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GéoAfriqueMédias.cg

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La COVID-19 compromet l’élimination d’une forme mortelle de méningite en Afrique, avec plus de 50 millions d’enfants non vaccinés

Publié le 9 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Santé

Brazzaville – Les campagnes de vaccination contre la méningite qui ciblaient plus de 50 millions d’enfants en Afrique ayant été retardées par la COVID-19, la Région africaine se retrouve exposée à un risque accru de flambées épidémiques de méningite de type A, une maladie quasiment éliminée sur le continent. Dans la course contre la montre engagée contre la méningite, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires ont établi une feuille de route visant à enrayer les flambées de méningite bactérienne d’ici à 2030, en exhortant les pays à mettre en œuvre rapidement cette feuille de route avant le début de la saison de la méningite, en janvier 2023.

La pandémie a gravement perturbé les services de prévention et de contrôle de la méningite, avec une forte baisse de la surveillance de la maladie, de la confirmation des cas en laboratoire et des enquêtes sur les flambées. Sur la base des rapports des pays, l’OMS a constaté que les activités de lutte contre la méningite avaient diminué de 50 % en 2020 par rapport à 2019, avec une légère amélioration en 2021. Le Bénin, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Nigéria et le Togo ont différé leurs campagnes d’administration du vaccin MenAfriVac, qui visent à protéger un total de 50 millions d’enfants de moins de 12 ans contre la méningite de type A.

Historiquement, la méningite de type A était la cause la plus importante des épidémies de méningite en Afrique. Cependant, en 2010, l’Afrique a commencé à vaincre la méningite de type A lorsqu’un vaccin efficace, le MenAfriVac, a été mis au point et déployé. Le vaccin a été développé à la demande des ministres africains de la santé après qu’une épidémie de méningite de type A survenue en 1996 a infecté plus de 250 000 personnes et entraîné plus de 25 000 décès en quelques mois seulement. Avec le concours de l’OMS et de ses partenaires, plus de 350 millions de personnes dans 24 pays africains à haut risque ont reçu le vaccin MenAfriVac depuis 2010.

Les efforts déployés pour éliminer ce type de méningite ont connu un succès considérable. Alors que la méningite de type A représentait 90 % des cas et des décès avant 2010, aucun nouveau cas n’a été notifié depuis 2017. La lutte contre cette forme mortelle de méningite a entraîné une diminution des décès dus à la méningite de type A et à d’autres types de micro-organismes. Alors que 50 % des personnes atteintes de méningite sont décédées des suites de cette maladie en 2004, en tout 95 % des cas ont survécu en 2021.

« La victoire contre la méningite de type A est l’une des plus grandes réussites de l’Afrique en matière de santé, mais les conséquences de la COVID-19 entravent nos efforts pour éradiquer cette infection bactérienne comme menace pour la santé publique et pourraient entraîner des résurgences catastrophiques », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « En accordant la priorité à la riposte contre la COVID-19, nous ne devons pas perdre de vue les autres problèmes de santé. J’exhorte les pays à accélérer la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route régionale de l’OMS dès à présent, avant le début de la saison de la méningite en janvier 2023. »

Bien qu’aucun cas de méningite de type A n’a été notifié en Afrique au cours des cinq dernières années, des flambées épidémiques continuent de se produire et sont causées par d’autres types de bactéries méningococciques. En 2019, un total de 140 552 personnes sont décédées à cause de la méningite, tous types confondus, dans la Région Africaine. Depuis 2013, des flambées majeures dues à la méningite de type C ont été enregistrées dans sept pays de la ceinture de la méningite. En 2021, une flambée épidémique qui a duré quatre mois a fait 205 morts en République démocratique du Congo. De plus, la Région africaine abrite le plus grand nombre de nouveaux cas de méningite dans le monde et se trouve être la seule Région encore touchée par des épidémies de cette maladie. Le continent enregistre 100 cas de méningite pour 100 000 habitants, l’incidence la plus élevée au monde.

« Plus de 400 millions d’Africains restent exposés au risque de flambées saisonnières de méningite, mais la maladie est restée loin des projecteurs pendant trop longtemps », a ajouté la Dre Moeti. « En plus des pertes en vies humaines, les flambées épidémiques ont un impact négatif sur les systèmes de santé et sur nos économies fragiles, et appauvrissent des populations entières qui doivent ainsi faire face à de nombreux défis sanitaires et socio-économiques. »

Avec l’objectif ambitieux de vaincre la méningite bactérienne dans la Région africaine d’ici à 2030, la nouvelle stratégie régionale lancée aujourd’hui fournit aux pays une feuille de route pour renforcer le diagnostic, la surveillance, le traitement, le plaidoyer et la vaccination afin d’éliminer les flambées épidémiques et de réduire de 70 % les décès et de 50 % les infections. L’OMS estime qu’il faudra 1,5 milliard de dollars d’ici à 2030 pour mettre en œuvre ce plan qui, si les pays l’adoptent, sauvera plus de 140 000 vies par an dans la Région et réduira considérablement les invalidités.

La méningite est causée par l’inflammation des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière et se transmet par les éternuements, la salive ou les mucosités provenant du nez et de la gorge des personnes infectées. La méningite bactérienne aiguë est l’une des formes les plus mortelles et les plus invalidantes de la maladie. Elle peut provoquer le décès dans les 24 heures, et une personne infectée sur cinq reste atteinte d’un handicap à vie après l’infection. La saison méningitique est particulièrement longue en Afrique, où elle s’étend de janvier à juin.

La méningite touche les personnes de tous âges, mais les jeunes enfants sont les plus à risque, car près de la moitié des cas et des décès concernent les moins de cinq ans.

La Dre Moeti s’est exprimée aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne animée par APO Group. Elle était accompagnée par le professeur le professeur François Marc Laforce, Directeur des services techniques du Serum Institute de l’Inde, et par Mme Rhoda Omorodion, Directrice générale du Centre de soins et de développement du Nigéria.

Étaient également présents pour répondre aux questions, les experts du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique : la Dre Fiona Braka, Cheffe des opérations d'urgence, le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de riposte à la COVID-19, le Dr André Bita, Chargé du contrôle de la méningite, et la Dre Phionah Atuhebwe, Chargée de l’introduction des vaccins.

 

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« DE MULTIPLES CRISES FREINENT LES PROGRÈS AU MOMENT OÙ 9 PAYS SUR 10 RECULENT EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN », alerte le PNUD

Publié le 9 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

Le monde doit se sortir de son inertie pour assurer l’avenir des populations et de la planète en relançant sa trajectoire de développement.

