Publié le 11 Mai 2022
par André LOUNDA
dansEnvironnement
L’ONG ÉVEIL D’AFRIQUE que dirige le Président, Hugain KAYA a organisée sa première édition de la : « Matinée du Climat », le 06 mai 2022 dans la salle de conférences du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones à Brazzaville. L’objectif de la communication s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques pour atteindre l’objectif « Zéro carbone » autour d’une discussion en rapport aux solutions proposées par Bil Gates dans son ouvrage intitulé : « Climat, comment éviter le désastre ? », afin que les organisations de la société civile congolaise se les approprient.
Au cours de cette rencontre, il s’est agi pour les participants d’échanger et de discuter sur l’ouvrage de Bill Gates, Gorges Claver BOUDZANGA, Consultant indépendant en environnement, tout en examinant minutieusement les solutions proposées par Bill Gates, ses contributions dans les enjeux conformément à la lutte contre les changements climatiques, la participation y relative des acteurs de la société civile congolaise ainsi que de la place du Bassin du Congo, le deuxième poumon vert de la planète dans cet ouvrage. Hugain KAYA, Président de l’ONG EVEIL D’AFRIQUE, passionné des questions écologiques, organisateur de l’événement dans son mot introductif a souligné que cette conférence-débats est focalisée sur les questions environnementales notamment sur le changement climatique. En effet, il s'agit ici d'une véritable invite à tout un chacun afin de mieux protéger l'environnement. Entre autres, les questions d'ordre écologique doivent retenir également l'attention de nos dirigeants et surtout ceux de ces pays qui polluent sans cesse l'humanité toute entière (les gaz à effet de serre).À tous ceux-là, incombe une très lourde responsabilité.
Objectif zéro carbone » : les solutions de Bill Gates
Cet essai littéraire de 383 pages, paru aux éditions Flammarion le 17/02/2021, dans une analyse globale, Bill Gates propose un vaste plan à la fois pragmatique et accessible pour atteindre le zéro carbone à temps, afin d’éviter une catastrophe climatique.
Depuis plus d’une décennie, il à enquêter sur les causes et les effets du changement climatique, avec l’aide d’experts dans les domaines de la physique, de la chimie, de la biologie, de l’ingénierie, des sciences politiques et des finances. Bill Gates s’est concentré sur ce qui doit être fait pour empêcher une catastrophe environnementale. Dans son ouvrage, le fondateur de Microsoft explique non seulement pourquoi nous devons cesser d’émettre des gaz à effet de serre, mais détaille également ce que nous devons faire pour atteindre cet objectif crucial. Il y expose très clairement les défis auxquels nous sommes confrontés en s’appuyant sur sa compréhension de l’innovation et de ce qui est nécessaire pour introduire de nouvelles idées sur le monde. Il décrit les domaines dans lesquels la technologie contribue déjà à réduire les émissions, expose les moyens de rendre la technologie actuelle plus efficace, tout en présentant les technologies de pointe nécessaires et ceux qui travaillent sur ces innovations essentielles.
Pour conclure, Bill Gates présente un plan concret pour atteindre l’objectif zéro carbone – non seulement les politiques que les gouvernements doivent adopter, mais aussi ce que nous pouvons faire en tant qu’individus pour que notre gouvernement, nos employeurs et nous-même participions à cette entreprise décisive pour la fin.
Selon Bill Gates, « atteindre le zéro carbone ne sera ni simple ni facile, mais si nous suivons le plan qu’il présente ici, c’est un objectif à notre portée et pour ceux qui me connaissent savent que je suis un grand féru de questions écologiques et que je passe une partie de mes soirées à visionner des reportages et à lire sur le sujet. Pour alimenter ma réflexion, j’ai déjà parcouru de nombreux ouvrages qui parlent de cette ère de l’anthropocène, en passant par des points de vue de collapsologues (Servigne), de spécialistes de l’énergie (Jancovici), d’adeptes de permaculture / décroissance / croissance verte (Cyril Dion / Pierre Rabbhi), etc. ».
Bill Gates sur l’impact de la consommation alimentaire sur l’environnement, fait une proposition surprenante pour sauver la planète selon lui, « cela passe par la généralisation de la consommation de viandes synthétiques, ce qui signifie que la consommation de viandes est pointée du doigt car elle est trop polluante. En plus, c’est de la nécessité de se tourner vers des énergies vertes ou bien de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Pour Bill Gates, il faut passer de la viande de bœuf à la viande 100% synthétique, et c’est aux consommateurs de s’habituer en goût de cette viande artificielle, pour sauver la planète ».
Mais pourquoi devrions-nous complètement éliminer la consommation de la vraie viande ?
Selon Bill Gates, la viande représente aujourd’hui l’un des principaux facteurs climatiques, les élevages intensifs poussent à la déforestation, et participent aussi à une forte production de méthane, un gaz qui favorise l’effet de serre. Quant aux défenseurs de l’agriculture au contraire, ils soutiennent quelle est aussi source de transformation vers un système alimentaire plus durable. Mais pour le fondateur de Microsoft Bill Gates, l’innovation en alimentation passe par la viande synthétique, « respectueuse de la planète, peu couteuse, et reproductible à grande échelle ». Pour l’instant, les alternatives végétales à la viande ne représentent que 1% de la viande consommée dans le monde aujourd’hui et sont encore plus couteuses à produire que de la viande consommée dans le monde entier aujourd’hui et sont plus couteuses à produire que la viande classique. Mais les technologies pouvaient aider à rendre cette viande plus accessible. Pour y arriver, notons que Bill Gates investit dans des différentes start-ups qui proposent des alternatives végétales à travers « Le Breakthrough Energy Ventures. Le contexte est plutôt en faveur de cette transition : l’épidémie due à la pandémie de la COVID 19 implique des écoutions dans l’alimentation, mais aussi des contaminations dans les abattoirs, et cela a favorisé l’industrie des viandes synthétique. Malgré ces propositions de Bill Gates, les détracteurs considèrent la viande de substitution comme une contradiction, et proposent plutôt de réajuster la consommation de vraie viande à nos besoins réels.
A noter que cet ouvrage de Bill Gates est écrit dans un style très simple, qui a clairement pour vocation d’être pédagogique et systémique dans son approche. Dans son livre, l’auteur recommande d’analyser toute solution en la rapportant aux chiffres mondiaux (51 milliards de tonnes de CO2) et se posant systématiquement cinq (5) questions à savoir : (i) Convertissez les tonnes d’émissions réduites en pourcentage des 51 milliards ; (ii) Il faut des solutions pour les 5 activités principales dont proviennent les émissions ; (iii) l’utilisation de l’électricité : 27% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ;(iv) la fabrication de choses au sens large (des bâtiments et infrastructures aux objets du quotidien tels que l’électroménager) : 31% des émissions ;(v) la culture et l’élevage : 19% des émissions ; les transports (de personnes ou de choses) : 16% des émissions ; le chauffage et la climatisation : 7% des émissions.
Publié le 11 Mai 2022
par GéoAfriqueMédias.cg
danssociété
La capitale économique du Congo, Pointe-Noire a été fondée en 1921, en raison des qualités maritimes de sa baie, lorsqu'il fallut fixer un terminus maritime à la voie ferrée Congo-Océan entre Brazzaville et l'océan Atlantique. Fondée par décret du 22 mai 1922, elle fut la capitale du Moyen-Congo de 1950 à 1959. En premier à la découverte de la baie de Loango ce sont les navigateurs portugais qui ont donné le nom au site de Pointe-Noire, « Punta Negra », pour avoir repéré sur la côte un éperon de blocs de pierre noire.
1936 sera la période de développement de la cité avec l'arrivée de la population du pays. L'hôpital sera construit, le marché s'agrandit, c'est la formation de la première couronne. Le premier quartier à être loti sera le Camp Chic, fait des maisons de la SCIC. Officiellement créée le 11 mai 1922, la ville de Pointe-Noire devient commune en 1939. Le 16 novembre 1956, le premier maire congolais de la ville, Stéphane Tchitchellé, est élu.
Pointe-Noire est la capitale économique de la République du Congo, située à l’extrême sud du pays. Sise à l’ouest de l’Afrique, sur la façade atlantique, la ville constitue le débouché naturel d’un axe de communication prépondérant entre l’Afrique centrale et les eaux internationales. A ce titre, elle représente pour le pays un poumon économique alimenté par l’activité du terminal pétrolier de Djeno et de son port en eau profonde.
