Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
GéoAfriqueMédias.cg

Agence d'Analyse de l'information et de la communication. Contacts: +242053318160//068796301.

PCT : une marche silencieuse  en mémoire de Joséphine MOUNTOU BAYONNE née NGAYAN-EKO

Publié le 14 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Société

 

Pour rendre  un vibrant hommage à la Vénérable Sénatrice Joséphine MOUNTOU BAYONNE décédée le 24 octobre dernier à Paris, en France, les femmes du Parti Congolais du Travail (PCT) ont organisé, le dimanche 13 novembre 2022 à Brazzaville, une marche silencieuse pour honorer la mémoire de cette icône congolaise de la lutte pour l’émancipation des femmes en République du Congo.

Initiée par Esther AHISSOU GAYAMA, Secrétaire Permanente dudit Parti chargée à la Condition féminine, à l’Enfance et à la Famille. Plus de trois cents femmes, cadres, membres et sympathisants de ce Parti vêtues de tee-shirt blancs arborant l’effigie de Joséphine MOUNTOU BAYONNE et des drapelets rouges en première ligne  Esther AHISSOU GAYAMA, Jacqueline Lydia MIKOLO, Belinda AYESSA ? Vadim MVOUMBA et bien d’autres ont pris part à cette marche pour témoigner leur amour à cette dernière disparue, qui est la première femme congolaise ayant inscrit son nom sur la liste d’or des femmes engagées pour l’émancipation de la femme, ont marché sur environ deux kilomètres avec pour point de départ le siège du Parti à Mpila sont parties à la rue Mfoa non loin du cinéma Canal Olympia où se tient la veillée mortuaire, en passant par la pointe hollandaise et l’avenue de France.

A cet effet, au lieu de la veillée mortuaire, une série de témoignages sur la personnalité de l’illustre disparue ont été rendu public autour de la vie et l’œuvre  politique à laquelle des appels ont été faits  à suivre son exemple.

Pour Esther AHISSOU GAYAMAJoséphine MOUNTOU BAYONNE l’a marquée de manière particulière lorsqu’en 2011  elle accède au secrétariat permanent du PCT. «  A peine venue, elle m’a confié la mission d’organiser le congrès de dissolution de l’Union révolutionnaire des femmes des femmes du Congo. Elle m’a confié, ensuite, l’organisation du congrès constitutif de l’Organisation des femmes du Congo. Tâches auxquelles j’ai réussi grâce à son soutien. ‘’Seule la lutte libère’’ est l’un des slogans emblématiques qu’elle nous a laissés avec d’autres femmes engagées, entre autres, Marie ELEKA, Emilienne BOTOKA, Micheline NGOLENGO et Thérèse EBONGA», a-t-elle rappelé.

De sa par le Vénérable Sénateur Gabriel OBA-APOUNOU, avec qui ils ont eu à gérer les organisations de masse, Jos2phine MOUNTOU BAYONNE était de beaucoup dans la survie du PCT pendant les moments difficiles.

« Joséphine MOUNTOU BAYONNE a appartenu à un groupe trilogique composé de l’Union de la jeunesse socialiste congolaise (UJSC), l’Union révolutionnaire des femmes du Congo(URFC) et de la Confédération syndicale congolaise (CSC). Le PCT doit son existence à ces trois forces politiques, qui ont su résister lorsqu’il était attaqué. Maman Joséphine, Michel BOKAMBA-YANGOUMA et moi étions des complices, en tant que dirigeants de ces Organisations de masse. Face à tout mouvement qui menaçait le PCT, elle s’est tenue debout comme une brave femme avec notre complicité », a fait savoir le Sénateur.

Quant à Ida Victorine NGAMPOLO, l’illustre disparue était d’une constance inédite dans ses convictions politiques.  ET ce qu’il faut retenir de maman Joséphine MOUNTOU BAYONNE, c’est qu’elle était constante dans le parti et a résisté contre vents et marrées. Certaines n’ont pu l’être et ont fini par quitter le navire. Certaines de nos collègues ont occupé des hauts postes, au sein du parti comme au niveau du gouvernement. Mais elle et moi, malgré tout, sommes restées fidèles au parti pour lequel j’ai adhéré en 1970 et elle en 1974.