New York, le 8 septembre 2022 — Le monde vacille de crise en crise, piégé dans un cycle de lutte contre les incendies et incapable de s’attaquer à l’origine des problèmes auxquels nous sommes confrontés. Sans un changement radical de cap, nous risquons d’avoir à supporter encore davantage de privations et d’injustices, prévient le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 

Le dernier Rapport sur le développement humain, « Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation », lancé aujourd’hui par le PNUD affirme qu’un ensemble d’incertitudes s’accumulent et interagissent pour perturber la vie de manière inédite. Les deux dernières années ont eu un impact dévastateur pour des milliards de personnes dans le monde, lorsque des crises comme la COVID-19 et la guerre en Ukraine se sont succédé et ont interagi avec des changements sociaux et économiques radicaux, des changements planétaires dangereux et une aggravation de la polarisation. 

Pour la première fois depuis 32 ans que le PNUD calcule l’indice de développement humain (IDH), qui évalue la santé, l’éducation et le niveau de vie d’une nation, celui-ci a diminué mondialement pendant deux années consécutives. Le développement humain est retombé à ses niveaux de 2016, annulant ainsi une grande partie des progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable.

L’inversion est presque universelle, puisque plus de 90 % des pays ont enregistré une baisse de leur IDH en 2020 ou 2021 et plus de 40 % ont vu leur score chuter au cours de ces deux années, signalant que la crise continue de s’aggraver pour beaucoup. 

 

Alors que certains pays commencent à se remettre sur pied, la reprise est inégale et partielle, creusant encore les inégalités en matière de développement humain. L’Amérique latine, les Caraïbes, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud ont été particulièrement touchées. 

« Le monde cherche par tous les moyens à répondre aux crises consécutives. Nous avons vu avec le coût de la vie et les crises énergétiques que, s’il est tentant d’y apporter des solutions rapides comme les subventions aux combustibles fossiles, les tactiques de secours immédiats retardent les changements systémiques à long terme que nous devons apporter », déclare Achim Steiner, Administrateur du PNUD. « Nous sommes collectivement paralysés face à ces changements. Dans un monde défini par l’incertitude, nous avons besoin d’un sens renouvelé de la solidarité mondiale pour relever nos défis communs et interconnectés », prévient-il.

Le rapport examine les raisons pour lesquelles le changement nécessaire ne se produit pas et suggère que les raisons en sont nombreuses, notamment la façon dont l’insécurité et la polarisation s’alimentent mutuellement aujourd’hui pour entraver la solidarité et l’action collective dont nous avons besoin pour faire face aux crises à tous les niveaux. De nouveaux calculs montrent, par exemple, que ceux qui se sentent le moins en sécurité sont également plus susceptibles d’avoir des opinions politiques extrêmes.

« Même avant que la COVID-19 ne frappe, nous étions témoins du double paradoxe du progrès associé à l’insécurité et à la polarisation. Aujourd’hui, avec un tiers des personnes dans le monde qui se sentent stressées et moins d’un tiers des personnes dans le monde qui font confiance aux autres, nous sommes confrontés à des obstacles majeurs freinant l’adoption de politiques qui fonctionnent pour les populations et la planète », explique Achim Steiner. « Cette nouvelle analyse stimulante a pour objectif de nous aider à sortir de cette impasse et à suivre une nouvelle voie qui mettra fin à ces incertitudes mondiales actuelles. Nous avons un créneau étroit pour relancer nos systèmes et assurer un avenir fondé sur une action climatique décisive et de nouvelles opportunités pour tous » , rappelle-t-il.

Pour tracer une nouvelle voie, le rapport recommande de mettre en œuvre des politiques axées sur l’investissement — des énergies renouvelables à la préparation aux pandémies — et sur l’assurance — notamment la protection sociale — qui prépareront nos sociétés aux aléas d’un monde incertain. Parallèlement, l’innovation sous ses nombreuses formes (technologique, économique, culturelle) peut également renforcer les capacités pour répondre aux difficultés à venir. 

« Pour traverser l’incertitude, nous devons redoubler d’efforts en matière de développement humain sans nous contenter d’améliorer la richesse ou la santé des personnes », déclare Pedro Conceição du PNUD, auteur principal du rapport. « Celles-ci sont bien sûr importantes. Mais nous devons également protéger la planète et fournir aux individus les outils dont ils ont besoin pour se sentir plus en sécurité, reprendre le contrôle de leur vie et conserver l’espoir dans l’avenir », ajoute-t-il.

Pour en savoir plus sur le Rapport sur le développement humain 2022 et l’analyse du PNUD sur comment s’orienter dans ce nouvel ensemble d’incertitudes, consultez le site du PNUD  

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22e Congrès des Stations Vertes et des Villages de Neige

Publié le 9 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

Le 22ème Congrès national des Stations Vertes et des Villages de Neige va se tenir les 12 et 13 octobre 2022 à Plescop, une des 6 Stations Vertes du territoire de Golfe du Morbihan – Vannes Agglomération (Morbihan). 

Le 1er réseau d'écotourisme de France se penchera cette année sur la thématique suivante : "Construisons ensemble la stratégie du label Station Verte pour 2023-2027." 

  • A retrouver sur le site web du Congrès :
    le programme du Congrès
    le formulaire d'inscription à compléter directement ci-dessous
    les différents documents et liens utiles à votre inscription
    les informations détaillées sur les activités post-Congrès
    une plateforme d'échange pour organiser du covoiturage
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Webconf APCC - Dispositif FRET21 : Inciter les entreprises agissant en qualité de donneurs d'ordre des transporteurs à mieux intégrer l'impact des transports dans leur stratégie

Publié le 9 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

Le 27 septembre de 11h à 12h30

 S'inscrire https://us06web.zoom.us/webinar/register/2916620240430/WN_MqKhkaeqShK31wch27NPWA

Résumé

La Stratégie Nationale Bas Carbone prévoit pour le secteur du transport une réduction des émissions de 28% en 2030 par rapport à 2015 et la décarbonation complète du secteur à horizon 2050. À lui seul, Le transport de Fret représente 12% des émissions carbone en France et dépend du pétrole comme source de combustible à hauteur de 95%.

L’ambition sur la réduction de la demande énergétique du secteur est très importante et nécessite d’accroître substantiellement les efforts d’efficacité énergétique du transport et de la logistique.

