Publié le 10 Juin 2022
par André LOUNDA
dansEduaction
Après les épreuves orales qui ont eu lieu les 7 et 8 juin 2022, un total de 135 186 candidats dont 66.651 filles ont passés les épreuves écrites du Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (CEPE), le 9 juin 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc MOUTHOU a procédé au lancement le jeudi 9 juin 2022, à l’Ecole Primaire Publique NKEOUA Joseph de l’Arrondissement 2 Bacongo, les épreuves écrites du Certificat d’Études Primaires Élémentaires (CEPE), session de juin 2022. Plusieurs autorités et acteurs de l’éducation ont rehaussé de leur présence.
Pour Brazzaville, la capitale de la République du Congo ils ont été 55.985 candidats, répartis dans 135 centres et dans la ville océane Pointe-Noire, la capitale économique 32 750 candidats inscrits ont tous été répartis dans 80 centres. Sur toute l’étendue du territoire national, tous les candidats ont passé les épreuves écrites dans les épreuves suivantes : Mathématiques, Dictée et Questions, Expression Écrite, Calcul Rapide, Questions de Cours ainsi que l’Art Plastique.
L’Ecole NKEOUA Joseph de Bacongo dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, le Ministre MOUTHOU, en compagnie des autorités nationales et internationales de la communauté éducative, a procédé au lancement officiel des épreuves écrites du CEPË. Tour à tour, il a visité les centres de l’Ecole de la Poste au Centre-Ville et l’école 31 juillet 1968 dans le 6ème Arrondissement Talangaï pour s’imprégner des conditions du déroulement de cet examen. Jean Luc MOUTHOU, manifestant son satisfecit sur le déroulement des épreuves écrites du CEPE au terme de sa ronde a déclaré qu’on peut déjà se réjouir de ce que le lancement des épreuves sur l’ensemble du territoire national ait été effectif. Et nous sommes également venus soutenir ses candidats pour que les résultats soient particulièrement intéressants cette année.À l’issue de cette visite de centres, il ajouté que nous martelons indéfiniment auprès de nos apprenants pour que chacun de nous se souvienne que le chemin de l’école, c’est le chemin de la vie et de la réussite.
Publié le 9 Juin 2022
par André LOUNDA
dansPolitique
Anatole Collinet MAKOSSO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement congolais, a lancé officiellement, le 7 juin 2022 au Palais des congrès de Brazzaville, le Programme deformations des femmes des femmes en politique en République du Congo. Organisé par le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration des Femmes au Développement en partenariat avec les agences du Système des Nations Unies, ce programme vise, entre autres, à accroître la représentativité des femmes dans les organes de prise de décisions et de promouvoir leur participation à la vie publique.
Pour Anatole Collinet MAKOSSO, le but est de renforcer les capacités des participantes sur les concepts et les outils de base ; faire prendre conscience des enjeux de la représentation équilibrée homme/femme dans les organes de prise de décisions. Les autres attentes étant le renforcement des capacités managériales et organisationnelles des femmes lors des campagnes électorales ainsi qu’en matière de formulation d’une stratégie de campagne électorale et de sa conduite.
En effet, la République du Congo a adopté plusieurs textes relatifs aux droits des femmes tout en leur reconnaissant le droit de participer pleinement au processus de développement sans discrimination. En investissant dans une participation politique qui tient compte de l’approche genre, notre pays se rapproche de la réalisation des droits humains fondamentaux des femmes et des filles ainsi que celui des Objectifs de développement durable (ODD), notamment l’ODD 5 qui vise à parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
La sensibilisation, l’éducation et la formation sont des composantes essentielles de toute stratégie visant à améliorer la représentation homme/femme dans les organes de prise de décisions à tous les échelons de la vie nationale.
Ainsi, Il a invité les femmes à la solidarité, à la persévérance et à la prise de conscience des mesures prises en leur faveur afin d’accéder dans le processus décisionnaire.
Initiatrice du programme de formation, Inès Néfer Bertille INGANI, Ministre de la Promotion de la Femme et de l’Intégration des Femmes au Développement a rappelé qu’en République du Congo les femmes représentent près de 52% de la population et sont présentes dans la quasi-totalité des secteurs vitaux du pays. Mais, leur rang dans la société demeure encore de moins en moins valorisé en raison de leur présence insuffisante dans les sphères de prise de décisions à tous les niveaux. Dans le cadre du renforcement du statut politique de la femme, ce ministère entend organiser, dans la perspective des élections législatives et locales de cette année, un plaidoyer et un suivi de la révision du cadre légal et réglementaire des élections et l’amendement des statuts et règlements intérieurs des partis politiques ; la formation des formateurs. La réalisation de toutes ces activités est, d’une importance capitale car elle concourt à la promotion et à la représentation équitable homme/femme dans les sphères de prise de décisions publiques et administratives. « En effet, la réduction des parités liées au genre et le renforcement de la participation des femmes au développement sont essentiels non seulement pour la construction d’une société juste, mais aussi d’une condition préalable pour instaurer durablement la stabilité politique, sociale, économique, culturelle et environnementale entre les communautés de notre pays », a déclaré Inès Nefer Bertille INGANI, tout en précisant qu’en dépit de tous ces efforts réalisés, le Congo figure parmi les derniers pays en matière de représentation des femmes dans les postes de prise de décisions et dans les instances électives. Selon Inès Néfer Bertille INGANI , la représentation actuelle des femmes au niveau du gouvernement et du parlement constitue un véritable handicap pour l’éclosion d’un leadership féminin au Congo et pour son développement inclusif.