Décédée à l’âge de 93 ans à Paris en France, Joséphine MOUNTOU BAYONNE était la première femme après les indépendances à mener un combat acharné au profit des droits et de l’émancipation des femmes. Présidente de l’Union Révolutionnaire des Femmes du Congo (URFC) de 1974 à 1979, elle a été, pendant cinq décennies, un guide pour les femmes de la sphère politique nationale, en particulier celles issues du Parti Congolais du Travail.

 

commentaires

Littérature : MWANA  OKWEMET, le fétiche et le destin 

Publié le 10 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Culture et Arts

C’est le titre du premier roman de l’écrivain François ONDAI AKIERA, préfacé par Boniface MONGO MBOSSA paru  en 2022 aux Éditions Les Lettres Mouchetées à Pointe-Noire. Un roman historique de 260 pages subdivisé en 6 chapitres qui met en scène Obambé Mboundjè dans les pays Mbochis et Ngangoulous de l’Alima, a été au centre d’une rencontre littéraire le mercredi 09 novembre 2022 à l’Institut Français du Congo (IFC) pour une deuxième lecture sous la critique littéraire du Dr Winell France Palmers et de l’écrivain Ramsès MBONGOLO.

Ce roman composé des textes d’histoire de la résistance congolaise pendant la période coloniale dans les années 1911 dans la partie septentrionale du Congo, en République du Congo la plupart des textes historiques ne parlent que des résistances Kongo dans le sud du pays. « MWANA OKWEMET le fétiche et le destin »,  éclaire l’opinion public congolais et international sur les résistances des peuples Mbochis et Bangagoulous

, dans le bassin de l’Alima pour leur refus de l’asservissement imposé par les colons et sur les conséquences qui en découlent au carrefour du XIXe et du XXe siècle. A la page 34 l’écrivain a retracé comment était oppressé les populations et leurs organisation contre l’oppresseur : « Mboundjè trouva en nga’Atsèssè un allié efficace dans l’éveil des consciences en faveur de la cause du refus. Celui-ci ne manquait aucune occasion pour tonner contre l’intrusion étrangère. Il fit de la cérémonie d’intronisation du notable Nga’Idzemi à E’Ndolo une tribune à la cause du refus. Ses harangues devinrent proverbiales et furent répétées longtemps après sa capitulation en 1913 ». Le saccage d’Okkoo et d’Eytala’a ainsi que le meurtre perpétré par les colons sur deux citoyens innocents et paisibles à Okkoo engendra questionnements et indignations. De violentes détonations mirent un terme au conseil qui se tenait dans la salle « mbalé », à Bèlet, en vue de la résolution des problèmes. Lors de cette opération dirigée par André Laclos« un feu nourri s’abattit sur Oba’mbé Mboundjè et ses compagnons » dont le poète Mbela Apendé, griot à la cour. Des crimes gratuits commis au nom de « la conquête civilisatrice ». Cette période s’est accompagnée de mesures de force draconiennes qui ont vidé Bèlet de ses habitants. Ainsi« La mission civilisatrice » revendiquée par le lieutenant François Guyonnet était en marche. Avec le capitaine André Laclos, ils n’étaient plus que les vulgaires chefs d’une bande de tueurs et de pilleurs qui terrorisaient la population (p. 51).  La construction de la liaison ferroviaire Brazzaville-Pointe-Noire, épine dorsale du Congo, fut un des moments meurtriers de l'entreprise coloniale dirigée en 1925 par le gouverneur Raphaël Antonetti. La perception de l’impôt fut une autre paire de manche. Et pourtant, d’autres maux minant la société furent le fruit des Africains natifs ou venant d’autres pays du continent noir. En guise d’illustration, Etou exigeant le remboursement de la dot versée pour Apila, la femme de grande beauté, la fit passer « du statut d’épouse à celui d’otage ». En outre, viols et enlèvements organisés par les miliciens nommés Chechias rouges vinrent envenimer les choses.