C’est la mission du programme EVE/FRET21 : Vous donner les outils et moyens de transformation pour embarquer votre entreprise dans la transition énergétique et écologique des activités de transport, au bénéfice de l’environnement et de votre performance économique :

 

  • Comment réduire l’impact carbone de ses activités de transport de marchandise
  • Réaliser des gains économiques en optimisant votre logistique
  • Calculer et déclarer vos émissions de GES grâce à une méthodologie et des outils développés avec l’ADEME et reconnus par les pouvoirs publics
  • Fédérer les collaborateurs autour d’un projet engageant pour le climat
  • S’inscrire dans une démarche vertueuse pour l’environnement pour répondre aux attentes de vos clients et de développer une relation de partenariat avec vos fournisseurs
  • Obtenir des outils de pilotage de sa supply chain sur le long terme

 

NB : Une attestation officielle de sensibilisation au programme EVE/FRET21 sera fournis aux participant.e.s de la session.

A qui s’adresse cette webconférence ?

Cette webconférence s’adresse à toute entreprise faisant transporter de la marchandise en amont ou aval sur le territoire français.

Intervenant.e.s
  • Lucas LASSEGNORE, Directeur, Ingénieur énergie & environnement chez ESSP Solutions
  • Vincent SANTINI, Ingénieur énergie & transport chez ESSP Solutions
  • Enzo POSTEC, Chargé de projet FRET21 pour AUTF (Association des Utilisateurs de Transport de Fret)

-> S'inscrire https://us06web.zoom.us/webinar/register/2916620240430/WN_MqKhkaeqShK31wch27NPWA<-

Pour consulter nos webconférences précédentes, n’hésitez pas à vous rendre sur la page dédiée !

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Cameroun : la voie des comités de gestion pour préserver les paysages des hautes terres de l'Ouest

Publié le 9 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

 

Les paysages des monts Bamboutos et des monts Bana-Bangangté-Bangou dans les hautes terres de l’Ouest-Cameroun disposent désormais de cadres de concertation capables de rechercher et mettre en œuvre des solutions, en vue d’améliorer la gestion des forêts et des terres de ces zones. Il s’agit des comités de gestion du paysage (CGP). Ces structures de gouvernance ont été installées respectivement le 16 août 2022 à Bafoussam pour les monts Bamboutos et le 18 août 2022 à Bana pour les monts Bana-Bangangté-Bangou. Le comité de gestion du paysage des monts Bamboutos (couvrant les communes de Babadjou, Batcham, Mbouda, Fongo-Tongo, Nkong-Zem et Santa) constitué de 25 membres, sera présidé par Gisèle Tsangue, maire de la commune de Babadjou. Celui des monts Bana-Bangangté-Bangou (entourant les communes de Bana, Bangangté et Bangou) constitué de 23 membres, sera assuré par Paul Sikapin, maire de la commune de Bangou. La durée de leur mandat est de deux ans non renouvelable par commune.

Les membres de ces structures ont été désignés à la suite d’un processus « inclusif » conduit avec l’assistance technique de l’ONG internationale Rainforest Alliance. Autrement dit, leur composition prend en compte la représentativité de toutes les communes et communautés riveraines des deux paysages. Par ailleurs, les CGP installés rassemblent plusieurs acteurs : les représentants des groupes socio-professionnels (agriculteurs, éleveurs…), des chefferies traditionnelles, des associations féminines actives dans les zones des paysages, des populations Mbororos, du secteur privé actif dans ces zones, des organisations de la société civile et des jeunes.

« Le PNUE (Programme des Nations unies pour l’Environnement; Ndlr) accorde une place importante à toutes les coalitions multi-acteurs où le gouvernement, le secteur privé, la société civile, les autorités traditionnelles se retrouvent pour définir une vision afin de gérer durablement un paysage. C’est la voie pour l’avenir », explique Dr. André Toham, consultant biodiversité et dégradation des terres au PNUE. Dans la même veine, le recours à ce mécanisme multi-acteurs vise à rompre avec des solutions importées de développement local, dans un contexte où il faut penser global et agir local, de l’avis du représentant du délégué régional de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable de l’Ouest, Willy Kevin Simo Tenkam.

Le comité de gestion du paysage, levier fondamental pour la gestion durable du paysage

Selon Rainforest Alliance, l’enjeu de la mise en place des CGP est d’assurer la gestion durable des paysages concernés, afin de relever, sur le long terme, leurs défis environnementaux et sociaux urgents. La structure a pour missions d’analyser les contraintes à la gestion durable et les menaces à la biodiversité des deux paysages et de proposer des solutions, de superviser le processus d’élaboration du plan de gestion desdits paysages. Sur un tout autre plan, le CGP a pour rôle de conduire le processus légal de création des deux paysages en zone d’aménagement prioritaire (ZAP), promu par la loi d’orientation du 6 mai 2011 sur l’aménagement et le développement durable du territoire du Cameroun.

Une meilleure représentativité des femmes

La composition des CGP a pris en compte l’aspect genre. Le cas le plus illustratif est la désignation de Mme Gisèle Tsangue, maire de la commune de Babadjou, au poste de président du CGP des monts Bamboutos. Elle a reçu la confiance de ses pairs qui ont mis en avant son expérience comme ingénieur général des eaux, forêts et chasses. L’on remarque également la percée de la femme Mbororo avec le choix porté sur Mme Ahi Djamilatou de la commune de Batcham. Il s’agit de l’aboutissement d’un travail de terrain mené par Rainforest Alliance pour promouvoir le leadership féminin et faire progresser les droits des femmes.

L’objectif était d’atteindre un quota d’au moins 30% de femmes au sein des différentes instances de prise de décision. Huit femmes ont ainsi été désignées de part et d’autre lors des ateliers de Bafoussam et Bana. L’intérêt d’impliquer la femme est justifié par le fait que la plupart des activités au sein de ces paysages sont majoritairement menées par les femmes, même si elles ont peu de parcelles, à en croire le chef supérieur Bana, Sa Majesté Sinkam Happi V.