Quant à Maleye Diop, Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement au Congo (PNUD), a reconnu les efforts que fournit le pays en la matière, ainsi, il a rappelé la nécessité d’améliorer et d’encourager la participation des femmes en politique pour atteindre les objectifs de développement inclusif et durable.
A noter que le Congo occupe la 167e place dans le classement mondial de l’Union interparlementaire.
Publié le 8 Juin 2022
par André LOUNDA
dansPolitique
C’est au cours d’une conférence de presse relative à l’analyse de deux recours en inconstitutionnalité introduite auprès de la Cour Constitutionnelle qu’il a animé le 07 juin 2022 à Brazzaville, en sa qualité de citoyen congolais, Clément MIERASSA avait saisi sur pied de requête, par deux reprises, entre 2020 et 2022, la Cour Constitutionnelle aux fins de recueillir son avis contre un certain nombre d’actes jugés non conformes à la Constitution du 25 octobre 2015, c’est de ce contexte qu’il a échangé avec les chevaliers de la plume du micro et du web.
Dans son mot introductif, Clément MIERASSA a laissé entendre que pour la première saisine, sa demande faite le 20 juillet 2020 avait consisté à déclarer non conforme à la constitution : « L’élection ayant reconduit lors du 5ème Congrès Ordinaire du Parti Congolais du Travail Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO comme Président du Comité Central dudit Parti ».
Par décision N°005/DCC/SVA/20 du 31 juillet 2020, la Cour Constitutionnelle s’était déclarée incompétente et avait choisi d’en faire notification à Monsieur le Président de la République, le Président du Sénat, le Président de l’Assemblée Nationale, au Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones et de la faire publier au Journal Officiel.
Jusqu’à ce jour, ce problème n’a pas toujours trouvé de solution.
S’agissant de de la seconde demande, qui s’était articulée autour de l’article 6 de la loi N°4-2019 du 7 février 2019, relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par tout citoyen élu ou nommé à une haute fonction publique.
Dans ce cadre, Clément MIERRASSA a indiqué que :
Les orientations dégagées lors de la Conférence Nationale Souveraine accordaient une attention toute particulière à la bonne gouvernance et à la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Cela s’est traduit dans la Constitution du 15 mars 1992 dans laquelle l’article 74 circonscrit clairement que :
Ils (le Président de la République et les membres du gouvernement) sont tenus, lors de leur entrée en fonction et à la fin de celle-ci de faire sur l’honneur une déclaration écrite de tous leurs biens et patrimoines et de l’adresser à la Cour des Comptes.
Cet aspect important sur la déclaration de patrimoine apparaît pas dans l’Acte fondamental du 24 octobre 1997 qui a abrogé la Constitution du 15 mars 1992 et a été exécuté comme Constitution de l’Etat.
Toutefois, les dispositions de l’article 84 de cet acte stipulent que : « Les institutions politique de la transition fonctionnent jusqu’à l’installation effective des organes issues des élections ».
Dans la Constitution du 20 janvier 2002, l’article 48 dispose que : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonctions et la cessation de celles-ci, conformément à la loi. L’inobservation de cette obligation entraine la déchéance des fonctions dans les conditions fixées par la loi ».
Selon Clément MIERRASSA, dans la pratique, aucune déclaration ne sera faite. Le précieux fallacieux évoqué c’est celui du manque de texte d’application. Mais quand devait-on le prendre et qui devait le prendre ?
Celui-ci devrait être pris pendant la période de transition, initialement prévu de trois (03) ans mais qui en a finalement duré cinq (5) ans.
Pour Clément MIERASSA, il y a eu visiblement un manque manifeste de volonté politique et aussi la peur de la transparence. En réalité, tout le monde aurait dû être déchu de ses fonctions.
Avec le changement de Constitution, l’aspect relatif à la déclaration de patrimoine a été repris dans l’article 55, en allégeant les conséquences de son inobservation, c’est-à-dire en faisant disparaître l’aspect qui parle de la déchéance. C’est ainsi que l’article 55 de ce texte indique que : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci conformément à la loi. La loi déterminer les fonctions soumises à l’obligation ci-dessus indiquée, ainsi que les modalités de déclarations du patrimoine ».
Malgré cette disposition, aucune déclaration de patrimoine ne sera effective.
Il faut reconnaître très franchement que, c’est sous la pression des institutions internationales à l’instar du Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale que la loi N°4-2019 du 7 février, relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par tout citoyen élu ou nommé à une haute fonction publique, sera promulguée et que le décret N°2019-230 du 12 novembre 2019 fixant les modalités d’application de ladite loi a été publié.
Mais ces textes ne seront pas immédiatement mis en application.
Le déclic sera donné par le Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO, le 21 juin 2021 lors de la présentation du programme d’action gouvernementale.
