ?

Publié le 29 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Société

Ce rigoureux Ministre est né le 7 juin 1953 à Mossaka, dans le département de la Cuvette au Congo-Brazzaville, est un universitaire spécialiste des questions monétaires et bancaires, banquier central de profession et homme d'État congolais.

Il a été respectivement vice-gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale (de 1998 à 2002, puis de 2005 à 2010), Ministre de l'Économie, des Finances et du Budget du Congo-Brazzaville (2002-2005), président du conseil d'administration de la Banque sino-congolaise pour l'Afrique (BSCA) (de 2015 à 2021) et président du conseil de régulation de l'Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) (2011-2021). Il occupe actuellement la fonction de Ministre des finances, du budget et du portefeuille public au Congo-Brazzaville.

Études primaires et secondaires :

Il a effectué ses études primaires d'abord à Pikounda et Mokéko (Sangha) et ensuite à Lébango, Etoumbi et Mbomo (Cuvette-Ouest); puis ses études secondaires au collège de Boundji (Cuvette) et au lycée technique d'État à Brazzaville, d’où il obtient le baccalauréat de techniques commerciales de gestion en 1973.

Études universitaires :

Admis à l'université de Brazzaville en 1973, il en sort avec la maîtrise de sciences économiques en 1977 (lauréat de la promotion).

Début de carrière :

Après ses études en sciences économiques à l’université de Clermont-Ferrand (France), sanctionnées en 1978 par un diplôme d'études approfondies (DEA) en économie monétaire et financière et premier de sa promotion, il est recruté à Paris puis admis au Centre de formation des cadres supérieurs de la BEAC (Banque des États de l'Afrique centrale) à Yaoundé (Cameroun) et sort major de la première promotion de ce Centre en Octobre 1979. Affecté au siège de la BEAC à Yaoundé (Cameroun), il prend la tête du service des statistiques et analyses monétaires.

Passage au Fonds Monétaire International (FMI)

Détaché au Fonds monétaire international à Washington (États-Unis) en juillet 1987, il exerce les fonctions de Desk Economist pour le Bénin, et d'économiste suppléant pour la Côte-d’Ivoire et le Togo. Parallèlement, il poursuit la rédaction de sa thèse de doctorat d'État ès sciences économiques sur le thème « Stratégie monétaire et financière néo-libérale de développement – Application à l’Afrique sub-saharienne » ; thèse qu’il soutiendra avec succès en 1988 à l’université de Clermont-Ferrand avec la mention « très honorable ».

Retour à la BEAC

En regagnant le siège de la BEAC à Yaoundé (Cameroun) en 1990, il est nommé directeur adjoint de la recherche et de la prévision et s'illustre en lançant les quatre grandes réformes monétaires qui marquent jusqu'alors le fonctionnement de la BEAC :

la programmation monétaire qui permet d’inscrire l’action de la Banque centrale dans un cadre macro-économique préalablement évalué ;

la politique monétaire rénovée et basée sur les instruments indirects ;

le marché monétaire en lieu et place des avances aux banques ;

les premières études du marché financier de l'Afrique centrale (BVMAC).

En 1998, il poursuit son ascension au sein de l’Institut d'émission et est nommé vice-gouverneur à 45 ans, poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination en août 2002 comme ministre de l'Économie, des Finances et du Budget de la République du Congo. On lui doit notamment les premiers clubs de Paris9 et de Londres en 2004 qui ont permis au Congo, pays à l’époque le plus endetté par tête d’habitant au monde, de réduire considérablement sa dette envers ses créanciers bilatéraux et multilatéraux. Son passage au ministère des Finances a permis également le paiement des arriérés de salaires dus aux fonctionnaires, le remboursement de la dette intérieure, le bouclage du financement du barrage hydroélectrique d’Imboulou, la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance et le redémarrage de la croissance économique du Congo.

En février 2005, il repart à la Banque centrale et retrouve son poste de vice-gouverneur; poste qu’il quittera à nouveau en 2010 à la suite d’une décision des chefs d'États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) liée au mauvais placement des fonds auprès de la Société générale. Non impliqué dans ce placement, il est nommé comme président du Conseil de régulation de l'ARMP16 (Autorité de Régulation des Marchés publics) en 2011 par le président de la République du Congo et recruté en 2013 par le Fonds monétaire international comme conseiller consultatif pour l'Afrique au sein du groupe AGSA17(Advisory Group for Sub-saharan Africa).

Lancement de la Banque Sino-Congolaise pour l'Afrique (BSCA.Bank)

Parallèlement, il co-préside en 2014 le groupe de travail sino-congolais chargé de mettre en place la Banque Sino-Congolaise pour l'Afrique (BSCA.Bank) qui est totalement opérationnelle depuis le 1er juillet 2015 à Brazzaville. Il assure actuellement la présidence du conseil d'administration18,19 de cette grande banque commerciale qu’il a aidée à créer.

Récompenses :

En récompense pour ses actions en faveur de l’Afrique, il a été promu dans les ordres du Mérite de quatre pays :

ordre national du Mérite de la République gabonaise

ordre du Mérite ivoirien

ordre du Mérite de la République de Guinée Equatoriale

ordre du Mérite congolais (grand-officier)

Conférencier au Centre d'études et de recherches en développement international (CERDI)20 à Clermont-Ferrand, en France, Rigobert Roger Andely a également publié plusieurs articles, en français et en anglais notamment dans le bulletin Études et statistiques de la BEAC, portant sur les questions économiques, monétaires et bancaires. Il est aussi membre du comité d'orientation stratégique de la FERDI (Fondation d'études et de recherche en développement international).