Deux refuges de biodiversité à sauver

Selon le directeur Afrique centrale de Rainforest Alliance, Nadège Nzoyem, les CGP désormais opérationnels sont des « structures pionnières » qui pourront servir de référence et inspirer l’implémentation des activités concourant à la durabilité (environnementale et sociale) des autres paysages du Cameroun. Le choix porté sur les paysages des monts Bamboutos et des monts Bana-Bangangté-Bangou n’est pas anodin. Ce sont deux refuges de biodiversité. Les monts Bamboutos par exemple constituent un château d’eau sous-régional, avec une contribution à 60% aux besoins en eau des habitants pendant la saison sèche.Les vallées escarpées des monts Bana-Bangangté-Bangou quant à elles, constituent une opportunité écotouristique à capitaliser et à préserver, selon le maire de la commune de Bangangté, Eric Aimé Niat. Ces paysages assurent également la régulation du climat de ces zones et facilitent la pratique de l’agriculture et de l’élevage. En outre, ils fournissent des biens et services écosystémiques et participent au maintien de l’écosystème et du microclimat de ces zones. Toutefois, les paysages et le couvert forestier de ces monts sont menacés par les activités humaines, notamment la conversion des forêts en terres agricoles, le besoin accru des pâturages pour les animaux, la croissance démographique, la pollution des eaux superficielles ou souterraines…

La mise en place des CGP s’inscrit dans le cadre du projet « Eliminer les obstacles à la conservation de la biodiversité, à la restauration des terres et à la gestion durable des forêts par la gestion communautaire des paysages ». Le projet COBALAM (en anglais) est mis en œuvre sur la période 2020-2025 par Rainforest Alliance, en partenariat avec ONU-Environnement et le ministère camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED). Le financement est assuré par Global Environment Facility (GEF) ou Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

 

 

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Avec l'appui de l'OMS le Congo affûte ses armes pour la mise en œuvre du Plan d'Action National pour la Sécurité Sanitaire

Publié le 9 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Santé

 

Brazzaville, du 07 au 08 septembre 2022, s’est tenu un atelier d'opérationnalisation de l'appui de l'OMS dans la mise en œuvre du plan d'action national pour la sécurité sanitaire en République du Congo. Placé sous le patronage du Ministre de la Santé et de la Population, la cérémonie d’ouverture y relative a été présidé par Jean Ignace TENDELET, Directeur de cabinet du Ministre en charge de la santé empêché  en présence du Dr Lucien MANGA, Représentant de l’OMS au Congo et de la Représentante de l’OMS au Niger, Dr Blanche ANYA. . Cet atelier a eu entre autres objectifs : La détermination de la capacité en ressources humaines ; l'examen de la structure nationale pour la coordination des urgences ; l’examen de la structure en charge de la CREC; l’élaboration d'un plan de travail chiffré sur deux ans et la feuille de route.

Assurer la sécurité sanitaire dans la Région africaine l’OMS afro dans les Etats membres lancent trois (3) initiatives phare pour fortement appuyer les Plans Nationaux de Sécurité Sanitaire qui consistent à déterminer la capacité en ressource humaine ; d’examiner la structure pour la coordination des services d’urgences, d’examiner la structure en charge du CREC et la logistique.

Ouvrant les travaux, Jean Ignace TENDELET a rappelé que la présence de cet atelier, des cadres de plusieurs ministères et institutions, obéit à la volonté de Monsieur le Ministre en charge de la Santé et de la Population de respecter l'approche «  une seule santé », sans laquelle il est presque impossible de répondre à une quelconque urgence de santé publique dans nos États Membres de l'OMS. Pour le Directeur de cabinet, l’atelier qui s’ouvre ce jour, donne une opportunité au Congo de disposer non seulement d’une équipe nationale des experts capables de piloter la réponse de n’importe quelle urgence de santé publique, mais aussi de combler nos insuffisances en matière de préparation, détection et réponse aux urgences de santé publique et de faire un plaidoyer à l’endroit des partenaires et des autorités qu’il faut désormais être prêts pour répondre aux urgences de santé publique. Avant de conclure et de déclarer ouverts les travaux, le Directeur de cabinet a exhorté les participants à cet atelier, qu’ils auront deux jours d'intenses travaux pour obtenir des résultats suivants attendus : L' évaluation des besoins pour la mise en œuvre des initiatives phares ; La cartographie des principales parties prenantes qui seront impliquées dans la mise en œuvre des initiatives ; L' approche intégrée pour assurer la couverture santé universelle intégrée direction et réponse déterminée.

Quant au représentant de l'OMS au Congo, le Dr Lucien MANGA, dans son mot de circonstance a fait savoir que c'est au vu de ces efforts que l'OMS a identifié le Congo pour faire partie des tous premiers pays à bénéficier de cette nouvelle initiative.

« Je suis pleinement convaincu qu'au bout des deux jours de cet atelier, nous aurons fait un pas supplémentaire dans la mise en œuvre effective de notre plan », a-t-il indiqué.

 D’après l'OMS, chaque année plus de 100 situations d’urgence sanitaire se déclarent dans la Région africaine, concentrant ainsi près de 70% des situations d’urgence sanitaire survenues dans le monde. La République du Congo, à l’instar de plusieurs pays de la sous-région, fait de manière récurrente à plusieurs épisodes épidermiques. Actuellement, le Congo continue à faire à la pandémie Covid-19, aux épidémies de rougeole et vit une menace constante de la maladie à virus Ebola consécutive à l’épidémie de la RDC.

 

Du déroulement des travaux en groupe

 Pour améliorer la planification et la cohésion entre les ministères, les agences, les partenaires, les donateurs et les organisations de la société civile, les participants ont été répartis dans des différents groupes thématiques à savoir : Préparation et Coordination de la Riposte ; Renforcement du Système épidémiologique du Congo ; Développement des Ressources Humaines ; Communication sur les Risques et engagement communautaire ; la logistique pour assurer le déploiement rapide et efficace des fournitures d’urgence et des ressources humaines ainsi que les achats. Au finish de cet atelier toutes les parties prenantes ont trouvé un consensus pour évaluer les états de besoins pour la mise en œuvre des initiatives phares et ils ont élaboré la cartographie des principales parties prenantes qui seront impliquées dans la mise en œuvre des initiatives de l’approche intégrée pour assurer la couverture santé universelle intégrée-détection et réponse- déterminée; puis, ils ont élaboré un plan d’action pour la mise en œuvre sur 2 ans avec une estimation de coûts et ont dégagé une feuille de route avec des actions clés et ont aussi examiner la structure nationale pour la coordination des urgences et la structure en charge de la Communication sur les Risques et Engagements Communautaires (CREC).

La cérémonie de clôture a été présidée par le Conseiller à la santé du Ministre de la santé au nom du Directeur de cabinet en présence de Madame la Représentante de l’OPMS au Niger.

A noter que l’objectif principal est de former 3000 experts au niveau de la Région Africaine et de l’OMS pour aider les pays à répondre au niveau national et international, en apportant leur expertise.

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Reine Elizabeth II : elle est décédée, selon le palais de Buckingham

Publié le 9 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans International

 

La Reine Elizabeth II, le plus ancien monarque du Royaume-Uni, est décédée à Balmoral à l'âge de 96 ans, après avoir régné pendant 70 ans.

Elle est morte paisiblement jeudi après-midi dans sa propriété écossaise, où elle a passé une grande partie de l'été.