Avec près de deux millions d’habitants dans l’agglomération, Pointe-Noire, aussi appelée Ponton La Belle ou Ndindji, est l’ancienne capitale du Moyen-Congo à l’époque coloniale et du département du Kouilou au moment de l’indépendance. Aujourd’hui séparée de ce dernier, elle est devenue un département à part entière divisé en six arrondissements. Elle est jumelée avec la ville française du Havre en Normandie. Depuis le début des années 1980, Pointe-Noire n’a cessé de croître et d’attirer de nouveaux habitants, du fait surtout de l’activité pétrolière de Total (ancien Elf Congo), d’ENI et d’autres groupes pétroliers mais aussi parce que la ville a été globalement épargnée par les affrontements consécutifs à la guerre civile qui secoue le Congo-Brazzaville dans les années 1990.
Toponymie
Pointe-Noire est surnommée Ponton par ses habitants, ou Ndjindji, en référence à l’ancien village de pêcheurs sur lequel on l'a bâtie. Le toponyme Pointe-Noire est dérivé du nom portugais Punta Negra qui apparaît pour la première fois sur une carte de 1484 en référence à une proéminence rocheuse sombre.
Géographie, climat et topographie
Pointe-Noire bénéficie d’un climat tropical de savane, assez doux le jour (de 21,4° de température moyenne en juillet à 26,8° en mars) et d’une température encore plus douce le soir (environ 22° à 26°). L’année climatique est marquée par deux saisons sèches, l’une courte de janvier à mars et l’autre longue de juin à octobre, entrecoupées par deux saisons des pluies de deux mois chacune environ. Ces caractéristiques tendent à varier ces derniers temps en liaison avec des changements climatiques. On enregistre parfois des températures qui s’élèvent à plus de 30°.
La ville est située dans le prolongement d’une fine plaine littorale en contre-bas d’un plateau qui prolonge le Mayombe, massif montagneux de faible altitude qui sépare Pointe-Noire de la capitale Brazzaville située à 510 km à l’ouest. Ce relief explique non seulement la difficulté de communication entre le littoral congolais et la cuvette congolaise (d’où le département éponyme), mais également la nécessité de la ligne de chemin de fer pour exporter depuis Pointe-Noire les ressources de l’hinterland.
À une échelle plus fine, le site de Pointe-Noire est entrecoupé de collines et de vallons marécageux. Les dunes littorales et les marnes sableuses rappellent les caractéristiques de côte à lido qui ont donné naissance à la dépression où s’est implantée Pointe-Noire.
Cette sédimentation continue, caractéristique des cordons littoraux, est aujourd’hui menacée par la construction du port en eau profonde qui a entraîné un net recul du trait de côte de l’ordre de deux à trois mètres par an. Ce phénomène menace désormais le cimetière de Loango, le Père-Lachaise congolais qui abrite notamment la sépulture de Jean-Félix Tchicaya, premier député noir de l’Assemblée Nationale française.
Démographie, croissance et consommation de l’espace
La population de la municipalité de Pointe-Noire est d’environ 715 334 habitants, selon le recensement de 2007, répartis sur six arrondissements qui sont Lumumba, Mvoumvou, Tié-Tié, Loandjili, Mongo Mpoukou et Ngoyo. Ce grand nombre d’habitants s’explique par le fait que la ville a connu un très fort taux d’accroissement de sa population d’environ 4,5 % en moyenne de sa fondation jusqu’aux années 1990.
Aujourd’hui, la croissance reste forte alors même que la densité moyenne du département-commune est la plus élevée du pays avec 1 6369,2 habitants au km² (en 2007). L’agglomération, qui déborde désormais la municipalité, et en incluant les habitants non-déclarés, compterait aux alentours de 1 500 000 habitants.
La caractéristique essentielle de Pointe-Noire est son développement urbain extensif qui a pour conséquence la consommation incontrôlée de l’espace. Cette forte consommation de l’espace est aussi due au mode de construction qui privilégie l’extension horizontale pour la plus grande partie de la ville, en particulier en direction de l’est. De ce fait, l’agglomération, en moins de cinquante ans, a grandi de façon exponentielle et elle est largement sortie de ses limites originelles pour couvrir aujourd’hui 1144 km².
Portrait socioculturel et religieux
Du point-de-vue des origines nationales, les statistiques de la ville océane représentent environ 70 % de la population de la municipalité contre plus de 90 % dans l’ensemble du pays, le reste étant constitué de ressortissants de la République démocratique du Congo (15 %), d’Africains de l’ouest (5 %), de Libanais et d’expatriés européens dont une partie est le produit d’une immigration illégale que le pays avait essayé de combattre dans le cadre de l’opération d’envergure nationale "Mbata ya bakolo", tout particulièrement à Pointe-Noire.
Sur le plan sociologique, la ville compte 48 % d’habitants de moins de 20 ans, 18 % de chômeurs en incluant le secteur informel (sens élargi) mais seulement 9 % au sens Bureau international du travail (en 2012).
Au regard des pratiques linguistiques, la langue la plus parlée est le kituba ou le munukutuba qu’on appelle le kikongo facile, suivie du français, langue officielle du pays. Le kituba est la « langue du chemin de fer », langue véhiculaire des régions bordant le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), qui facilite les échanges commerciaux entre la population desdites régions.
Enfin, pour ce qui relève des appartenances religieuses, la population de la ville se déclare majoritairement chrétienne (catholique, protestante, kimbanguiste) à 58 %, contre 27 % d’athées ou d’agnostiques, 11 % relevant des églises dites de réveil et 2 % de musulmans.
Organisation administrative
Avant la réforme administrative de 2003, Pointe-Noire est le chef-lieu de la région du Kouilou. Elle est depuis séparée de ce dernier et devient un département autonome administré par un préfet. Depuis 2011, la ville de Pointe-Noire compte six arrondissements : Lumumba, Mvou-Mvou, Tié-Tié, Loandjili, Mongo-Mpoukou et Ngoyo. Elle englobe aujourd’hui de nombreuses localités qui auparavant étaient des districts, c’est le cas de Ngoyo, Siafoumou ou Loango.
Principaux événements de la fondation à nos jours
La ville voisine de Loango, capitale du royaume du même nom, a été la première porte d’entrée des colons au Moyen-Congo, colonie créée à la suite des explorations de Pierre Savorgnan de Brazza. Mais elle a rapidement été supplantée par Pointe-Noire, une fondation européenne de 1883 entreprise par le colonel Cordier. En effet, la période qui va des années 1880 à 1920 est marquée par la très progressive occupation militaire du Congo et sa pacification. Robert Cordier, le commandant du Sagittaire, dépêché par Pierre Savorgnan de Brazza pour empêcher la progression des Belges, signe un traité de paix avec les dignitaires vilis établis à Tchimbamba qui lui permet de s’établir sur le site du futur port de Pointe-Noire. La ville reste encore éclipsée par Loango qui est, jusqu’en 1920, le chef-lieu du Kouilou bien qu’elle devienne dès 1910 le chef-lieu du Moyen-Congo après que Brazzaville est devenue le siège du gouvernement général de l’ensemble de l’Afrique équatoriale française (AEF).
C’est la décision de construire un port en eau profonde qui a poussé les administrateurs coloniaux à abandonner Loango au profit de Pointe6Noire. Elle est aussi, de ce fait, choisie pour être le terminus du CFCO, grande entreprise ayant nécessité jusqu’à 125 000 travailleurs. Pour les mobiliser tous dans ce Moyen-Congo qui n’est alors peuplé que de 400 000 habitants en 1920, le gouverneur général de l’AEF, Victor Augagneur, crée alors la circonscription du CFCO, le 26 septembre 1921, avec chef-lieu Loudima tandis que Pointe-Noire devient pour la première fois un district à part entière et éclipse Loango. En 1922, Victor A gagneur réaménage encore la division administrative du Moyen-Congo et le Kouilou redeviendra une région mais cette fois-ci avec Pointe-Noire comme chef-lieu ; cela sonnera le glas de Loango qui tombera progressivement dans l’oubli.
Le premier lotissement de la ville se fait en septembre 1922 dans la zone du port mais le périmètre urbain ne sera délimité que par l’arrêté du gouverneur Marchand, en date du 9 décembre 1925. Le 28 décembre 1936, le gouverneur général de l’AEF, François Joseph Reste, élèvera Pointe-Noire au rang de commune mixte tout comme Port-Gentil. Pointe-Noire deviendra commune de plein exercice par la loi du 18 novembre 1955. Mais, auparavant, par décret n° 50-276 du président du Conseil des ministres de la France, Georges Bidault, en date du 28 février 1950, Pointe-Noire sera devenue le chef-lieu du territoire du Moyen-Congo.
