FNE Centre-Val de Loire, dans le cadre de l’animation de sa coalition «Transition énergétique et préservation de la biodiversité», a initié en 2021 des échanges avec divers acteurs régionaux du bâti (bailleurs sociaux, chambre des métiers et de l’artisanat, FFB et CAPEB) et les professionnels de son réseau et du Muséum de Bourges en ce qui concerne la connaissance des espèces inféodées au bâti (Martinet noir, Hirondelle de fenêtre et Chauves-souris communes) afin d’établir un premier contact et leur présenter une feuille de route permettant de mieux prendre en compte ces espèces dans et autour des chantiers.
Le 9 décembre prochain, FNE Centre-Val de Loire et son réseau d’associations organisent cette fois un séminaire bâti et biodiversité pour donner la parole à un cercle plus large d’acteurs afin que chacun puisse préciser le fonctionnement de sa structure et son réseau ainsi que sa manière d’appréhender les questions de biodiversité au quotidien. Ces temps d’échanges permettront aux collectivités et aux associations de mieux appréhender le fonctionnement du monde du bâti et identifier ensemble les freins à débloquer et/ou et leviers à actionner pour améliorer la prise en compte de la biodiversité dans (et autour) les futurs chantiers à conduire en région.
Ils seront là :
Le Conseil régional, la ville de Tours, la FFB (fédération française du bâtiment) Centre-Val de Loire, la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) Centre-Val de Loire, les bailleurs sociaux adhérents à l’USH (Union sociale pour l’habitat) du Centre-Val de Loire ou encore l’association Echobat Centre-Val de Loire sont invités à présenter leurs actions et point de vue.
De nombreux échanges sont prévus avec les participants pour créer du dialogue, apprendre à mieux se comprendre les uns les autres, pour travailler ensemble à une meilleure manière de préserver la biodiversité sur les chantiers et dans la conception des projets !
Publié le 4 Novembre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansEnvironnement
«Qui dit protection de l’environnement dit plantation des arbres», soutient la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès qui, le temps d’une marche sportive dénommée «piquetage des déchets», le 27 septembre 2022, à travers la ville de Bertoua, a planté un arbre (le Flamboyant) sur l’avenue présidentielle pour montrer, aux populations locales, le bon exemple en matière de protection de l’environnement et de verdissement du chef-lieu de la région de l’Est (Cameroun).
Le geste très écologique posé par la MINHDU, au cours du lancement spécial et solennel des activités (du 26 septembre au 03 octobre) de la Journée mondiale de l’habitat (JMH) 2022 à Bertoua, participe de la lutte contre le réchauffement climatique. Une sensibilisation des masses qui a visiblement ému les populations de l’Est mobilisées.
«Le président de la République, Son Excellence Paul Biya, nous a instruit de relancer les activités d’hygiène et de salubrité au Cameroun. Nous avons d’abord commencé par une phase pilote : Yaoundé propre. Ensuite, au niveau de trois villes : Douala, Yaoundé et Limbe propres. Et nous finirons par Cameroun propre, c'est-à-dire toutes les villes du pays. Nous sommes ici aujourd’hui pour lancer cette opération. Et je me réjouis de ce que l’ONU-Habitat ait adopté cette démarche du Cameroun qui vise a attirer la conscience collective d’aborder toute la semaine des thématiques liées à l’habitat, à l’environnement, à l’hygiène et à la salubrité, aux établissements humains, aux populations, au développement durable, etc. Je me réjouis également de ce que l’OMS ait accepté d’être le partenaire officiel de l’édition JMH 2022 à Bertoua. Et nous avons tenu, en prêchant par l’exemple, en ramassant les déchets plastiques et en balayant ce matin les rues de la ville de Bertoua. Et nous avons planté des arbres. Car, qui dit protection de l’environnement dit plantation des arbres», a laissé entendre la lauréate du Prix des Nations Unies du Service public 2014.
En effet, accompagnée du Représentant-résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Cameroun, des autorités administratives, municipales et des populations locales, Célestine Ketcha Courtès, ballerines aux pieds et balai en main, a arpenté les artères de la cité capitale de la région de l'Est : Place des fêtes-Boulevard Paul Biya-Carrefour du Palais-Délégation MINHDU-Lycée technique de Kpolota-Desce.