Malheureusement, il va y avoir des problèmes au niveau de l’interprétation de la loi. En effet, l’article 1er de ce texte énonce que : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et de la cessation de celle-ci ». L’article 8 du décret N°2019-320 du 12 novembre fixant les modalités d’application de la loi relative à la déclaration de patrimoine par des citoyens élus ou nommés à une fonction publique précise que : « La déclaration de patrimoine est déposée, après notification par le Premier Président de la Cour Suprême, dans les trois mois, à compter de la prise de fonction du déclarant ou de la cessation de celles-ci ».
Il est bien dit, dans les trois mois à compter de la prise du déclarant ou de la cessation de celles-ci.
Le Juge suprême a donné le 16 juillet 2021 une autre interprétation différente de ces dispositions. Selon lui, « …A partir du moment où vous avez reçu votre notification, vous disposez de trois mois pour le faire », ceci en s’adressant aux personnalités assujetties à l’obligation de déclaration du patrimoine.
On peut aussi noter à cet effet, sur le caractère rétroactif, au cours de l'année 2021, 146 déclarations de patrimoine ont été enregistrées.
Au moins 24 personnalités, soit 16,4% ont donné des dates de prises de fonction en marge des anciennes (fonctions antérieurement exercées).
25 personnalités, soit 17,1% n'ont pas indiqué leur date de prise de fonction. Ce qui conduit à se demander sur quelle base, elles ont fait leur déclaration de patrimoine.
97 autres personnalités, soit 66,5% ont donné leur date de prise de fonction, mais elles ont fait leur déclaration de patrimoine en dehors des délais prescrits par les textes.
À vrai dire, aucune de ces déclarations n'est, ni à la Constitution, ni à la loi relative à la déclaration de patrimoine.
C’est ainsi qu’au cours des échanges avec les professionnels des médias, le Président de la Fédération de l’Opposition Congolaise revendique et exige la libération des acteurs politiques en prison, André OKOMBI SALISSA et Jean Marie Michel MOKOKO et ils sont dans l’attente d’un dialogue pour sortir le Congo du gouffre de l’inconstitutionnalité où il est plongé. Le constate de cette plateforme de l’opposition est que la plupart des partis de la majorité ne sont pas réguliers.
« Le PCT n’est pas un parti régulier du point de vue de la loi. Le Président de la République n’est pas en conformité avec la loi, pour avoir été reconduit par le 5ème congrès ordinaire du PCT, contrairement aux prescriptions légales », a déclaré Clément MIERASSA.
Il a aussi relevé qu’aucune des 146 déclarations de patrimoine n’est conforme ni à la constitution, ni à la loi relative à la déclaration de patrimoine dont il venait d’obtenir la déclaration d’inconstitutionnalité de l’article 6 alinéa 1er par la cour constitutionnelle. Une crise qui s’ajoute à celles existantes.
Pour le Président de la Fédération de l’Opposition Congolaise pense que dans ce contexte, les législatives et locales sont un coup de force.
Et il a ajouté que nous allons relancer le combat. Le silence n’est pas une réponse à un problème. Nous nous battrons pour qu’il, y ait remise en ordre, la restauration de l’autorité de l’Etat et de l’Etat de droit.
S’agissant du bilan de ses vingt (20) ans dans l’opposition extraparlementaire, Clément MIERASSA a rassuré que le combat politique est un combat de longue haleine et il continuera à se battre. « On s’est battu pour la Conférence Nationale Souveraine. On l’a obtenue. Je ne me décourage pas dans mon combat », a-t-il conclu.
Publié le 7 Juin 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
dansInternational
Cette nuit du 05 juin 2022, toutes les infrastructures du port de Nika Tera en Ukraine ont été détruites à 100% par des missiles hypersoniques russes de haut niveau tirés depuis Nikolaev. Tous les missiles hypersoniques russes ont atteintes leurs cibles, aucun d'entre eux n'est disponible dans le matériel que l'OTAN fournit en Ukraine. Rien ne peut résister aux missiles hypersoniques missiles russes qui détruisent tout ce qu'ils visent !
La légion étrangère internationale fiancée par l’OTAN est un véritable échec contre la Russie. Plusieurs soldats australiens, français, américains ont perdus leurs vies cette nuit. Le Président Zelensky pointé du doigt, l'armée ukrainienne et les politiciens locaux commencent à ne plus être d'accord avec Zelensky qui insiste encore et qui prend des humains pour des animaux de guerre pour continuer la bataille. Les soldats et les politiciens ukrainiens sentent maintenant qu'ils ne sont pas pris en compte par l’importation des armes en Ukraine. Qu’est-ce qui se passe ? C’est parce que l'armée russe est en train de détruire toutes les capitale stratégique de l'Ukraine et elles sont devenues russes. Toutes les capitales stratégiques Ukrainiennes sont maintenant complètement détruites, Zelensky ne veut pas abandonner, il est inquiet, trahit par les alliés parce qu’il n’avait pas encore compris que l’OTAN ne vise que ses intérêts.