En 1921 est donné le premier coup de pioche des travaux de la construction du CFCO et de ses ports par le gouverneur général Victor Augagneur. À partir de 1949, et jusqu’au vote de l’Assemblée territoriale du 28 novembre 1958, Pointe-Noire devient capitale du Moyen-Congo, en abritant le siège du gouverneur, du chef du territoire et de l’Assemblée territoriale ainsi que des services administratifs.
En novembre 1958, à la suite de la loi-cadre de Gaston Defferre de 1956, le territoire du Moyen-Congo devient la République autonome du Congo, premier pas vers l’indépendance qui est proclamée le 15 août 1960. À la suite de cette décision se tiennent les premières élections législatives qui voient, le 21 novembre 1959, à la suite d’événements que l’on peut qualifier de rocambolesques et de dramatiques en même temps, l’abbé Fulbert Youlou va être élu Premier ministre de la République du Congo, en battant Jean-Félix Tchicaya, le premier et unique député congolais à l’Assemblée française dès 1946.
À la suite des incidents ayant émaillé les élections législatives, les députés de l’UDDIA, étant restés seuls dans la salle, décident du vote de l’acte constitutionnel, dans la même nuit transfèrent sans débat et consultation la capitale du Congo à Brazzaville, lieu plus rassurant pour les vainqueurs de ces élections. Pointe-Noire cesse, de ce fait, d’être la capitale du Congo en 1959. Dès lors, si elle garde sa place de première ville économique du pays avec ses usines, son port, ses ateliers du CFCO, elle perd son autonomie administrative, toutes les décisions en ce qui la concerne émanant désormais des autorités en place à Brazzaville.
La naissance de la cité coloniale de Pointe-Noire durant les années 1920
Lorsque la ville devient subdivision ou district ou sous-préfecture en 1921, elle n’est pas encore une agglomération, car l’essentiel du trafic avec l’extérieur s’effectue via Loango, à une quinzaine de kilomètres de là. Pointe-Noire doit donc son implantation à la perspective de la construction du port et du CFCO. En fait, ce n’est encore qu’un camp de chantier. Les travaux des chantiers du port et du CFCO viennent à peine de débuter. Il n’y a pas encore d’implantation définitive de la population. Mais dès l’année 1923, on commence à penser à l’aménagement de la ville. C’est ainsi que dès 1924, Pointe-Noire est dotée de son premier plan directeur de développement qui consacre sa division en deux: la zone européenne et la zone indigène.
Dans ce premier plan, seule la partie européenne a véritablement le visage d’une cité. La gestion foncière y est réglée par les dispositifs du décret du 8 février 1899 qui définit le domaine public au Congo français, ainsi que par le décret du 28 mars 1899 qui définit la propriété foncière au Congo français et qui dispose que « les terres vacantes et sans maître dans le Congo français appartiennent à l’État ». Le centre-ville est ainsi réservé aux Blancs tandis que l’administration ne s’occupe pas de ce qui se passait dans la cité indigène.
En effet, dans le décret du 11 décembre 1920 modifiant celui du 28 mars 1899 sur la propriété foncière, il est stipulé que « les biens appartenant aux indigènes et ceux possédés par les collectivités sont régis par les coutumes et usages locaux pour tout ce qui concerne leur acquisition, leur conservation et leur transmission ». Alors qu’au centre-ville, l’obtention d’un terrain se fait soit par adjudication ou par cession de gré à gré entre l’administration et un privé, dans la cité indigène, tout se fait selon la coutume et jusqu’en 1950, on n’y parle pas de titre foncier. C’est à partir de 1950 qu’il est proposé aux Noirs de transformer en titres fonciers les terres détenues selon la coutume.
Toute la partie du centre-ville actuelle étant une zone de marécages peu fertile, vide de population (sauf le petit village Ndjindji), les colonisateurs français ont pris soin de ne pas entrer en conflit avec les autochtones. La division de la ville était justifiée, le développement de la partie européenne se faisait autour du port et du CFCO (avec la gare centrale), le développement des Africains à partir des villages, notamment Tié-Tié, première gare du CFCO au kilomètre 6. En cette période, la ville se cherche encore, commençant son développement démographique. Au départ, avec les travailleurs des deux grands chantiers (le CFCO et le port), la population atteint 3 000 habitants en 1928. Elle est passée de 2 000 habitants en 1930 à 22 000 en 1942, 54 600 en 1958, 140 367 en 1974 et à 500 000 en 1994. Le recensement de 2007 a affiché 711 128 habitants.
Le développement de Pointe-Noire après l’achèvement de la ligne Congo-Océan en 1934
Selon Pierre Vennetier, Pointe-Noire est encore un semis de constructions éparses parmi le quadrillage des rues en terre que l’on commence à empierrer. La ville était constituée, pour l’essentiel, de l’actuel centre-ville, et elle se terminait à l’actuel rond-point du marché central. Elle était seulement la ville européenne, comprenant des zones de production et résidentielles avec écoles, terrains de sport… Avec l’achèvement du port et du CFCO en 1934, et l’installation de la société coloniale d’électricité, la ville va connaître une certaine vitalité dans ses activités. Avec l’arrivée de la population, cette période sera celle du développement de la cité. L’hôpital est construit, le marché s’agrandit, c’est la formation de la première couronne. Le premier quartier à être loti sera le Camp Chic, fait des maisons de la SCIC. Ces maisons sont construites sur des parcelles d’environ 250 m2. Elles comprennent pour l’essentiel deux chambres à coucher, un petit séjour, une douche, un W-C. et une cuisine. Le centre-ville va connaître une relative densification par l’occupation des terrains vides contenus dans le tracé directeur. Le quartier Nzinzi va se densifier le long des grands axes, il n’y a pas de nouvelles voies. Les constructions sont encore sommaires, il y a peu de bâtiments à plusieurs étages.
En ce qui concerne le paysage urbain, on note peu de changement dans la physionomie de la ville. En revanche, le développement économique se traduit par la densification du quartier du port. La ville poursuit sa progression vers l’est par la construction du chemin de fer Kouilou, qui rejoint Loango. La construction de l’hôpital général, sur l’un des grands axes, va introduire dans la ville le découpage en îlot. On construit la quatrième avenue, dans le quartier de l’évêché. Le développement spatial de cette partie va se faire désormais de l’est vers l’ouest.
En 1936, on pense que la ville a atteint ses limites et que le développement devra désormais se faire à l’intérieur. Mais la ville reste essentiellement européenne. C’est au tour du village africain de connaître son développement, avec l’installation définitive des travailleurs des deux chantiers du CFCO et du port (1934 pour le premier, 1942 achèvement de la digue intérieure). Ceux-ci vont se convertir à d’autres métiers de services et de manutention. Le développement du village africain va se faire, lui aussi, dans les limites fixées dans le plan directeur de 1924, c’est-à-dire à l’intérieur de sept voies pénétrantes qui sont, en partant en arc de cercle depuis la place de Brazza, et d’ouest à l’est : l’avenue Raymond-Paillet, qui devrait rejoindre le nord et la route de Brazzaville ; l’avenue Émile-Gentil, elle aussi en partance pour le nord ; l’avenue Mgr-Derouet ; l’avenue de Ma Loango ; l’avenue Schœlcher, qui rejoindra plus tard la mission des sœurs ; l’avenue Moe-Pratt ; l’avenue de France, comme limite à l’est. Le village africain est entouré sur son flanc ouest par la rivière Tchikobo et sur son flanc est par la rivière Tchinouka, son développement ne pouvait ainsi se faire que vers le nord. À cette époque, le village africain sera limité au nord par l’actuelle avenue Félix-Tchicaya ; cette avenue joignait deux camps militaires, le camp colonel Genin (actuel camp 31 juillet) et le camp Saint Pierre qui n’existe plus aujourd’hui. Le marché central sera installé de la deuxième ligne à la troisième ligne entre l’avenue Mgr Derouet et l’avenue Schœlcher. Cet emplacement a été choisi pour créer une dynamique centrifuge. La trame urbaine de ces quartiers aura pour base le modèle d’une disposition radiale. À l’intérieur des sept voies, l’aménageur va disposer des voies secondaires, pour donner un découpage urbain en îlot à quatre côtés. Mais la logique ne sera pas respectée à l’intérieur de chaque îlot. En effet, les rues seront parallèles aux voies secondaires. Ce découpage était fait pour permettre à l’administration coloniale de mieux contrôler les mouvements de la population, surtout en période de guerre. La liaison entre les deux parties de la ville se faisait par un seul point, le pont sur la Tchinouka, donnant sur l’avenue du général de Gaulle.