Publié le 3 Novembre 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansInternational
Le Conseil de sécurité rejette la demande russe d’enquête sur le prétendu développement d’armes biologiques en Ukraine
Le Conseil de sécurité a rejeté, mercredi, une résolution rédigée par la Russie réclamant une enquête sur ses accusations concernant l’implication de Washington dans le développement présumé d’armes biologiques en Ukraine. La Russie avait officiellement demandé la semaine dernière une enquête de l’ONU sur ces accusations qu’elle avance régulièrement depuis le début de son offensive en Ukraine.
La résolution qu’elle a soumise au vote mercredi a recueilli deux voix en faveur (Russie et Chine), trois voix contre (France, Etats-Unis et Royaume-Uni, qui ont un droit de véto) et les 10 membres non permanents du Conseil se sont tous abstenus.
L’ambassadeur russe adjoint Dmitry Polyanskiy a regretté le résultat du vote, dénonçant l’attitude des pays occidentaux qui « ont fait la preuve que les règles ne s’appliquent pas à eux ».
« Les Etats-Unis ont voté contre cette résolution parce qu’elle est basée sur la désinformation, la malhonnêteté, la mauvaise foi et un total manque de respect » pour le Conseil de sécurité, a répondu l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield qui a fustigé « la duperie et des mensonges de la Russie » ajoutant : « personne ne s’y laisse prendre, à part la Chine ».
Les Etats-Unis et l’Ukraine avaient déjà rejeté catégoriquement la semaine dernière les accusations de la Russie, les Américains les qualifiant de « pure invention ». Le haut représentant adjoint des Nations unies chargé des questions de désarmement, Adedeji Ebo, avait lui indiqué que l’ONU n’était « pas au courant » d’un programme d’armes biologiques en Ukraine et n’avait pas de mandat ni de « capacités techniques » pour enquêter.
Publié le 3 Novembre 2022
par André LOUNDA
dansEconomie
Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes à destruction massive, pour prévenir et de riposter contre ces phénomènes la République du Congo a mis en place un comité de coordination des politiques nationales dont la session inaugurale dudit Comité s’est tenue le jeudi 03 novembre 2022 à Brazzaville.
Placée sous le patronage du Ministre de l’Economie et des Finances, Jean Baptiste ONDAYE, ouvrant les travaux de cette session inaugurale du Comité de coordination des politiques nationales organisée par l’Agence Nationale d'Investigations Financières (ANIF) qui aura pour missions d’élaborer, coordonner les politiques et les activités visant à lutter contre le financement du terrorisme et de la prolifération des armes à destruction massive en République du CONGO, dans son discours a laissé entendre que La session inaugurale du Comité de coordination nationale intervient au moment où notre pays s’est résolument engagé dans la lutte contre les antivaleurs.La bataille nationale et internationale contre l’argent sale et le renforcement de l’intégrité financière répond à une triple nécessité d’ordre moral, économique et celle de la sauvegarde de la paix et la stabilité de nos Etats. Avant de féliciter la veille qu’exerce, de manière permanente, le groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale au niveau de la sous-région.
A noter que l’ANIF a pour mission entre autres : de réaliser la réception, l’analyse, le traitement de l’information financière en vue de sa transmission à l’autorité judiciaire pour d’éventuelles poursuites. La structure dispose d’une indépendance dans ses prises de décision sur toutes les affaires relevant de sa compétence et aussi le Congo est Etat-membre de la GABAC.
Publié le 3 Novembre 2022
par André LOUNDA
dansEduaction
C’est au cours d'une table ronde d'échanges sur les enjeux climatiques et la problématique de gestion durable des écosystèmes forestiers organisée par la Délégation de l'Union Européenne au Congo qui s’est tenue ce 03 novembre 2022 dans la salle de conférences de la Présidence de l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville , des jeunes élèves et étudiants ont été édifié dans une rencontre dédiée à la forêt, le FORESTVAL, qui a eu pour objectif : sensibiliser cette couche juvénile de la société congolaise et l’impliquer dans la recherche de solutions durables.