Il écrit et parle couramment le français et l'anglais.

Marié et père de famille, Rigobert Roger Andely a une passion pour la nature, l'histoire, la musique congolaise et la musique country. Ce 24 septembre 2022, ce dernier est remplacé par Jean Baptiste Ondaye, au poste de Ministre des Finances dans le gouvernement MAKOSSO

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Des passations de service aux Ministères de l’Administration du Territoire et des Finances, du Budget et du Portefeuille public

Publié le 29 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Politique

La journée du mardi 27 septembre 2022 en République du Congo a été  consacrée à la passation de services entre les Ministres sortants et entrants du gouvernement MAKOSSO 2,  au Ministère de l’Administration du Territoire, Guy Georges MBACKA et Raymond Zéphyrin MBOULOU, Juste Désiré MONDELE respectivement Ministre sortant et entrant ont procédé à la passation de pouvoir pour assurer la continuité de l'État dans les Ministères respectifs.

Pour Guy Georges MBACKA, Ministre  sortant, le choix des Ministres Raymond Zéphirin MOULOU et son délégué Juste Désiré MONDELE à ce département ministériel, témoigne de la confiance et surtout de la compétence de ce dernier, dans l'animation sans faille de ce département aussi stratégique pour le pays.

De son côté, Raymond MBOULOU a salué le travail de son prédécesseur, tout en affirmant de sa volonté et détermination à œuvrer pour le bon fonctionnement de ce portefeuille ministériel.

C'était en présence des représentants de la présidence de la République, de la primature et du secrétariat général du gouvernement et de bien d’autres.

Du Côté du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, nommé par décret présidentiel du 24 septembre dernier, le nouveau Ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste ONDAYE a pris ses fonctions dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route, le nouvel argentier congolais a promis de consolider les acquis macro-économiques obtenus dans la gestion des finances publiques.

Le Congo notre pays frappé de plein fouet depuis 2014 par une crise économique sans précédent, la situation macro-économique congolaise s’améliore peu à peu, après de gros efforts consentis par le gouvernement dans les réformes. Pour atteindre cet objectif à court et moyen terme, le nouveau ministre de l’Economie et des Finances entend œuvrer pour capitaliser sur les acquis d’aujourd’hui.  

Le Ministre entrant  a indiqué que je voudrais saisir la présente occasion pour affirmer que c’est sous le signe de la consolidation des précieux acquis obtenus dans la gestion des finances publiques que j’entends placer mon action. C’est la raison pour laquelle je vais recourir à vos sages conseils. Et pour y parvenir, il doit compter sur l’expertise des cadres de son département ministériel mais aussi sur les sages conseils de son prédécesseur, Rigobert Roger ANDELY, à qui il a reconnu un excellent travail abattu en quinze mois seulement à la tête de ce ministère.

Sur la table du nouveau ministre des Finances, Rigobert Roger ANDELY a laissé plusieurs dossiers de grande importance. Il s’agit, entre autres, de l’achèvement des travaux de la loi de finances 2023 ; l’exécution du plan national de résilience, la poursuite des pourparlers avec les institutions internationales ainsi que la situation de la dette publique.

Pour Jean-Baptiste ONDAYE, « c’est sous le signe, notamment, de la consolidation de précieux acquis obtenus par notre pays dans le domaine des finances publiques, sous votre magistère, Monsieur le Ministre sortant, que j’entends placer mon action. C’est la raison pour laquelle, je ne vais pas me priver de recourir à vos précieux conseils pour la conduite de mon action dans ce département ». Aussi, il a ajouté qu'il voudrais également compter sur la disponibilité, la compétence et l’efficacité des cadres et agents de ce ministère dont le caractère stratégique pour la bonne marche de l’Etat et de la nation ne nécessite aucune démonstration »

A cet effet, Roger Rigobert ANDELY sortant a invité son successeur à mettre un accent particulier sur le redressement de la dette extérieure pour laquelle il avait déjà abattu un travail remarquable. Peu avant, le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic NGATSE, qui lui aussi a pris ses fonctions au terme d'une passation de service avec le  sortant, Rigobert Roger ANDELY.

A noter que ce dernier au bout de 15 mois a redressé l’économie, il n’y a plus des retards des salaires, les pensions des retraités payées, la dette commerciale des opérateurs économiques en cours de paiement mais, le Congo reste lourdement surendetté.

 

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EEC : L’Enseignement Protestant vers des nouveaux horizons

Publié le 27 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Eduaction

« Vers une Viabilité Structurelle, Organisationnelle et Fonctionnelle de l’Enseignement Protestant », constitue le thème de la 6ème Session du Conseil National de l’Enseignement Protestant qui se tient à Brazzaville du 26 au 28 septembre 2022. La  cérémonie d’ouverture y relative a été placée sous le Très Haut Patronage du Révérend Juste Alain Gonard BAKOUA, Président de l’Eglise Évangélique du Congo, en présence du Directeur Général, le Chef du Département Synodal de l’Enseignement Protestant, Delphin BAHAKOULA. « Doter le département synodal de l’enseignement protestant de textes juridiques viables », est l’objectif principal que vise cette 6ème Session dudit conseil.

Au nombre d’actions planifiées au cours de l’année 2022, se trouve en bonne place la tenue des assises de la 6ème Session Ordinaire du Conseil National de l’Enseignement Protestant(CNEP). Ces assises sont placées sous le contexte de la poursuite de l’effort de redressement administratif, pédagogique, financier, matériel et logistique, en général et de la viabilité juridique du département synodal de l’enseignement protestant (      DSEP) en particulier. Malheureusement, force est de constater que son arsenal structurel, organisationnel et fonctionnel souffre d’obsolescence, depuis plus d’une décennie, période à laquelle s’étaient effectuées ses dernières réformes.. Il lui faut nécessairement une nouvelle réforme adaptée aux enjeux actuels, afin de rendre dynamique et compétitive l’action de toutes les structures scolaires du DSEP et de les arriver à la viabilité et au développement intégral de l’école protestante de l’Eglise Évangélique du Congo.