Publié le 6 Juin 2022
par André LOUNDA
dansReligion
Pentecôte : « cinquantième jour », est une fête chrétienne qui célèbre l'effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de la Pâques sur un groupe de disciples de Jésus-Christ dont le douze Apôtres. Cet épisode est relaté dans la Bible par les Actes des Apôtres. Pour ne pas rester en marge de cet événement chrétien, le Centre Evangélique Christ Roi Notre Rédempteur en sigle CECRR qui a pour vision : « Ouvrir les Yeux des Aveugles », selon les Actes des Apôtres au chapitre 26 et au verset 18, après avoir animé un Séminaire durant 3 jours du 02 au 03 juin 2022 sous le thème : « Les Effets de la Puissance du Saint-Esprit ». Le Dimanche 05 juin 2022 au N°08 de l’Avenue de la Démocratie à Moukondo-Mazala a célébré le Jour de la Moisson de Dieu, l’Effusion du Saint-Esprit, le Grand Jour du salut, la Pentecôte par un grand culte d’actions de grâce rendu au Grand Roi, l’Eternel des Armées.
En effet, les fidèles de cette assemblée des saints ont commencé ce culte par la louange, l’adoration, la repentance, les actions de grâce et la prière.
Prenant la parole en premier, le Révérend Pasteur Gilbert BIKINDOU, le Visionnaire de l’église en état de convalescence a rendu grâce à Dieu par un vibrant témoignage sur ce qu’il a vécu dans le coma. « J’ai reçu la visite de notre Seigneur Jésus-Christ quand j’étais dans le coma. N’haïssons personne, ne chassons personne dans nos maisons, nous devrions nous aimer et j’ai pleuré », a-t-il déclaré. Puis il a exhorté les fidèles sur la mission de Jonas à Ninive. Il a demandé aux fidèles de changer de comportement car ils ont besoin. « Si ton cœur est mauvais, Dieu ne vous recevra pas ! Dans la salle de l’hôpital où j’étais, j’ai vu des gens mourir ! Il faut faire du bien aux gens, d’éviter de faire le mal, il faut bénir ce qui vous font du mal ! », a-t-il ajouté.
Jonas envoyé par Dieu, change de direction, il est parti ailleurs dans une terre de joie. Dans le navire où il était la panique y a régné et quand on l’appelle, il est allé se caché ! Il faut savoir d’abord qu’elle est la personne qui est à côté de toi ? Jonas, lorsqu’on la posé la question, il a dit que j’ai fui Dieu !
« Il faut faire attention avec ceux qui sont proches de toi », a-t-il martelé. D’autres ne sont que des ennemis qui s’approchent de toi pour te décourager afin que tu puisses échouer. Prions et adorons Jésus, il est réel et il nous demande de nous aimer les uns et les autres et il faut que nous soyons unanime et c’est à partir de là que les choses vont marcher. Frères, sœurs, Papa, Maman aidons les autres. Jonas a fui l’œuvre de Dieu, enseignant la Parole de Dieu à ceux qui sont autour de nous ! Aimons-nous les uns et les autres, c’est le message que j’ai reçu du Seigneur. Pardonnons leurs de tout le mal qu’ils nous ont fait.
De son côté, le Révérend Pasteur Carl BICKYDOUX, le prédicateur du jour a déclaré qu’Aujourd’hui, c’est le jour de la Pentecôte où Dieu a accompli ses promesses. C’est un jour de Fête et nous ne devrions pas être dans la tristesse, 1 corinthiens 12, verset 8 à 10, Actes 1, verset 8, ces versets Bibliques sur la mission des Apôtres, lui ont servi de base pour sa prédication. Il a rappelé l’auditoire que dix (10) jours après l’ascension de Jésus-Christ, c’est là où ils ont reçu le Saint-Esprit. Pierre, le peureux était devenu courageux ce jour-là ! Les Apôtres attendaient la promesse de Jésus et ils l’ont reçu ce qu’ils attendaient dans la prière et le jeûne et se sont les effets de la puissance de Dieu.
Poursuivant sa prédication, le Révérend BICKYDOUX a présenté le thème du jour : « Le Don de foi », c’est ce qui permet à un Serviteur de Dieu d’opérer les miracles de manière extraordinaire tout en s’appuyant sur les saintes écritures de Jean 14, versets 38 à 40, il a révélé que c’est là où Jésus nous a démonté le don de foi. « Tout le monde peut t’abandonner mais Jésus-Christ n’abandonne personne », a-t-il lancé. « Car je suis avec vous jusqu’à la fin des temps », une promesse de Jésus-Christ.
Qui pouvait croire que Lazare devrait ressusciter ? Mathieu 17, versets 14 à 20.
« Le Saint-Esprit change de vie, là où on était malheureux on devient joyeux ! Dieu ne ment jamais on ne peut pas parler du Saint-Esprit et partir comme l’on est venu ».
-« Le don de guérisons », sur ce principe, le Révérend Pasteur a expliqué qu’il y a la guérison morale, physique et spirituelle. Partout où Jésus passait, il y avait des guérisons, Actes 3, verset 1, Le Révérend BICKYDOUX a pris l’exemple sur la guérison d’un boiteux qui s’asseyait devant le Temple de Jérusalem et qui attendait de l’aumône et qui fut guéri par Pierre, Actes 8, versets 7 à 8. Aussi, il a ajouté que Philippe avait aussi un don de guérison et opérait des miracles.
