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FECONZA : Mise en place des instances de la Ligue Départementale de Nzango de Brazzaville

Publié le 12 Février 2023 par André LOUNDA dans Sport

 

Il s’est tenu ce samedi 11 février 2023 au Gymnase Henri Elendé de Brazzaville, les Assemblées Générale Ordinaire et Elective de la Ligue Départementale de Brazzaville du Nzango dans le cadre du renouvellement de ses instances. Conformément aux textes en vigueur, ces deux assemblées ont été présidées par Madame Aminata ADJAKOU CISSE, Présidente de la Fédération Congolaise de Nzango (FECONZA) en présence de Madame Françoise KONONGO, Chef de Service des Activités Sportives, Représentant  le Directeur Départemental des Sports de Brazzaville. A l’issue des travaux, Armel MBIO a été réélu à sa propre succession à la tête d’un bureau et commissariat aux comptes de 14 membres, malgré un bilan négatif de son dernier mandat et bien d’autres personnalités ont été élu à cette occasion et d’un poste à pourvoir au commissariat aux compte.

En effet, plusieurs points étant inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire, la vérification des présences ; adoption de l’ordre du jour ; l’examen et adoption du rapport bilan ; l’examen et adoption du rapport financier. Le quorum étant largement atteint, les assemblées générales ordinaire et élective ont pu se tenir sous les auspices de Madame Françoise KONGONGO, Chef de Service des Activités Sportives à la Direction Départementale des Sports de Brazzaville, représentant le directeur ce département empêché. La cérémonie d’ouverture des travaux, a été marquée par le mot de bienvenu du Président de la Ligue sortant, Armel MBIO qui a salué la présence des délégués des équipes à cette auguste assemblée, suivi du discours de circonstance de Madame Aminata Sophie ADJAKOU CISSE, Présidente de la Fédération, qui a souhaité à l'ensemble des participant(e)s ses vœux du Nouvel an bien que tard.

« Il est impérieux de porter le Nzango au firmament du sport congolais », a-t-elle déclaré à l’entame de son propos. « L'événement qui nous rassemble ici et maintenant n'est que le renouvellement des instances dirigeantes de la ligue départementale de Brazzaville, l'un des axes prioritaires de la Fédération Congolaise de Zango. Cette élection que je veux d'un aboutissement apaisé, doit se dérouler dans un climat de paix, de tolérance, du respect d'autrui, le fair-play et l'esprit sportif. C'est pourquoi je vous exhorte à faire un choix minutieux des femmes et des hommes qui auront les destinées du sport Nzango dans le département de Brazzaville en tenant compte de certains critères :la probité morale, le fair-play, le savoir être, le savoir-faire et la compétence. Quant aux candidats, je vous demande d'observer la discipline sans laquelle rien ne peut se faire et accepter le verdict des urnes », a laissé entendre la Présidente de la FECONZA.

Du déroulement des travaux, après le discours d’ouverture de Madame Françoise KONONGO, le Président de la ligue sortant a présenté son rapport bilan des activités menées depuis mars 2019, il en ressort que ce rapport est très négatif et aucun rapport financier n’a été présenté. S’agissant du renouvellement des instances, le corps électoral a été constitué de 27 votants. Deux candidats se sont présentés au poste de Président, Armel MBIO et Hubert KOUFFA. Armel MBIO a largement été réélu à sa propre succession malgré son bilan négatif et il est à la tête d’un bureau et un commissariat aux comptes dont le total est de 13 membres élus. Au terme de ces élections dans les différents postes à pourvoir, il reste un poste à pourvoir par faute de candidat au Commissariat des Comptes.

Clôturant les travaux des Assemblées Générales Ordinaire et Electives, Françoise KONONGO a premièrement rendu public le procès-verbal des deux assemblées. La Présidente de la Fédération de NZANGO a remerciée premièrement la représentante du Directeur Départemental des Sports de Brazzaville pour sa présence et pour son travail abattu au cours de ces assises et elle a exhorté les membres élus que s’il n’y a pas de discipline, le Nzango ne pourra jamais décoller toute en promettant qu’elle sera très vigilante. « Le Nzango est bénévole, on ne vient pas au Nzango pour s’enrichir. Ayez un esprit d’équipe entre vous et si vous travaillez sans la confiance cela serait difficile d’atteindre le but », a-t-elle renchéri.

Pour clôturer, Madame Françoise KONONGO à titre de rappel a fait savoir que le Nzango faisait partie du sport du travail qui a connu une mutation en fédération. « Nous sommes venues ici pour construire le Nzango, c’est une discipline à l’échelle continentale », a-t-elle déclaré. Et avant de clore, elle a lancé un appel aux pratiquant(e) et dirigeant(e)s du Nzango de changer de comportement.

-Tout est bien commencé, tout est bien terminé, Madame la Présidente que dites-vous ?

Aminata ADJAKOU CISSE : Je remercie le bon Dieu parce que généralement en ligue ils se passent souvent des problèmes mais tout est passé dans la sérénité, dans la paix. Le bilan présenté par la ligue sortante vous avez été témoins, il a été chaotique aucun rapport. Alors, une nouvelle ligue vient d’être réélue et je ne ménagerais aucun effort pour que les choses puissent se passer dans les règles en respectant les textes et la hiérarchie parce que les gens confondent un petit peu quand ils sont élus, ils pensent que la ligue peut fonctionner sans la Fédération.

-Donc, vous conseillez que les nouveaux membres élus de la liguer doivent travailler en collaboration avec la Fédération ?

Aminata ADJAKOU CISSE : Oui ! C’est obligatoire ! Mais surtout qu’ils soient conscients que c’est une autre chance qu’on leur a donné d’accord ! La tête reste la même, je suis encore heureuse, il y a des nouveaux membres qui ont été élus pour ce nouveau bureau. Donc, à mon avis, je pense que les choses devraient mieux se passer.

-Madame, vous avez souligné un fait que cette fois-ci, vous serez très regardante en ce qui concerne la ligue. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Aminata ADJAKOU CISSE : Très regardante parce qu’il y a eu beaucoup de dysfonctionnement de part et d’autre que ça soit au niveau des membres de la Fédération et des membres du bureau de la ligue sortante. Tout est allé dans tous les sens. Ce qui est dommage parce que quand on est élu, le bureau est complet. Quand il faille travailler je me retrouve généralement seule avec un Secrétaire Général tout le monde est plutôt démissionnaire et aujourd’hui, je compte les accompagner justement pour qu’ils comprennent que quand on prend des responsabilités, il faut les assumés.

-Madame, le Nzango ce sont les femmes qui le pratiquent vous l’avez dit dans la salle. Nous  avons constatés qu’il y a plus d’hommes que des femmes et vous leurs avez prodigués beaucoup de conseils est-ce que vous pouvez répéter ces conseils pour nos auditeurs et nos lecteurs ?

Aminata ADJAKOU CISSE : Bien sûr, le Nzango est un sport des femmes mais on a toujours besoin de hommes pour nous accompagner et j’ai demandé aux femmes de s’en approprier par ce c’est leur  sport et ce sont elles qui donnent le meilleur d’elles sur le terrain, il est hors de question pour qu’elles soient malmenées par les hommes qui sont sensés à nous aider mais en réalité qui ne viennent que dans tous les sens du monde.