Pour le Révérend Juste Alain Gonard BAKOUA, ouvrant les travaux après un culte rendu en l’honneur de l'Éternel des Armées, le Dieu Vivant a fait savoir que pour améliorer le fonctionnement et la gestion du département synodal de l’enseignement protestant, cette réforme se focalisera sur : la validation du projet d’acte portant création et accréditation du DSEP ; la validation de la décision portant approbation des statuts et le projet des statuts du DSEP ; la validation du règlement intérieur et la décision portant organisation et fonctionnement du Conseil National de l’Enseignement Protestant ; la gestion des carrières et des avancements du personnel contractuel du DSEP ; la définition de la vision du département synodal de l’enseignement protestant pour l’Ecole Évangélique de Formation Professionnelle (EEFP). Ces textes juridique permettront au DSEP une visibilité et une organisation viables, tant au niveau national qu’international, dont l’impact de l’enjeu sera inévitablement son fonctionnement optimal ainsi que sa bonne gestion, pour des résultats efficients. D’où la justification de la tenue de ces assises placées sous le thème général, à savoir : « Vers une viabilité structurelle, organisationnelle et fonctionnelle de l’enseignement protestant ».

Rappelons que l’Eglise Évangélique du Congo (EEC) a hérité, depuis sa naissance, des sociétés missionnaires nordiques la lourde responsabilité de continuer l’œuvre évangélique et sociale entreprise par ces dernières reposant sur l’enseignement de la Parole de Dieu, l’éducation et la santé. Pour y parvenir, l’(EEC a choisi trois principaux champs d’apostolat comme le précise les textes fondamentaux qui stipulent : « Pour donner une pleine dimension à la mission qui consiste à proclamer l'évangile de Jésus-Christ (Mat 28, 19-20), l’EEC crée, soutient et reconnait des œuvres spécialisées (enseignement de la Parole de Dieu, éducation et santé ». C’est dans ce contexte de l’éducation que l’Eglise Évangélique du Congo a créé ou créé des écoles dans les paroisses pou dans des propriétés immobilières lui appartenant pour accompagner l’Etat dans l’offre des services à l’enfant congolais. Soumises aux différentes mutations subies par le système éducatif congolais, l’EEC a signé en 2001 une convention sur l’enseignement avec le Gouvernement congolais. Ce texte juridique a permis à l’EEC de créer une coordination (direction) générale des écoles évangéliques, une des deux composantes de l’actuel département synodal de l’enseignement protestant (DSEP) qui sert d’interface entre le Gouvernement congolais, à travers ses ministères des enseignements, et l’Eglise Évangélique du Congo. La mission principale du DSEP est de concevoir et de mettre en place la politique de l’EEC en matière d’enseignement des jeunes congolais. Ses attributions sont : gérer les écoles protestantes, le personnel enseignant y compris ; assurer le bon fonctionnement des écoles protestantes ; œuvre pour le développement de l’enseignement protestant ; former des cadres compétents, dévoués, honnêtes véritables défenseurs de l’Etat et de la nation congolaise.

 

 

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Les acteurs de la société civile formés ont reçu leurs attestations de participation

Publié le 23 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Environnement

C’est dans le cadre de l’Atelier de Renforcement des Capacités sur la Gestion et la Prévention des Catastrophes Naturelles des acteurs de la société civile tenu du 15 au 16 septembre 2022 à Brazzaville que les participants formés en la thématiques ont reçu leurs attestations de fin de formation le mardi 20 septembre à Brazzaville par l'ONG Éveil d'Afrique que dirige M. Ugain KAYA MIKALA. La cérémonie y relative a été patronnée par Germain Céphas EWANGUI, Secrétaire Permanent du Conseil Consultatif de la Société Civile et des ONGs.

Ugain KAYA MIKALA, Président de l’ONG ÉVEIL D’AFRIQUE dans son mot introductif a déclaré que pour une société civile plus dynamique, il nous fallait éventuellement travailler pour bénéficier des connaissances, des potentialités et ceci passe par un atelier de renforcement des capacités. Cet atelier pré-technique et scientifique a connu la participation du colonel Alphonse BONAZEBI, Commandant de la sécurité civile et de M. Rozan ETOU NDOUNIAMA, Point Focal en Gestion  des Catastrophes et Conseiller à l'Environnement au Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et Bassin du Congo. Pendant deux jours, nous avons bénéficié  beaucoup de connaissances et nous sommes aussi restés dans la vision où il fallait pour nous proposer la mise en place une coordination multi acteurs et multi secteurs les pouvoirs publics et les organisations de la société civile dans la mesure où nous pouvons nous mettre ensemble afin de lutter contre les changements climatiques.

Quant à. Germain Cephas Ewangui, il s'est réjoui de cet événement et a salué l’initiative de l’ONG ÉVEIL D’AFRIQUE, « Au terme de votre formation portant sur le renforcement des capacités dans le cadre des apports à apporter en cas de nécessité contre les catastrophes naturelles, je ne peux que vous adressez organisateurs, formateurs et participants toutes les félicitations et ceci au nom du secrétariat permanent du conseil consultatif des organisations non gouvernementales. Ainsi, je vous exhorte pour le reste à poursuivre cet élan de formation continue envie d'acquérir toujours de compétences, d'améliorer d'avantage encore et encore l'expertise nécessaire question de bien se positionner comme pilier stratégique auprès des pouvoirs publics dans l'immense et exaltante œuvre de construction de notre chère nation ».