Entre enjeux, politiques,, opportunité économiques et défis environnementaux, le FORESTIVAL se veut un cadre de dialogue de toutes les parties prenantes à la gestion forestière, à savoir entre autres : les communautés locales et autochtones, les organisations de la société civile, les sociétés forestières, les pouvoirs publics et les universitaires. Initié par l’association France volontaires, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne au Congo, le FORESTIVAL ouvert à toutes et à tous, dédié à la forêt du Congo, pour mieux la connaître et la célébrer, un concours photo a été lancé et des nombreux prix ont été attribué au lauréats le 02 novembre à l’Hôtel PEFACO la cérémonie y relative a été rehaussé par Monsieur Clesh ATIPO NGAPI, 2ème Vice-président du Conseil Départemental et Municipal de la ville de Brazzaville en présence de son Excellence l’Ambassadeur de l’Union Européenne en République du Congo, Giacomo DURAZZO et du Représentant de France Volontaires au Congo. Pour l'Ambassadeur de l'UE, il s'agit de rendre plus tangible le partenariat l'UE-Afrique sur le continent et de connecter la jeunesse davantage à leurs projets. "Je voudrais donc remercier les participants à ce concours et dans le cadre de la thématique qui était au cœur de la compétition ont su saisir un moment de synergie entre l'homme et la forêt, ont interpellé, ont déroulé, ont dévoilé la forêt...".
le FORESTIVAL s’est déroulé autour des tables rondes, d'un concours photo, d'un salon de présentation des projets relatifs à la forêt, des ateliers, des projections-débats, d'un concert et d'un conte.
Comme thème principal de la table ronde« Gestion durable des forêts : entre enjeux politiques, opportunités économiques et défis environnementaux » qui a eu pour panélistes Madame Rosalie MATONDO, Ministre de l’Économie Forestière, de Ses Excellences l’ambassadeur de l’Union Européenne au Congo, Giacomo DURAZZO et François BARATEAU de la République Française au Congo, de son Excellence de l'Ambassadeur de l'Allemagne en République et Son Excellence l'Ambassadeur d'Italie au Congo en présence de Madame Delphine Edith Emmanuel ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique;
Pour le gouvernement congolais le message au cours de ce panel d’échange avec les jeunes a été celui de les inviter à planter les arbres, notamment en marge de la Journée Nationale de l’arbre célébrée le 6 novembre de chaque année. Ce geste contribue à la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique. « Je suis heureuse de voir comment nos jeunes sont intéressés à la problématique de gestion durable des écosystèmes forestiers. Le message que nous voulons faire passer, c’est que la protection de l’environnement nous concerne tous, chacun de nous a sa partition à jouer. Nous avons été très surpris de voir les jeunes soulever des questions pertinentes liées aux enjeux climatiques. C’est ainsi que nous avons décidé de les intégrer dans la gestion durable », a laissé entendre Rosalie MATONDO pour manifester sa joie sur l’intérêt que porte les jeunes sur la gestion durable des forêts.
De sa part Son Excellence Giacomo DURAZZO a fait savoir que le Congo peut compter sur le soutien de ses partenaires et de l’Union Européenne pour l’aider à assurer la conservation et la gestion des ressources forestières. La coopération va se poursuivre, avec la signature par le Chef de l’État congolais et la Présidente de la Commission de l’Union Européenne d’un document de partenariat sur les forêts au Congo, en marge de la Cop27 en Égypte. Des projets et programmes vont être lancés en matière de gestion durable des forêts, de conservation des parcs nationaux, d’écotourisme. « Entre les enjeux politiques, opportunités économiques et défis environnementaux, la réponse n’est pas simple. Mais le Congo dispose de tous les instruments juridiques pour savoir ce qu’il faut faire pour assurer l’équilibre. C’est une question de capacités et des moyens », a conseillé l’ambassadeur de l’UE. A noter que des ateliers, des projections-débats et concert seront organisés le vendredi 04 novembre à l’IFC.