Pour conclure sa prédication par un dernier point, « le don des miracles », c’est ce qui signifie que tu opère de façon surnaturelle les miracles, les signes et les prodiges marchent ensemble. La peur s’installe au milieu des hommes là où tu foules tes pieds. Lorsqu’on parle des miracles, il y a les signes. Actes 9, versets 38 à 42, Tabitha était morte mais par la prière des Apôtres et la puissance du Saint-Esprit, elle était appelé par la ressuscitée. Et pour terminer dans 1 Corinthiens 11, verset 23 suivi par la prière de guérison des malades, la délivrance des captifs, par la manifestations du Saint-Esprit dans cette église, les captifs ont été libérés, Dieu s’est manifesté et le grand jour s’est levé, Dieu donne le plein salut, le Saint-Esprit est là !
Le rendez-vous est pris pour le dimanche 12 juin 2022 par un culte spécial placé sous le thème : « La Délivrance des Familles » de 09 heures à 12 heures au N°08 Avenue de la Démocratie, Moukondo-Mazala.
Publié le 5 Juin 2022
par André LOUNDA
dansReligion
Grand Maître Rama IKINDA, Président de l’Association National des Nzobis du Congo a animé une conférence causerie-débats sur le Nzobi, le samedi 04 juin 2022 dans la salle des mariages de l’Arrondissement 5 de Brazzaville Ouenzé.
Dans sa communication, Grand Maître Rama IKINDA a fait savoir que dans le Nzobi, il n’y a pas des inconvénients mais, il faut respecter les principes et il faut éviter de faire le mal dans la société. Qu’il ; y a toujours des erreurs que l’on peut commettre mais, il y a le pardon et il y a des enseignements ésotériques pour les initiés dans le Nzobi. Pour Maître Rama, le Nzobi ne peut pas s’exporter en Europe ou ailleurs parce que c’est ici en Afrique où il y a des forêts sacrées. Un européen peut se faire soigner ou se faire protéger par le Nzobi. Selon lui, la trinité n’existe pas dans le Nzobi, elle fait partie des théories spirituelles européennes par contre, la réincarnation existe. Il a déclaré que Simon KIMBANGU et André Grenard MATSOUA sont des âmes réincarnés, c’est pour cela qu’ils étaient brillants. Si tu Prétends être un illuminé, est-ce que tu as été initié ? Si tu ne passes pas dans une école, tu ne feras rien !
Selon lui, le Nzobi, est la seule pratique initiatique qui n’a pas disparu pendant la colonisation. Au Gabon, à Zanaga , Mayoko et à Kéllé, le Nzobi n’a pas été vaincu par les colons, les blancs ont échoué. A Zanaga, le temple du Nzonbi existe encore depuis 1944.
Le Nzobi, est u,ne école initiatique différente du Ngunza. Dans le Nzobi, la foi n’existe pas, il n’y a que des arcanes (Mantsuéki). Le Ngunza, c’est la religion des noires, le Nzobi, c’est l’école ésotérique.
Au cours d’une interview qu’il nous a accordé, le Grand Maître du Nzobi, Rama IKINDA nous a donné quelques explications sur le Nzobi.
Qu’est-ce que c’est le Nzobi ?
Pour le Grand Maître, le Nzobi, estb une forme de spiritualité de la race noire, qui, prône des valeurs morales et spirituelles et qui combat tous les antivaleurs dans la société sous toutes ses formes. Le Nzobi, n’est pas n’est non plus une secte et même moins une secte extrémiste, c’est une école ésotérique sémite ce qui signifie noire et Kongo. Le Nzobi est là pour apprendre à l’homme à être droit, à apprendre à l’homme à combattre le mal sous toutes ses formes. Le Nzobi éradique la sorcellerie cannibalisme, le Nzobi éradique les antivaleurs. Le Nzobi est par excellence, cette école de spiritualité qui redresse la conscience de l’être humain.
Cette conférence que nous avons animé, c’est dans le but de prôner et de contribuer à ce que nous appelons la renaissance Sémite. Nous sommes dans une ère où les noires se cherchent et veulent revenir à leur identité culturelles à une époque où l’homme noire veut revenir sur les rails. Donc, nous qui sommes les pionniers de cet événement, nous sommes-là, c’est pour dire à tous les noires pour que nous sortions de l’acculturation que nous sortions des importations religieuses et spirituelles. C’est ce j’aime bien appeler par la colonisation religieuse, culturelle encore appelé par l’aliénation culturelle parce que nous avons une identité culturelle et nous avons une histoire et une spiritualité. Et donc, notre mission, c’est d’aider les noires à être eux et à se retrouver en eux même afin que nous puissions évoluer ! Parce que jusqu’à présent l’Afrique est le dernier continent pour la simple et unique raison que Kama, ce qui signifie Afrique, l’Afrique a abandonné son histoire, a abandonné sa culture, a abandonné ses valeurs. Il y a eu un imminent homme politique de chez-nous, Pascal LISSOUBA qui disait que : « tout peuple qui ignore sa culture est un peuple sans avenir ». Et donc, aujourd’hui, nous ignorons notre culture, nous sommes perdus à jamais. C’est pourquoi, j’ai eu la noble mission de mes ancêtres de venir prêcher le retour 0 l’authenticité par le biais du Ngunza, du Nzobi qui fait partie de la spiritualité Ngunza.