-Madame la Présidente pour conclure, après les élections des nouveaux membres de la ligue de Brazzaville, que diriez-vous pour les autres ligues ?

Aminata ADJAKOU CISSE : Toutes les ligues vont être structurées, nous avons un programme avec l’Etat comme vous le savez, on est un sport qui aujourd’hui on peut dire au stade de démonstration bien qu’il soit une Fédération, nous n’avons pas les moyens en fait de réellement accomplir les tâches qui sont les nôtres. Un calendrier a été élaboré et cela se fera dans la mesure du possible parce qu’on ne peut pas faire quand on a rien. Brazzaville, je suis à Brazzaville, il va falloir se déployer vers d’autres départements. On fera ce qui est possible à faire en espérant que les partenaires du sport puissent penser à nous et pourquoi pas le ministère des sports puisse nous aider un petit peu dans ce cas-là.

 

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La moisson a été abondante au Forum sur la Revitalisation et la Redynamisation de la Décentralisation et du développement local

Publié le 11 Février 2023 par André LOUNDA dans Société

Fin à Brazzaville, le vendredi 10 février 2023 des travaux de l’atelier préparatoire au Forum sur la Revitalisation et la Redynamisation de la Décentralisation et du développement local. Pour garantir la réussite de la décentralisation au Congo, les participants ont formulé à l'endroit du gouvernement congolais une vingtaine des recommandations.  La cérémonie de clôture y relative a été présidée par Juste Désiré MONDELE, Ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement Local.

Durant trois jours, cet atelier a permis aux responsables des collectivités locales, aux élus locaux, aux experts du domaine et aux représentants des organisations de la société civile de discuter sur les mécanismes à mettre en place pour prétendre à un meilleur développement local.

En effet, au terme des travaux, les participants ont formulés toute une série de recommandations à l’endroit des pouvoirs publics parmi lesquelles : la mise en place d'une agence d’appui et d’accompagnement de la décentralisation et du développement local ; la mise en place d’une politique de formation des animateurs des collectivités locales l’élaboration d'une politique de formation des animateurs des collectivités locales ; la revisitation de tous les textes et règlements sur la décentralisation en vue de les adapter au contexte actuel ; accélération du processus de transfert des moyens et des compétences de l’ensemble des matières transférables ; la relance des contrats Etat-Département et Etat-Commune ; la ratification de la Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, la gouvernance locale et le développement local ; la mise en place d’un organe permanent de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de la décentralisation ; la vulgarisation du décret n°2013-280 du 25 juin 2013 portant création, attributions et organisation du comité de gestion et de développement communautaire ; l’actualisation de la loi sur la Fonction Publique Territoriale et la mettre en œuvre ; le renforcement de la gouvernance locale, notamment en matière d’implication de la société civile et la redevabilité des élus locaux, dans les actions de développement local ; l’élaboration d’une loi régissant le Développement Local ; l’élaboration d’une loi-cadre sur la coopération décentralisée ; la revisitation des articles 53, 61, 68 et 69 de la loi 07-2003 portant organisation et fonctionnement des collectivités locales afin de définir clairement les attributions de Vice-président et Vice-Maire ; l’élaboration d’une loi déterminant les signes et symboles distinctifs arborés par les Conseillers Départementaux et Municipaux (…).

Entre autres, les participants ont aussi souhaité un bilan sur le transfert des compétences des administrations fiscales et du Trésor public, dans la gestion des impôts locaux. Il s’agit notamment des patentes et contributions foncières, de la TOL et taxe sur les pylônes ainsi que des centimes additionnels.

Clôturant les travaux, Juste Désiré MONDELE s’est dit satisfait de la bonne tenue de cet atelier et il a invité les participants à bien appliquer les notions apprises pour une décentralisation inclusive et réussie au Congo.

 

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Histoire de LEMBA, sa philosophie et son évolution

Publié le 9 Février 2023 par André LOUNDA dans Religion

« L’école initiatique Lemba existe depuis plus d’un millénaire. Ses enseignements et ses pratiques, transmis de manière orale, ont traversée des générations entières jusqu’à nos nous parvenir. Au sein de l’ancien empire, le monde a d’abord été une grande école d’instruction spirituelle et sociale. Respecté et craint, il était l’une des grandes institutions de son temps, tout comme l’ont été Kimpassio, bwelo et Kirikimba, les choses auraient pu rester ainsi si les invasions coloniales ne s’étaient pas produites. En effet, la colonisation française et belge a vu en Lemba un danger qui menaçait l’ordre colonial, ils ont tout fait pour l’interdire et le bannir de l’espace public. A partir de 1920, Lermba était interdit de pratiquer par les autorités coloniales. Aujourd’hui, le Lemba renaît sur ses cendres », C’est ce qui a constitué la toile de fond de la Conférence sur LEMBA : Histoire et Philosophie que le Centre d’Etude des Sagesses Africaines, l’Ordre initiatique Lemba a animé, le dimanche 5 février dernier à l’Espace Mamaty, le Zoo à Brazzaville.

En effet, Prince KOSSA, le Conférencier dans sa communication, s’est appesanti sur les aspects suivants : l’histoire de la création de l’homme et la femme selon la tradition Judéo-Chrétienne et d'après notre tradition ; l’idée de la métaphysique du mariage ; les origines du Lemba et sa culture initiatique, ses rituels et son aspect historique.

Abordant le premier point, le conférencier a fait un rappel historique sur l’homme et la femme, « Dans la tradition Judéo-Chrétienne, il y a eu une histoire que tout le monde connaît, il y avait Adam et Êve. Dieu créa l’homme et il y a eu le fruit qu’ils avaient mangé qui a conduit au péché originel. C’est une histoire qu’on connaît, c’est dans la tradition Judéo-Chrétienne. Maintenant selon notre tradition, nous avons d’autres bases, une autre histoire qui explique le commencement de l’humanité mais surtout qui donne une série de finalités à la vie humaine et donc, cette histoire, c’est l’histoire de Mahoungou. Comment les anciens ont expliqué le commencement de l’humanité en tout. Au début, l’être suprême créa un être qu’on appelle androgyne cela veut dire à la fois homme et femme, un être double entier, complet dans notre langue locale, on dira Nkento-Bakala, c’est-à-dire face A, elle est femme, face B, c’est un homme et les deux collés. Dans notre tradition, c’est l’être originel, le premier être parce qu’il a été créé par l’être suprême lui-même qui détient tous les pouvoirs. A l’origine Mahoungou, l’androgyne à la fois homme et femme détenait tous les pouvoirs et était en connexion totale avec l’être suprême et était au meilleur et au sommet de toutes les possibilités physiques et spirituelles. Sauf qu’il va se passer un événement à répercussion cosmique. Mahoungu va être placé dans une sorte d’enclos ou parcelle et il lui sera conseillé de ne pas s’approcher d’un arbre et bien évidemment, il va tourner autour de cet arbre et en tournant autour de cet arbre, il se scinde en deux et c’est dons-là, l’origine de la création de l’homme et de la femme. L’homme et la femme sont issus d’un seul et même être originel qui va se scinder en deux en tournant autour d’un arbre. Première différence avec la tradition Judéo-Chrétienne. Au sein de la tradition Judéo-Chrétienne, Dieu créa l’homme et il s’est rendu compte que l’homme était seul, il va l’endormir, il va créer la femme de la côte de l’homme pour fabriquer une femme. Voilà ce que nous retenons de la tradition Judéo-Chrétienne. Notre tradition, Dieu créa l’androgyne qui était à la fois homme et femme et il se scinda en deux pour faire l’homme et la femme. Après la scission, il y a eu une crise, les deux se rendent comptent qu’ils soient scindés en deux, ils sont divisés et ils ne comprennent pas ce qui leurs arrivent, c’est pour la première fois que cela arriva, ils sombrèrent dans un état de dépression, de fatigue, de confusion, de traumatisme et d’angoisse. Ils vont essayer de se recoller, trouver les moyens de se réunifier pour devenir ce qu’ils ont été avant. 