Publié le 3 Novembre 2022
par André LOUNDA
dansSanté
Pour favoriser l’émergence d’une industrie pharmaceutique ayant pour base les inventions et innovations de la pharmacopée africaine, les experts des Etats membres de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, l’OAPI tiennent, avec l’appui du Projet Droits des Propriété Intellectuelle et Innovation en Afrique en sigle AFRIPI en partenariat avec le Gouvernement de la République du Congo sont en conclave du 2 au 4 novembre 2022 à Brazzaville, dans une conférence régionale sur les inventions médicales Africaines dans les Etats membres de ladite organisation. Placé sous le patronage du Ministre en charge de l’Industrie, la cérémonie d’ouverture officielle y relative a été marquée par quatre discours à savoir : l’Allocution de bienvenue du Directeur Général de l’OAPI, du discours de bienvenue du Chef Adjoint du Projet AFRIPI, l’Allocution de l’ambassadeur de l’Union Européenne au Congo et du discours d’ouverture du Ministre de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé.
Dans son discours, ouvrant les travaux de ladite conférence, Antoine Thomas Nicéphore FYLLA de Saint-Eudes a fait savoir que les inventions africaines en matière de médicaments ont besoin de protection pour assurer l’émergence d’une véritable industrie pharmaceutique. « La richesse de la pharmacopée traditionnelle au sein du continent africain, et partant dans l’espace Oapi, représente un enjeu scientifique et économique majeur. Son exploitation et sa valorisation peuvent conduire à la mise au point des médicaments utilisables dans le traitement des pathologies qui minent nos sociétés »,a-t-déclaré. Aussi, il a indiqué que le développement d’une industrie de médicaments en dépend, y compris la réduction d’une part importante des ressources financières que les Etats consacrent à l’achat des médicaments dans les pays développés.
Selon Denis BOHOUSSOU, Directeur Général de l’OAPI dans son discours, la conférence régionale en cours à Brazzaville devrait déterminer les actions futures permettant d’atteindre des objectifs de l’initiative de Libreville du 13 septembre 2002, à travers la feuille de route qui en découlera. L’initiative de Libreville prône, en effet, la protection et la valorisation des inventions africaines en matière de médicaments. « Grâce à cette initiative, des référentiels relatifs à l’harmonisation des procédures d’homologation des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle et à l’harmonisation des procédures d’identification des tradi-praticiens de santé avaient été adoptés », a-t-il rappelé tout en soulignant que l’OAPI est disposée à jouer pleinement sa partition pour atteindre les objectifs fixés en la matière.
De sa part Son Excellence, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en République du Congo, Giacomo DURAZZO, a laissé entendre que la flore africaine, en termes de plantes médicinales, présente des perspectives intéressantes. « La pharmacopée traditionnelle constitue une voie complémentaire pour aborder le problème de l’accès aux médicaments. En augmentant le nombre et l’accessibilité des médicaments et traitements alternatifs, nous pouvons réduire l’impact des faux médicaments »,a expliqué l’Ambassadeur de l’UE.
Au cours de cette conférence régionale, les échanges vont porter sur plusieurs thèmes : Place des solutions médicales africaines dans la politique mondiale de santé ; Politique Nationale de Santé : accès du médicament africain aux protocoles de traitements nationaux ; Etat des lieux de la recherche médicale africaine ; Défis liés à la mise au point des médicaments améliorés ; Etat et mécanisme de la protection des inventions médicales africaines ; Difficultés liées à la valorisation des innovations médicales de la pharmacopée; exemple d’intégration réussie des médicaments traditionnels dans le système national de santé ; Les politiques développées sur le plan régional ou international pour la valorisation des médicaments africains.
Au terme de ces travaux en tables rondes, après la présentation des présidents et rapporteurs une feuille de route pour accroître l’homologation des médicaments issus de la pharmacopée sera élaborée et la seconde, pour accroître la valorisation des médicaments issus de la pharmacopée à travers une prise en compte dans les systèmes nationaux de santé.