-Quelle différence faites-vous entre le Nzobi et le christianisme ?
* Nous croyons au Nzobi parce que c’est local. Nous croyons au Nzobi parce que c’est une spiritualité de chez-nous ! Nous devons croire au Nzobi parce que c’est une spiritualité qui prônent les valeurs de chez-nous et qui combat les antivaleurs ! Dans notre pays, le Chef de l’Etat a bien insisté sur la lutte contre les antivaleurs ! Dans nos familles on ne peut pas s’épanouir et on ne peut pas se développer quand nous sommes des esclaves des antivaleurs, tant que nous sommes des esclaves des antivaleurs. On est là pour redresser l’homme pour combattre les antivaleurs et combattre le mal sur toutes ses formes. Donc, la différence entre le Nzobi et le christianisme, c’est que le christianisme est importé et on nous l’a imposé ! Je dis bien importé et imposé à un peuple. Nous n’avions jamais demandé aux colons de nous importer et imposer une religion ! Alors que le Nzobi n’a jamais été imposé et il est naturel, il est local et puis authentique, il est là pour la conservation des valeurs, la pérennisation de ses valeurs africaines et congolaises.
-Comment peut-on adhérer au Nzobi ou bien se convertir au Nzobi ?
*Il faut que vous devenez membre de notre association, il y a des droits d’adhésion à payer, ils sont modiques ce n’est pas aussi chers, vous devriez verser cette modique somme, apportez 2 cartes photo d’identité et en ce moment-là, vous êtes membre de l’ANC et ensuite, vous allez apprendre les principes du Nzobi au sein de notre association. On vous parlera et en vous expliquera le Nzobi et une fois que vous vous sentirez prêt de servir le Nzobi, à servir cette spiritualité, à être pervers aux méchants, à prôner les valeurs morales dans notre société, à être bienfaiteur en ce moment-là, on peut bien vous initiez dans le Nzobi pour que vous soyez utile dans votre famille, utile au continent africain.
A noter que Maître Rama IKINDA est Médecin-Biologiste, Directeur de l’école ésotérique ODK, Directeur du Centre LUSALUSU, Président de l’Association National des Nzobis du Congo en sigle ANC, écrivain, auteur de trois ouvrages à savoir : Les Secrets de la Guérison ; La Spiritualité Authentique et la Protection contre les Envoutements.
Publié le 4 Juin 2022
par André LOUNDA
dansEducation
« LA FEMME AKWA: DE LA TRADITION À LA MODERNITÉ, DE 1905 À 2005:ETUDE D'HISTOIRE SOCIALE »,est le titre de la soutenance de thèse pour l’obtention d’un diplôme de Doctorat unique dans le Domaine d’Histoire de la Formation doctorale en Histoire et civilisation ; Option : Histoire contemporaine présentée et soutenue publiquement le 03 juin 2022 dans la salle de conférences de la Présidence de l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville en République du Congo par Madame OKOGNA Sidonie Josiane, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Histoire contemporaine 2008 de la Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines de l’Université Martien NGOUABI.
En effet, pour cette thèse placée sous la direction de thèse de Monsieur GOMA-THETHET Joachim Emmanuel, Professeur Titulaire CAMES, UMNG a répondu aux exigences de la tradition congolaise proprement dite. Le Jury composé de : Président : Théophile OBENGA, Professeur Titulaire CAMES d'histoire ancienne, UDSN, Congo ; Rapporteur externe : Mamadou BAMBA, Professeur Titulaire CAMES d'histoire contemporaine, Universités Alassane OUATARA ,(Côte d'Ivoire),; Rapporteur interne ; Joseph ZIDI, Maître de conférences CAMES d'histoire précoloniale, UMNG ; Examinateur : Régine Véronique ODJOLA ,Maître de conférences CAMES de Littérature africaine, UMNG Répondant favorablement aux questions posées par les membres du Jury, OKOGNA Sidonie Josiane a été hissée au grade de Docteur de l'Université Marien NGOUABI avec une mention « Très honorable et les félicitations du jury ». Cette mention est justifiée par l’originalité, sa qualité de sa thèse de 487 pages subdivisée insufflée par les hypothèses et approches méthodologiques qui ont servi à la servi d'outils d’analyse. C’est que l’impétrante a maîtrisé le sujet, la méthodologie et les hypothèses ont été bonnes et appréciées et a répondu favorablement au questionnement du Jury.
Ainsi, au cours d’une interview qu’elle nous a accordée, cette dernière nous a fait savoir que l'objet de cette étude est de suivre l'évolution sociale et politique de la femme Akwa avant, pendant et après la colonisation européenne. Cette étude permet de comprendre, d'une part, la place que cette femme a occupée dans l'organisation sociale et politique du peuple Akwa et, d'autre part, les changements survenus dans la société Akwa du fait de sa rencontre avec la civilisation occidentale, à l'action des missionnaires catholiques et de celle de l'école coloniale. La trajectoire de la femme Akwa décrite par cette thèse débouche sur la place aujourd'hui dans la société congolaise post-indépendance. Du point de vue méthodologique, cette étude résulte du croisement de plusieurs informations collectées, dans les archives, dans les bibliothèques et centres de documentation. En définitive, comme résultat, cette thèse constitue une importante contribution à l'histoire de la femme au Congo en général, et de la ma femme Akwa, en particulier. Pour conclure, elle a déploré que notre tradition a été malheureusement calquée par les blancs et que nous devrions réécrire notre histoire.