Pointe-Noire de la fin de la Seconde Guerre mondiale à l’indépendance en 1960
C’est à cette période qu’apparaissent les premières occupations illégales du sol, dans le quartier du Kilomètre 4, au sud des ateliers du CFCO, malgré les interdictions des autorités. Ce quartier connaîtra un développement fulgurant rendant son aménagement presque impossible sans déplacement des habitants. L’architecture des habitations du village et du quartier du Kilomètre 4 est sommaire, il s’agit de constructions en matériaux bruts non traités, comme la tôle ondulée, des planches de bois ou des déchets de l’industrie. La croissance urbaine de la ville va se poursuivre selon les directions des voies principales. À partir des années 1950, le village va sortir de ses limites initiales et va s’étendre jusqu’à l’avenue de l’Indépendance. Le découpage sera le même, mais la taille des îlots sera plus grande. Cet aménagement se fera sans intervention de l’administration coloniale.
La surface du village va bientôt rejoindre celle de la partie européenne. On assiste à la naissance des quartiers Roy, Mawata, et à l’extension du quartier Mvou-Mvou. La population des deux parties commence à s’équilibrer à l’avantage du village. Le village va continuer à s’agrandir plus rapidement qu’avant, plus rapidement que le quartier européen du fait de l’ambiguïté des lois coloniales à propos du foncier. Le développement de la partie africaine de la ville sera de la volonté des propriétaires terriens. En effet, leurs droits sont reconnus dans le code foncier noir des colonies. Le quartier européen va poursuivre sa densification au gré des activités économiques et de l’arrivée des Européens ; cette partie de la ville est exclusivement réservée aux Blancs. Le quartier du Losange va connaître un deuxième développement : construction de nouveaux bâtiments, de quelques routes et avenues. Le village africain va abandonner définitivement la logique de l’îlot du type haussmannien. C’est la division en petites ruelles non rectilignes qui prévaut, les surfaces des parcelles sont différentes les unes des autres. On constate une absence de places publiques ou des terrains libres dans le village africain. C’est le quartier Matendé, la dernière partie de Mvou-Mvou.
Le quartier Mvou-Mvou va se développer en direction du nord vers la rivière Songolo et se densifier en population. À cette même période va apparaître le deuxième quartier dit illégal de la ville, c’est le quartier Planches, avec son église en planches de bois de couleur blanche. Comme toujours dans pareille situation, l’occupation des terres se fera anarchiquement. Ce quartier n’aura pas assez de surface, car coincé entre la route de Brazzaville et la rivière Tchikobo. Plus tard, il y aura un nouveau découpage. Le cimetière, qui devait se trouver hors de la ville, sera totalement entouré par un nouveau quartier. À la fin de 1960, Pointe-Noire avait consommé ses meilleures terres, il ne restait que des terres marécageuses. Le développement de la ville ne pouvait se faire que par une densification des quartiers, c’est ce qui se passa à partir de 1960. Pointe-Noire fut la capitale du Congo, lors de la reconnaissance en tant que république. Le premier gouvernement et assemblée y ont résidé. Jusqu’à la déclaration de l’indépendance le 1er août 1960
Les transformations socio-économiques favorisées par l’indépendance du Congo
1960 sera un tournant dans l’évolution de la ville ; c’est l’année de l’indépendance, même si elle n’est pas encore réelle. Les rapports sociaux ont changé, c’est-à-dire que les forces conservatrices vont redevenir fortes. Ainsi, le développement spatial de la ville, que l’on croyait terminer, va se poursuivre avec une vitesse inouïe ; on va franchir les limites naturelles qu’étaient les rivières et les forêts. Ce sera la naissance des quartiers Culotte, Makaya-Makaya (qui veut dire en langue locale feuilles-feuilles, pour signifier que c’est une forêt très touffue), Mbota, Mbota-Louissi (du nom des rivières, petits affluents de la Songolo) et Nkouikou.
Le centre va se densifier, ce sera le début de l’aménagement de la partie située au-delà de la rivière Tchinouka. C’est la naissance du quartier OCH (Office congolais de l’habitat, organisme d’État). Entre l’avenue de la Révolution (ex-avenue de France) et le quartier OCH se trouve une zone marécageuse ; en dépit des interdictions de construire, celle-ci va être occupée par la population originaire, pour la plus grande part, des pays du Niari (Bouenza, Lékoumou et Niari). On peut connaître l’ordre d’arrivée par la toponymie des nouveaux quartiers : d’abord ceux du Niari par les quartiers Dibodo et Cocotier du Niari ; après, ceux de la Lékoumou par le quartier Pont de la Lékoumou, et enfin Mouyondzi et Pont de la Bouenza, pour ceux originaires de la Bouenza. Le découpage de ces quartiers est différent des autres de la ville, avec très peu de rues et de grandes avenues. La taille des parcelles dépend de la force humaine ou des moyens financiers des habitants. La population a été attirée par les activités portuaires et pétrolières en plein essor.
Avec les découvertes du gisement pétrolier et celui de potasse, la ville va connaître un boom économique entre 1970 et 1985, attirant encore une forte migration. Cette migration sera le fait des populations congolaise, africaine et européenne. Une étude socio-urbaine d’Urbanor, en 1980, va consigner que le centre-ville va connaître une forte augmentation, c’est-à-dire pour le centre avant 1960- 38,20 % après 1975- 15,17 % pour les quartiers périphériques avant 1960 -32,83 % après 1975- 7,46 %. Cette période sera celle de la densification relative en construction de la partie européenne ; les sociétés minières et de services vont lotir dans des sortes de ZAL (zone d’aménagement libre). Ce sont les habitations de la Compagnie minière de l’Ogoué du Gabon, ELF-Congo, la Compagnie des potasses du Congo et d’autres. Dans la partie est (village), ce sont les quartiers périphériques qui vont se développer, en poursuivant la deuxième phase de densification et l’amorce d’une mise en valeur.
L’évolution urbaine de Pointe-Noire de 1990 à nos jours
Cette période est marquée par une autre forme développement du fait de la crise économique depuis la fin 1985 et dont le pays ne se relève pas jusqu’à la fin des années 1990, alternant des phases de faible croissance et celles de décroissance. La ville voit dans cet intervalle se multiplier les petits emplois du secteur dit informel. Pointe-Noire, poumon économique du Congo, est épargné par les destructions des guerres civiles. Lorsque le pays est en proie à plusieurs luttes internes, divers intervenants agissent pour préserver la ville, ainsi que les intérêts pétroliers qu’elle abrite.
Cette situation favorable dans les années 1990 suivie du retour de la stabilité et de la croissance dans le pays durant les années 2000 (à l’exception de l’année 2007 marquée par le début de la crise mondiale) ont permis à la ville de Pointe-Noire d’asseoir son statut de capitale économique du pays, alliant croissance économique et démographique. Du fait de sa nombreuse population et de statut de locomotive économique, la ville est au cœur de la campagne menée en vue de l'élection présidentielle de 2016.
Hydrocarbures
L’activité pétrolière constitue toujours le secteur principal de l’économie pontenégrine. Elle emploie une forte quantité de main-d’œuvre et génère une forte activité de sous-traitance. Cette activité reste essentiel à Pointe-Noire et son développement se poursuit, en particulier sous la houlette de Total qui représente plus de 50% de la production pétrolière nationale et exploite dix des vingt-trois champs pétroliers offshore actifs au large des côtes du Congo. Ainsi, le projet Moho-Nord permet l’exploitation depuis 2015 de nouvelles réserves dans la concession Moho-Bilondo avec pour objectif 140.000 bep/j dès 2017.
Ces projets ont des effets d’entraînement sur les entreprises nationales congolaises ou étrangères implantées, en témoigne le grand projet Moho-Nord développé conjointement avec l’entreprise d’Etat qu’est la Société nationale des pétroles du Congo mais aussi Chevron Overseas Congo qui participe à hauteur de 46,5% . Les retombées économiques de ce secteur profitent à l’industrie de la ville qui s’est un peu diversifiée : production de gaz, textile, alimentation, chimie…
Quoi qu’il en soit, la présence du port et du terminal pétrolier, l’essor des services ainsi que la construction d’un aéroport international ont fait de Pointe-Noire une cité de première importance pour le commerce africain et surtout pour l’économie nationale puisqu’elle assure 83 % des recettes budgétaires de la République du Congo. À l’inverse, depuis le début des années 1990, l’économie informelle, faite de multiples commerces et services, s’y est massivement développée en réponse au chômage qui touche les diplômés du système éducatif.
En 2004, un accident s’était produit au village Tchinkanou (au sud de Pointe-Noire), provoquant le déversement important du brut dans la rivière Samba, principale source d’eau de la population. Les habitants ne savaient pas quoi boire et la catastrophe s’est propagée vers d’autres villages.