L’écrivain François ONDAI AKIERA, avec art et sagesse, incruste l’univers magico-surnaturel dans cette œuvre romanesque. Cette « légende du martyre de la terre mbochie » est aussi l’histoire du personnage du roman, MWANA OKWEMET. À l’issue de tant de déboires pour stérilité, une véritable plaie africaine, Lembo’o la-Mbongo, l’une des femmes d’Oba’mbé Mboundjè, accoucha d’une fille au destin singulier. La nommée MWANA OKWEMET, traduisible par « La fille du fétiche ». Le « fétiche de la justice infaillible ». Ayant échappé de justesse au massacre de Bèlet, MWANA OKWEMET échappa aussi à une odieuse conspiration sur sa terre de refuge. En effet, des personnes de mauvaise foi projetaient de la kidnapper en échange au montant de la dot versée pour la main d’Apila. En 1925, MWANA OKWEMET, initiée au rite ekiéra, fut baptisée Ngalefourou « la protégée de la cendre sacrée » (p. 101). Symbole de la force et de la résistance, MWANA OKWEMET sera rattrapée par un destin de femme imposé par la barbarie: l’obligeant à faire couche commune pendant des années avec l’un des assassins de son père, le milicien centrafricain Gbakoyo. De cette union naîtra Lucie. Quelques années plus tard, une bataille pour la garde de l’enfant fut une expérience stressante pour Mwana Okwèmet mais elle vaincra. Finalement, mariée légalement à Dieudonné Elenga, elle connaîtra le bonheur. De cette union naîtra un fils, Robert. Mwana Okwèmet mourra centenaire en 2004, selon la parole prononcée par le vieil A’Mbolo’oo Mwana Pèly, lequel avait prédit auparavant avec succès l’attaque d’un boa contre Ondongo Nyonsi.

Ce roman constitué de beaux textes, dont la beauté du langage utilisé par François ONDAI AKIERA est pérenne et saisissante est un récit historique qui fait face à la réalité élucidant une période méconnue ou oubliée de conquêtes et résistances est d’une valeur inestimable pour l’historien et le sociologue. Il retrace un siècle d’histoire coloniale, ses affres bavures et interroge une période complexe de l’histoire mbochis et bangangoulous qui échappait à nombre de compatriotes. D’après Sauve Gérard, le modérateur de cette rencontre a déclaré qu’en 2022 est le plus beau roman constitué des plus beaux textes que nous avons lu jusque-là.

A noter que ce roman coûte onze mille (11.000) FCFA et il est téléchargeable en ligne.

 

 

commentaires

SCG-Ré : Emission d’Actions Nouvelles par Appel à l’épargne

Publié le 9 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Economie

 

Dans la logique de développement de ses activités, et suite aux solutions de l’Assemblée Générale Mixte réuni le 07 juin dernier, la  Société Commerciale Gabonaise de Réassurance en sigle la SCG-Ré a approuvé le principe de mobilisation des ressources financières à travers une émission d’actions nouvelles par Appel Public à l’épargne (APE) sur le marché financier de l’Afrique Centrale pour un montant global de 5.000.000.000 (Cinq Milliards) FCFA. Le Directeur général de ladite Société, Andrew GWODOG, a lancé cette opération  le lundi 7 novembre 2022 à Brazzaville. L’opération porte sur un prix nominal d’actions de 20.000 FCFA, correspondant à 250.000 actions, pour une valeur globale de 5 milliards de FCFA. L’administrateur Directeur Général de SCG-Ré explique les contours de l’opération d’appel public à l’épargne, les atouts pour les souscripteurs et l’entreprise. Propose des garanties pour encourager le maximum de personnes à saisir cette opportunité d’investissement.

Pour cette opération  qui a pour but de financer l’expansion de ses activités au-delà du territoire gabonais, conformément à son Plan Stratégique et de Développement (PSD) 2022-2027. Afin d’assurer la mobilisation effective de cette somme sur le marché régional, elle a sollicité les services d’Africa Bright Securities (ABS) en qualité d’Arrangeur et Chef de file de l’opération. A travers cet appel public à l’épargne, il sera question de collecter l’épargne des agents économiques privés ou publics dans les 06 pays de la zone CEMAC. Les fonds collectés serviront à financer les activités de développement de l’économie gabonaise en particulier mais aussi de l’économie de la sous-région Afrique Centrale en générale. Ils permettront surtout à leurs propriétaires (ceux ayant acheté les actions) de devenir copropriétaires de la SCG-Ré mais aussi d’accroître leurs revenus à travers les dividendes qui en résulteraient.

« Nous sommes plutôt fiers du parcours. 10 ans après la création de la SCG-Ré, nous considérons notre introduction en bourse comme un véritable bond en avant qui témoigne de la confiance de toutes les parties prenantes avec lesquelles nous interagissons à savoir les instances de contrôle, le top management, les salariés, le Gouvernement gabonais’ », a-t-il fait l'Administrateur Directeur Général, tout en ajoutant qu’étant la première entreprise gabonaise à franchir le cap de la Bourse parmi les 03 entreprises choisies pour représenter le Gabon à la BVMAC la SCG-Ré affiche de très bons indicateurs de performance ce qui fait d’elle un modèle pour les autres.