La Reine est montée sur le trône en 1952 et a été témoin d'énormes changements sociaux.

Son fils, le roi Charles III, a déclaré que le décès de sa mère bien-aimée était un « moment de grande tristesse » pour lui et sa famille et que sa perte serait « profondément ressentie » dans le monde entier.

"Nous pleurons profondément le décès d'une souveraine chérie et d'une mère très aimée", a-t-il annoncé.

« Je sais que sa perte sera profondément ressentie dans tout le pays, les royaumes et le Commonwealth, ainsi que par d'innombrables personnes dans le monde entier".

Au cours de la période à venir, il dit que lui et sa famille seraient "réconfortés et soutenus par notre connaissance du respect et de la profonde affection dans lesquels la Reine était si largement tenue ».

Le Roi et son épouse, Camilla, désormais reine consort, rentreront à Londres vendredi, indique le palais de Buckingham.

Les membres de la famille royale s'étaient réunis à Balmoral après que les médecins de la Reine se soient inquiétés de son état de santé plus tôt dans la journée.

Tous les petit-fils de la reine se sont rendus à Balmoral, près d'Aberdeen, après que les médecins l'aient placée sous surveillance médicale.

Son petit-fils et désormais héritier du trône, le prince William, et son frère, le prince Harry, s'y sont également réunis.

Le Premier ministre Liz Truss, qui a été nommé par la Reine mardi, a signalé que le monarque était le rocher sur lequel la Grande-Bretagne moderne a été construite, qui nous a "fourni la stabilité et la force dont nous avions besoin".

S'exprimant au sujet du nouveau roi, elle a souligné : "Nous lui offrons notre loyauté et notre dévouement, tout comme sa mère a consacré tant de choses, à tant de gens, pendant si longtemps."

« Et avec le passage de la deuxième ère élisabéthaine, nous entrons dans une nouvelle ère de la magnifique histoire de notre grand pays, exactement comme Sa Majesté l'aurait souhaité, en prononçant les mots « God save the King' ».

Le Premier ministre Liz Truss a déclaré que la mort de la Reine était un énorme choc pour la nation et le monde.

Le mandat de la reine Elizabeth II en tant que chef d'État a traversé l'austérité de l'après-guerre, la transition de l'empire au Commonwealth, la fin de la guerre froide et l'entrée - et le retrait - du Royaume-Uni dans l'Union européenne.

Son règne a vu défiler 15 premiers ministres, de Winston Churchill, né en 1874, à Mme Truss, née 101 ans plus tard, en 1975.

Tout au long de son règne, elle a tenu des audiences hebdomadaires avec son Premier ministre.

Au palais de Buckingham à Londres, la foule qui attendait des nouvelles de l'état de santé de la reine s'est mise à pleurer en apprenant son décès.

Le drapeau de l'Union au sommet du palais a été mis en berne à 18h30 heure de Londres, et un avis officiel annonçant le décès a été affiché à l'extérieur.

À la mort de la reine, le prince William et son épouse, Catherine, sont devenus le duc et la duchesse de Cambridge et de Cornouailles.

L'avis officiel dit : « La Reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi. Le Roi et la Reine Consort resteront à Balmoral ce soir et rentreront à Londres demain. »

La Reine est née Elizabeth Alexandra Mary Windsor, à Mayfair, Londres, le 21 avril 1926.

Peu de gens auraient pu prévoir qu'elle deviendrait monarque mais, en décembre 1936, son oncle, Édouard VIII, abdique du trône pour épouser l'Américaine Wallis Simpson, deux fois divorcée.

Le père d'Elizabeth devient le roi George VI et, à l'âge de 10 ans, Lilibet, comme on l'appelle dans la famille, devient l'héritière du trône.

Près de trois ans après, la Grande-Bretagne est en guerre contre l'Allemagne nazie. Elizabeth et sa jeune sœur, la princesse Margaret, passent une grande partie de la guerre au château de Windsor, leurs parents ayant rejeté la proposition d'évacuation vers le Canada.

Après avoir eu 18 ans, Elizabeth a passé cinq mois au sein du Service territorial auxiliaire où elle a appris les bases de la mécanique automobile et de la conduite. « J'ai commencé à comprendre l'esprit de corps qui s'épanouit dans l'adversité », se rappellera-t-elle plus tard.

Pendant la guerre, elle échange des lettres avec son cousin au troisième degré, Philip, prince de Grèce, qui sert dans la Royal Navy. Leur idylle s'épanouit et le couple se marie à l'abbaye de Westminster le 20 novembre 1947, le prince prenant le titre de duc d'Édimbourg.

Elle le décrira plus tard comme « ma force et mon soutien » pendant 74 ans de mariage, avant sa mort en 2021, à l'âge de 99 ans.

Le duc d'Édimbourg a été aux côtés de la reine pendant plus de six décennies de règne, devenant en 2009 le consort le plus ancien de l'histoire britannique.

Leur premier fils, Charles, est né en 1948, suivi de la princesse Anne, en 1950, du prince Andrew, en 1960, et du prince Edward, en 1964. À eux trois, ils ont donné à leurs parents huit petits-enfants et douze arrière-petits-enfants.

 

La princesse Elizabeth se trouve au Kenya en 1952, où elle représente le roi malade, lorsque Philip lui annonce la mort de son père. Elle rentre immédiatement à Londres en tant que nouvelle reine.

« C'est tout d'un coup qu'il faut faire le meilleur travail possible », se souviendra-t-elle plus tard.

Elizabeth est couronnée à l'abbaye de Westminster le 2 juin 1953, à l'âge de 27 ans, devant une audience télévisée record estimée à plus de 20 millions de personnes.

Les décennies suivantes ont été marquées par de grands changements, avec la fin de l'Empire britannique à l'étranger et les « swinging 60s » qui ont balayé les normes sociales dans le pays.

Elizabeth a réformé la monarchie pour cette époque moins déférente, en s'engageant auprès du public par des promenades, des visites royales et la participation à des événements publics. Son engagement envers le Commonwealth est une constante : elle visite au moins une fois chaque pays du Commonwealth.

Mais il y a eu des périodes de douleur privée et publique. En 1992, « l'annus horribilis » (année d'horreur) de la reine, un incendie dévaste le château de Windsor - une résidence privée et un palais de travail - et trois des mariages de ses enfants se brisent.

Après la mort de Diana, princesse de Galles, dans un accident de voiture à Paris en 1997, la reine a été critiquée pour avoir semblé réticente à réagir publiquement.

On s'interroge sur la pertinence de la monarchie dans la société moderne.

