Publié le 6 Février 2023
par André LOUNDA
dansEconomie
Dans le but de valoriser les produits agricoles de la République du Congo, le Réseau Africain des Produits du Terroir, section Congo a officiellement été présenté au public, le jeudi 2 février 2023 et à l'installation des instances dirigeantes de près de 15 membres au Conseil d'Administration présidé par Guy Félicien DZOUMOU et composé de 5 membres au Comité de coordination avec à sa tête, Charell MAMPOUYA MATONDO. La cérémonie y relative a été patronnée par Paul Nestor MOUANDZIBI, Président du Bureau Exécutif du Congrès des Chefs d’Entreprises du Congo qui avait à ses côtés Madame Nawal Atlas, Consul du Congo à Casablanca au Maroc.
Ramener les importations du Congo de 500 à 250 milliards en 5 ans en s’appuyant sur 500 coopératives, c’est l’objectif principal que vise le Réseau Africain des Produits du Terroir, un réseau placé sous la tutelle de la Fédération de l’agriculture et pour booster efficacement ce secteur avec le soutien des partenaires marocains., le réseau peut apporter quelques innovations tel que Paul Nestor MOUANDZIBI NDINGA l’a déclaré dans son mot de circonstance. <<La journée du 2 février 2023, s'inscrit dans le cadre de l'histoire du congrès des chefs d'entreprises du Congo sous le quadruple signe ci-après:La création officielle de la branche agricole du congrès des chefs d'entreprises du Congo ; le point de départ d'une alternative aux stratégies actuelles visant à réduire la dépendance alimentaire de notre pays ; la valorisation du métier d'agriculture et l'insertion de notre secteur agricole dans la chaîne des valeurs internationales à travers le réseau africain des produits du terroir. Mais aussi par la création d’une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles en exploitant les ressources humaines et les travaux des diplômes du Lycée Amilcar Cabral et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et de Foresterie dans le cadre des incubateurs d’entreprises agricoles, la création des hubs agricoles à l’instar des Zones économiques spéciales et des Zones agricoles de notre pays.
A noter que ce réseau permettra à valoriser la production nationale entre autres à faciliter l'accès aux financements des entrepreneurs agricoles pour le développement du secteur agro-pastorale.
Publié le 6 Février 2023
par André LOUNDA
dansSanté
« Pour prévenir le cancer, dès l’apparition du premier signe, il faut se faire dépister. En dehors du dépistage précoce on peut se prévenir du cancer en évitant l’alcool, le tabac en consommant une nourriture saine et des légumes. Il est également recommandé de pratiquer le sport », c’est parmi les recommandations qui sortent de la Journée Portes Ouvertes organisé le 04 février 2023 au Dispensaire des adultes de Bissita à Bacongo par le Coordination du Programme Nationale de Lutte contre le Cancer à l’occasion de la Journée Mondiale du Cancer.
En effet, placée sur les thèmes à l’international : « Combler les lacunes en matière des soins, unions nos et agir » et au niveau national «Pour les soins plus juste », le Professeur Judith NSONDE MALANDA, Cancérologue au CHU-B a animé une causerie-débats avec les participants venants des différents quartiers de Brazzaville pour s’informer sur les réalités de cette maladie que les populations ignorent encore. Et cette dernière nous a fixés sur les objectifs de cette rencontre. « Nous constatons que la plupart de la population, les gens viennent souvent très en retard et quand ils arrivent, ils disent que je ne savais pas que c’est cette maladie et tout cela parce qu’il n’y a pas d’information auprès de la population, il n’y a pas d’information au niveau du personnel soignant. Nous sommes-là et nous avons été responsabilisés pour cette maladie et nous nous trouvons dans l’obligation de faire passer ce message pour que la communauté congolaise sache que cette maladie est belle et bien chez-nous et il faut qu’on se lève tous ensemble pour lutter contre cette maladie ».
A noter que de nombreux malades qui arrivent à l’hôpital déjà dévasté par la maladie à cette étape, le médecin ne peut que donner des soins palliatifs afin d’accompagner le patient jusqu’à sa mort.