« Absolument ! Nous disposons d’un capital de 10 milliards de FCFA, un chiffre d’affaires moyen annuel de 17 milliards de FCFA, un résultat net moyen annuel de 1 milliard de FCFA, des dividendes distribués de 400 millions de FCFA, une rentabilité moyenne de 8%. Ce qui précède nous confère naturellement la confiance du Gouvernement mais aussi des instances de contrôle des marchés financiers en Afrique à savoir la COSUMAF et la CIMA », a conclu Andrew GWODOG.

En ce qui concerne les caractéristiques de l’opération de l’emprunt obligataire et les modalités de souscription, l’Administrateur Général a laissé entendre quelles se feront par virement bancaire, chèque, espèce et par Mobile Money et le bulletin de souscription est téléchargeable sur le site de la SCG-Ré. Cliquez sur le lien suivant : www.scgre-ape2022.com

A noter que plusieurs autres préoccupations ont été abordées et clarifiées. Celles relatives aux souscripteurs hors CEMAC, aux impôts sur les dividendes (10%), ainsi que celle relative aux souscriptions qui devront, d’après la COSUMAF, bénéficier d’un arbitrage concertée. Créée en 2012, la SCG-Ré a pour mission de gérer, au nom et pour le compte de l’Etat gabonais, la cession légale sur les primes et cotisations des sociétés d’assurances exerçant au Gabon. Elle est aussi chargée de recevoir les acceptations facultatives en réassurances conventionnelles.

commentaires

Saison Sportive 2021-2022 : Ouverte aux élites d’U11, U13 et U15 à Brazzaville

Publié le 8 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Sport

L’Ouverture des Championnats Départementaux du Football d’élite des jeunes de Ligue Départementale de Brazzaville dans les catégories U11, U13 et U15 a eu lieu le samedi 05 novembre 2022 au stade Michel d’Ornano de Brazzaville. Le coup d’envoi a été donné par Clesh ATIPO NGAPI en présence du Directeur Départemental des Sports et de l’Education Physique, du Représentant de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT), du Président de la Ligue Départementale de Brazzaville et des dirigeants des sous-ligues.

A cette occasion, le Secrétaire Générale de ladite ligue dans son mot de circonstance a donné quelques précisions sur les enjeux de ces championnats qui intéressent les jeunes de 11, 13 et 15 ans venant des différentes sous-ligue des arrondissements de Brazzaville. Souhaitant premièrement la bienvenue à tous ceux qui ont bien voulu honorer ce jour cet évènement, il a fait savoir que ce Play off qui s’est ouvert le samedi 05 novembre 2022 dans cette arène est l’aboutissement d’un long processus qui a tiré sa source de l’organisation dans chaque sous-ligue d’arrondissements des championnats des catégories dont l’âge varie de moins de 11 ans, 13 ans et 15 ans. « Au terme de ces compétitions, les champions se sont révélés et nous sont réservés pour participer aux épreuves finales de ce concours afin de déterminer le champion de Brazzaville », a rappelé le Secrétaire Générale.

A noter que le match d’ouverture a opposé l’équipe RED STAR de Makélékélé et FC JL Éducation. Ces championnats sont joués en mini championnat et l’équipe qui sera qualifiée par catégorie.

 

commentaires

« Planté un arbre et dire non à la corruption pour lutter contre toute destruction du pays », c’est l’esprit qui a animé la HALC