Ils ont senti qu’ils ont perdu leur connexion avec l’être suprême, ils ont senti qu’ils ont sombré dans un état d’infériorité, d’incomplétude et d’imperfection et immédiatement, ils recherchent l’état de complétude. Et donc, le premier acte juste après la scission, c’est de récupérer la complétude, rechercher à être complet. Bien évidemment, ils vont chercher des voies et moyens, ils vont essayer de se relier, de s’accoupler, ils vont essayer de trouver plusieurs façons pour se réunifier, ils finiront par se rendre compte que cela est impossible. Ils ne pourront plus se réunifier, ils vont définitivement perdre leur état de complétude. Voilà grosso modo l’histoire de l’état originel selon notre tradition d’après l’orateur.

Secondo, le conférencier a abordé les conséquences de l’histoire d’Adam et Êve.

Pour Prince KOSSA, Adam et Êve ont mangé la pomme, la conséquence, c’est le péché originel. Donc, il fallait que Dieu envoi son fils unique Jésus-Christ pour venir pardonner le péché originel et ouvrir les portes du paradis. Dans notre tradition, a déclaré le conférencier, quand il y a la division, c’est parce qu’ils se sont scindés en deux et tombés dans l’état d’incomplétude, de souillure et de perdition, ils vont chercher à se réunifier et retrouver cette complétude. Alors, la première conséquence est donc physique, vous avez un homme et une femme. Hier, ils étaient fondés en un seul corps maintenant, ils sont séparés et comme, ils sont séparés, ils se cherchent. Pourquoi ils se cherchent ? Parce que dans l’arrière-plan, ils ont toujours la mémoire de l’état de complétude et ils travaillent, ils se débrouillent pour se ressouder à nouveau mais, ils se rendent compte que c’est impossible parce qu’ils ne peuvent pas souder deux êtres humains. Comment est-ce qu’ils font pour compenser cela, ils vont créer l’idée ou la notion de l’union, le mariage. L’homme va se lier à une femme. L’homme va se lier à une femme et pendant le mariage, tu dois formuler un vœu, « Jure-moi, tu seras avec moi tout le reste de ta vie quel que soit la souffrance et la douleur ». C’est ça le mariage. Le mariage devient s’il faut expliquer la notion du mariage selon notre tradition, c’est un arrangement social pour garder avec soi à ses côtés l’être qui était scindé, collé et soudé à toi et comme on était séparé alors donc, on va faire des vœux de fidélité pour qu’on reste ensemble même si on est plus soudé, qu’on reste à jamais-là l’un pour l’autre. Voilà, les fondements métaphysiques du mariage selon notre tradition. La tradition judéo-chrétienne va nous dire que quand ils vont se marier, ils vont dire qu’ils sont devenus une seule chaire. S’il faut comprendre ça selon notre tradition, ils vont devenir une seule chaire pourquoi ? Parce qu’on considère qu’ils sont ressoudés à nouveau. Parfois, on utilise des termes qu’on ne connait pas la sens ou la profondeur de ce qu’on dit. Parce qu’ils vont se marier et ils deviennent une seule chaire. Comment ça qu’ils deviennent une seule chaire ? Ou bien parce que derrière la métaphysique, c’est l’idée de la complétude de la scission et pour laquelle par le mariage on estime qu’ils se réunifient à nouveau et redeviennent une seule chaire comme à l’état originel comme le créateur également. C’est un peu l’idée de la métaphysique du mariage dans nos traditions. Mais, il y a une deuxième conséquence. Quand Mahoungou était dans l’état de complétude, il était connecté à l’être suprême. C’est l’être originel. Il avait tous les pouvoirs spirituels et matériels. Quand il va se diviser en deux, il va perdre la connexion avec l’être suprême, il va perdre tous ses pouvoirs spirituels, il va perdre tout le privilège intérieur. Il se retrouve à être ordinaire, banal. Alors, le souci de l’homme à partir de ce moment, c’est de retrouver la complétude cette fois-ci spirituelle. C’est-à-dire, retrouver les états originels qu’il a connu quand il était complet comme, il s’est scindé en deux, il est devenu homme et femme physiquement, il a trouvé une solution physique, c’est le mariage pour se ressouder encore mais spirituellement on est encore incomplet. Comment faire pour retrouver la complétude spirituelle qui venait avec l’état d’originalité de complétude ? La réponse, c’est l’initiation spirituelle pour retrouver cet état spirituel, pour retrouver ses dimensions intérieures de rayonnement, de connexion à l’être suprême comme à l’état originel, il faut s’initier. D’où viennent les enseignements spirituels de Lemba parce qu’ici évidemment, le Lemba, c’est un savoir qui s’est disséminé un peu partout de ce qui est de la tradition africaine. D’une manière générale, le sens de l’initiation, c’est ça. C’est-à-dire que l’initiation consiste à une série d’épreuves, de pratiques, de savoir, de connaissances, d’exercices spirituels qui te ramènent à la pureté et à la puissance spirituelle des temps originaux tel que l’être suprême a voulu toujours que l’homme soit. C’est le but que Lemba poursuit dans ses enseignements, de manière générale, c’est ça l’objectif de toute initiation.

 

Poursuivant, l’orateur a précisé un aspect sur l’initiation. « On ne s’initie pas dans la spiritualité pour qu’on devienne riche, on ne s’initie pas dans la spiritualité pour avoir un pouvoir pour que tu ailles impressionner les pauvres mamans qui vendent du manioc au marché. On ne s’initie pas à la spiritualité pour avoir le pouvoir politique, la domination. C’est ce qui n’est pas de Dieu. C’est quelque chose qui est donné par les esprits qui errent dans la nature, tu peux pactiser avec eux, ils te donnent un petit moment pour pouvoir hypnotiser la foule et quand ils s’en aillent, tu reviens dans l’état où tu étais avant. La vraie initiation spirituelle que Lemba préconise, propose, c’est une transformation sincère de l’être pour que ton esprit s’ouvre et pour trouver des états de rayonnement spirituel, de retrouver ta connexion avec l’être suprême. C’est l’objectif que vise l’initiation spirituelle. Pour les anciens, quelqu’un qui avait une initiation spirituelle connecté avec l’être suprême, on lui disait qu’il est devenu complet (walunga). Et pour celui qui est dans le processus ou qui se cherche ou qui étudie, qui travaille, il n’est pas complet parce qu’il n’a pas encore atteint sa complétude. Ensuite, pour les anciens toujours, seul celui qui est complet qui est pleinement humain. C’est-à-dire, que celui qui est complet, c’est celui qui est devenu pleinement humain parce que celui-ci a activé la dimension spirituelle comme l’a voulu l’être suprême. Donc, et aussi longtemps on n’a pas encore atteint la complétude et qu’on est encore entrain de vivre et de survivre, sache donc que tu as un travail important à faire, celui de retrouver ta complétude. C’est le but de la spiritualité, c’est pour cela qu’on prie, qu’on se n’initie pas pour autre chose. Toute initiation qui mène à autre chose que de se reconnecter avec Nzambia A Mpungu Tulendo est une fausse route. Ce sont les fondements métaphysiques de la spiritualité Lemba et sa tradition spirituelle ».