Publié le 5 Février 2023
par André LOUNDA
dansReligion
Le Centre d’Etude des Sagesses Africaines, L’Ordre Initiatique Lemba a organisé le 04 février 2023 au Restaurant-Bar Mamaty, le Zoo à Brazzaville, une cérémonie de consécration du Nganga Lemba. Cérémonie au cours de laquelle KOSSI Daddy Welcom a été présenté au public, consacré et a reçu les attributs et les armes spirituelles de Nganga Lemba en présence des autres guides spirituels d’autres confréries spirituelles et cela fait déjà 100 après qu’une manifestation publique du Lemba soit organisé dans notre pays.
A cette occasion, prenant la parole, KOSSA Prince dans son mot de circonstance, s’est appesanti sur l’histoire coloniale belge et françaises qui à cette époque ont prises des décisions de supprimer la pratique du Lemba premièrement au Congo Belge et au Moyen Congo. « Il faut voyager dans le temps et retrouver la portée de cet événement pour le comprendre ce que avait le Lemba pour que des grands empires coloniaux tel que l’empire française ou l’empire belge puissent décider de bannir le Lemba de l’espace public pour comprendre. Lemba, c’est la force spirituelle. La colonisation s’étant basé sur trois piliers : l’administration, la religion et l’exploitation de nos richesses et il y a 100 ans, en 1924 une campagne de diffamation entre nous a été lancé contre le Lemba, c’était pour mieux soumettre un peuple pour l’humilier afin qu’il soit complexé pour le rabaisser », a rappelé Prince KOSSA. « Vous êtes des sauvages, des primitifs, des arriérés », disaient les colons pour mieux contrôler et dominer les peuples africains », a-t-il ajouté.
Selon lui pour conclure, a déclaré que nos traditions spirituelles doivent être rétablis, dépoussiérées, renouvelées pour que celles-ci reprennent le contrôle de l’univers spirituel du continent.
D’après, les responsables du Centre d’Etude des Sagesses Africaines, L’Ordre Initiatique Lemba, que depuis le 7ème siècle, l’Afrique a été attaquée et prise en tenaille par les arabo-musulmans au Nord et à l’Est, au Sud et à l’Ouest par les Euro chrétiens. On a connu l’esclavage et la colonisation. Toutes les structures anciennes ont été détruites, les royaumes et les empires anciens ont été saccagés laissant le continent dans le chaos. Aujourd’hui encore, les spiritualités et les croyances traditionnelles sont négligées et menacées de disparaître. Ce qui explique pourquoi l’Afrique traîne les pas dans son développement, et que ce retard porte sur le manque de préservation des valeurs culturelles traditionnelles.
C’est dans ce contexte que la confrérie spirituelle Lemba intervient pour rendre la grande sagesse africaine disponible à tous, de manière que n’importe quel humain d’où qu’il vienne puisse se nourrir de cette sagesse et grandir. Car, le monde africain est dans l’obligation de faire un retour aux valeurs traditionnelles en vue d’améliorer ses conditions de vie matérielle, de connecter les générations d’africains d’aujourd’hui avec la sagesse et la discipline ancienne qui ont permis aux ancêtres de bâtir des sociétés prospères et libres. Nous estimons que Lemba est une voie sûre vers la vraie prospérité.
A noter qu’une conférence-débats sur Lemba : Histoire & Philosophie sera animée ce dimanche 05 février 2023 à 15 heures à l’Espace Mamaty, le Zoo en face du Lycée Nganga Edouard. Conférence qui s’articulera autour de l’histoire du Lemba, de sa philosophie et de son évolution dans le temps.Tels sont ces éléments qui seront développés et qui permettront à la fois aux chercheurs scientifiques et aux membres de la confrérie de comprendre le Lemba
Publié le 3 Février 2023
par André LOUNDA
dansSociété
« L’Engagement des jeunes à la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire », constitue le thème relatif à la première Tournée de sensibilisation à la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire et estudiantin organisé, le 03 février 2023 au Lycée Technique Industriel 1er Mai de Brazzaville par l’association la Planche de Salut des Elèves et Etudiants du Congo (PSEEC) avec l’appui de la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption (HALC). La cérémonie officielle y relative a été patronnée par le Secrétaire Général de la HALC, EWE YAMBI MOMBILI en présence de la Représentante du Secrétariat Exécutif du Conseil Consultatif de la Jeunesse, Madame Alice DIMOND et de la Présidente Nationale de la PSEEC, Madame Esther EGNOUKA.