« Aucune institution... ne devrait s'attendre à être à l'abri de l'examen de ceux qui lui accordent leur loyauté et leur soutien, sans parler de ceux qui ne le font pas », a-t-elle reconnu.

Elizabeth Alexandra Mary Windsor est née à Mayfair, à Londres, le 21 avril 1926. Elle est le premier enfant du duc et de la duchesse d'York.

Alors qu'elle n'était qu'une princesse de 21 ans, Elizabeth avait juré de consacrer sa vie au service.

Réfléchissant à ces paroles des décennies plus tard, lors de son jubilé d'argent en 1977, elle dit : « Bien que ce vœu ait été fait à l'époque de ma jeunesse, alors que je n'étais assez mature pour pareil jugement, Je ne regrette ni ne rétracte un seul mot de ce vœu ».

Ce même engagement à servir a été réitéré 45 ans plus tard dans une lettre de remerciement adressée à la nation le week-end de son jubilé de platine en juin.

Ce jubilé a été célébré par un mélange de cérémonies d'État et d'un festival coloré de tout ce qui est britannique, ainsi que par des fêtes de rue animées.

Bien que la santé de la Reine l'ait empêchée d'assister à certains événements, elle déclare : "Mon cœur a été avec vous tous".

Dans un moment accueilli par les acclamations d'une foule immense dans le Mall, elle a été rejointe par trois générations de sa famille sur le balcon du palais de Buckingham pour la finale d'un concours.

Lors de son jubilé de platine, la reine a ravi les foules en apparaissant au balcon avec trois générations de sa famille.

Le roi Charles, âgé de 73 ans, devient le chef d'État des 14 royaumes du Commonwealth.

Lui et son épouse, Camilla, sont à Balmoral aux côtés de ses frères et sœurs, la princesse Anne et les princes Andrew et Edward.

Ils sont accompagnés de l'épouse d'Edward, Sophie, ainsi que des princes William et Harry.

L'épouse de William, Catherine, est restée à Windsor avec leurs enfants - George, Charlotte et Louis - car c'est leur première journée complète dans une nouvelle école.

Le Prince William a conduit un groupe de membres de la famille royale, dont le Prince Andrew et le Prince Edward, à Balmoral.

La famille royale est désormais entrée dans une période de deuil.

Les engagements officiels seront annulés et les drapeaux de l'Union seront mis en berne dans les résidences royales, les bâtiments gouvernementaux, les forces armées et les postes britanniques à l'étranger.

Les dirigeants étrangers ont rendu hommage à la reine, notamment le président américain Joe Biden, rappelant qu'elle a été solidaire des États-Unis dans leurs « jours les plus sombres » après les attaques terroristes du 11 septembre 2001.

Le prince Harry est arrivé plus tard à Balmoral pour rejoindre d'autres membres de la famille royale.

Pour le président français, Emmanuel Macron, elle était une « Reine au grand cœur » et une « amie de la France ».

Pour Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, la Reine était une constante dans la vie des Canadiens et l'une de ses « personnes préférées au monde ».

 

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FWC 2022 : le football moteur de cohésion sociale, BRASCO et COCA- COLA lancent la campagne « Croire, c’est magique »

Publié le 6 Septembre 2022 par André LOUNDA dans Société

La Société brassicole BRASCO en partenariat avec Coca-Cola placent la magie du football au cœur d’une campagne inédite, « Croire, c’est magique » qu’ils ont lancé officiellement au cours d’une conférence de presse au Radisson Blu M’Bamou Palace Hôtel de Brazzaville, le lundi 05 septembre 2022. Celle-ci, c’est à l’occasion de la Coupe du monde de la FIFA  qui aura lieu en novembre au Qatar.

La Campagne promotionnelle de la Coupe du monde lancé par BRASCO et Coca-Cola, c’est conformément à l’accord qui lie la Coupe du monde et Coca-Cola. Dans un face à face avec les chevaliers de la plume, du micro et du web, le Secrétaire Général de BRASCO, Yves MAKAYA prenant la parole en premier a annoncé le nom de la campagne promotionnelle baptisée « Croire, c’est magique », dont l’objectif est de rassembler les congolais et tous les passionnés du football à partager leur passion à l’occasion de la Coupe du monde Qatar 2022 au mois de novembre. Mais aussi également il a rappelé les valeurs et la puissance du football comme vecteur de cohésion sociale. Il a indiqué que BRASCO souhaite renforcer avec le lancement de cette offre promotionnelle tout en réitérant l’engagement de BRASCO en faveur de la jeunesse congolaise. Le Secrétaire Général de BRASCO a insisté sur le fait que cette campagne vient en soutien du sport comme véritable vecteur d’émancipation de la jeunesse africaine en générale, et congolaise en particulier. « Chez BRASCO, nous considérons que s’investir dans une campagne autour de la Coupe du monde de football c’est reconnaître la place importante qu’occupe ce sport dans le cœur de chaque congolais. Le football repose sur des valeurs sociales, éducatives et culturelles essentielles, il est un facteur d’émancipation, d’insertion, de participation à la vie sociale, de tolérance, d’acceptation des différences et de respect des règles. C’est cet esprit que BRASCO veut insuffler en donnant le coup d’envoi de cette campagne », a laissé entendre Yves MAKAYA.

S’agissant de la campagne « Croire, c’est magique » lancé par BRASCO et Coca-Cola, le Secrétaire Général de BRASCO avant de donner la parole au Directeur des ventes de BRASCO a fait savoir que c’est un programme riche en évènements et en prix à gagner est prévu : plusieurs voyages tout frais payé pour le Qatar afin d’assister à la Coupe du monde de la FIFA 2022, des téléphones et téléviseurs à gagner chaque semaine jusqu’au 21 novembre, des espaces pour visionner les matchs de la Coupe du monde ainsi que des caravanes populaires dans des différentes villes du pays.

De sa part, Jean Flavien KANIKI, le Directeur des ventes de BRASCO dans sa présentation du  programme d’activités a fait savoir que c’est pour susciter la joie et l’enthousiasme aux congolais pendant la Coupe du monde. « Nous ne doutons pas que cette campagne connaîtra une participation massive, car nous connaissons la passion de nos jeunes pour le football. Nous sommes convaincus que l’immense pouvoir positif et la passion du sport continueront de rassembler les peuples, de promouvoir un monde plus inclusif et plus pacifique grâce à ses valeurs et à ses principes universels », a déclaré Jean Flavien KANIKI.