Pour conclure, le conférencier pour lever quelques épilogues sur l’initiation, il a expliqué à l’auditoire que l’initiation pour certaines personnes qui pensent qu’en allant voire un féticheur qui l’a imposé la main sur sa tête, qu’il le fait passer entre ses jambes, qu’il l’a fait boire de l’eau, le conférencier a rappelé que ce n’est pas ça l’initiation, il a fait un rituel sur la personne. Ce n’est pas parce que tu passes deux jours sous le lit, marcher je ne sais où que tu as été initié, ce n’est pas cela. L’initiation ce n’est pas parce que tu t’es retiré dans une petite chambre avec quelques breuvages que l’on est initié. Ce n’est pas cela a fait remarquer le conférencier. Ce n’est qu’un rituel. L’initiation, c’est un cheminement, c’est un parcours et ça prend du temps. Pour la traduire autrement, il a pris l’exemple sur un apprenti mécanicien. « C’est comme un apprenti mécanicien qui va dans un garage et chaque jour, il s’y rend et on lui apprend petit à petit comment réparer une voiture deux ans, trois ans après, il devient maître-mécanicien et il est capable de réparer une voiture. Il a été initié à la mécanique. Le jour où il partira de cet atelier, il va acheter du vin et ensuite le grand maître-mécanicien va le bénir pour lui dire que je te donne toutes les chances, tu es sortie de mon école, ils vont faire un rituel. Ce rituel, c’est tout juste un rituel de sortie. Ce n’est pas cela l’initiation. L’initiation, c’est tout le temps qu’il a passé dans ce garage matin et soir pour savoir comment réparer une voiture. De même en spiritualité, l’initiation, c’est tous les jours avec ton maître initiateur, il t’apprend la vie, les mystères de la vie, les secrets, les lois, les principes qui régulent le monde spirituel et cela prend tout le temps. Le jour où tu es prêt, il fait un rituel pour sortir de l’initiation.

Comment Lemba s’est retrouvé parmi les hommes ?

D’après l’Orateur, Il y a eu personnage historique et légendaire qui était devenu trop populaire dans la culture populaire évidemment, on l’appelle Moni Mambou, un nom qu’on a tant entendu parler certainement, Moni Mambou, l’homme qui a tout vu, c’est le personnage qui a traversé toutes sortes d’obstacles, il a fait un voyage périlleux jusqu’aux pieds de l’être suprême et l’être suprême lui a donné une boîte (Nkobi) à l’intérieur du Nkobi, il y a des secrets du mystère de Lemba. C’est-à-dire les secrets de la sagesse qui peuvent permettre de remonter jusqu’à l’être suprême. Ayant le Nkobi, le savoir, Moni Mambou va revenir parmi les hommes et il va être le premier à disséminer la sagesse Lemba. Selon les anciens que le savoir Lemba s’est retrouvé parmi les hommes par l’entremise de Moni Mambou. Autre chose qu’il a ajouté, c’est la légende de l’androgynie, cette légende est répandue partout à travers le monde et c’est cela la beauté de la chose a fait savoir l’orateur et il a mentionné cela parce qu’on parle de tradition africaine. On a tendance à penser au folklore, les gens se retrouvent, on joue aux tam-tams, on danse, on transpire et on revient pour dire que c’est ça la tradition. Ce n’est qu’un aspect de la tradition. Il y a toute une philosophie qui sou tend notre tradition et lorsque ou quand on prend le temps de comprendre cette métaphysique, on n’a rien à envier de toutes les autres traditions du monde. Le mythe de Mahoungou, l’androgyne est une légende qui se retrouve un peu partout à travers le monde, en Asie, en Arabie et en Occident. En Occident, Platon a parlé de la légende de Mahoungou, l’androgyne. Comment, il l’explique, il dit qu’au début, il y avait des hommes et des femmes androgynes donc des hommes et des femmes collées donc, des Mahoungou dans la mythologie grecque. Ces androgynes étaient tellement puissants, leur puissance spirituelle dépassait de moins la nature humaine qu’ils terrifièrent même les dieux dans les cieux. C’est-à-dire que les androgynes étaient si puissants et même les dieux dans le ciel étaient terrifiés et comme ils les terrifiaient tellement alors un jour, ils sont allés en parler au Grand Dieu qu’ils appelaient Zeus pour lui dire que nous on n’en peut plus tes gens que tu as créés qui sont homme et femme, ils sont trop puissants, ils ne nous respectent pas et puis Zeus dit et bien qu’est-ce que je peux faire pour rétablir l’ordre, je vais les scinder en deux mais, il ne faut pas qu’ils meurent. Il va s’arranger à diviser Mahoungou en deux, ils deviennent l’homme et la femme, ils perdent ainsi leurs pouvoirs spirituels mais, ils sont restés vivants et les deux étaient tellement malheureux dans la douleur de séparation, ils ont cherché à se recoller et c’est de là qu’est parti le mythe de l’âme sœur. C’est ce que nous entendons, je suis à la recherche de mon âme sœur pour qu’on se marie pour le meilleur et pour le pire à vie.Cette histoire, c’est une histoire disséminée partout et lorsque tu vas le lire dans un livre écrit par un grec Platon, c’est de la philosophie et là, tu crois que c’est beau, c’est spectaculaire, c’est que c’est Platon alors que c’est ta propre tradition et c’est même plus profond dans ta tradition par rapport à ce que Platon a dit. Dans son dire, il n’a pas mentionné l’aspect spirituel dont je vous ai parlé ici que l’une des conséquences de la scission, de l’incomplétude, de la division, c’est que pour avoir perdu la dimension spirituelle s’a enjoint tout être humain de s’initier pour conquérir la dimension spirituelle. Platon ne l’a pas dit ! Il a dit que c’est pour cela que les hommes cherchent les femmes, âmes sœurs et il s’arrête là. Donc, il faut retourner à la tradition pour avoir la version complète de l’histoire de Platon. Voyez-vous, c’est parce qu’on a négligé notre propre tradition et on commence à trouver que ce que les autres racontent est tellement beau.

Histoire de LEMBA, sa philosophie et son évolutionHistoire de LEMBA, sa philosophie et son évolution
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Ouverture des travaux de l’Atelier Préparatoire du Forum sur la Revitalisation et de la Redynamisation de la Décentralisation et du Développement Local

Publié le 8 Février 2023 par André LOUNDA dans Société

Prélude au Forum sur la Revitalisation et de la Redynamisation de la Décentralisation et du Développement Local qui se tiendra du 1er au 3 mars prochain à Brazzaville, un Atelier préparatoire y relatif a été organisé du 08 au 10 février 2023 à l’Hôtel Lancaster par le Ministère de l’intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local. Cet atelier qui a pour objectif primordial d’édifier les acteurs de la décentralisation sur leurs rôle dans le processus de la décentralisation, la cérémonie d’ouverture y relative a été patronnée au nom du Ministre de l’Intérieur par Juste Désiré MONDELE, Ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement Local, il avait à ses côtés, son Excellence Durazzo GIACOMO, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Congo, du Représentant des Cités et Gouvernements Unis d’Afrique, Jean Pierre ELAYE MBASSI et du Président du Conseil Départemental et Municipal, Député-Maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné BANTSIMBA.