Initiée par l’association Planche de Salut des Elèves et Etudiants du Congo (PSEEC) conformément à la réussite de la première campagne en milieu scolaire que la HALC a organisé dernièrement au mois de novembre à l’endroit de la communauté éducative des deux ministères en charge de l’enseignement général et technique, fait montre que la HALC n’a pas prêché dans le désert mais, c’est sur une terre fertile.
Le Secrétaire Général de la HALC en prenant s’est dit honorer d’avoir présidé cette première tournée de sensibilisation. La Planche du Salut des Elèves et Etudiants du Congo, en sigle PSEEC, montre par-là que la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption n’a pas prêché dans le désert, mais a semé une terre bien fertile. Votre association a certainement bien pris conscience que la corruption en général et la fraude scolaire en particulier ne saurait être un moyen de réussite à l’école, comme la fraude ainsi que le déclare le Pape François 1er, constitue un « grave péché très destructeur pour nos nations d’Afrique ».
La pratique de la corruption et de la fraude déprave, comme vous l’avez dit Madame la Présidente, les valeurs citoyennes d’unité, de travail et de progrès terreau fertile de la médiocrité que devrait prôner l’école. A l’évidence, votre initiative épouse à merveille la volonté de Monsieur le Président de la République exprimée dans son message au parlement réuni en congrès le 28 novembre 2022 l’intensification de la lutte contre la corruption. Cette campagne enfin intègre bien la mission permanente de la Haute de Lutte contre la Corruption qui, selon l’article 2 de la loi n° 3-2019 du 7 février 2019 portant création de la e Autorité de lutte contre la Corruption, mentionne que : La Haute autorité de lutte contre la Corruption a pour mission la prévention et la lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées. Et au premier alinéa de cet article 2, il est précisé que la HALC doit : « assurer la sensibilisation et l’éducation des citoyens sur les effets néfastes engendrés par la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées ».
« C’est pourquoi, la HALC dont le leitmotiv est d’éradiquer la corruption et la fraude, à travers son slogan, « la récréation est terminée » répond favorablement à la sollicitation de vous accompagner dans l’engagement de réduire voire d’extirper ce fléau en milieu éducatif.. En se fondant sur cet espoir et en souhaitant plein succès à vos assises », a laissé entendre le Secrétaire Général.
Puis, au nom du Président de la Haute Autorité de lutte contre la Corruption, il a déclaré ouverte la première tournée de la première tournée de sensibilisation à la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire et estudiantin.
De sa part, Alice Dumond a rappelé que la lutte contre la corruption est dans plusieurs pays du monde une préoccupation majeure, tant cette pratique pour des problèmes socio-économiques. Il est sans conteste, que la corruption, au-delà d’être une question de justice et d’équité constitue une entrave au développement. Fort de cette assertion, le Congo notre pays, poursuivant sa marche vers le développement, s’est résolument engagé dans la lutte contre cette gangrène, sous l’œil vigilant de Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. D’où la création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption par la loi n°03-2019 du 07 février 2019, un organe dont le dynamisme et le sens du devoir ne sont plus à prouver et, que je salue très vivement en passant. Dans cette dynamique de lutte contre la corruption, retentit encore ce jour, l’écho du message de Son Excellence Monsieur le Président de la République sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, le 28 novembre 2022, lorsqu’il enjoint à, (je cite) « l’intensification de la lutte contre la corruption, la fraude et la concussion ». Fin de citation. C’est le sens à donner au combat à mener sans relâche contre ce fléau. La légitimité des travaux de ces ateliers en dépend. Cependant, le constat est sans équivoque ; malgré des mesures prises, la corruption est très pratiquée en milieu scolaire. Les élèves sont assimilés des pratiques de la corruption et les déploient parfois en toute absence, faisant fi du cortège des vices liées à celle-ci.