Tourisme et plage de Pointe-Noire
Pointe-Noire est une ville où il fait bon vivre. Longtemps la délinquance y a été plus faible que dans les autres villes du pays du fait de son dynamisme mais actuellement la situation s’est inversée, du fait de la croissance démographique et urbaine mal encadrée de l’agglomération. La situation n’en reste pas moins très sûre, même la nuit dans les quartiers centraux, la sécurité étant assurée dans la ville, mais avec ce phénomène d’une délinquance juvénile montante, certains endroits de la ville sont des refuges de ces malfrats.
Le centre-ville compte de nombreux édifices qui rappellent le passé colonial : la gare CFCO, chef-d’œuvre des années 1930, et d’autres édifices remarquables des années 1930 à 1955, comme la cathédrale Notre-Dame (architecte Alazard, 1953), la Chambre de commerce de style art déco ou encore la Poste centrale. On peut aussi y trouver un marché central de produits issus de l’artisanat tels que des statuettes, des masques, des peintures, etc. ainsi qu’un marché alimentaire, en particulier de produit issu de la mer, à Tchimbamba
La plage de Loango, lieu de débarquement des premiers missionnaires catholiques, et la plage de la Pointe-Indienne sont des lieux de détente. Les gorges de Diosso et le lac Nanga à la sortie sud sont des lieux de visites touristiques.
Transports en commun
À Pointe-Noire, comme à Brazzaville, les transports en commun sont le fait d’opérateurs privés qui exploitent des bus, des taxis ou des taxis communs. Ainsi, un nombre significatif des résidents de la ville dépend de ces taxis ou minibus informels. Le tarif pour une course en taxi dans la ville est de 700 Francs CFA (un euro). Pour un trajet plus long (de l’aéroport à la ville), il faut compter de 1000 à 2000 F CFA. Pour les taxis collectifs, dits 100-100, qui font des allers retours le long d’un trajet unique, leur tarif est fixé à 150 FCFA. Mais il y a près de quatre ans de cela, les bus de l’Etat du Transport péri-urbain dits "Mal à l’aise" sont en circulation dans la ville.
Transports ferroviaires
Le chemin de fer sert surtout au transport vers l’hinterland et Brazzaville. Pointe-Noire est le terminus maritime de la célèbre ligne Congo-Océan construite pendant la période coloniale française et dont la rénovation se fait attendre. À la suite de plusieurs accidents dont certains mortels, les projets de privatisation et de modernisation de la ligne se sont accélérés et les premiers résultats ont vu le jour dans les années 2010 avec notamment la mise en service de nouvelles rames appelées "Gazelles" d’un standing bien supérieur et inaugurées en 2012.
Le groupe français Bolloré, déjà chargé du développement du Port autonome de Pointe-Noire, a été sollicité pour accélérer cette mise aux normes de la ligne Congo-Océan afin de maintenir la compétitivité de Pointe-Noire en tant qu’interface entre le commerce maritime mondial et l’Afrique centrale mais aussi favoriser les déplacements de personnes entre la capitale Brazzaville et son principal relais de croissance économique.
Transports routiers
Pointe-Noire est également reliée à Brazzaville par voie routière, l’axe de communication ayant été intégralement ouvert en 2015. Le tronçon Pointe-Noire-Dolisie est fonctionnel depuis 2011. Cette route a été construite dans le cadre d’un partenariat avec la Chine qui a financé une partie des travaux et a été à la maîtrise de l’ouvrage. Désormais, il est possible de se rendre de Pointe-Noire jusqu’à Ouesso à l’extrême nord du pays par une même route bituminée, à savoir la RN1 qui devient RN2 après Brazzaville.
Transports aéroportuaires
L’aéroport Agostinho-Neto est un aéroport international, desservi par plusieurs compagnies aériennes qui proposent quasi exclusivement des vols vers des destinations africaines mais aussi vers Paris-Charles de Gaulle. C’est également un aéroport de marchandises, porte d’entrée des produits étrangers sur le territoire congolais mais aussi relais du port de Pointe-Noire vers Brazzaville, notamment pendant les périodes de guerres civiles qui ont interrompu parfois durablement la ligne de chemin de fer Congo-Océan.
Éducation
On trouve à Pointe-Noire plusieurs collèges, lycées et écoles publics et privés, parfois à vocation internationales. La ville compte l’un des deux lycées français du pays, le lycée Charlemagne, et abrite l’Institut français du Congo-Pointe-Noire qui propose des cours de français de tous niveaux et des possibilités de poursuite d’études en France via le réseau Campus France.
En effet, si plusieurs centres privés offrent des études de BTS et malgré une population forte de plus d’un million d’habitants ainsi qu’une industrie pétrolière essentielle à l’État demandeuse de personnels formés, la ville n’abrite aucune université publique, mais on note des universités et instituts privés. Le gouvernement vient d’annoncer la construction d’une université de l’Etat sans plus tarder. Cependant, depuis 2002, l’Université professionnelle d’Afrique assure un enseignement avec des programmes Bachelor (Bac +3) et MBA (Bac +5) en alternance école-entreprise.
Évêché
Les bâtiments de l’évêché sont situés dans le quartier du Plateau. L’actuel évêque est Mgr Miguel Angel Olaverri Arroniz, un salésien espagnol, après le retrait en 2011 de Mgr Jean-Claude Makaya Loemba. L’église Saint-Pierre a été érigée de jure en cathédrale du diocèse à la place de Notre-Dame pourtant plus vaste mais située dans le quartier du Plateau, un quartier administratif relativement peu peuplé si ce n’est historiquement par les colons blancs. Saint-Pierre, proche du rond-point Lumumba et du grand marché, est davantage proche de la population pontenégrine mais durant l’administration coloniale, c’est Notre-Dame qui a souvent fait office de cathédrale.
Chronologie des maires et administrateurs ayant dirigé Pointe-Noire
Ils sont au total dix-neuf maires et administrateurs qui ont dirigé cette ville. Le premier, Stéphane Tchitchellé, le deuxième, Marcel Babindamana (1963-1965), suivi de Gustave Ondziel (1965-1969), Fayette Tchitembo (1969-1970), Prosper Matoumpa-Mpolo (1970-1971), Jacques Bouity (1971-1973), Jean-Pierre Mafouana (1973-1979), Zéphirin Mafouana Makosso (1979), Fulgence Milandou (1979-1984), le Jean-Baptiste Missamou (1984-1990), Jean-Pierre Detchisambou (1990-1991), Marcel Tchionvo (1991-1992), Etienne Boukaka (1992-1993), Jean-Théodore Pouaboud (1993-1994), Jean-Pierre Thystère-Tchicaya (1994-1997), François Luc Makosso (1997-2002), Jean-Christophe Akondzo (2002-2003), Roland Bouiti-Viaudo (2003-2017) et enfin l’actuel maire de la ville, Jean-François Kando.
Publié le 11 Mai 2022
par André LOUNDA
dansPolitique
Le collège des Présidents des Partis politiques du centre a tenu, du 9 au 10 mai 2022 à Brazzaville, une session au cours de laquelle cette plateforme a retenu trois (03) candidats aux prochaines élections législatives de juillet prochain. Parmi les trois, un relève de la première circonscription électorale de l’Arrondissement 1, Lumumba à Pointe-Noire, et les deux autres dans les circonscriptions uniques de Yaya dans le Niari et de Ngo dans le département des Plateaux.
Cette Assemblée générale du collège des Présidents des Partis politiques du centre a été présidée par le coordonnateur du centre gauche, Maurice KINOKO en présence de Luc Adamo MATETA, Président de l’Union pour la reconstruction et le développement du Congo, de Digne Elvis Tsalissan OKOMBI, Président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et Jean Valère MBANI, Président du parti Le Congo en marche (LCM). Elle s’est focalisée sur l’harmonisation des candidatures aux élections législatives de juillet prochain. A cet effet, trois candidats à ces échéances ont été positionné et qui sont tous des députés en fonction.
Il s’agit d’Alexis NDINGA, dans la 1ère circonscription électorale de l’arrondissement 1 Lumumba, à Pointe-Noire ; de Jean Valère MBANI dans la circonscription électorale unique du district de Yaya, dans le Département du Niari, et de Digne Elvis Tsalissan OKOMBI, dans la circonscription unique de Ngo, dans le Département des Plateaux.
Dans le communiqué final rendu public à cet effet, les Partis politiques du centre soutiennent que le choix de ces candidatures avait pour objectif d’éviter le chevauchement au sein de cette plateforme observé lors des précédentes élections. Par ailleurs, les partis du centre « réaffirment leur confiance à la classe politique nationale et au président de la République, Denis SASSOU N’GUESSO».