A noter pour clôturer, tour à tour les différents récipiendaires ont reçu des mains de Céphas Germain EWANGUI, du Commandant Alphonse BONAZEBI, de Monsieur Rozan NDOUNIAMA et d’Ugain KAYA MIKALA leurs Attestations de participation à la formation en gestion des catastrophes naturelles.

 

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Les opérateurs économiques congolais peuvent désormais sourire

Publié le 21 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Economie

La deuxième vague de paiement de la dette intérieure commerciale des opérateurs économiques de la République du Congo dont les montants sont compris entre dix et cinquante millions a été au centre d’une rencontre d’échange tenue le 20 septembre 2022 à la Chambre de Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture et des Métiers de Brazzaville entre le Directeur de cabinet du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public et les Syndicats patronaux.

Wilfrid OSSIE, Directeur de cabinet du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, en présence de Paul OBAMBI, Président de la Chambre de Commerce de Brazzaville dans sa communication à l’endroit des opérateurs économiques sur la question relative à la dette intérieure commerciale a indiqué que ça va devenir une tradition, notre chef de département, Monsieur le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, Rigobert Roger ANDELY va instituer le dialogue plus fréquent avec les opérateurs économiques.

« En fonction des ressources de l’État nous avons commencé la première opération des dettes de zéro à dix millions de FCFA, c’est pourquoi nous avons commencé comme cela entre autres, payer les petites dettes naturellement et nettoyer le fichier e la dette parce que la plus grande partie de la dette est constituée des petites dettes et les petites dettes jusqu’à un certain niveau en général concernent les opérateurs économiques congolais. Pour les grandes sociétés, ce sont des dettes les plus importantes et pour des dettes de zéro à dix millions, nous les avons payés totalement sans décote. Pour la tranche à partir de dix millions à plus nous avons estimé conformément au moyen de l’État nous devrions chacun participer à l’effort national d’où la décote. La décote, c’est pour permettre à l’État de payer ses dettes. Si on ne fait pas de décote avec l’énormité de cette dette, il sera difficile pour l’État dans les circonstances actuelles de régler cette dette régulièrement », a laissé entendre Wilfrid OSSIE.

Cette adresse du Directeur de cabinet a ensuite donné lieu à un échange franc et direct entre ce dernier et les opérateurs économiques qui ont non et seulement exprimé leurs doléances sur les difficultés qu’ils rencontrent mais aussi surtout pour l’initiative prise par le Ministère des Finances de dialoguer désormais avec eux.

Wilfrid OSSIE de sa part, a pris bonne note sur les suggestions et observations faites par les syndicats patronaux et a promis de les transmettre à qui de droit.

Au terme de cette rencontre, Paul Nestor MOUANDZIBI NDINGA, Président du Bureau Exécutif du Congrès des Opérateurs Économiques du Congo dans une interview qu’il nous a accordé a déclaré comme suit : « Nous sommes fiers de ce que le Ministère a réagi face à nos revendications. Ce qui est encore le plus intéressant, c’est le fait d’échanger à la Chambre de Commerce de Brazzaville avec le Directeur de cabinet du Ministère des Finances, d’où on a convoqué tous les syndicats patronaux. Nous aurons là un dialogue avec le Ministère des Finances afin que désormais les portes du ministère ne soient plus fermées. Avec ce dialogue au niveau du secteur privé on ne doit plus aller en rang dispersé mais en rang serré pour défendre les intérêts de nos adhérents. Donc, nous sortons de là avec des promesses du gouvernement en espérant que le gouvernement doit pouvoir respecter ses engagement »

 

 

 

 

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SCLOG, 20 ans déjà ! Une marche sportive pour célébrer en beauté

Publié le 20 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Sport

Dans le cadre de la célébration de son 20ème Anniversaire d’exercice au Congo la Société Commune de Logistique en sigle SCLOG a mobilisé le dimanche 18 septembre 2022 plus de huit cents marcheurs sur la Corniche de Brazzaville, pour célébrer et confirmer son implication dans les activités sociétales.

Placé sous le patronage du Ministère des Hydrocarbures et avec l’appui technique de la Ligue Départementale du Sport du Travail de Brazzaville, les marcheurs venant de plusieurs sociétés opérants dans les secteurs de l’aval pétrolier et bien d’autres clubs des marcheurs ainsi que des individualités très tôt ont pris le départ du Restaurant-bar MAMI WATA jusqu’à Matour en aller-retour sur une distance 14 kilomètres pour sensibiliser les populations sur l’importance de la pratique régulière du sport et comment avoir une alimentation saine.

La SCLOG, est une société spécialisée dans le stockage et le transport de produits pétroliers, ayant placé l’humain au cœur des priorités. Au terme de cette marche au cours d’une interview que la Directrice Générale Madame Amandine Simonin de ladite société a accordée aux professionnels des médias a fait savoir que nous nous sommes rendu compte, en faisant des visites médicales de nos collaborateurs, qu’au Congo on avait plusieurs problématiques liées au diabète, à l’hypertension artérielle et au cholestérol. On voulait profiter de cette marche pour sensibiliser les gens à l’importance de pratiquer l’activité sportive régulière et d’avoir une alimentation saine. Aussi, elle a indiqué que pour réaliser cet événement, elle a bénéficié de l’appui technique de la Ligue Départementale du Sport de Travail de Brazzaville. En vue de favoriser la pratique sportive en milieu professionnel, et que sa société, a mis en place des clubs de marcheurs qui s’exercent tous les mois avec le personnel d’entreprise.