Publié le 2 Juin 2022
par André LOUNDA
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L’Association des Parents d’Elèves et Etudiants du Congo en sigle APEEC a tenu le 31 mai 2022 dans la salle de conférences de l’Hôtel de la Préfecture de Brazzaville son Assemblée Générale Extraordinaire Elective tenant lieu de Congrès Extraordinaire de l’APEEC placé sous le patronage de Pierre Séber IBOCKO ONANGA, Préfet du Département de Brazzaville représenté par Bossang OKO-LETCHAUD en présence de Christian Grégoire EPOUMA, Président National de l’APEEC. Au menu de cette rencontre, la restructuration des instances dirigeantes de l’APEEC du Département de Brazzaville.
« Parents d’Elèves et Etudiants du Congo dans la continuité, poursuivons l’œuvre contribution de l’APEEC, Partenaire incontournable des Pouvoirs Publics en vue du redressement et de la refondation du système éducatif congolais », a constitué de thème de ce Congrès Extraordinaire de l’APEEC. La cérémonie officielle y relative a été marqué par le discours du Président de l’APEEC de Brazzaville de l’Allocution du Président National de l’APEEC et du discours d’ouverture du Secrétaire Général de la Préfecture de Brazzaville.
Publié le 1 Juin 2022
par André LOUNDA
danssociété
« Impact du Notariat au sein de la société congolaise », constitue le thème des Journées Portes ouvertes du Notariat qui se sont tenus du 30 au 31 mai 2022 dans trois Arrondissements de Brazzaville à savoir : Bacongo, Moungali et Ouenzé. Au terme de ces deux journées de rencontres à la clé, la satisfaction de la Chambre des Notaires du Congo qui a réussi à mobiliser un nombre important de la population qui a souhaité que ce genre de rencontre puisse se multiplier afin de sortir la plupart des citoyens et surtout les chefs des quartiers dans l’ignorance de certains règles de droit.
Ces premières Journées Portes Ouvertes du Notariat ont permis d’édifier les citoyens sur certaines pratiques qui ne relèvent pas de la loi. Pour les chefs de quartiers qui ont pris part durant ces deux jours ont souhaité que les Notaires puissent leur fournir certains document pour leur permettre de bien travailler afin de pouvoir éviter certains dérapages dans l’exercice de leur missions surtout en matière de donations et testament, la dévolution successorale ainsi que les ventes immobilières qui sont un véritable casse-tête chinois dans la société congolaise où il y a toujours des contentieux.
Les objectifs ont été atteint a déclaré Maître Richard OSSA, Président Départementale de la Chambre des Notaires de Brazzaville, « Nous avons donné le top désormais, à tous ceux qui arrivent dans cette profession, ceux qui pratiquent le Notariat doivent vulgariser la matière, le peuple on a besoin. Au cours des échanges qui ont eu lieu entre nous et la population surtout dans le 2ème arrondissement, Bacongo, franchement nous avons senti que le peuple-t-on à besoin. Cela nous a véritablement émerveillé d’ailleurs, nous allons nous mettre à l’œuvre pour satisfaire la population », a rassuré Maître Richard OSSA.
De sa part, l’Administrateur-Maire de l’Arrondissement 5, Ouenzé Marcel GANONGO qui durant toute la journée a écouté, échangé et après avoir été édifié a manifesté sa soif de connaissance en la matière par ailleurs, il s’est porté garant de contribuer à la vulgarisation et à la sensibilisation de la population sur le Notariat lors de l’organisation des prochaines rencontres.
Signalons que le 19 juin prochain, la Chambre des Notaires du Congo tiendra son Assemblée Générale Elective à Dolisie dans le Département du Niari
Publié le 1 Juin 2022
par André LOUNDA
dansEduaction
« L’étude du profil lipidique et glucidique des patients sous traitement antirétroviraux de deuxième ligne à Brazzaville et Pointe Noire en République du Congo », est le titre de la Soutenance de thèse de Doctorat Université Marien NGOUABI pour l’obtention du grade de Docteur dans le Domaine : Sciences de l’ingénieur ; Parcours : Ingénierie Moléculaire et sensorielle de l’Aliment ; Spécialité/Option : Ingénierie Moléculaire de l’Ecole Nationale Supérieur Polytechnique (ENSP), Université Marien NGOUABI soutenu et défendu publiquement le 01 juin 2022 dans la salle de conférences de la Grande Bibliothèque Universitaire de ladite université par MOUNDOSSO Thierry Rogny Stéphane, Titulaire d’un Master en Sciences de l’ingénieur. Placée sous la Direction de thèse du Professeur Marie Geneviève MALOUMBI, Maître de Conférences, UMNG.