Ouvrant les travaux, à titre de rappel, Juste Désiré MONDELE a fait savoir que le 28 novembre 2022, s’adressant au Parlement réuni en congrès, Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, avait instruit le Gouvernement de la République sur la mise en œuvre effective de la Décentralisation dans notre pays. Pour rappel, Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, devant le Parlement, à l’occasion de la présentation du programme du Gouvernement, indiquait qu’ « il n’y aura pas d’avenir prospère pour le Congo, sans une Décentralisation effective ». La Conférence des Préfets élargie aux Présidents des Conseils Départementaux et Municipaux, qui avait eu lieu, du 07 au 10 décembre 2022, au Centre International de Conférence de kintélé, a été un moment de relance de ces importantes assises. Les assises de cette Conférence, aurait permis aussi d’évaluer le parcours déjà réalisé, et les perspectives d’une mise en œuvre effective de la Décentralisation. Cette importante Conférence, aurait eu le mérite d’indiquer, de façon solennelle, la nécessité de l’opérationnalisation de la Décentralisation, avec pour corollaire, la réalisation d’une synergie, entre les organes Déconcentrés et Décentralisés.

« Le présent Atelier, a pour objectif principal, de préparer toutes les actions nécessaires et utiles pour la mise en œuvre d’un Développement Local équitable et harmonieux », a indiqué Juste Désiré MONDELE.

Pour se faire, le Ministre délégué a posé quelques questions à savoir :

-Que doivent faire aujourd’hui les Collectivités Locales et tous les autres acteurs ?

-Quels sont les obstacles à surmonter ?

-Quels mécanismes d’appui et d’accompagnement, nous faut-il mettre en place, pour pouvoir réussir et atteindre les objectifs de Décentralisation et du Développement Local ?

-Comment devrions-nous favoriser le Développement Local, avec quels programmes et projet ? Quels acteurs et partenaires ?

« Vous avez donc, la responsabilité, d’apporter des réponses idoines à ces questions et de poser des jalons pratiques et pragmatiques, du passage des textes législatifs et réglementaires à la mise en œuvre concrète de la Décentralisation, tant attendue par les populations et par Son Excellence Monsieur le Président de la République », a-t-il laissé entendre.

Poursuivant son propos, il a déclaré qu’ :« aussi, nous attendons des Partenaires au développement, et  ceux de la Coopération décentralisée, des appuis conséquents, en ce qui concerne des expertises, dans le cadre d’un programme de développement urbain et d’un développement rural ».

Aux Elus locaux, il leur a rassuré qu’au cours de cet atelier, ils vont aussi bénéficier de la contribution de certains experts internationaux, qui porteront l’expérience d’autres régions du monde sur la Décentralisation.

Avant de déclarer ouverts les travaux, Juste Désiré MONDELE a remercié Monsieur Zéphirin MBOULOU, Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local qui lui a fait l’honneur de procéder à l’ouverture de ces assises et ses sincères gratitudes aux participants et particulièrement aux partenaires au développement et à ceux qui sont venus de l’étranger.

De sa part, Durazzo GIACOMO, Ambassadeur de l’Union Européenne au Congo a rappelé qu’au cours de la dernière décennie, un changement dans la compréhension de la décentralisation s’est opéré. Au-delà de la préoccupation de réformer l’Etat pour assurer une allocation efficace des ressources, il y a clairement un regain d’intérêt sur la nécessité de prendre en compte de façon plus efficace la question de décentralisation. « Désormais, l’accent est davantage porté sur la mise en œuvre effective des réformes de décentralisation et leur capacité à libérer le potentiel des territoires afin de lutter efficacement contre les inégalités, de créer de la richesse et des emplois et de relever d’autres défis urgents en matière de développement local », a indiqué le diplomate européen.

« Changement, a, à son tour, conduit à une plus grande reconnaissance du rôle proactif que les élus locaux pourraient jouer s’ils étaient habilités, notamment par effectif transfert de compétences et de moyens financiers, à agir en tant que moteur du développement local dans le cadre de leur mandat donné par les électeurs », a-t-il poursuivi.

En effet, il  y a déjà 20 ans, la Commission européenne publiait une communication sur Autorités Locales intitulée « Accorder une autonomie accrue aux autorités locales dans les pays partenaires pour une meilleure gouvernance et des résultats plus concrets en matière de développement ». Dans ce document fondateur a souligné Durazzo GIACOMO que l’Union européenne s’était engagée à promouvoir le développement territorial et va adopter une vision plus large du rôle des Autorités Locales en tant que représentants clés des politiques locales sur le territoire, et pas seulement comme simple agents de l’Etat. La valeur pour les Autorités Locales y figurait également en bonne place.

S’agissant du concept d’Approche Territoriale au Développement Local (ATDL), le chainon manquant entre la décentralisation et les résultats attendus des politiques de développement, Durazzo GIACOMO a laissé entendre que pour  ce faire, et afin de garantir l’impact et la durabilité des actions locales soutenues par la Délégation de l’UE, une mission sur ce concept est en cours afin d’introduire cette perspective territoriale dans la mise en œuvre du programme de l’UE « Villes résilientes » avec une approche pilote à Nkayi et Owando. A travers ce programme nous souhaitons avec nos partenaires trouver des solutions innovantes et une vision holistique pour un meilleur appui à la gouvernance locale et à la fourniture décentralisée de service de base comme l’assainissement et la gestion des déchets.

Par ailleurs, il a annoncé qu’un nouveau Programme de promotion des énergies renouvelables et de l’électrification rurale en République du Congo, financé par l’UE cette année, va inclure dans une de ses composantes pilotes, la vision collective représentée par les autorités locales ainsi que le renforcement des capacités des intervenants.

Pour conclure, il a affirmé que la Délégation de l’UE en République du Congo souhaite dorénavant insuffler une approche territoriale à ses projets existants afin de renforcer : (i) leur positionnement dans le cadre du futur dialogue national sur la décentralisation qui recommence aujourd’hui avec cet atelier préparatoire du Forum sur la décentralisation ;(ii) le dialogue qu’ils entretiennent avec les Autorités Locales et Associations d’Autorités Locales qu’ils veulent redynamiser ; (iii) la mobilisation des acteurs du territoire (c’est-à-dire, les Autorités Locales, les Organisations de la Société Civile et le Secteur privé entre d’autres) afin de favoriser de nouvelles dynamiques de coopération pluri-acteurs en faveur du développement local, en soutenant le dialogue, la concertation et les actions conjointes.

A noter que durant deux jours, les participants vont se pencher sur les thèmes suivants ; Contraintes, défis et perspectives de la mise en œuvre de la décentralisation et du développement local ;  Approches et outils de développement local suivi de huit communication.