Publié le 11 Mai 2022
par André LOUNDA
danssociété
Au Bureau de Contrôle Bâtiment et Travaux Publics (BCBTP), Marius Boris MIERE ONKA le Directeur Général entrant a fait sa passation des services et le sortant Pierre NKOUA, le mardi 10 mai 2022 à Brazzaville sous la supervision du Directeur de cabinet du Ministre en charge de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures et de l’Entretien Routier, Zacharie MOKEMO.
La cérémonie y relative a démarré par la présentation de l’état des lieux du BCBTP par le Directeur Général sortant Pierre NKOUA. En rapport de cet état d’une entreprise en perte de vitesse qui croupit sous le poids d’une dette évaluée à plus de 3 Milliards de FCFA, salaires impayés, indemnités de retraite, indemnités des décès, des commerciales et fiscales. Le BCBTP se porte mal.
Conscient de la lourde tâche qui l’attend et des défis à relever, Marius Boris MIERE ONKA demande aux travailleurs d’espérer à un avenir prospère. Il entend mener quelques actions urgentes avec l’ensemble du personnel pour l’amélioration de la situation sociale par le paiement régulier des salaires, des primes de chantiers, la dette sociale et la réhabilitation de l’image de marque du BCBTP.
Zacharie MOKEMO, le Directeur de cabinet du Ministre en charge de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures et de l’Entretien Routier a exhorté le Directeur Général entrant de tout mettre en œuvre en vue de répondre aux attentes de son Excellence, Monsieur le Président de la République.
Au cours d’une interview accordée à la presse, le Directeur Général entrant n’a pas caché ses mots.
* Je suis Monsieur Marius Boris MISSIE ONKA, ingénieur des travaux publics de 9ème échelon récemment nommé Directeur Général du BCBTP. Avant, j’étais Directeur technique au Fonds Routier. Donc, c’est une maison que je connais très bien ! Le Président de la République et son Gouvernement a jugé bon de me confier cette tâche qui est très lourde parce que cet instrument, c’est l’ingénieur public, c’est le conseil du gouvernement en matière du bâtiment et des travaux publics donc, ce n'est pas rien ! Je pense que nous allons y apporter des bonnes choses.
-Monsieur le DG, vous venez de prendre un département qui a un peu des soucis et il y a des nombreux dossiers à traiter. Comment allez-vous faire ?
* C’est l’espoir avec peu, on peut faire beaucoup ! C’est un problème de responsabilité, c’est un problème de gestion ! Et le Gouvernement qui m’a confié cette tâche va m’accompagner parce que nous sommes un outil, c’est un bras du Gouvernement vous voyez ! Les défis sans outils ! Mes priorités, c’est apaisé la tension sociale parce qu’effectivement, les gens sont à plusieurs mois sans salaire ! Nous allons voir pourquoi ? Nous allons auditer le personnel, nous allons auditer le matériel et aller voir le Gouvernement pour renforcer le travail. En principe, tous les travaux financés par le Gouvernement dans le domaine du bâtiment et des travaux publics devraient être sous la supervision du BCBTP dans les études et le patronat. Ce que je peux dire aux travailleurs du BCBTP, c’est qu’ils ont longtemps pleuré, ils ont trop souffert, ils ont souhaité l’arrivée d’un nouveau Directeur Général. Je suis arrivé, je ne suis pas un dieu pour changer d’un cran leurs situations, qu’ils soient ensemble derrière moi, qu’ils aient l’espoir que les choses vont s’améliorer. Je ne peux que demander que le travail en équipe et la situation du BCBTP va s’améliorer et je suis sûr et certain qu’elle doit s’améliorer. Merci !
A noter que le Bureau de Contrôle Bâtiment et Travaux Publics (BCBTP) compte près de 142 agents dont 9 femmes.
Publié le 9 Mai 2022
par André LOUNDA
dansReligion
« Les Couleurs de Sion », est le titre d’un album de 13 titres du groupe chrétien dénommé le Vainqueurs de Laodicée de l’Eglise SION Tabernacle est mis sur le marché congolais du disque chrétien en République du Congo. A l’occasion de la sortie officielle de ce nouvel album, le dimanche 08 mai 2022 au palais des congrès de Brazzaville, un Méga concert dénommé "Le Rassemblement des Saints" a été animé avec la participation d’autres groupes et artistes chrétiens.
Débuté à 14 heures 30 minutes par la louanges et l’adoration, avant toutes choses, la salle du palais des congrès était prise d’assaut et une prière a été dite suivi par l’exhortation du Révérend Pasteur Germain MASSANGUI de l’Eglise SION Tabernacle, s’inspirant du Psaume 105 « Que tout ce qui respire loue l’Eternel », le Pasteur a expliqué que le but de son message est centré qu’autour de la louange. « Je dis deux choses : d’abord lorsque nous entrons dans le tabernacle ou dans le temple de l’ancien testament, on ne pouvait pas commencer à célébrer ou à faire le culte tant que tout qui était disposé dans le tabernacle ou dans le temple n’était pas mis en place depuis l’autel, d’abord on commençait par le lieu Très Saint, on avançait jusqu’à mettre l’autel des sacrifices et on devrait clôturer ça, c’est dans le tabernacle. Ce n’est qu’après quand tout est disposé que les sacrificateurs devraient célébrer dans le sanctuaire. Les 7 lampes sont allumées, les pains de prépositions disposés, tout est attablé, ce n’est qu’à partir de cet instant que l’adoration commençait. Amen et nous le savons que le tabernacle qui est devenu le temple dans l’ancien testament n’était qu’un modèle et que le vrai temple de Dieu, c’est l’église, c’est l’ensemble des élus. Cette grande maison, ce grand temple de Dieu. Dieu a commencé à la construire depuis le commencement.
Quand l’église est née le jour de la Pentecôte, on était entrain de disposer chaque élément du temple jusqu’à ce que la dernière chose arrive. Quand tout est disposé lorsque Salomon a consacré la maison et comme tout a été placé ! Vous savez ce qui était arrivé ! On a dit que les sacrificateurs n’ont pas pu célébrer parce que la nuée était entrée dans la maison. Or comme nous le savons, Dieu avait un grand rendez-vous avec l’humanité au temps de la fin. Depuis le commencement, il a commencé à monter ce grand édifice, brique sur brique et il a commencé avec Pierre, Jean et les autres, la chose a commencé à prendre place au fur et à mesure jusqu’à ce qu’arrive un William Marion Brahanam qui avait deux niveaux de ministère : restaurer ce que les Pierre avaient laissé qui avait été écrasé, Amen ! Et enfin, faire descendre la pierre faitière c’est-à-dire la révélation des 7 tonnerres, la révélation des 7 sceaux et quand tout cela descend, c’est en forme de nuée. La deuxième chose, la présence qu’il y a dans la louange, alors qu’Israël allait rentrer dans la terre promise, ils sont arrivés à la frontière, Moïse a envoyé des espions, ils sont partis, ils sont revenus avec le rapport. Et il y avait un obstacle devant eux à l’entrée pour empêcher Israël de rentrer dans la terre promise, cet obstacle s’appelait Jéricho ! Il fallait prendre la ville ! Je vous le dis que cette terre sur laquelle que nous marchons, n’est pas la propriété de Satan. Celui qui a crée cette terre, c’est ton Père, c’est ton Epoux, c’est ton Dieu ! Et, il a créé cette terre pour en faire la propriété de l’homme. Vous savez ! Qu’il y ait eu la chute et que l’homme a perdu le pouvoir de la terre mais la loi de Dieu dit, les terres ne se rendront point à perpétuité. Dieu avait établi le droit du rachat. Peu importe le temps et nous le savons que l’heure est arrivée pour que nous récupérerions notre propriété. Tout ce qu’il y a que nous voyons, qui nous emmerde, qui nous fait pleurer, qui nous introduit dans les deuils, des discours inutiles tout cela va bientôt passer…etc.
Du déroulement du concert,
Tour à tour les invités passaient et c’est le frère Duval MAYOMBO de SION Tabernacle qui a presté en premier par un cantique, « ça sera un coup », suivi du frère Pretty dans « A chacun sa place dans le tabernacle », le frère Médard ZOLA du Bethel Tabernacle dans « Un aiglon qui a écouté la voix de sa mère aigle et qui n’a pas pu se contenir »,« Parmi nous, y a-t-il des aigles ? », a-t-il lancé.
Quand aux vainqueurs de Laodicée dans « Louez l’Eternel car sa miséricorde dure à toujours » ont presté les cantiques suivants : « A Golgotha, Jésus-Christ a versé son sang pour moi » de frère Roger, « Je veux te voir au ciel » de la sœur Esther, « Il y a trois choses à ne pas oublier » du frère Roger et bien d’autres cantiques riches en son, couleurs et bien arrangés ont été exécuté.