Par ailleurs, elle a souligné que SCLOG a profité de cette marche pour confirmer son implication dans les activités sociétales. Après avoir inauguré le jeudi dernier les trois nouvelles classes construites à hauteur de 20 millions de FCFA dans une école à Loutété, elle a fait un don à Bottle Fly et Ciel et terre, deux associations dont les thématiques lui tiennent vraiment à cœur: l'éducation et l'autonomie alimentaire sans oublier la Fondation Calissa-Ikama .« Nous avons aussi des sensibilisations aux différentes thématiques pour inciter les gens à changer leur pratique de vie, pour vivre en meilleure santé plus longtemps. Nous allons soutenir une autre association, la Fondation Calissa-Ikama. Nous allons faire beaucoup avec les enfants atteints d’un cancer », a rassuré la Directrice Générale de SCLOG.

Pour conclure elle a rappelé que le vingtième anniversaire symbolise les 20 ans de professionnalisme et du sérieux de ses équipes à vouloir apporter au plus près de chaque congolais les produits pétroliers. « Nous assurons le stockage et le transport des produits pétroliers depuis 20 ans dans les meilleures conditions de sécurité. Nous essayons d’investir et de développer nos sites et nos dépôts pour pouvoir apporter la meilleure qualité de service à tous », s’est félicité Madame Amandine Simonin.

A noter que la Société Commune de Logistique (SCLOG) est née de la privatisation d'Hydro-Congo. Elle a débuté officiellement ses activités en août 2002 avec la signature d'un contrat de prestations de services pour le compte de l’État congolais. Son domaine d'activité se situe au cœur de la chaîne logistique pétrolière. La SCLOG a pour vocation le stockage et le transport massif des carburants terrestres (super - carburant, gazole, pétrole lampant, fuel) et aviation (jet a1) sur l'ensemble du territoire national. Elle fait des dons de vivres et non vivres aux orphelinats et aux maisons d’accueil des personnes âgées dans le cadre de ses actions humanistes et sociétales.

 

 

 

 

 

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Le Bureaux exécutif du CNOSC est désormais complet

Publié le 19 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Sport

Le Comité National Olympique et Sportif Congolais (CNOSC) a tenu, le samedi 17 septembre à Brazzaville, ses assemblées générales inaugurale et élective au cours de laquelle son plan stratégique 2022-2028 a été présenté, examiné et adopté par tous ses membres et également  son comité exécutif a été complété  par l’élection  de trois nouveaux membres à savoir : Jean Baptiste OSSE, élu Secrétaire Général Adjoint ; Mme BOUESSE née MAKILA Jeanne Claudette, élue Trésorière Générale, secondée par Jean Claude ITOUA. Le but de cette assemblée mixte a été  de tout mettre en œuvre pour rompre avec l’absence ou la simple participation des athlètes congolais aux différentes  compétitions  continentales et mondiales.

Dans son discours de circonstance, Raymond IBATA, en présence de l’Inspecteur Général des Sports représentant le Ministre en charge de ce département le plan stratégique qu’il a proposé vise le podium  aux  athlètes congolais lors des  Jeux olympiques de la jeunesse en 2026 et les Jeux Olympiques d’été de Los Angeles 2028. « Pour la première fois,  notre action sera programmée sur une période qui dépasse la durée d’une olympiade. L’un de ces axes, à savoir la préparation et la participation de nos athlètes de haut niveau, vise le podium aux Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 et aux Jeux olympiques d’été de Los Angeles 2028 », a laissé entendre ce dernier.

 D’autre part, le Président du CNOSC, Raymond  IBATA a sollicité l’adhésion de tout le mouvement olympique et sportif congolais, et, d'autre part, des décideurs et autres partenaires en vue de répondre au défi lancé. Pendant un demi-siècle de participation, le Congo n’a jamais remporté une médaille aux Jeux olympiques. Il a, par ailleurs, insisté sur la mise en place d’un système sportif dénommé Ecoles des sports olympiques. « Cette organisation nous permettra de se frayer un nouveau chemin adapté à nos réalités », a indiqué le Président.

Lors de la session inaugurale, les membres du  CNOSC ont validé l’affiliation des fédérations sportives nationales  de sport à roulette, de sambo, de  boxe pied poing et de kempô ensuite, ils ont confirmé Victor TAMBA à la tête de la Commission su Sport de haut niveau ; Jean GANGA,  Président de la  Commission du Sport pour Tous ; La Commission Culture et Education sera désormais dirigée par Auguste NKOUNKOU ; Le Dr Jacques NGOUENIMBA GOULOU se chargera de  la Commission médicale quant à Fernand Romain ONDONO s'occupera désormais  de la Commission juridique. S’agissant des autres Commissions à savoir : Marketing et communication, Finances, Sports et Environnement seront respectivement sous la direction de Jean Marie OKOUNA, Fidèle PADI et une seule femme Ghislaine KINOUANI.  Quant à la Commission électorale indépendante, elle est présidée par Auguste ETSALA  et  Emile Bienvenu BAKALE supervisera désormais la  Commission éthique.

Pour conclure, Le CNOSC a complété également  son comité exécutif par une élection libre et transparente de trois nouveaux membres à savoir : Jean Baptiste OSSE, élu Secrétaire Général Adjoint ; Mme BOUESSE née MAKILA Jeanne Claudette, élue Trésorière Générale, secondée par Jean Claude ITOUA.