Quant au Présidente Nationale du PSEEC, Esther EGNOUKA a laissé entendre que la minorité agissante, représentée dans cette salle, présente plusieurs difficultés dans la lutte contre la corruption et la fraude en milieu scolaire et estudiantin. Cela est dû par manque d’un réel accompagnement des décideurs. Néanmoins, les efforts de la HALC, malgré les maux qui minent notre société avec la volonté, la détermination et l’engagement, la corruption et la fraude seront dessoucher dans le milieu de l’enseignement. Qu’il me soit permise ici et maintenant de remercier sincèrement la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption pour l’importance accordée à cette campagne de sensibilisation, mes remerciements aussi vaut à l’endroit de la délégation du Conseil consultatif de la jeunesse par sa présence, à Monsieur le Proviseur du Lycée Technique Industriel 1er Mai pour l’accueil et tous les jeunes, ici présents, élèves qui ont répondu à notre invitation.
A noter que : Lutter contre la fraude et la corruption en milieu scolaire ; communiquer sur les missions de la HALC ; encourager les élèves à la méritocratie ; susciter la dénonciation des actes de corruption et de fraude ; mettre en place un Cercle de Conscientisation à la Citoyenneté et au Civisme et au Développement (C4D), constituent les sous-thèmes de l’activité de la semaine prochaine sous le patronage du Président de la HALC.
Publié le 3 Février 2023
par André LOUNDA
dansSanté
Demain, c’est samedi le 4 février 2023, tous les peuples du monde son appelé à se joindre à la communauté internationale pourcélébrer la Journée mondiale contre le cancer. Cette année, elle a été placé sous le thème : « Combler les lacunes en matière de soins : unir nos voix et agir ». Prélude à cet événement, en République du Congo le Docteur Eliane NDOUNGA, Cancérologue au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B), le jeudi 02 février 2023 au cours d’une entrevue a partagé son expérience en la matière du cancer du col de l’utérus, son traitement et sa prévention.
Propos recueillis par André LOUNDA, André Barry et Haurlusse KAKOULA
Dr Eliane NDOUNGA : Je vous remercie pour cette invitation, le 4 février effectivement, c’est une journée destinée à la sensibilisation sur le cancer. C’est une Journée Mondiale et ce n’est pas seulement le Congo qui est concerné, c’est le monder entier qui célèbre ce jouir pour ne pas oublier tous les patients qui sont abandonnés à cause du cancer.
-Docteur, quel est le nombre exacte de type de cancer qui existe à travers le monde ?
Dr Eliane NDOUNGA : Il n’existe pas de nombre parc e que chaque organe dans l’organisme peut être concerné. C’est-à-dire que chaque organe peut-être infecté par exemple, la peau, le cancer de l’œil, de l’iris. Donc, chaque organe de notre corps peut-être atteint d’un cancer. Il existe des centaines de types de cancer.
Pourriez-vous Docteur, nous parler du cancer de l’utérus ?
Dr Eliane NDOUNGA : Le cancer de l’utérus, c’est différent du cancer du col de l’utérus parce que généralement, les patients profanes confondent, le cancer de l’utérus et la cancer du col de l’utérus. C’est deux pathologies différentes. On peut plus parler du cancer du col de l’utérus parce que c’est le deuxième cancer chez la femme ici chez-nous au Congo. Pendant plusieurs années, il occupait le premier rang mais, depuis qu’on a mis en place des programme de lutte cancéreuse, elle est passée au deuxième rang et actuellement, c’est le cancer du sein qui occupe la première place et le cancer du col de l’utérus, qui est le second cancer chez la femme.
Et comment se manifeste-il ?