Le Producteur de cet album, satisfait pour sa contribution n’a pas manqué de maux à nos micros.
« Je suis le frère Joseph MOUKILA, chrétien de l’église SION Tabernacle. J’ai produit les Vainqueurs de Laodicée le groupe de notre église, je l’ai fait et si vous avez suivi certaines prestations qui sont passés ils parlaient de ce que chacun doit être à sa place. Je crois que dans l’église, il y a des prédicateurs, il y a des Pasteurs et il y a ceux qui soutiennent l’œuvre de Dieu, c’est tout cela pour bâtir l’œuvre de Dieu. L’album, « Les Couleurs de Sion » a treize (13) cantiques avec plusieurs intervenants. Après cet album, il y a des perspectives, et il faut commencer, quand on commence certainement ça ne sera pas moi qui produira, d’autres viendront pour continuer l’ouvre. Nous serons toujours disponibles si longtemps que les moyens nous les permettrons ! Nous serions toujours là pour soutenir l’œuvre de Dieu à travers nos moyens, à travers nos prédications.
En ce qui concerne le prix de cet album, il est vendu à 2.500 FCFA et il faut que tout le monde puisse s’en approprier. Mon dernier mot, c’est que tous devraient mettre justement lac main à la patte pour soutenir ce groupe. C’est un groupe assez important et on doit se battre pour soutenir l’œuvre de Dieu pour arracher les bénédictions, il faut oser ! Nous avons osé et que c’est une bonne chose ».
« PARCOURS », est le titre d’un film congolais de genre long métrage de 66 minutes, qui retrace l’histoire poignante d’une mère et de son intrépide fille « BAYI », risquant tour à tour leurs vies dans le District de Djouéké tombé entre les mains des rebelles armés, pour mettre la main sur des poches de sang indispensable à leur survie. On y retrouve dans les rôles principaux Doria LEMBE, Jehf BIYERI, Laure BANDOKI, Harvin ISMA, Lionel MABIALA et Rolf NGUIE. La sortie officielle de ce film placée sous le très Haut Patronage de Dieudonné MOUYONGO, Ministre congolais de la Culture et des Arts a eu lieu le dimanche 08 mai 2022 dans la salle de cinéma, Canal OLYMPIA de Poto-Poto à Brazzaville.
Ce film, réalisé par Saïd BONGO et le Grand-Duc ESSEBOTH, est une coproduction de BM Prod et Bunda INITIATIVE présenté au public Brazzavillois, au menu de cette séance de projection, il y a eu : de l’animation musicale et des chants par Bradley MIXEL, de Stand-up par Stéphanie Bluetooth, du Slam par Miland, la projection du film, la présentation des castings, de la production et des partenaires, les mots de circonstance des producteurs et le mot de clôture du Ministre.
Pour Dieudonné MOUYONGO, après avoir suivi le film a déclaré que la pluie, c’est une bénédiction et le film « PARCOURS » est déjà bénie. « Lorsque j’ai suivi ce film si vous l’avez constaté que dans tous les établissements sanitaires de notre pays, nous avons besoins de sang ! », a laissé entendre le Ministre.
En ce qui concerne la culture en République du Congo, le Chef de ce département a fait savoir que la culture, la production cinématographique se porte bien parce que la culture peut-être que vous ne savez pas des textes existent. La culture ne peut pas s’arrêter ! Lorsque nous suivons les médias, on dit que la culture se porte mal ! Je dirais que c’est faux ! J’ai commencé à travailler dans ce département depuis l’époque de Jean Baptiste TATY LOOUTARD avant que je devienne Ministre, j’ai commencé de voir comment les choses évolues dans ce pays et quand nous sommes arrivés à la tête de ce département, nous avons fait une chose importante : de revoir l’arsenal juridique de mon département. C’est que cela signifie, c’est qu’après ce travail nous aurions la possibilité d’appuyer la production cinématographique dans notre pays comme cela se fait dans les autres pays d’Afrique et de l’Afrique de l’Ouest. Voilà pourquoi nous devrions soutenir les acteurs du cinéma. Maintenant, nous devrons les soutenir aujourd’hui, nous venons de le faire par votre présence et demain lorsque « PARCOURS » sera programmé à être projeté, nous viendrons payer ! C’est une façon de soutenir la production cinématographique de notre pays. C’est une façon de soutenir ses talentueux acteurs ! Ce que j’ai vu mes dames, messieurs, c’est extraordinaire que ce soit Saïd, que ce soit le Grand-Duc, que ce soient les acteurs, ils sont tous talentueux. Nous allons les soutenir. Et nous pouvons applaudir pour eux ! Ils ont tous pu bien jouer leur rôle, de faire encore comme ils ont réussi de produire par rapport à leur attachement au 7ème art qui est le cinéma.
Quant à Saïd BONGO, il a déclaré que quand il a vu la pluie, son cœur a tremblé et ce n’est qu’après qu’il s’est rendu compte que c’était une pluie de bénédictions et il a cru que le film « PARCOURS » est béni. Produit par leurs propres moyens, ils ont pu réaliser leur projet ensemble avec le Grand-Duc.
A noter que PARCOURS est un appel lancé à toutes les populations congolaises à faire un don de sang pour sauver des vies à travers notre pays. Saïd BONGO qui n’en est pas à son premier coup d’essai dans la cinématographie en République du Congo, pour mémoire on citera « Les caprices du destin »ou encore « La pierre précieuse » sorti en 2016. Un joli parcours pour ce réalisateur qui aura fait ses armes à DRTV, avant de fonder son label le Club des cinéastes.
La 1ère édition de la Marche Sportive organisé par la Ligue Départementale du Sport du Travail s’est déroulée le dimanche 08 mai 2022 à Brazzaville en présence de Clesh ATIPO NGAPI, 1er Secrétaire du Conseil Départemental et Municipal de la Ville de Brazzaville.C’est conformément à son programme d’activités 2021-2022 que l’organisation de la marche sportive les 10 km de Brazza s’est tenu pour contribuer à l’amélioration de la santé des travailleurs
Les participants à cette marche, hommes et dames venant des différentes administrations publiques et des entreprises privées ont parcouru 10 km, soit 5 km à l’aller et 5 km au retour. Cette marche a eu pour point de départ le restaurant bar, « MAMIWATA » et a eu pour point de chute le même restaurant en passant par le rond-point du restaurant « BOLINGO » situé à quelques mètres de l’hôpital de l’hôpital de référence de Mpissa à Bacongo. Rodrigues DINGA MBOMI, Président de la Ligue Départementale du Sport du Travail, en souhaitant la bienvenue à tous les participants, dans son mot de circonstance, il est revenu sur l’importance du sport du travail.
A noter que la ligue s’est inspirée du décret n°2019-33 signé le 7 février 2019 par son Excellence Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat portant institution des journées nationales de la marche sportive de santé pour tous. Ces journées qui contribuent à améliorer la qualité de la vie sont programmées le deuxième et quatrième dimanche de chaque mois.Cette 1ère édition de la marche sportive a eu pour sponsor officiel, la société d’assurance NSIA et elle se fera deux fois le mois et le prochain rendez-vous est pris pour le dimanche 22 mai.
Prélude à la célébration de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, une plateforme dénommée « JOURNALISME ET ETHIQUE CONGO- JEC » a fait sa sortie officielle, le 02 mai 2022 à Brazzaville. Crée dans le but de promouvoir la pratique de qualité du Journalisme en République du Congo, Il s’agit de revenir aux fondamentaux du métier, en allant aux enquêtes, c’est-à-dire en reportage, en traitant dans l’équilibre les informations recueillies, puis en les diffusant en toute responsabilité dont le leitmotiv est : « Qui n’a pas fait d’enquête, qui n’a pas fait de terrain, n’a pas de parole, devrait-on répéter tous les jours dans les salles de Rédaction.
Dans son discours de circonstance, Arsène Sévérin NGOUE, Directeur Exécutif de JEC a fait savoir que JEC est une organisation des journalistes et des médias, munie depuis plusieurs mois, et crée en début de cette année et dont les missions sont nobles et précises tel que nous l’a rappelé le modérateur de cette cérémonie. Le journalisme n’est pas un perroquet ou un personnage de théâtre qui exécute le rôle qui lui est assigné, Non ! Le journaliste exerce son métier sans état d’âme, ni complaisance, en son âme et conscience, sauf si bien sûr il en a monnayé.