En effet, le Jury composé de : Président : DIATEWA Martin, Professeur Titulaire, UMNG ; Rapporteur Interne : Jacques Félix PEKO, Professeur Titulaire, UMNG ; Rapporteur externe : Gaël Damen MAGANGA, Maître de Conférences, Université des Sciences et Techniques de MASUKU ; Examinateur : MBEMBA François, Professeur Titulaire, UMNG ; Directrice de thèse du Professeur Marie Geneviève MALOUMBI, Maître de Conférences, UMNG. Le Jury après avoir écouté et échangé avec l’impétrant sur le travail de recherche qu'il a effectué MOUNDOSSO Thierry Rogny Stéphane a maîtrisé le sujet, la méthodologie et les hypothèses ont été bonnes et appréciées et a répondu favorablement au questionnement du Jury ainsi, le Jury lui a décerné le grade de Docteur de l'Université Marien NGOUABI avec la mention "Très Honorables et les félicitations du Jury". Cette mention est justifiée par l’originalité, la qualité de cette thèse de 192 pages subdivisée en 07 parties insufflée par les hypothèses et approches méthodologiques qui ont servi à l’impétrant d'outils d’analyse.
Pour MOUNDOSSO Thierry Rogny Stéphane, dans son résumé, « L’étude que nous avons menée chez les patients mono et co-infectés recevront des traitement antirétroviraux de deuxième ligne a pour objectif d’évaluer l’impact desdits traitements sur le profil lipidique et glucidique de ces patients suivis dans certains centre de Brazzaville et de Pointe Noire. Il s’agit d’une étude analytique et transversale, conduite chez les patients et les sujets séropositifs dépourvus de facteurs de risque cardiovasculaire. Le CT, TG, HDL et les glycémies ont été dosés par la méthode enzymatique. Le DDL, VLDL, IA et l’IMC ont été calculés. Les tests de sérologie VIH et des hépatites ont été réalisés par la méthode immuno-enzymatique. Les CD4 ont été quantifiées. Les résultats obtenus montrent que sur 302 sujets (261 patients et 41 des sujets séropositifs) soit 88,51% sont mono-infectés par le VIH, 4,22% co-infectés par le VIH-VHB, 6,9% par le VIH-VHC et 0,38% par le VIH-VHB-VHC. L’impact des ARV chez les différents groupes de patients a révélé des fortes perturbations du profil lipido-glucidique, mais également chez les témoins. Ces perturbations ont entrainés des anomalies métaboliques, en particulier le dyslipidémonie variant entre 10 et 70,29%, l’IR entre 10 et 52,17%, les RCV entre 12,63 et 50% et le diabète de type 2 (4,35%) , tandis que chez les témoins les prévalences sont respectivement de 78,05%, 39,02%, 43,90% et 7,3%. Ces anomalies prédominent chez les femmes et chez les sujets (mono-infectés et les témoins) appartenant aux tranches d’âge de 35-44 ans et 45-54 ans. Cependant, chez les sujets co-infectés, ces anomalies varient d’un groupe à un autre en termes de genre et d’âge. En revanche, ces quatre anomalies prévalent chez les patients en déficit immunitaire sévère et les exposent donc à des risques élevés des maladies cardiovasculaires.
Plusieurs molécules antirétrovirales (RTV, LPV, LPV/r, ABC, DD1 et AZT) ont été associés lipido-glucidiques, mais d’autres (TDF, FTC et 3TC) ont favorisé la baisse de ces paramètres. En outre, l’étude souligne une responsabilité non négligeable d’autres facteurs comme le virus hépato tropes en particulier le VHB ou des co-infections VIH-VHB et VIH-VHC. L’efficacité thérapeutique des ARV notamment de deuxième ligne sur le VIH reste incontestables jusqu’à nos jours ».
Très heureux des résultats de sa recherche, très mouvant et satisfaisant MOUNDOSSO Thierry Rogny Stéphane, le nouveau Docteur de l’Université Marien NGOUABI, n’a pas caché ses sentiments à nos micros au cours d’une interview qu’il nous a accordé. « Mes impressions, sont des impressions de joie, c’est un grand plaisir après avoir fourni tant d’effort et qu’arrivé à la fin, on a eu des résultats qui peuvent honorer les parents et ils sont très content. Ce thème que j’ai traité, représente une grande importance pour nous parce que les patients qui sont sous traitement sont nos parents, nos frères, nos sœurs ou nos enfants et qui se retrouvent devant des difficultés parfois le traitement est bien et bel là et quand on les soumet à ce traitement on comprend qu’il y a des maladies cardiovasculaires qui arrivent et elles bouleversent les médecins qui les suivent et j’ai pensé mener cette étude pour savoir qu’est-ce qui en ai la cause. Au premier abord on a suggéré est-ce que les traitements ne sont pas responsables en partie. Nous avons donc mené nos recherches et à la fin on a constaté que ce sont les traitements qui sont à l’origine de cela. Pour mener cette étude, les difficultés sont très énormes, réalisé une thèse au Congo ce n’est pas facile ! Quand on lit les documents et quand tu t’imprègne là-dedans, tu vas comprendre qu’il y a beaucoup des paramètres que tu ignorais tout simplement parce que financièrement, il n’y a pas de structures qui peuvent financer les recherches. Et donc, vous êtes obligé de mettre parfois les mains dans vos poches ou une personne de bonne volonté qui doit peut-être intervenir pour vous aider afin d’avancer pour travailler ».