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Le Supermarché La Pointe, étend ses tentacules à Brazzaville

Publié le 8 Février 2023 par André LOUNDA dans Société

Désormais, les habitants des quartiers Batignolles, Diata, la Poudrière, Makazou, les usagers de l’Avenue de la Base et bien d’autres, trouveront leurs comptes à la Station PUMA de Batignolles, située à côté de l’Usine d’aliments de Bétails. Le mardi 07 février 2023 à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture de l’extension de cet établissement que le Représentant du Président du Conseil Départemental, Député Maire de la ville de Brazzaville a procédé à la coupure du ruban symbolique de cette boutique en présence des Directeurs Généraux du Groupe PUMA Energy au Congo et du Supermarché La Pointe.

En effet, le Supermarché La Pointe a mis à la disposition des populations des produits de qualité dans toutes les stations PUMA afin que toute personne ne soit plus obligée à se rendre au Centre-Ville pour pouvoir s’acheter ce dont il a besoins. Le Directeur Général de la société Puma International Congo, Donatien KODOG, à cette occasion de l'ouverture de la boutique de Batignolles a indiqué que cet événement marque le début d'un partenariat au Congo entre PUMA Energy et le groupe La Pointe, « Comme vous le savez, PUMA est présente au Congo depuis 20 ans et est engagée à apporter les produits des produits pétroliers en toute sécurité sur 342.000km2 du territoire national. Ce partenariat s'aligne avec notre objectif de toujours des carburants des bonnes qualités, des lubrifiants toujours plus performants et d'offrir désormais à nos clients des boutiques conviviales où ils peuvent ce dont ils ont besoin dans un environnement propre et sécurisé. Ce partenariat gagnant-gagnant entre nos deux entités est très important et va contribuer à la croissance économique et à la création des emplois », a laissé entendre le Directeur Général de PUMA Energy.

Cependant, pour une bonne exploitation de cette nouvelle structure de vente de proximité, Donatien KODOG a transmis symboliquement les clés de la Pointe Express et a souhaité plein succès à son Directeur Général dans cette nouvelle et excitante aventure tout en réaffirmant l'accompagnement sans faille du Groupe PUMA Energy.

De sa part, Nathan MUSWAMBA, Directeur de Marketing du Supermarché La Pointe au nom de son Directeur Général a fait savoir que bien qu’ils le font généralement dans leurs séances de travail, il a saisi de cette occasion pour remercier et féliciter l’administration de PUMA Energy au Congo. « Nous vous remercions du fait que vous nous avez choisi, nous comme partenaire pour ce noble projet et nous vous félicitons pour le professionnalisme que nous avons observé dans l’orchestration de ce partenariat et à nos chères autorités, nous vous remercions parce que vous veillez à ce que ce programme s’exécute suivant les normes mises en place. Chers clients, vous qui êtes présents et ceux qui vont nous suivre après, vouloir vous satisfaire, vous conduit à Batignolles, vous y trouveriez des produits de qualité à bon prix défiant toute concurrence. La Pointe votre Supermarché engagé pour vous satisfaire ». a-t-il conclu.

 YA MEMANISA ! BILUMBU NIONSO, BETO NIONSO KAKA NA LA POINTE EXPRESS NA BATIGNOLLES.

 

Le Supermarché La Pointe, étend ses tentacules à BrazzavilleLe Supermarché La Pointe, étend ses tentacules à Brazzaville
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IMPRIMERIE NATIONALE DU CONGO : Enjeux et défis à relever

Publié le 7 Février 2023 par André LOUNDA dans Société

Il s’est tenu ce mardi 07 février 2023 à Brazzaville, une Réunion de prise de contact avec les membres nouvellement nommés au Conseil d’Administration de l’Imprimerie Nationale du Congo sous la demande de son Président dudit Conseil,  Arcène NIAMBA pour se connaitre mutuellement et d’échanger sommairement et non pour éplucher les dossiers, et d’adopter l’ordre du jour de Session Inaugurale du Conseil  d’Administration, qui se tiendra dans les tous prochains jours.

En effet, le 30 décembre 2022, par décret n°2022-1943, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO a nommé quelques personnalités du pays en qualité de membre du Conseil d’Administration de l’Imprimerie Nationale du Congo. Au Conseil des Ministres, il a été pris le décret n°2022-556, désignant Arcène NIAMBA aux qualités de Président de ce conseil. C’est dans cette optique que ce dernier a invité tous les membres à une rencontre d’échanges et de partage.

A cette occasion, ouvrant les travaux, Arcène NIAMBA dans son mot de circonstance a fait une évocation sur l’historique de l’Imprimerie Nationale du Congo. « En effet, jadis Imprimerie du Moyen Congo installée le 9 juin 1909, sous la forme d’une extension de l’Imprimerie Nationale Française dans la période coloniale, devenue Imprimerie  Nationale de l’indépendance de notre pays à la fin de la Conférence Nationale Souveraine en 1990, ce joyau de l’Etat ne sera pas épargné par ce qu’au début des années 90 les politiques ont appelé « la bêtise humaine ». Désormais dépourvue de plateau technique depuis cette époque, l’Imprimerie Nationale du Congo a toujours cherché à se réinventer, vain, jusqu’à ce qu’elle soit sous sa forme actuelle, devenue établissement public à caractère industriel et commercial, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière, à la faveur de la loi n°27-2021 du 12 mai 2021. Désormais doté de cette puissance juridique, cet outil de souveraineté qui se veut réellement au service de l’Etat, des entreprises et du citoyen congolais, est toujours en veilleuse. Il lui faut un nouveau souffle », a laissé entendre le Président du Conseil d’Administration.

D’après Arcène NIAMBA, c’est un grand honneur, mais aussi une lourde responsabilité comme il l’a dit plus haut, « C’est une tâche peu aisée, mais une mission exaltante. C’est un défi que nous sommes chargés de relever, ensemble, dans l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il ajouté.

« C’est pourquoi, tout en nous félicitant, au moment où justement nous nous apprêtions à prendre nos responsabilités, le devoir m’incombe, ici et le moment, de remercier, en vos noms à toutes et à tous en mon nom personnel, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO ; le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO et l’ensemble des membres du Gouvernement, pour la confiance qu’ils ont placée en nous », a ajouté Arcène NIAMBA.

En ce que concerne, la Direction Générale et l’ensemble du personnel de l’Imprimerie du Congo, le Président du Conseil d’Administration, leur a rassuré que leur devoir, à compter de ce jour, est de réfléchir, ensemble, sur les voies et moyens susceptibles de redonner une naissance effective à ce prestigieux outil, sous les deux volets de ce devra être son activité à savoir : la relance du volet N°1 qui concerne la production des différents documents liés à l’imprimerie classique ; et le volet N°2 qui est lié à la production des différents sécurisés, dans le cadre de la mise en place du future Centre Numérique de L’Imprimerie Nationale du Congo. « C’est une lourde responsabilité », a-t-il reconnu.

Il a aussi rappelé que l’imprimerie est dotée des statuts, adoptés en Conseil des Ministres et approuvé par décret n°2022-39 du 26 janvier 2022. Ceux-ci font partie de l’arsenal juridique à compléter par des textes d’application qui guideront leurs activités au sein de cette imprimerie.

Pour conclure, il a rappelé l’auditoire que cette rencontre ne constitue ni le lieu, ni le moment d’éplucher leurs dossiers. C’est un moment de connaissance mutuelle et d’échanger sommaires. « Et c’est justement à ces échanges que je vous invite ce matin. J’en profite donc de formuler à l’endroit des uns et des autres tous mes vœux réitérés de santé, de bonheur et de réussite pour l’année 2023 », a-t-il souhaité.