Publié le 7 Novembre 2022 par André LOUNDA dans Environnement

Le 06 novembre de chaque année, la République du Congo célèbre la Journée Nationale de l’Arbre Cette année, la 36ème édition relative à cette célébration a été placée sur le thème : « La planète a besoin de nous. Pour la sauver, plantons les arbres ! ». Cette année 2022, cet évènement vise à contribuer efficacement à la lutte contre les érosions et les glissements de terrains en vue d’améliorer la qualité de vie notamment les grandes villes, victimes de ces catastrophes naturelles. Patronnée par Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, réhaussée par la présence de Pierre NGOLO, Président du Sénat, de plusieurs membres du Gouvernement et des institutions constitutionnelles, et les personnels de ces institutions ont participé au planting d’arbres au site du pavillon présidentielle de l’aéroport de Brazzaville. A cette occasion, 13.300 plants d’espèces d’eucalyptus urograndis, pinus caribeae et terminalia mantaly ont été mis en terre sur une superficie de 12.90 hectares. A cette occasion, pour Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la participation massive de la population au planting renforcera l’engagement du Chef de l’Etat en faveur de l’environnement et la dynamique nationale impulsée par sa politique. Cette 36ème édition a coïncidé avec l’ouverture officielle de la Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP27) en Egypte, une rencontre qui vise à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Planté un arbre et dire non à la corruption pour lutter contre toute destruction du pays », s’est sous ce leitmotiv que l’a Haute Autorité de Lutte contre la Corruption, la HALC que dirige Emmanuel OLLITA ONDONGO a participer à cette dynamique qui s’inscrit à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO pour le bien-être des populations congolaises. Pris à chaud par les reporters-journalistes sur l’esprit qui l’a animé à l’occasion de cet évènement sur le planting d’arbres, le Président de la HALC a fait savoir que : « Moi personnellement, je pense que c’est d’abord à l’initiateur de l’idée qui est le Président de la République ! Cela fait une 36ème année qu’on est dans cette logique. Chaque année nous devons planter un arbre ! Alors la Haute Autorité nouvellement arrivée, disons a emboité le pas à penser qu’il faut aller encourager cette initiative qui est une très-très bonne chose pour la nation, pour la vie des hommes et pour la vie de la République. Voilà les raisons qui font que le Président puisse amener son monde vers cette activité qui va permettre au Congo de vivre dans la nature. Nous aurons cet oxygène, nous aurons beaucoup de choses bénéfiques aux populations ».

Suite à la célébration officielle poursuivant au siège de la HALC, le Président de la HALC après avoir livré son message à l’attention de son personnel en particulier et au peuple congolais, en compagnie de son Secrétaire Général et en présence de tout le personnel de ladite institution ont également procédé au même rituel en plantant une fois de plus un eucalyptus pour le Président et son Secrétaire Général par un palmier royal.

Dans son message, Emmanuel OLLITA ONDONGO a laissé entendre qu’institué par le Président de la République, Denis SASSOUS N’GUESSO, en 1984, cette célébration donne l’occasion à la nation de contribuer à la préservation de la population arboricole mondiale et à la protection active de notre écosystème. A l’occasion, la population est invitée à procéder au planting des arbres.

La HALC, par notre participation a bien voulu répondre à l’invite des hautes autorités de notre pays de prendre part à cette célébration, et au-delà à l’adhésion aux objectifs visés par le planting des arbres. En effet, les arbres ont toujours été intimement liés à l’évolution de la biodiversité terrestre et participent notamment à :la lutte contre la pollution, particulièrement dans la purification de l’air et la neutralisation de nombreux polluants gazeux ; la lutte contre le ruissellement des eaux et les érosions ; la protection de la biodiversité en ce qui constitue l’habitat privilégié de nombreuses espèces animales et végétales.

Pour la HALC, l’adhésion et la participation à cette célébration revêtent également une signification très symbolique.

« Comme nous venons de le voir en effet, l’arbre est un agent qui lutte pour empêcher la dégradation de l’écosystème. La HALC également est crée avec la mission originelle de la prévention et la lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées », a déclaré Emmanuel OLLITA ONDONGO.

Poursuivant son propos, il a fait savoir qu’il y a là, il nous semble, une analogie qui nous permet de dire qu’en participant au planting de la Journée Nationale de l’Arbre, la HALC affirme sa mission de prévention contre le fléau de la corruption, et profite par-là de sensibiliser l’opinion à planter également, à chaque fois que cela se présente un « non à la corruption » pour mieux-être de notre pays que vous pouvez lire sur nos supports de sensibilisation. Puis tout en remerciant son personnel, il leurs a souhaité et à tout le peuple congolais Bonne célébration et que vive le Congo sans corruption.

Populations du Congo Brazzaville, pour lutter contre ce fléau impliquez vous à l’utilisation du Numéro vert de la HALC, « Hé, Vous ! Tous, Dénonçons la corruption au 1023, C’est facile, appelez gratuitement, conformément à l’article 3, alinéa 4 de la loi N°3-20196 du 07 décembre 2019, vous êtes, Ni vu, Ni Connu et Vous êtes protégés.