A noter que le point sur la sélection du cabinet d’audit a été reporté à la prochaine Assemblée générale en raison de l’envoi tardif des dossiers de candidature des postulants. S’agissant du site de Nkéoua de Bacongo le CNOSC a adressé un courrier au Président du Conseil Départemental et Municipal de la ville  de Brazzaville en vue du déguerpissement des occupants anarchiques de ce site. Selon le CNOSC, les Jeux Olympiques de la Jeunesse, l’Association des Comités Nationaux d’Afrique  est à la recherche d’un autre pays susceptible  d’abriter ses jeux en 2023 parce que l’Egypte a  renoncé à les organiser comme initialement prévu.

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Atelier de Renforcement des capacités des Acteurs de la société civile sur la Prévention et la Gestion des Catastrophes Naturelles

Publié le 19 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Environnement

Organisé par l’ONG EVEIL D’AFRIQUE que dirige Hugain KAYA du 15 au 16 septembre 2022 à Brazzaville, les questions et la problématique liées à la prévention et la gestion des catastrophes naturelles ont été au menu de cet atelier. La démarche a été d’échanger et discuter avec les acteurs de la société civile sur ces sujets d’actualités pour une bonne compréhension des choses afin de mieux sensibiliser les populations notamment ceux qui vivent dans les zones des ravins sur les catastrophes naturelles et sur les questions liées à l’environnement.

A cette occasion, pour le compte du Commandement territorial de la Sécurité Civile de Brazzaville, le Lieutenant-Colonel de Police Alphonse BONAZEBI, l’orateur principal avant sa présentation a rappelé l’auditoire qu’il a été surpris lorsqu’il a échangé avec la Président de l’ONG EVEIL D’AFRIQUE qui est une organisation de la société civile qui lutte sur les questions importantes liées à l’environnement. Surpris pourquoi ? Parce que la Sécurité Civile dans une de ses missions principales celles d’assurer la sauvegarde des biens et des personnes mais surtout il y a aussi la protection de l’environnement qui est la mission cardinale ou principale de notre département, a rappelé l’orateur.

 En ce qui concerne ce thème qui est l’une de la ligne directrice des missions cardinales de la Sécurité Civile sur la gestion des catastrophes. D’après le Lieutenant-Colonel Alphonse BONAZEBI, « Aujourd’hui, je vais certainement vous présentez les stratégies que nous avons mené pour gérer une catastrophe et c’est ce que nous avons appelé la gestion des catastrophes. Dans cette gestion, nous avons une démarche que nous avons observé. Mais, je ne voudrais que nous tous nous soyons enfermés dans cette démarche. D’une manière générale gérer une catastrophe, c’est dans le cadre de la mise en œuvre des plans de secours de gestion d’une catastrophe, ou d’un accident au sein d’une collectivité d’où il y a la nécessité d’une riposte plus ou moins précoce de celle-ci, plus ou moins rapide tel que nous observons les risques d’érosions, il faut de la riposte. IL y a le niveau de la planification à ce niveau, c’est ce que nous appelons la connaissance et la connaissance n’est pas aussi liée à l’action préventive et quand il y a une catastrophe, il faut mettre en place un mécanisme par l’évaluation du risque ».

 Pour l’orateur, cette riposte est variable dans sa nature comme dans son intensité suivant l’importance des conséquences du sinistre sur l’environnement.

Et c’est conformément aux opérations qui constituent la chaîne de secours, il y a l’alerte, l’engagement des secours et la reconnaissance. L’ensemble de ces opérations ne peuvent s’organiser dans deux principales directions à savoir : faire cesser rapidement le danger et accéléré le dégagement de la victime du milieu où elle se trouve, c’est le sauvetage.

De réaliser un certain nombre d’actions et de gestes de survie pour permettre aux équipes médicales de prendre en charge des victimes dans les meilleures conditions entre autres actions, il y a le relevage et le dégagement, le tri des victimes et les premiers soins, l’évacuation, l’accueil hospitalier.

Les opérations qui constituent la chaîne de secours vont se dérouler dans une double dimension temporelle et spatiale parmi elles, il y a l’engagement des secours, l’action sur le sinistre, la prise en charge des conséquences.

En ce qui concerne la reconnaissance et la mise en place de ce dispositif, pour le Lieutenant-Colonel Alphonse BONAZEBUI, elle représente l’ensemble des opérations effectuées sur le terrain pour obtenir des renseignements sur le sinistre et ses conséquences et qui viendront compléter les premiers indicateurs obtenus lors de l’alerte.

Dans une catastrophe on doit constater exactement la nature et l’ampleur ; les conséquences sur l’environnement ; l’importance des dégâts matériels ; les conséquences sur la population. En ce qui concerne le relevage et le dégagement, l’orateur a souligné qu’il y a des points forts et les points faibles et les objectifs atteints pour maintenir les acquis ; les objectifs non atteints pour corriger les actions futures sur le terrain. Sur le plan opérationnel, le grand problème s’articule sur la coordination ou le commandement.

Au cours des échanges, il y a nécessité d’élaborer un plan national de gestion et de prévention des risques environnementales et la mise en place d’une coordination multi-sectorielle impliquant toutes les parties prenantes pour mieux gérer les catastrophes en République du Congo. Et au cours de cet atelier Alphonse BONAZEBI a souligné l’importance de chaque acteur en ce qui concerne la gestion d’une catastrophe et en ce qui concerne la réponse lors de la survenue d’une catastrophe.