« L’organisation que nous lançons ce jour va s’activer à nous fédérer autour des pratiques d’un journalisme de qualité en promouvant les principes éthiques et déontologiques du métier, une collecte d’information obéissant à une démarche équilibrée et transparente, une implication plus affirmée du personnel féminin dans les genres journalistiques comme l’investigation, un comportement plus honnête et responsable envers les sources d’information », a-t-il laissé entendre.
« Le Journalisme est l’un des rares métiers au Congo où en rentre comme on veut : les commerçants, les enseignants, les agriculteurs ou les diplômés sans emploi prestent aujourd’hui comme journalistes. Mais, là n’est pas le problème pour une profession libérale. C’est pourquoi, les règles d’éthique et de déontologie doivent s’imposer à nous tous. Ce qui permettra de déceler parmi nous les moutons noirs », a déclaré Arsène Sévérin NGOUE.
Comme solution, JEC se propose pour cela, de prendre des grandes initiatives pour former et renforcer les capacités des journalistes. Le besoin en effet à ce niveau est très important. Très peu de journalistes se forment ou s’adaptent aux changements de notre métier. Nombreux sont dépassés et peu tiennent la corde. Tout comme dans la production et le renouvellement des programmes, les organes de presse n’investissent quasiment dans la formation des agents.
« La façon de pratiquer notre métier a changé depuis quelques années. Les approches des années 70-80 ne peuvent plus faire recette aujourd’hui. Le métier migre vers le numérique. Et c’est la thématique choisie cette année par l’UNESCO : les médias à l’ère du numérique. Depuis quelques années en effet, il y a un vrai mouvement du côté des médias numériques et des réseaux sociaux. Les jeunes journalistes ont véritablement de l’emprise sur ces nouvelles technologies. Mais, ils ne doivent pas oublier de lier l’éthique, la déontologie et la pratique quotidienne du métier avec les nouvelles technologies. Les journalistes ne sont pas les bloggeurs, les journalistes ne sont pas lanceurs d’alerte. Même s’ils peuvent le faire, ils sauront en ce moment différencier les deux activités’, a-t-il poursuivi.
Pour conclure, il a rappelé que les patrons des médias et les responsables des médias publics et privés doivent rester clairs sur la ligne éditoriale, ne pas la tripoter au gré des intérêts politiques et économiques. Ils doivent laisser le journaliste faire son travail selon les termes de leur contrat de travail et la ligne éditoriale adoptée par tous ou à laquelle le journaliste a librement adhéré, en acceptant de travailler dans ce média.
A noter qu’à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, JOURNALISME ET ETHIQUE CONGO, JEC en sigle, est un cadeau offert aux journalistes et personnels assimilés dans les entreprises de presse, pour revenir aux fondamentaux du métier et pour défendre et protéger leurs droits.
Monsieur Xavier MPOUGALOGUI, Chef de Quartier 54, Arrondissement 5, Ouenzé à Brazzaville à l’attention des chauffeurs des taxi, bus, des gros véhicules, des motocyclistes et bien d’autres usagers de l’Avenue Mgr Benoît NGATSONGO ex Avenue des Chars, la rue Bangagoulous vers le Lycée de la Révolution. Suite aux travaux de pose des dos d’âne sur cet axe, plusieurs accidents sont enregistrés. C’est dans ce contexte que ce dernier en bon père avertit au cours d’une interview qu’il nous a accordé le mercredi 04 mai 2022 à Ouenzé, attire l’attention de tous les usagers de la route de respecter les panneaux de signalisation.
- Bonjour Monsieur, il n’y a pas très longtemps que cette voie a été réhabilitée et maintenant, on n’y a construit dos d’âne. Jusqu’à présent, est-ce qu’il y a des problèmes ou tout se passe bien ?
Xavier MPOUGALOGUI : Tout se passe bien ! Sauf que pour ceux qui ne savent pas lire le code de la route ou l’interprété, et qui ne le connaissent pas ! Surtout pour les conducteurs des véhicules, les gens qui sont sur les motos qui filent à vive allure sur la rue Bangangoulous et sur l’avenue de chers sans tenir compte des personnes qui traversent les avenues et pourtant, il y a trois (3) ans de cela, nous avons placés des dos d’âne pour leur indiqué qu’à bientôt, il y aura des ralentisseurs et partout, nous avons mis des plaques pour qu’ils les lisent mais, les gens filent à vive allure sans lire les panneaux de signalisation, qui leurs signalent effectivement qu’il faut faire attention, il y a des dos d’âne qui se présentent devant vous ! Mais, ils s’en foutent, ils roulent à vive allure et il y a mort d’hommes. J’ai vu sur l’avenue qui était réhabilité un engin qui transportait des planches et il y avait des gens qui étaient assis dessus et comme ce jour-là, il avait plu, ils sont rentrés dans un trou sans le savoir, les planches se sont renversées et il y a eu des morts sur le champ. C’est pour signaler aux usagers de la rue Bangagoulous et l’avenue des chars et même un peu partout dans les rues et avenues de Brazzaville, qui roulent à vive allure sans tenir compte des panneaux de signalisation qui ont été placé afin de leurs orientés, et nous remerciions l’Honorable Député, Juste MOUNDELE qui a réhabilité l’avenue et qui a posé ces dos d’âne afin d’avertir les chauffeurs et les motocyclistes pour qu’ils ralentissent sur cette avenue.
Est-ce que l’on peut dire que la faute revient-elle à 100% aux usagers de la route, les chauffeurs de taxi, des bus, des conducteurs des motos et des gros véhicules, ou bien parce que les panneaux de signalisation des dos d’âne sur la distance d’emplacement n’est pas respecté ?
Xavier MPOUGALOGUI : Non ! Au croisement avec l’avenue des chars, il y a un panneau de signalisation, à 100mètre également, il y a aussi un autre panneau, c’est parce qu’ils ne font pas attention ! Ils sont habitués de rouler à vive allure et ils ne font pas attention sur ce qui est devant eux ! Est-ce qu’ici à Brazzaville, les chauffeurs font attention aux panneaux ? C’est ça !
Bonjour Monsieur, vous êtes un usager de la route, ici là où nous sommes devant le Lycée de la Révolution et à cet endroit, il y a des dos d’âne et que cette route a été pavée, est-ce que les panneaux de signalisation des dos d’âne ont été placé conformément aux normes du code de la route ?
L’usager : Merci pour la question, en ma qualité d’automobiliste, je pense qu’à mon humble avis que les panneaux n’ont pas été posés en respectant les normes. On devrait les mettre à mon avis à au moins 20 mètres pour que les usagers de la route les aperçoivent que là-bas, il y a des dos d’ânes et là où nous sommes vraiment, c’est trop proche !
Et qu’est-ce que ça peut produire comme conséquences ?
L’usager : Comme conséquences, il s’agit des accidents ! Quand tu arrives brusquement, tu es surpris et c’est imprévisible ! Tu freine et cela peut endommager ton véhicule ! C’est ce que je peux dire.
Dans le future, il manquera à l'Homme tout ce qu'il lui faut pour se nourrir :les légumes, le poisson, la viande, les fruits, les boutures. Grâce à la nouvelle Biologie, appelée : BIOLOGIE MAGNETIQUE SCIENCE DE LA VIE, les Hommes trouveront les solutions pour se nourrir. Les guerres, les produits chimiques, la surpopulation mondiale entraîneront à une sécheresse végétale, "ALIMENTAIRE " spectaculaire. Il n'y aura même plus de boutures pour reboiser la terre en palmeraies, en champs de blés, de maniocs...Que faudra-il faire???
La solution durable est de "CRÉER" la "NOURRITURE DE LABORATOIRE". Nous y sommes déjà. Les "PALMIERS ET NOIX" en images ont pour point de départ : le "SOLEIL LIQUIDE". Je considère le Soleil comme toute matière qui passe par les trois états : liquide, solide et gazeux(notre Soleil lumineux).En Créant un SOLEIL liquide, je le mets en terre et ensuite je peux l'orienter vers le règne minéral, végétal et animal. Pour cet exercice, j'ai orienté mon soleil de Laboratoire vers les palmiers en images.
En ce qui concerne l'importance primordiale de ces plantes, nous distinguons deux sortes de plantes: les plantes renouvelables et non renouvelables. Les plantes renouvelables ont une longévité de 2700 ans. Les plantes non renouvelables, sont charbonnées la nuit et dégagent l'oxygène la journée. Les plantes renouvelables sont les plantes d'une grande capacité d'oxygène. Il faut ces deux catégories de plantes pour aller au règlement climatique à température zéro degré Celsius. Les plantes à grande capacité d'oxygène sont celles qui dégagent l'oxygène de jour comme de nuit, tel est le cas de ces palmiers.