En ce qui concerne la Promo Croire et Gagner, le Directeur des ventes a indiqué que depuis le 1er septembre 2022 une offre promotionnelle (Promo Capsule) à destination du grand public dans le cadre de la Coupe du monde a été lancé. Pour tout achat d’une bouteille en verre avec, un code y est inscrit en dessous de la capsule et ce code doit être transmis par WatsApp au numéro suivant :+242067355656 pour être tiré au sort pour remporter le voyage tout frais payé pour la Coupe du monde FIFA au Qatar plus des téléphones, des téléviseurs et Touk-Touk à gagner toutes les semaines et plus de 9 millions de FCFA de crédits à gagner instantanément.

Quant à Giscard TCHIKAYA, il est revenu sur les enjeux de la campagne promotionnelle, il a insisté que les capsules sont de couleurs vertes après avoir acheté votre bouteille de Coca-Cola pour confirmer vous envoyez d’abord le mot « Coke » et il y  aura des étapes à souscrire et vous insérez le code. Vous pouvez gagner des crédits de recharge, des téléviseurs et pour tous ceux qui ont participés seront éligibles pour le tirage au sort pour le Qatar et ce n’est possible que par WatsApp pour être éligible et c’est pendant 51 jours. Même si vous participez une fois vous êtes éligible et il n’y a pas des limites de participation.  « La vision de Coca-Cola, c’est apporter du bonheur à la terre entière », a rappelé Giscard TCHIKAYA.

Aussi, il a ajouté qu’il y aura beaucoup de chance de rencontrer une capsule rouge mais chercher la capsule verte pour participer. Cala est dû au cycle de distribution. Le gagnant du voyage doit être connu dans 3 semaines avant l’ouverture de la Coupe du monde et ne doit pas avoir moins de 12 ans, un agent de BRASCO ou auxiliaire de BRASCO n’est pas éligible. Il a rappelé qu’excepté le numéro +242067355656 aucun autre ne peut vous envoyer un message si vous avez gagné et ce n’est que par WatsApp.

A noter que cette campagne promotionnelle, qui intervient lors des 70ème Anniversaire de BRASCO, constitue une opportunité de réaffirmer et renforcer la politique sociale de l’entreprise au Congo à travers différents volets : la promotion culturelle et artistique, l’accompagnement de la jeunesse, le renforcement de son action visant à faire émerger un secteur agricole fort au Congo afin de répondre à la demande nationale ou encore la lutte contre le changement climatique ou environnemental.

 

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Tourisme durable : une étudiante de l'université de Yaoundé 1 soutient un mémoire de projet tutoré parc Aqua NEMAa

Publié le 3 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Eduaction

Après 09 mois de formation continue au département de Tourisme et d’Hôtellerie de l’Université de Yaoundé 1, l’étudiante de niveau 3 (Licence professionnelle Développement et Aménagement touristiques des territoires) Alima Amougou Amandine Aurelie a rédigé et soutenu solennellement, le 25 juillet 2022 à Yaoundé, un mémoire de projet tutoré ayant pour thème : «Aménagement d’un parc aquatique dans la localité d’Afanoyoa» (dans le centre-Cameroun).

La problématique posée à travers ce thème est l’insuffisance d’établissements de loisirs dans la localité d’Afanoyoa.

En effet, le parc Aqua NEMA a dont il est question est une SARL qui offre des activités de loisirs concentrés sur l’eau et dont le produit phare est la natation.

Après des recherches et études menées à travers des enquêtes, questionnaires, et entretiens, une étude de faisabilité dudit projet a été réalisée par le biais d’un expert.

Et pour une exploitation peu coûteuse de l’aquarium, il a été, selon l’étudiante, recommandé par un expert agro-forestier et chercheur de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), la technique de l’aquaponie (qui associe l’élevage des poissons et des plantes, dont les légumes dans ce cas de figure).

Pour un suivi et évaluation efficiente de son projet sur le plan environnemental, l’étudiante a fait une étude d’impact environnemental et social. Cette dernière a permis de savoir que le projet n’aura pas un grand impact sur l’environnement qui l’entoure et pourra être conduit de manière durable si les matériaux utilisés sont pour l’essentiel écologiques, et les actions d’atténuation ou de compensation des impacts rigoureusement respectées.

D’après l’étudiante, la finalité à moyen terme de son projet est de développer l’esprit de tourisme durable au sein de la population; organiser des activités inclusives (danse, peinture, élevage, agriculture, cuisine, défilé de mode, pêche…) et bénéfiques pour les jeunes pendant les congés; créer de l’emploi et faire du bénéfice. Et à long terme, promouvoir la destination Afanoyoa, développer l’activité touristique, promouvoir des jeunes talents et des éco gestes au

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Industrie : tous les secteurs à la recherche des meilleures stratégies bas carbone

Publié le 3 Septembre 2022 par GéoAfriqueMédias.cg dans Environnement

 

Construction, transports, énergie… Tous les secteurs industriels émetteurs de gaz à effet de serre ont déjà entamé leur mutation pour réduire le plus possible leur impact environnemental. Leurs stratégies sont transversales et souvent complémentaires.

 

Zéro émission carbone en 2050. L’objectif des pouvoirs publics est clair et affiché : la France devra être un pays totalement décarboné dans moins de vingt ans. Pour y parvenir, l’Etat a lancé un grand chantier, le Parlement ayant voté la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) et la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) en 2015. Sept ans plus tard, des résultats sont déjà là, l’Etat ayant par ailleurs débloqué 30 milliards d’euros en faveur de l’innovation dans le cadre du plan France 2030 initié par Emmanuel Macron en octobre 2021.

 « Plus personne ne met en cause le fait que nous devons faire face à un monde qui doit émettre de moins en moins de carbone possible, a alors rappelé le chef de l’Etat. C’est ça notre objectif. Et tout cela commence dès maintenant parce que nos premiers objectifs concrets sont en 2030. C’est vraiment une série de révolutions dans la capacité à produire l’énergie, à faire de l’industrie, à nous déplacer, à nous organiser. Nous devons massivement investir pour aider les industries à décarboner. Ce sera un investissement public et privé. » Face à l’urgence climatique soulignée par le dernier rapport du GIEC début avril, la France va devoir accélérer la cadence. Et le secteur privé industriel est le premier concerné.

 

Tout pour la recherche et le développement

Passer d’un monde à l’autre, cela implique nécessairement d’innover. L’industrie automobile a pris le taureau par les cornes il y a dix ans et développe depuis ses projets en faveur des nouvelles sources d’énergie. En novembre dernier par exemple, l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a annoncé un plan d’investissements communs de 23 milliards d’euros sur cinq ans pour électrifier ses différentes gammes. Objectif : ne commercialiser que des véhicules électriques dès 2030, en avance sur les orientations françaises initiales à l’horizon 2040. « C'est un pari audacieux mais cela va dans le sens de l’histoire », estime Luca Di Meo, le PDG du groupe. Mais ce n’est pas tout de consommer l’énergie électrique, encore faut-il la produire « proprement », raison pour laquelle tous les constructeurs travaillent également au développement de la filière hydrogène vert. Le constructeur coréen Hyundai vient d’ailleurs d’annoncer des essais prometteurs[i] avec son SUV Nexo.