Avant de procéder aux échanges avec les membres du Conseil d’Administration, Arcène NIAMBA a remercié le Ministre de tutelle, Monsieur Thierry Lézin MOUNGALLA, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, pour ses efforts remarquables et son implication personnelle dans l’avancement de ce projet.

Vive l’Imprimerie Nationale du Congo !

Plein succès à notre mission !

 

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Présentation, à Brazzaville du Réseau Africain des Produits du Terroir

Publié le 6 Février 2023 par André LOUNDA dans Economie

Dans le but de valoriser les produits agricoles de la République du Congo, le Réseau Africain des Produits du Terroir, section Congo a officiellement été présenté au public, le jeudi 2 février 2023 et à l'installation des instances dirigeantes de près de 15 membres au Conseil d'Administration présidé par Guy Félicien DZOUMOU et composé de 5 membres au Comité de coordination avec à sa tête, Charell MAMPOUYA MATONDO. La cérémonie y relative a été patronnée par Paul Nestor MOUANDZIBI, Président du Bureau Exécutif du Congrès des Chefs d’Entreprises du Congo qui avait à ses côtés Madame Nawal Atlas, Consul du Congo à Casablanca au Maroc.

Ramener les importations du Congo de 500 à 250 milliards en 5 ans en s’appuyant sur 500 coopératives, c’est l’objectif principal que vise le Réseau Africain des Produits du Terroir, un réseau placé sous la tutelle de la Fédération de l’agriculture et pour booster efficacement ce  secteur avec le soutien des partenaires marocains., le réseau peut apporter quelques innovations tel que Paul Nestor MOUANDZIBI NDINGA l’a déclaré dans son mot de circonstance. <<La journée du 2 février 2023, s'inscrit dans le cadre de l'histoire du congrès des chefs d'entreprises du Congo sous le quadruple signe ci-après: La création officielle de la branche agricole du congrès des chefs d'entreprises du Congo ; le point de départ d'une alternative aux stratégies actuelles visant à réduire la dépendance alimentaire de notre pays ; la valorisation du métier d'agriculture et l'insertion de notre secteur agricole dans la chaîne des valeurs internationales à travers le réseau africain des produits du terroir. Mais aussi par la création d’une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles en exploitant les ressources humaines et les travaux des diplômes du Lycée Amilcar Cabral et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et de Foresterie dans le cadre des incubateurs d’entreprises agricoles, la création des hubs agricoles à l’instar des Zones économiques spéciales et des Zones agricoles de notre pays.

A noter que ce réseau permettra à valoriser la production nationale entre autres à faciliter l'accès aux financements des entrepreneurs agricoles pour le développement du secteur agro-pastorale.

 

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La guérison du cancer est possible si le diagnostic est fait au début de la maladie

Publié le 6 Février 2023 par André LOUNDA dans Santé

 

« Pour prévenir le cancer, dès l’apparition du premier signe, il  faut se faire dépister. En dehors du dépistage précoce on peut se prévenir du cancer en évitant l’alcool, le tabac en consommant une nourriture saine et des légumes. Il est également recommandé de pratiquer le sport », c’est parmi les recommandations qui sortent de la Journée Portes Ouvertes organisé le 04 février 2023 au Dispensaire des adultes de Bissita à Bacongo par le Coordination du Programme Nationale de Lutte contre le Cancer à l’occasion de la Journée Mondiale du Cancer.

En effet, placée sur les thèmes à l’international : « Combler les lacunes en matière des soins, unions nos et agir » et au niveau national «Pour les soins plus juste », le Professeur Judith NSONDE MALANDA, Cancérologue au CHU-B a animé une causerie-débats avec les participants venants des différents quartiers de Brazzaville pour s’informer sur les réalités de cette maladie que les populations ignorent encore. Et cette dernière nous a fixés sur les objectifs de cette rencontre. « Nous constatons que la plupart de la population, les gens viennent souvent très en retard et quand ils arrivent, ils disent que je ne savais pas que c’est cette maladie et tout cela parce qu’il n’y a pas d’information auprès de la population, il n’y a pas d’information au niveau du personnel soignant. Nous sommes-là et nous avons été responsabilisés pour cette maladie et nous nous trouvons dans l’obligation de faire passer ce message pour que la communauté congolaise sache que cette maladie est belle et bien chez-nous et il faut qu’on se lève tous ensemble pour lutter contre cette maladie ».

A noter que de nombreux malades qui arrivent à l’hôpital déjà dévasté par la maladie à cette étape, le médecin ne peut que donner des soins palliatifs afin d’accompagner le patient jusqu’à sa mort.

 

 

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La Renaissance du Lemba, est comme le Phoenix qui renaît sur ses cendres

Publié le 5 Février 2023 par André LOUNDA dans Religion

Le Centre d’Etude des Sagesses Africaines, L’Ordre Initiatique Lemba a organisé le 04 février 2023 au Restaurant-Bar  Mamaty, le Zoo à Brazzaville, une cérémonie de consécration du Nganga Lemba. Cérémonie au cours de laquelle KOSSI Daddy Welcom a été présenté au public, consacré et a reçu les attributs et les armes spirituelles de Nganga Lemba en présence des autres guides spirituels d’autres confréries spirituelles et cela fait déjà 100 après qu’une manifestation publique du Lemba soit organisé dans notre pays.

A cette occasion, prenant la parole, KOSSA Prince dans son mot de circonstance, s’est appesanti sur l’histoire coloniale belge et françaises qui à cette époque ont prises des décisions de supprimer la pratique du Lemba premièrement au Congo Belge et au Moyen Congo. « Il faut voyager dans le temps et retrouver la portée de cet événement pour le comprendre ce que avait  le Lemba pour que des grands empires coloniaux tel que l’empire française ou l’empire belge puissent décider de bannir le Lemba de l’espace public pour comprendre. Lemba, c’est la force spirituelle. La colonisation s’étant basé sur trois piliers : l’administration, la religion et l’exploitation de nos richesses et il y a 100 ans, en 1924 une campagne de diffamation entre nous a été lancé contre le Lemba, c’était pour mieux soumettre un peuple pour l’humilier afin qu’il soit complexé pour le rabaisser », a rappelé Prince KOSSA. « Vous êtes des sauvages, des primitifs, des arriérés », disaient les colons pour mieux contrôler et dominer les peuples africains », a-t-il ajouté.

Selon lui pour conclure,  a déclaré que  nos traditions spirituelles doivent être rétablis, dépoussiérées, renouvelées pour que celles-ci reprennent le contrôle de l’univers spirituel du continent.

D’après, les responsables du Centre d’Etude des Sagesses Africaines, L’Ordre Initiatique Lemba, que depuis le 7ème siècle, l’Afrique a été attaquée et prise en tenaille par les arabo-musulmans au Nord et à l’Est, au Sud et à l’Ouest par les Euro chrétiens. On a connu l’esclavage et la colonisation. Toutes les structures anciennes ont été détruites, les royaumes et les empires anciens ont été saccagés laissant le continent dans le chaos. Aujourd’hui encore, les spiritualités et les croyances traditionnelles sont négligées et menacées de disparaître. Ce qui explique pourquoi l’Afrique traîne les pas dans son développement, et que ce retard porte sur le manque de préservation des valeurs culturelles traditionnelles.