Cette photo a été prise devant un jeune plant de baobab qui est un symbole qui caractérise l'Afrique cet immense arbre typique des plaines africaines au tronc très épais. Bien que l’âge d’un baobab soit difficile à  déterminer, il a été prouvé qu’il s’agit des seuls arbres de la planète pouvant atteindre des àges millénaires.

 

commentaires

Union Bank et Attijariwafa bank signent un accord de partenariat

Publié le 5 Novembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Economie

Union Bank (Nigeria) et le groupe Attijariwafa bank ont signé un accord de partenariat pour soutenir la stratégie de développement panafricain des deux institutions financières.

Attijariwafa bank, banque commerciale multinationale de premier plan basée au Maroc avec plus de 5 835 agences réparties sur 26 pays dans le monde, notamment en Afrique, en Europe, au Royaume- Uni, au Moyen-Orient et en Asie, offrira aux clients de Union Bank basés au Nigeria un accès à son dispositif commercial dans ses pays de présence et vice-versa. Union Bank, l’une des plus anciennes institutions financières du Nigeria, cherche à étendre sa portée au-delà de ses frontières à travers ce partenariat commercial avec le groupe Attijariwafa bank.

Union Bank et le groupe Attijariwafa bank développeront de nouvelles opportunités commerciales conjointes, au bénéfice de leurs clients respectifs, visant à soutenir les corridors de trade finance et d’investissement entre le Nigéria et l’ensemble des pays de présence du groupe Attijariwafa bank.

S’exprimant lors de la cérémonie officielle, M. Mudassir Amray, Directeur Général d’Union Bank, a déclaré : « Cet accord de partenariat reflète les perspectives de croissance que nous projetons pour Union Bank en tant qu’institution ainsi que les opportunités de création de valeur que nous proposons à nos clients nigérians en Afrique et au-delà. Grâce à ce partenariat avec le groupe Attijariwafa bank, nous pouvons fournir un soutien renforcé à nos entreprises clientes à la recherche d’une croissance à l’international et vice-versa. Nous avons l’intention d’accélérer les transactions transfrontalières qui ouvriront la voie à un succès à long terme, en tirant parti du solide réseau bancaire d’Attijariwafa bank en Afrique. ».

Commentant également ce partenariat, M. Ismail Douiri, Directeur Général Délégué en charge du Pôle Banque de Détail à l’International et Filiales de Financement Spécialisées chez Attijariwafa bank, a déclaré qu’ «en tant que banques de référence dans nos marchés respectifs, Union Bank et le groupe Attijariwafa bank s’engagent à accompagner la croissance des économies africaines à travers le soutien des échanges et investissements intra-africains, et la promotion d’un développement durable et inclusif», puis de souligner que « ce partenariat est bâti sur une complémentarité des géographies et des expertises de chacune des institutions ».

A son tour, M. Youssef Rouissi, Directeur Général Délégué en charge du pôle Corporate & Investment Banking a rappelé que « ce partenariat permettra d’apporter un accompagnement de terrain aux investisseurs nigérians dans nos pays de présence, et d’ouvrir réciproquement de nouvelles opportunités au Nigéria pour les investisseurs et opérateurs du Maroc et de l’ensemble des pays de présence du groupe Attijariwafa bank en Afrique, grâce à la prise en charge locale de Union Bank. »

À propos de Union Bank Plc.

Créée en 1917 et cotée à la Bourse du Nigéria en 1971, Union Bank of Nigeria Plc. est l’une des institutions financières nigérianes les plus respectées du pays. La Banque est une marque de confiance et justifie d’un vaste réseau de plus de 275 succursales à travers le Nigéria.

La Banque offre actuellement une variété de services bancaires aux particuliers et aux entreprises, notamment des services de compte courant, d’épargne et de dépôt, de transfert de fonds, de domiciliation de devises, de prêts, de découverts, de crédit-bail d’équipement et de financement du commerce. La Banque propose également à ses clients des canaux et des produits bancaires électroniques pratiques, notamment les services bancaires en ligne, les services bancaires mobiles, les cartes de débit, les guichets automatiques et les terminaux de paiement.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.unionbankng.com Demandes des médias : envoyez un e-mail à JIUGBOH@unionbankng.com

A propos d’Attijariwafa bank

Depuis ses origines, Attijariwafa bank s’est donné pour mission d’accompagner le développement économique du Maroc puis du continent et d’être au service de ses clients et de la société. Une raison d’être qui n’a cessé de s’affirmer depuis sa création en 1904. Grâce à son modèle diversifié et intégré et à sa culture d’innovation au service de ses clients, le Groupe continue de jouer un rôle déterminant dans la modernisation du secteur financier et de créer de la valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes, à l’échelle nationale et régionale. Attijariwafa bank est aujourd’hui leader au Maroc dans la collecte de l’épargne, le financement de l’économie, le soutien à l’investissement, les activités de marché et l’assurance.