La question de l’énergie est évidemment centrale pour toutes les industries. Cela commence par la fabrication de cette énergie, pour se défaire de la dépendance aux ressources fossiles. Et la France est plutôt bien placée en termes d’innovation, comme le montre l’indice mondial de l’innovation publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Le secteur de l’énergie attire en effet déjà beaucoup d’investissements en termes d’innovation. « Sous l’impulsion de la transition énergétique qui est au cœur des plans de relance, le secteur de l’énergie entre aujourd’hui dans un cycle d’investissements majeurs, estime Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie. Plus de 120 pays et encore davantage de villes et d’entreprises sont aujourd’hui engagés pour la neutralité carbone d’ici à 2050. On s’attend à ce que la capacité du renouvelable triple au cours des vingt prochaines années à l’échelle mondiale. »

Dans le domaine énergétique, l’Hexagone est en pointe, dans le sillage également d’EDF qui multiplie les stratégies pour développer le bas carbone et faire éclore les nouvelles idées des startups. Parmi ces dernières, PowerUp est par exemple en train de développer des algorithmes pour améliorer la maîtrise et l’exploitation durable des batteries. Soutenue financièrement par EDF, PowerUp va vite. « Nous avons gagné un temps précieux sur l'ensemble de la chaîne de valeur avec une industrialisation de notre procédé prévue cette année, se félicite Josselin Priour, PDG de la startup. Il n’y a que de cette manière que nous pourrons tous répondre à l’urgence des enjeux de la transition énergétique. »

 

Ces innovations testées avec succès

Cette fameuse transition énergétique est aussi au cœur du secteur du BTP (bâtiment et travaux publics) qui est lancé dans une spectaculaire révolution de ses pratiques, particulièrement visible sur le chantier du siècle : le Grand Paris Express (GPE), le futur métro francilien. Pour la construction des 200km de tunnels, certains constructeurs ont innové et mis en application leurs nouveaux procédés sur ce chantier. C’est le cas par exemple du béton fibré, mis au point en 2019-2020 par le groupe Eiffage et qui présente le double avantage de consommer moins de ressources, 50% d’acier en moins que le béton armé classique, et donc de réduire d’autant l’émission de GES à quantité de béton égale. « C’était une première en France, se souvient Christian Clergue, alors directeur du Département Innovation Représentation Matériaux chez Eiffage Génie Civil. Nous avons réussi à faire valider ce béton fibré en production industrielle et en mise en application. A partir de la connaissance acquise sur le béton fibré utilisé dans la construction du Grand Paris Express, nous avons désormais une vision plus claire sur ce qu’il y aurait encore à faire pour optimiser ce béton bas carbone. C’est un fait : nous allons bientôt pouvoir aller beaucoup plus loin dans notre stratégie bas carbone. » Et, au-delà des innovations techniques, les constructeurs comme Eiffage développent de plus en plus leur « mix matériautique » entre matériaux biosourcés – utilisés par exemple dans les nouveaux enrobés Recytal pour les routes –, matériaux anciens, revisités ou recyclés.

Au-delà de l’énergie, le secteur de la construction multiplie les initiatives pour doper la R&D. Parmi elles, Sekoya, club industriel lancé par Impulse Partners, spécialiste de l’incubation des innovations, et par la major française Eiffage, a pour vocation d’encourager toutes sortes de solutions permettant de limiter le réchauffement climatique dans les activités directement liées, ou connexes à la construction. Depuis 2019, les organisateurs priment chaque année les projets les plus pertinents avec un éventail de lauréats très large, de Celloz avec ses toitures biosourcées à base de résines végétales et de cellulose recyclées, à Gramitherm, panneau isolant fabriqué à partir de gazon, dont l’empreinte carbone est négative.

Côté mobilité, l’utilisation de camions de chantiers à moindre empreinte environnementale est essentielle pour réduire les émissions de CO2. Pour l’heure l’essentiel de l’effort est assuré par des véhicules tournant au biogaz, compte tenu de l’utilisation spécifique aux chantiers BTP. En effet » les constructeurs ne sont pas encore au point pour produire des camions qui roulent à l’électricité car nos contraintes de planning imposent d’avoir des engins roulant 24h/24, souligne Pascal Hamet, directeur du projet Ligne 16-1 du GPE chez Eiffage Infrastructures. Volvo par exemple, qui est un constructeur réputé et sérieux, considère qu’il n’est pas encore suffisamment avancé pour fournir les camions électriques dont nous aurions besoin. »

Le saut qualitatif attendu par le secteur viendra peut-être de Renault Trucks qui vient d’annoncer la commercialisation, en 2023, d’une gamme complète de camions électriques. « La mobilité électrique est le pilier de notre stratégie et nous avons l’ambition d’être les premiers dans ce domaine, a déclaré l’an dernier Bruno Blin, président de Renault Trucks. Nous visons une part de 35% de nos volumes en véhicules électriques en 2030. En 2040, la totalité de nos gammes de véhicules sera à 100% sans énergies fossiles. » Les principaux concurrents dans le domaine du transport routier – Daimler et Volvo – vont quant à eux unir leurs efforts, annonçant des premiers essais de piles à combustion à l’hydrogène vert d’ici 2025.

 

Energie, construction, transports, tous les secteurs industriels sont clairement liés entre eux par la transition écologique en cours. Pour « récompenser » les entreprises les plus actives dans le domaine, le gouvernement d’Edouard Philippe avait mis en place il y a trois ans le Label bas-carbone. En avril dernier, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a d’ailleurs lancé un nouvel appel aux entreprises souhaitant s’engager davantage dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Une quarantaine d’entreprises ont déjà reçu ce label, compensant ainsi 1 million de tonnes de CO2, « soit le bilan carbone annuel de 100000 Français », a précisé la ministre. Tous les secteurs industriels sont concernés, et savent qu’ils peuvent jouer un rôle de locomotive dans la transition énergétique. Il en va de leur responsabilité sociétale et environnement (RSE), entraînant dans leur sillage tout un écosystème de partenaires et de sous-traitants. En mettant au cœur de leur stratégie le développement bas-carbone, ce sont eux qui donnent le tempo de l’application des normes en la matière.

 

 

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