C’est dans ce contexte que la confrérie spirituelle  Lemba intervient pour rendre la grande sagesse africaine disponible à tous, de manière que n’importe quel humain d’où qu’il vienne puisse se nourrir de cette sagesse et grandir. Car, le monde africain est dans l’obligation de faire un retour aux valeurs traditionnelles en vue d’améliorer ses conditions de vie matérielle, de connecter les générations d’africains d’aujourd’hui avec la sagesse et la discipline ancienne qui ont permis aux ancêtres de bâtir des sociétés prospères et libres. Nous estimons que Lemba est une voie sûre vers la vraie prospérité.

A noter qu’une conférence-débats  sur Lemba : Histoire & Philosophie sera animée ce dimanche 05 février 2023 à 15 heures à l’Espace Mamaty, le Zoo en face du Lycée Nganga Edouard. Conférence qui s’articulera autour de l’histoire du Lemba, de sa philosophie et de son évolution dans le temps. Tels sont ces éléments qui seront développés et qui permettront à la fois aux chercheurs scientifiques et aux membres de la confrérie de comprendre le Lemba

Soyez les bienvenus !

La Renaissance du Lemba, est comme le Phoenix qui renaît sur ses cendresLa Renaissance du Lemba, est comme le Phoenix qui renaît sur ses cendres
La Renaissance du Lemba, est comme le Phoenix qui renaît sur ses cendresLa Renaissance du Lemba, est comme le Phoenix qui renaît sur ses cendres
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La jeunesse congolaise s’engage dans la bataille pour déraciner la corruption en milieu scolaire

Publié le 3 Février 2023 par André LOUNDA dans Société

« L’Engagement des jeunes à la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire », constitue le thème relatif à la première Tournée de sensibilisation à la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire et estudiantin organisé, le 03 février 2023 au Lycée Technique Industriel 1er Mai de Brazzaville par l’association la Planche de Salut des Elèves et Etudiants du Congo (PSEEC) avec l’appui de la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption (HALC). La cérémonie officielle y relative a été patronnée par le Secrétaire Général de la HALC, EWE YAMBI MOMBILI en présence de la Représentante du Secrétariat Exécutif du Conseil Consultatif de la Jeunesse, Madame Alice DIMOND et de la Présidente Nationale de la PSEEC, Madame Esther EGNOUKA.

 Initiée par l’association Planche de Salut des Elèves et Etudiants du Congo (PSEEC) conformément à la réussite de la première campagne en milieu scolaire que la HALC  a organisé dernièrement au mois de novembre à l’endroit de la communauté éducative des deux ministères en charge de l’enseignement général et technique, fait montre que la HALC n’a pas prêché dans le désert mais, c’est sur une terre fertile.

Le Secrétaire Général de la HALC en prenant s’est dit honorer d’avoir présidé cette première tournée de sensibilisation. La Planche du Salut des Elèves et Etudiants du Congo, en sigle PSEEC, montre par-là que la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption n’a pas prêché dans le désert, mais a semé une terre bien fertile. Votre association a certainement bien pris conscience que la corruption en général et la fraude scolaire en particulier ne saurait être un moyen de réussite à l’école, comme la fraude ainsi que le déclare le Pape François 1er, constitue un « grave péché très destructeur pour nos nations d’Afrique ».

La pratique de la corruption et de la fraude déprave, comme vous l’avez dit Madame la Présidente, les valeurs citoyennes d’unité, de travail et de progrès terreau fertile de la médiocrité que devrait prôner l’école. A l’évidence, votre initiative épouse à merveille la volonté de Monsieur le Président de la République exprimée dans son message au parlement réuni en congrès le 28 novembre 2022 l’intensification de la lutte contre la corruption. Cette campagne enfin intègre bien la mission permanente de la Haute de Lutte contre la Corruption qui, selon l’article 2 de la loi n° 3-2019 du 7 février 2019 portant création de la e Autorité de lutte contre la Corruption, mentionne que : La Haute autorité de lutte contre la Corruption a pour mission la prévention et la lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées. Et au premier alinéa de cet article 2, il est précisé que la HALC doit : « assurer la sensibilisation et l’éducation des citoyens sur les effets néfastes engendrés par la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées ».

« C’est pourquoi, la HALC dont le leitmotiv est d’éradiquer la corruption et la fraude, à travers son slogan, «  la récréation est terminée » répond favorablement à la sollicitation de vous accompagner dans l’engagement de réduire voire d’extirper ce fléau en milieu éducatif.. En se fondant sur cet espoir et en souhaitant plein succès à vos assises », a laissé entendre le Secrétaire Général.

Puis, au nom du Président de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption, il a déclaré ouverte la première tournée de la première tournée de sensibilisation à la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire et estudiantin.

De sa part, Alice Dumond a rappelé que la lutte contre la corruption est dans plusieurs pays du monde une préoccupation majeure, tant cette pratique pour des problèmes socio-économiques. Il est sans conteste, que la corruption, au-delà d’être une question de justice et d’équité constitue une entrave au développement. Fort de cette assertion, le Congo notre pays, poursuivant sa marche vers le développement, s’est résolument engagé dans la lutte contre cette gangrène, sous l’œil vigilant de Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. D’où la création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption par la loi n°03-2019 du 07 février 2019, un organe dont le dynamisme et le sens du devoir ne sont plus à prouver et, que je salue très vivement en passant. Dans cette dynamique de lutte contre la corruption, retentit encore ce jour, l’écho du message de Son Excellence Monsieur le Président de la République sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, le 28 novembre 2022, lorsqu’il enjoint à, (je cite) «  l’intensification de la lutte contre la corruption, la fraude et la concussion ». Fin de citation. C’est le sens à donner au combat à mener sans relâche contre ce fléau. La légitimité des travaux de ces ateliers en dépend. Cependant, le constat est sans équivoque ; malgré des mesures prises, la corruption est très pratiquée en milieu scolaire. Les élèves sont assimilés des pratiques de la corruption et les déploient parfois en toute absence, faisant fi du cortège des vices liées à celle-ci.

Quant au Présidente Nationale du PSEEC, Esther EGNOUKA a laissé entendre que la minorité agissante, représentée dans cette salle, présente plusieurs difficultés dans la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire et estudiantin. Cela est dû par manque d’un réel accompagnement des décideurs. Néanmoins, les efforts de la HALC, malgré les maux qui minent notre société avec la volonté, la détermination et l’engagement, la corruption et la fraude seront dessoucher dans le milieu de l’enseignement. Qu’il me soit permise ici et maintenant de remercier sincèrement la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption pour l’importance accordée à cette campagne de sensibilisation, mes remerciements aussi vaut à l’endroit de la délégation du Conseil consultatif de la jeunesse par sa présence, à Monsieur le Proviseur du Lycée Technique Industriel 1er Mai pour l’accueil et tous les jeunes, ici présents, élèves qui ont répondu à notre invitation.

A noter que : Lutter contre la fraude et la corruption en milieu scolaire ; communiquer sur les missions de la HALC ; encourager les élèves à la méritocratie ; susciter la dénonciation des actes de corruption et de fraude ; mettre en place un Cercle de Conscientisation à la Citoyenneté et au Civisme et au Développement (C4D), constituent les sous-thèmes de l’activité de la semaine prochaine sous le patronage du Président de la HALC.

 

 

 

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