A noter que le projet Droits de Propriété Intellectuelle et Innovation Afrique (AFRIPI), a été représenté par Gregor Schneider, est ’un programme de la Commission Européenne œuvrant pour le renforcement de la protection et l’exploitation des droits de la propriété intellectuelle en Afrique.Ce projet durera trois (3) ans à compter de cette date de lancement, jusqu’au 8 Aout 2024. Prenant en compte les femmes enceintes ; enfants et ménages les plus vulnérables. Ce projet sera reparti en 4 composantes : Premièrement, la performance, en mettant en œuvre les soins de santé gratuits ; ensuite, soutenir la gouvernance des finances publiques dans les systèmes santé ; après, la gestion et suivi du projet ; enfin, l’intervention d’urgence contingente. Tous ceux-ci forment un enjeu majeur dans le processus de l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle, inscrit à l’agenda 2030 de l’OMS, qui nécessite un système de santé performant et résilient.
Publié le 2 Novembre 2022
par André LOUNDA
dansSanté
Les femmes du Ministère les Hydrocarbures et celles évoluant dans de différentes sociétés pétrolières de la place ont été édifié, le lundi 31 octobre 2022 dans la salle de conférences de l’AOGC de Brazzaville, au cours d’un atelier de sensibilisation sur le cancer du sein, à travers la prévention, le dépistage précoce, l’autopalpation, les activités sportives. Les participantes ont apprises que dans notre pays selon les statistiques cette pathologie représente 32% des cas de cancer et 80% des décès liés au cancer enregistrés depuis 2020.
Placé sur le thème : « Ensemble, sensibilisons nos proches sur le dépistage pécoce du cancer du sein », cet atelier organisé par le Ministère des Hydrocarbures, en collaboration avec la Fondation Noevy-ITOUA, cet atelier s’inscrivait dans le cadre d’« Octobre Rose », est une initiative mise en place pour interpeller les pouvoirs publics, les familles, les soignants et les chercheurs sur ce problème majeur de santé publique. Souvent testée chez les femmes adultes, les indices montrent que la maladie touche de plus en plus de jeunes filles dans notre pays.
Selon Muriel Nelly Hobié, la Cheffe de cabinet du Ministre des Hydrocarbures et Conseillère aux Affaires sociales ouvrant les travaux de cette campagne qui a consisté une démarche permettant aux participantes d’acquérir des connaissances suffisantes sur la maladie pour en discuter avec leur entourage. « Cette rencontre vise à montrer l’importance du dépistage précoce et du suivi médical, afin de vaincre et de réduire le taux de mortalité lié au cancer du sein. Les femmes constituent un maillon incontournable de toute la branche du développement durable de notre pays (...) Elles ne peuvent répondre à leur devoir que si elles sont en bonne santé », a-t-elle signifié.
De sa part, Ignace Taliane TCHIBAMBA, le Directeur Exécutif de ladite Fondation, a rappelé l’auditoire que le combat de la Fondation Noevy-ITOUA est de parvenir à généraliser le dépistage précoce et à assurer le suivi médical des malades. « Le cancer affecte non seulement la malade, mais également son entourage. Le combat de notre Fondation est de sensibiliser, d’éduquer, d’informer sur le cancer du sein, y compris de mobiliser les donateurs, les chercheurs et soignants », a-t-il laissé entendre.
Pour le Pr Judith Nsondé MALANDA au cours de sa présentation, dans ses explications a fait savoir que le cancer du sein est le plus meurtrier chez la femme. Mais dès lors que la maladie est dépistée à temps, la patiente peut être intégralement guérie. Fortement impliquée dans le Programme national de lutte contre le cancer du sein et celui du col de l’utérus. Avec des exemples à l’appui, elle a énuméré les principales causes de la maladie, les risques et les moyens de l’éviter. Et pour prévenir le cancer, a-t-elle ajouté, « la femme doit procéder à l’autopalpation des seins au moins une fois le mois. Cela permettrait de déceler tôt la maladie et d'être rapidement prise en charge. Le cancer du sein est lié à un autre, celui du col de l’utérus. Le professeur de médecine a insisté que les femmes doivent se faire examiner régulièrement, se faire dépister, se faire vacciner contre le virus HPV et surtout éviter d’avoir des rapports sexuels avec plusieurs partenaires ».