Le deuxième jour a été consacré à par une communication du représentant du Ministère de l'Environnement et du Bassin du Congo, le Point Focal environnement, Monsieur ETOUA NDOUNIAMA Rozan, qui a porté sur l'évaluation et la gestion de l'environnement. Communication au cours de laquelle, ce dernier a  insisté sur  les mesures de prévention et de gestion des catastrophes naturelles. Selon lui, le ministère ne cesse avec l'appui du gouvernement et les partenaires au développement de prendre à bras le corps les défis majeurs de l’environnement à savoir : les problèmes des érosions dans certains quartiers de la ville de Brazzaville et bien d’autres.

D’après Hugain KAYA,  la question liée aux  catastrophes naturelles est une question d'actualité. Eveil d’Afrique en tant qu'organisation de la société civile, nous avons ce droit de sensibiliser les populations sur la question et la prévention des catastrophes naturelles. Il s'avère que pour sensibiliser il faut un certain nombre de connaissance. C'est donc dans cette perspective que nous avons organisé cet atelier avec éventuellement une valeur ajoutée la présence d'une autorité de la sécurité civile qui nous a présenté brièvement les mesures de sécurité prises pendant les catastrophes naturelles. A notre tour, nous pourrons donc à la fin de cet atelier relayer l'information aux populations notamment celles qui vivent dans les zones à risques. Alors, de cet aller sortira un projet c'est-à-dire un plan multisectoriel qui sera mise en place entre les acteurs de plusieurs départements pour voir comment mettre en place un plan de gestion et de prévention des risques environnementaux.

A noter que dans les prochains jours, des certificats de participation seront décernés aux différents acteurs de la société civile qui en participé à cet atelier de Renforcement des capacités des Acteurs de la société civile sur la Prévention et la Gestion des Catastrophes Naturelles

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De l’Urgence au Congo pour réformer fondamentalement la gouvernance électorale : nécessité de convoquer les états généraux de la gouvernance électorale

Publié le 19 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Société

 

«  Informer l’opinion publique nationale et internationale des faiblesses ayant marqué le déroulement des élections législatives et locales en République du Congo ; amener les journalistes à relayer le rapport d’observation des élections de TLP Congo sur les médias et d’autres moyens à leur disposition ; informer sur les irrégularités constatées pendant le déroulement des élections législatives et locales de juillet 2022 ; interpeller les autorités étatiques, les parties politiques et d’autres acteurs nationaux sur l’urgence d’améliorer la gouvernance électorale », tels sont entre autres les objectifs poursuivis par la Coalition Tournons La Page Congo au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé, le vendredi 16 septembre 2022 à Brazzaville dans le cadre de la publication du RAPPORT D'OBSERVATION DES ELECTIONS LÉGISLATIVES ET LOCALES DE JUILLET 2022 EN RÉPUBLIQUE DU CONGO, « De l’Urgence de réformer fondamentalement la gouvernance électorale ».

Selon les dirigeants de la Coalition Tournons La Page-Congo ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’exécution du volet Gouvernance électorale du Projet « Renforcement de la citoyenneté active en vue du développement en République du Congo ». Ce projet est mis en œuvre par cette dite coalition avec l’appui financier des partenaires suivants : Le Comité Catholique de lutte contre la Faim et pour le Développement (CCFD), le Secours Catholique Caritas France (SCCF), Ce rapport de la Coalition Tournons La Page-Congo comporte sept (07) grandes parties à savoir : Objectifs de l’observation électorale ; la méthodologie ; les irrégularités observées avant la tenue des scrutins ; les irrégularités observées les jours des scrutins ; les autres faits ayant marqué les scrutins de juillet 2022 ; la publication des résultats et le traitement du contentieux électoral ; les recommandations.

Dans ce rapport qu’elle a publié le 16 septembre 2022, il ressort de cette observation beaucoup d’irrégularités qui y sont consignés tels que les opérations de révision extraordinaire des listes électorales n’ont pas été bien menées ; la distribution des cartes d’électeurs n’a pas été bien faite. De même, la loi électorale n’a pas été respectée sur de nombreuses dispositions à savoir : les heures d’ouverture et de clôture des bureaux de vote ; l’identification des électeurs ; le dépouillement des bulletins de vote et le décompte des voix ; la signature des procès-verbaux des résultats provisoires par les délégués des candidats et les membres de la Commission électorale ; la remise des copies des procès-verbaux des résultats provisoires aux délégués des candidats et leurs affichage devant les bureaux de vote. Des actes de corruption, d’achat des votes ont été constatés pendant la campagne électorale et les jours du déroulement des scrutins. Le principe de l’égalité des chances a été rompu durant toute la campagne électorale à cause de l’inégal accès de tous les candidats aux médias publics, mais aussi par le fait que tous les candidats n’ont pas disposé des mêmes moyens et financiers pour parcourir tout le pays et faire connaître leurs programmes auprès des populations. Certains candidats n’ont pas pu trouver leurs noms sur les listes des candidats bien que leurs dossiers de candidature aient été enregistrés conformément à la procédure en vigueur. TLP Congo a aussi relevé d’autres faits majeurs qui ont marqué ces élections notamment le faible taux de participation affectant gravement la légitimité des élus.

D’après le rapport de TLP Congo, tous ces dysfonctionnements remettent dans le débat public l’urgence fondamentale d’améliorer la gouvernance électorale en République du Congo. En 2021, dans un rapport qu’il avait publié, rapport sous-titré « Améliorer la gouvernance électorale pour des élections justes, transparentes et apaisées », TLP-Congo relevait un certain nombre d’avancée concernant la gouvernance électorale tout en insistant sur d’autres questions, qui devront être résolues. Ce sont : « la mise en place d’un nouveau fichier électoral biométrique ; l’élaboration d’un nouveau découpage électoral plus juste et égalitaire ; la réforme de la Commission chargée d’organiser les élections pour qu’elle soit véritablement indépendante ; l’indépendance véritable de la Cour Constitutionnelle pour un traitement juste du contentieux électoral ».