Présent dans 26 pays, il réunit 20 590 collaborateurs qui incarnent sa raison d’être au quotidien au service de près de 10,8 millions de clients dans le monde :

– En Afrique : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo, Tunisie, Tchad.

– En Europe : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas.

– Elle est également présente, à travers des sociétés financières ou des bureaux de représentation à Londres, Genève, Montréal, Abu Dhabi, Dubaï et Riyad.

commentaires

Paludisme: une espèce invasive de moustique gagne du terrain en Afrique

Publié le 5 Novembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Santé

De nouvelles données font apparaître la propagation en Afrique d'une espèce invasive de moustique vecteur du paludisme venue d'Asie, faisant peser une menace potentielle sur des dizaines de millions de citadins, alertent des chercheurs mardi.

Causé par cinq espèces de parasites transmis par les piqûres de moustiques infectés, le paludisme (ou malaria) reste un fléau, notamment pour les enfants africains, malgré l'arrivée récente d'un vaccin. Il se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, puis par des cycles de frissons, fièvre et sueurs.

En Afrique, où sont survenus plus de 95% des 627.000 décès mondiaux de paludisme en 2020, la maladie se répand surtout en zones rurales, via les moustiques Anopheles gambiae, dominants sur ce continent.

Or, une autre espèce, Anopheles stephensi, longtemps principal vecteur de la malaria dans les villes indiennes et iraniennes, peut se reproduire dans des réservoirs d'eau urbains et donc prospérer lors des saisons sèches. Elle est également résistante aux insecticides courants.

Si ce moustique se déployait largement en Afrique, plus de 126 millions de personnes dans 44 villes seraient à risque de paludisme, selon une modélisation de 2020.

A Djibouti, premier pays africain à avoir détecté Anopheles stephensi en 2012 alors qu'il était sur le point d'éradiquer le paludisme avec seulement 27 cas cette année-là, la malaria est repartie en flèche depuis l'arrivée de ce pathogène. Quelque 73.000 cas y ont été comptabilisés en 2020, selon l'Organisation mondiale de la santé.

Et une épidémie de paludisme dans l'Ethiopie voisine a été causée par le même moustique, selon une étude non revue par des pairs, présentée mardi lors de la réunion annuelle de la Société américaine de médecine tropicale et d'hygiène à Seattle (Etats-Unis).

A Dire Dawa, deuxième ville d'Ethiopie, située dans l'est, sur la ligne ferroviaire entre Addis-Abeba et Djibouti, 205 cas de paludisme avaient été enregistrés en 2019. Cette année, plus de 2.400 cas l'ont été rien qu'entre janvier et mai.

Or cette épidémie s'est produite pendant la saison sèche, lorsque le paludisme est traditionnellement rare.

Face à l'envolée des cas, des chercheurs "se sont empressés d'enquêter", a raconté à l'AFP l'un d'eux, Fitsum Girma Tadesse, biologiste moléculaire à l'institut de recherche Armauer Hansen d'Addis-Abeba. Ils ont rapidement déterminé que "les moustiques Anopheles stephensi sont responsables de la hausse des contaminations".

"Menace majeure"

Ces moustiques porteurs de la malaria ont aussi été découverts dans des réservoirs d'eau voisins.

La prédilection de cette espèce pour les réservoirs d'eau ouverts, fréquents dans les villes africaines, "la rend unique", a souligné Fitsum Girma Tadesse.

Le Soudan semble aussi touché. Selon d'autres données préliminaires présentées à Seattle, des moustiques Anopheles stephensi ont été identifiés dans 64% des 60 sites de tests, répartis dans neuf régions.

"Dans certains cas, jusqu'à 94% des ménages ont des moustiques stephensi" à proximité, a déclaré Hmooda Kafy, entomologiste médical et chef du département de gestion des vecteurs au ministère soudanais de la Santé, dans un communiqué.

Ces découvertes interviennent après que l'Institut nigérian de recherche médicale a confirmé pour la première fois, en juillet, la présence d'Anopheles stephensi en Afrique de l'Ouest.