Dr Eliane NDOUNGA : Le cancer du col de l’utérus, c’est un cancer de la femme âgée ! Cela signifie qu’une femme d’une vingtaine d’année ne peut pas souffrir un cancer du col de l’utérus parce que le cancer du col de l’utérus est d’abord une infection transmissible, c’est un microbe qu’on appelle le virus du papillonme humain (HPV) qui est virus qui se transmet par voie sexuelle, qui prend une quinzaine ou vingtaine d’année d’années pour aboutir au stade du cancer. C’est pour cela que lorsqu’on entre en contact avec ce cancer, quand on a les premiers rapports sexuels, il faut attendre 15 à 20 ans pour se développer. Donc, on a tout le temps pour se dépister des lésions précancéreuses qui peuvent aboutir plu tard à un cancer du col de l’utérus.
-Docteur, dans de tel cas, quel est le traitement ?
Dr Eliane NDOUNGA : Le traitement ! On parle des traitements, parce que ce n’est pas un seul traitement. Le traitement du cancer du col de l’utérus, lorsqu’on veut guérir le malade, c’est la chirurgie et cette chirurgie, elle est pratiquée lorsque la maladie est découverte à l’étape précoce, c’est-à-dire la maladie est encore localisée. Dès que la maladie commence à toucher les organes qui sont autour du col, là on ne peut plus faire de la chirurgie. On fait ce qu’on appelle la radiothérapie. Quand on a des cellules cancéreuses qui touchent des organes à distance tel que le foie, les poumons, les os, et en ce moment-là on fait ce qu’on appelle la chimiothérapie. Il y a également, des thérapies innovantes qu’on appelle immunothérapies, des thérapies ciblées qu’on utilise lorsque le malade est incurable. C’est-à-dire, la maladie n’est plus bénéfiques.
-Est-ce que le traitement est facile à supporter ?
Dr Eliane NDOUNGA : Vous savez qu’il n’y a pas d’assurance maladie ici, tout est à la charge du patient ! Donc, c’est couteux ! Parce que pour traiter un cancer, la première étape, il faut d’abord faire le diagnostic en faisant ce qu’on appelle un bioxyde, c’est-à-dire un prélèvement au niveau du col de l’utérus qui va confirmer qu’il s’agit bien d’un cancer. La deuxième chose, c’est de savoir à quel stade que la maladie est localisée. Est-ce qu’elle est déjà délocalisée ? A ce moment-là, il faut faire des examens. On fait le scanner, l’IRM, des examens de sang. Et c’est après toutes ces étapes que l’on fait ce qu’on appelle en cancérologie la réunion de concertation. C’est une réunion au cours de laquelle on décide le traitement à donner au patient. C’est une réunion au cours de laquelle, il y a plusieurs spécialistes qui prennent en charge les concernant généralement on a un chirurgien d’organe, ce qu’on appelle par gynécologue, le radiothérapeute, c’est celui qui fait la radiothérapie, on a la cancérologue, le psychologue pour faire accepter à ce patient que la maladie est grave et avec toutes ses conséquences qu’elle peut entrainer. On a aussi la nutritionniste par ce qu’il faut nourrir le patient, on l’esthéticienne parce que les patients généralement, lorsqu’on leur annonce un cancer, ils s’évanouissent donc, il faut leur apprendre et on prend son d’elles.C’est autour de ces gens-là qu’on décide quel type de traitement qu’il faut donner. Est-ce qu’il faut opérer ? Est-ce qu’il faut faire la radiothérapie ?
-Docteur, pourriez-vous nous parler du gène suppresseur et l’immunogénétique ?
Dr Eliane NDOUNGA : Le gène suppresseur immunogénétique en ondontologie solide, c’est immunothérapie, le gène suppresseur ce n’est pas un traitement, ce sont des gènes qui entrent dans la cancérogénèse mais, on terme de traitement, c’est l’immunothérapie, c’est-à-dire on utilise l’immunité de chacun pour pouvoir aller traiter la maladie qui est dans le corps. On utilise l’immunité de la personne donc, il y a des médicaments qui sont développés pour attaquer le système immunitaire qui est défaillant pour essayer de la réparer et donc, pour éliminer le cancer.
-Comment peut-on prévenir pour éviter à ce type de cancer ?