Pour la Coalition Tournons La Page Congo, l’amélioration de la gouvernance électorale est un défi majeur si bien que la Conférence des Évêques du Congo (CEC) a émis des sérieuses réserves sur le déroulement de l’élection présidentielle de mars 2021, dans leur message du 02 février 2021, tout en demandant une transparence du processus électoral. En mai 2022, elle est revenue sur la nécessité pour les citoyens d’aller voter massivement en toute conscience, tout en appelant les acteurs politiques à plus de responsabilité en travaillant pour le bien des populations.

Selon TLP Congo, en dépit de quelques rares et timides altérations entre militants, les élections législatives et locales se sont déroulées dans un climat apaisé.  Mais de nombreuses irrégularités ont été enregistrées. Il s’agit entre autres : du bourrage des urnes, de l’achat des consciences, l’absence des cartes d’électeurs et l’absence ses noms d’électeurs sur les listes électorales. Excepté quelques milieux ruraux de la zone septentrionale, le taux d’abstention aura été faible dans de grandes agglomérations telles que Brazzaville et Pointe Noire, où il ne dépasse pas les 25%. Dans la plupart des cas, les résultats rendus publics n’étaient pas l’expression du verdict des urnes. A plus forte raison, certains candidats dont les dossiers ne figuraient pas sur les bulletins avaient été, à la surprise, élus ou avaient obtenus de sièges. Tous les candidats qui avaient introduit des recours en annulation ont été déboutés par la Cour Constitutionnelle.

TLP Congo a formulé des recommandations au gouvernement dans le but de poursuivre le dialogue entre les différents acteurs de la vie nationale en vue de trouver des mesures consensuelles, qui lui permettront de : Convoquer les états généraux sur la gouvernance électorale, qui jetteront les bases sur un certain nombre d’aspect à savoir : le recensement administratif de la population en vue de mettre en place un fichier électoral biométrique ; instaurer une carte d’électeur biométrique ; d’élaborer un nouveau découpage électoral juste et égalitaire ; de réformer la CNEI ; d’alléger l’implication de la Direction Générale des Affaires Électorales (DGAE) dans le processus électoral ; la libération des prisonniers politiques ; initier un projet de loi sur l’invalidation d’une élection lorsque le taux de participation est faible. Ce projet de loi doit comporter une disposition, qui fixe un seuil de participation. Si ce seuil n’est pas atteint, l’élection est invalidée ; initier un projet de loi interdisant toute donation en période électorale et pré-électorale pour tous les prétendants candidats aux élections ; instituer le plafonnement des dépenses de campagne pour tous les candidats ; accréditer les observateurs indépendants des processus électoraux.

En conclusion pour TLP Congo, une fois de plus, le Congo a échoué dans le processus de consolidation de sa démocratie. On pourrait même dire que le pays a marqué un bond en arrière. Ce qui, une fois encore, n’aura fait que remettre en cause la légitimité des élus, renforçant ainsi la crise de confiance entre les élus et le peuple. Il y a donc impérieuse nécessité de faire une révision complète de la gouvernance électorale au Congo.

Il sied de rappeler que le 15 juillet 2022, à l’issu de la publication des résultats du premier tour des élections législatives et locales, la Coalition TLP Congo avait organisé une conférence de presse pour alerter l’opinion nationale et internationale sur les irrégularités constatées d’une part, et d’appeler les autorités et les instances chargées d’organiser les élections d’apporter des améliorations en vue du déroulement du deuxième tour, d’autre part. Malheureusement, les mêmes irrégularités ont été constatées et lors de cette deuxième conférence de presse, qui fait suite à la première, TLP Congo décide de mettre à la disposition de la presse et du public son rapport d’observation desdites élections.

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Poutine rassure le peuple russe sur l’impossibilité des pays de l' l’OTAN de briser à nouveau l’unité et la puissance de la Russie

Publié le 19 Septembre 2022 par André LOUNDA dans International

Poutine le sait bien que l’Occident rêve de rééditer l’exploit de 1991 qui a conduit au démantèlement de l’URSS. Il s’agissait bien d’une question géopolitique qui fut une catastrophe majeure d’après le Président russe Vladimir Poutine. Au pouvoir depuis 23 ans, Poutine s’emploie à faire revenir la Russie au premier plan de la scène mondial. La Russie aujourd’hui est au centre de l' actualité internationale.

Les Etats-Unis et l’Europe par le truchement de l’OTAN n’ont pas renoncé à leurs ambitions. Pour Poutine, l’Occident a toujours rêvé d’un effondrement de Russie, ils n’y arriveront jamais. Récemment, l’armée russe a porté quelques coups douloureux. Disons que ce n’était qu’un avertissement. Si la situation continue d’évoluer, notre réponse sera bien plus sérieuse.

Vladimir Poutine a fait cette mise au point lors du sommet des pays asiatiques qui font bloc contre l’hégémonie des Etats-Unis et l’Europe. Une rencontre au cours de laquelle Vladimir Poutine a renforcé ses liens d’amitié et de coopération avec ses voisins turcs, chinois, nord-coréens et arabes. Son allié biélorusse était aussi présent lors de cette rencontre.

Il sied de rappeler que la Russie est très modérée face à l'Ukraine. Si s'était les USA, l'Ukraine serait déjà un tas de débris. La Russie est devenue le cauchemar des Etats-Unis et de l'Europe impérialiste.

 

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