Pour Sarah Zohdy, du Centre américain de contrôle des maladies, c'était "surprenant" alors que l'attention était sur la Corne de l'Afrique.

Depuis quelques mois, la menace d'Anopheles stephensi en Afrique n'est plus "potentielle" mais avérée, a noté cette experte en écologie des maladies, qui travaille avec l'Initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme, partenaire de l'étude éthiopienne.

"Les preuves existent maintenant pour suggérer que le monde doit agir contre ce phénomène", a-t-elle insisté, appelant aussi à une surveillance accrue pour savoir exactement jusqu'où l'Anopheles stephensi s'est propagé à travers le continent africain. Il aurait été repéré en Somalie, selon l'OMS, qui a lancé en septembre une initiative pour contrer sa propagation en Afrique.

Comme il peut prospérer dans les réservoirs d'eau urbains, "on passe d'une maladie saisonnière à une maladie qui peut persister toute l'année", ce qui représente "une menace majeure" pour les progrès contre le paludisme, selon la chercheuse.

Les décès du paludisme ont reculé de plus de moitié entre le début du siècle et 2017 - principalement grâce aux moustiquaires imprégnées d'insecticide, aux tests et aux médicaments –, avant que la pandémie de Covid-19 n'interrompe ce déclin.

commentaires

États-Unis : Trump va "très très probablement" se représenter en 2024 E.R. avec AFP

Publié le 4 Novembre 2022 par André LOUNDA dans International

 

Donald Trump a déclaré vouloir "très très probablement" se représenter à l'élection présidentielle de 2024. L'ancien président américain a assuré que les Républicains vont reprendre le Congrès et le Sénat lors des midterms. Les Américains seront appelés aux urnes pour les élections de mi-mandat ce mardi 8 novembre.
À quelques jours des élections de mi-mandat, le 8 novembre, Donald Trump passe à l'offensive pour mobiliser l'électorat républicain. Lors d'un meeting dans l'Iowa, l'ancien président américain a déclaré jeudi devant ses partisans vouloir "très très probablement" se représenter à l'élection présidentielle de 2024.
"Soyez prêts, c'est tout ce que je peux vous dire", a lancé celui qui n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020, ajoutant : "Nous allons reprendre l'Amérique et surtout, en 2024, nous allons reprendre notre magnifique Maison Blanche."
"Nous allons reprendre le Congrès, nous allons reprendre le Sénat"
En attendant cette échéance, Donald Trump a assuré que 2022 est "l'année où nous allons reprendre le Congrès, nous allons reprendre le Sénat". Après l'Iowa, l'ex-président prévoit de se rendre en Floride, en Pennsylvanie puis dans l'Ohio lundi.

 

 

 

 

 

 

commentaires

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Le groupe Wagner ouvre un premier QG officiel en Russie...

Publié le 4 Novembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

 

L’ESSENTIEL

  • Près de 4,5 millions de personnes en Ukraine étaient privées d’électricité dans la nuit de jeudi à vendredi en raison de frappes russes contre les infrastructures du pays, le président Volodymyr Zelensky dénonçant une « terreur énergétique ».
  • La conclusion « évidente » de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) représente des « preuves claires et irréfutables » de l’absence de tous préparatifs d’une « bombe sale » en Ukraine, a déclaré jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
  • Le chancelier allemand Olaf Scholz arrive vendredi à Pékin pour une visite très controversée dans un contexte de défiance croissante de l’Occident face au régime autoritaire chinois.

 

commentaires

Première "Bourse des déchets" en Afrique de l'Ouest, une initiative majeure de EXPADD

Publié le 4 Novembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Communiqué de Presse

EXPADD (Experts d'Afrique pour le Développement Durable) vient de lancer la première bourse de déchets d'Afrique de l'Ouest. Il s'agit d'une plateforme  via son site internet (www.expadd.org) qui permet d'une part aux détenteurs de divers résidus et déchets (Plastiques, papiers, Organiques, électriques, et divers) de se faire connaître en renseignant un formulaire et d'autre part aux potentiels collecteurs de déchets de se manifester.

Il faut saluer cette initaitive qui participe à la promotion de l'économie circulaire en Afrique de l'Ouest.

 

Dr Christophe GBOSSOU

cgbossou@expadd.org

commentaires
<< < 1 2 3 > >>