Dr Eliane NDOUNGA : En ce qui concerne la prévention, il y a la prévention primaire qui permet à amener les gens à changer de comportement parce que je l’ai dit plutôt que le cancer du col de l’utérus, c’est un cancer sexuellement transmissible donc, la première chose, c’est de faire de la sensibilisation sur l’hygiène sexuelle auprès de nos jeunes filles et nos jeunes garçons parce que le même microbe qui va donner le cancer du col de l’utérus chez les femmes, il va donner le cancer de l’anus chez les hommes par ce que c’est le HPV. Ce microbe là chez les hommes qui sont homosexuels et qui font des rapports à un autre homme peuvent attraper le HPV et peuvent développer un cancer anal. Donc, la prévention ce n’est pas seulement pour les filles mais également pour les garçons parce que le HPV est responsable du cancer de la bouche, de la gorge parce qu’on a eu des rapports. Il faut par exemple la sensibilisation si on revient sur le cancer du col de l’utérus, c’est pour combattre la précocité des rapports sexuels, c’est pour leurs apprendre à utiliser le préservatif puisque c’est un moyen de prévention et de protection contre le virus HPV. Les multi partenaires sexuels, si on a plusieurs partenaires sexuels on a le risque de se contaminer et donc de développer ce cancer.
Le cancer du col de l’utérus pour clôturer, c’est un cancer qu’on peut éliminer par le dépistage, la sensibilisation et par la vaccination en se faisant vacciner contre le virus HPV.
Publié le 2 Février 2023
par André LOUNDA
dansEduaction
Brazzaville a abrité le 31 janvier 2023 à la Chambre de Commerce de l’Industrie et de l’Agriculture, un atelier de pérennisation d’information pédagogique numérique, organisé par en partenariat entre le Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel et l’Association Action REAL, qui œuvre dans l’amélioration du système éducatif, qui a porté son expertise aux enseignants et apprenants pour une nouvelle approche de compétence dans ce sous-secteur de l’éducationpourfaire sortir les enseignants des pratiques pédagogiques traditionnelles où la communication est unidirectionnelle puis intégrer l’outil numérique dans les salles.
Madame a donné en quelques mots a expliqué ce processus. Margueritta LOPEZ, Présidente et co-fondatrice de cette association en quelques mots « Aujourd’hui, les enseignants peuvent sortir de cette pratique pédagogique traditionnelle où l’enseignant parle, les élèves écrivent sans pour autant comprendre ce qu’on leur demande de faire. Notre défi est que le numérique puisse entrer dans les écoles d’une manière saine et que les enseignants comprennent et les élèves aussi », a-t-elle fait savoir.
Ouvrant les travaux de cet atelier, David ANGA, Inspecteur de l’Enseignement Technique et Professionnel de sa part, il a indiqué que cette approche par compétence dans le système éducatif fait appel à une nouvelle pratique des classes. «La méthode pédagogique active et participative, qui est le socle de l’approche par compétence, devra être adoptée par les professionnels du domaine. Il a profité de la séquence de remise de certificat de participation pour remercier les partenaires de l’accompagnement et les enseignants de leur disponibilité en dépit de leurs heures de cours très chargées», a rappelé l’Inspecteur.
A noter qu’au terme de cet atelier, plus d’une quarantaine des participant(e)s formés en pédagogie participative ont reçu un diplôme de participation.
Publié le 1 Février 2023
par André LOUNDA
dansSport
Ceci, c’est au cours d’une conférence de presse qu’AYESSA NDINGA YENGE, Président de la Fédération Congolaise de Handball, la FECOHAND ont animé conjointement avec le Sélectionneur Talby YOUNES ce mercredi février à Brazzaville. Conférence au cours de laquelle face aux chevaliers de la plume, du micro et du web, le Sélectionneur de l’équipe nationale féminine de Handball, les Diables Rouges a déroulé son projet de programme relatif à la préparation de la dite équipe à la Coupe du Monde de Handball qui aura lieu en cette année au Danemark et à la prochaine édition de la Coupe de l’Afrique des Nations de Handball dénommée, CAN 2024 qui se déroulera au Cap-Vert.