Pour conclure le Pr Judith Nsondé MALANDA, Cancérologue au CHU-B, Responsable du Programme National de Lutte contre le Cancer a rassuré les participants que le dépistage précoce demeure le moyen principal de lutte contre ce fléau. Le cancer du sein peut se traiter. Mais la seule raison c'est que les gens consultent souvent très retard au moment où la maladie a déjà atteint un niveau très élevé. Le problème c'est de sensibiliser tout le monde. D'où, notre présence ici.
A noter qu’en 2020, 2478 cas de cancer ont été enregistrés en République du Congo dont 1376 cas de cancer du sein et de col de l'utérus et 1600 décès dus à cette maladie ont été enregistrées la même année.
Publié le 2 Novembre 2022
par André LOUNDA
dansSport
Ouverture de la saison sportive 2022-2023 de la Fédération Congolaise de Nzango le dimanche 30 octobre 2022 au gymnase Henri Élendé de Brazzaville. En match d'ouverture As Femme de fer a battu AMAS par un score de 33 à 27. Une saison riche en activités et qui nécessite l'implication des sponsors car la femme est sacrée et le Nzango est sacrée.
Ouvrant la saison sportive 2022-2023, Madame Aminata ADJAKOU CISSE, Présidente de la Fédération Congolaise de Nzango a laissé entendre qu’en effet, Mesdames et Messieurs, l’ouverture de la saison sportive est une étape importante de relance de nos activités à travers tous les départements. Donc projetons l’avenir du Nzango sur la base de nouvelles perspectives. Déjà lors du Conseil Inaugural, nous avions pris l’option de ne ménager aucun effort afin que le Nzango rayonne à travers les départements. Certes, le chemin à parcourir est parsemé d’embuche. Mais notre volonté d’agir et de bien faire demeure inébranlable. A cet égard, le Nzango continue à se pratiquer à la recherche effrénée des partenaires-sponsor, demeure notre cheval de bataille. Je sais donc compter sur votre sens élevé de responsabilité. Prenons le pas du bon pied pour un départ réussi de la saison sportive 2022-2023 dont l’arrivée est attendu dans les mois prochains.
Aussi, elle a rappelé l’auditoire que c’est dans le cadre du respect strict de la circulaire ministérielle N°0115/MSEP-CAB/DGS du 03 février 2021 portant l’organisation des saisons sportives, que s’ouvre ce jour la notre au cours de laquelle plusieurs défis nous attendent dans l’exécution des axes prioritaires édicté par le ministère en charge des sports que nous saluons et adressons des vives remerciement pour contributions et conseils.
Aux dirigeants sportifs, Madame Aminata ADJAKOU CISSE leurs a fait savoir que la saison sportive qui s’achève a été remmaillée d’avancées significatives notables, mais aussi reconnaître les faiblesses qui malheureusement ont limité la portée de l’espérance de conquêtes ou de reconquêtes des performances sportives. Mais nous devons hélas reconnaître et regretter le dysfonctionnement observé dans de nombreuses ligues départementales dont les causes sont à rechercher et à trouver dans la non maîtrise et le refus d’observer les règles qui régissent notre discipline. « J’ai pour l’amour du Nzango commun, fait fi dec tous manquements. J’exhorte tous les dirigeants à respecter nos textes en vigueur pour nous permettre une conquête efficiente en mettant l’athlète au centre de notre action et mon intérêt personnel », a-elle déclaré.
Poursuivant, elle a remercié Monsieur le Ministre en charge des Sports pour ses multiples conseils et contributions et aussi à tous ceux qui ne cessent de prêter mains et d’aider la Fédération dans tous ses besoins. « Nous devons nous ranger en ordre de bataille en plaçant l’intérêt de l’athlète au centre de nos actions afin d’améliorer l’éthique de notre sport voué depuis un certain temps aux querelles intempestives et inappropriées relevons le pas de bon pied lors de nos différentes activités. Le Nzango est sacré, la femme est sacrée et l’homme est idéal », a-t-elle conclu. Puis elle a déclaré ouverte la saison sportive 2022-2023.