AYESSA NDINGA YENGE, Président de la FECOHAND a premièrement manifesté sa satisfaction en la personne du Sélectionneur national des Diables Rouges, Talby YOUNES tout en le remerciant d’avoir accepté la proposition du gouvernement congolais de continuer avec cette équipe congolaise jusqu’en 2024.
Quant à ce dernier, il a fait un rappel sur ce qu’il a vécu dès son arrivée en ses qualités de Sélectionneur. Il a relevé que depuis 2008 à 2020, il n’y avait pas eu de qualification et Yaoundé 2020 n’a pas été une compétition facile pour nos Diables Rouges, les dames se sont qualifiées au 2ème tour et elle a démontré qu’elle a été la meilleure équipe africaine à la coupe du monde. Après la coupe du monde, il y a eu le Sénégal et c’est l’unique équipe qui a joué 5 matchs. « On a travaillé dans le fond et on est monté au podium après 13 ans d’absence », a rappelé Talby YOUNES.
En ce qui concerne les perspectives, le Sélectionneur a rassuré qu’en octobre 20223, elle sera une équipe qui se battra parmi les autres équipes pour une place aux Jeux Olympiques.
Pour la Coupe du Monde qui se pointe à l’horizon, le Sélectionneur a fait savoir qu’ils doivent prendre le maximum d’expérience avec la Nations de Handball européennes et mondiales afin de bien préparer l’équipe pour le grand objectif. « Le grand objectif, c’est joué la finale de la CAN 2024 au Cap-Vert et de faire le maximum pour la gagner », un objectif crucial du Sélectionneur.
Poursuivant, il a déroulé son projet de programme d’activités de préparation des Diables Rouges qui démarre à partir de ce mois de février 2023 à novembre 2024 et les pays retenus pour réaliser ce programme. Il s’agit de : Maroc, Egypte, France, Angola, et pour clôturer en Turquie et la Croatie.
A cette occasion, le Président de la FECOHAND a lancé un vibrant appel aux sociétés, aux mécènes et à bien d’autres personnalités morales ou physiques de soutenir le Handball congolais à travers nos Diables Rouges. L’artiste-Musicien Roga Roga à son tour a été remercié par le Président de la FECOHAND pour son soutien morale à cette équipe en pleine compétition dernièrement au Sénégal et il a reçu des mains d’AYESSA NDINGA YENGE, Président de la FECOHAND, le fanion de cette fédération et d’un maillot portant son nom et dont le numéro que lui-même pourra se l’attribuer ainsi qu’au Sélectionneur Talby YOUNES.
Pour conclure, Talby YOUNES a présenté la liste des joueuses sélectionnées dont une nouvelle gardienne de but recrutée au niveau local et une joueuse de 15 ans et demi à qui en a accordé sa chance de jouer afin qu’elle puisse se maintenir au moins plus de 10 à 15 ans dans l’équipe nationale.
Publié le 1 Février 2023
par André LOUNDA
dansReligion
En survolant le 31 janvier le territoire de la République du Congo à bord d’un Airbus A359 en provenance de Rome en Italie pour Kinshasa en République démocratique du Congo, le pape François a adressé un message au Chef de l’Etat congolais Denis SASSOU N’GUESSO.
« Votre excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République du Congo, Brazzaville. En survolant votre pays, pour mon voyage apostolique en République démocratique du Congo, j’adresse mes meilleurs vœux à votre excellence et à vos concitoyens. Je prie pour la paix et la prospérité de tous », a déclaré le Saint-Père en anglais.
Publié le 31 Janvier 2023
par André LOUNDA
dansEconomie
« Assurer la durabilité de l’investissement public ; Développer les outils et les capacités pour un cycle de la gestion de l’investissement public transparent et intégré », constituent les points phares des axes de recommandation de la Réunion de Restitution de la Mission de l’Equipe du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale sur l’Evaluation de la Gestion de l’Investissement Public, comprenant la prise en compte du Changement Climatique en République du Congo, dont les travaux se sont ouvert ce mardi 31 janvier 2023 sous le patronage de Jean-Baptiste ONDAYE, Ministre de l’Economie et des Finances.
Ouvrant les travaux, Jean-Baptiste ONDAYE au premier abord a relevé que voici exactement une année que le Congo a conclu avec le Fonds Monétaire international (FMI), un programme triennal dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC). L’exécution de ce programme permettra à notre pays de mettre en œuvre des Réformes Structurelles pour retrouver son équilibre macro-économique et combler aussi son déficit budgétaire pendant trois(03) ans.
Aussi, Jean-Baptiste ONDAYE a rappelé les participants que dans ce processus, le Congo bénéficiera de l’appui des partenaires financiers internationaux se traduisant par plusieurs accords budgétaires. « Il s‘agit notamment de la Banque Mondiale, de l’Agence Française de Coopération (AFD) et de la Banque Africaine de Développement (BAD) », a-t-il rassuré.
« Que chacun de ces partenaires trouve ici l’expression renouvelée et de reconnaissance du Gouvernement congolais », a-t-il ajouté.
Poursuivant ses propos, il a fait savoir qu’il va de soi que ce programme qui est en marche, nécessite une évaluation de notre modèle de gestion afin d’identifier les goulots d’étranglement de notre administration dans la mise en œuvre des décisions gouvernementales. « Le travail de restitution, objet de la présente séance va certainement révéler les faiblesses de notre mode de gestion. Mais, il aura aussi pour vertu de nous mette sur la voie qui conduit aux procédures plus viables à long terme ; lesquelles procédures viables sont le passage obligé de développement que nous appelons tous de nos vœux. Tel est le double enjeu de l’entreprise combien importante que vous êtes appelés à réaliser ici et maintenant. Comme vous le voyez « le jeu en vaut ainsi la chandelle », a indiqué Jean-Baptiste ONDAYE aux participants.
Avant de déclaré ouverte la Réunion de Restitution de la Mission de l’Equipe du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale sur l’Evaluation de la Gestion de l’Investissement Public, comprenant la prise en compte du Changement Climatique en République du Congo, le Ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste ONDAYE a exhorté vivement les administrateurs congolais représentés à cette rencontre de travail, les Points Focaux respectifs à contribuer davantage, avec efficacité, professionnalisme et responsabilité, aux présents travaux afin que les objectifs fixés soient effectivement atteints.
Au cours des travaux, les participants ont suivi avec attention l’exposé de l’expert qui s’est articulé autour des Points forts/ Points de fragilité principalement, le cadre institutionnel dans l’ensemble de bonne qualité grâce à transposition des directives CEMC notamment, l’embryon de compétences au niveau du CNEEPIP sur la revues des évaluations ; le PND2022-2026 de bonne fracture y compris sur le volet suivi-évaluation, et intégrant des élément sur le climat ; Habitude du travail commun DGPD/DGB ; Levier essentiellement aux mains de l’Etat-peu d’investissement local ou des entreprises publiques ; Réseau des DEP pour animer et structurer l’investissement public ; Dynamisme du MEDDEBC sur les aspects climatiques. Après les échanges et débats sur les recommandations qui en découlaient notamment, sur l’adoption de méthodologies standardisées, tenant compte de l’impact de changement climatique, pour en définir les besoins en entretien et aider à la budgétisation ; Mise en place d’une suivi des actifs physiques de l’Etat (Comptabilité matière) ; Distinguer entre le « flux » (nouveaux projets pour liquider les besoins d’entretien doivent être pris en compte dès l’amont) et le « stock » (Renforcer progressivement le budget d’entretien sans attendre que l’inventaire des actifs soit finalisé) ; Développement progressif d’un système d’information support d’une banque intégrée des projets d’investissement ; Renforcement de capacités au sein notamment des structures pilotes de l’investissement public, des ministères sectorielles /DEP et des autres structures de contrôle ; Renforcement de la transparence de la GIP via un accès élargi du grand public et de la société civile aux informations et documents clés.
A noter que les points fragiles qui freinent la mise en œuvre relevé par l’expert, 97% de projets budgétisés en 2023 non soumis à l’évaluation préalable ; insuffisante protection de la budgétisation des projets en cours, en l’absence de vision AE-CP ; pas de méthodologies ni d’allocations suffisantes pour la maintenance ; système d’information parcellaire qui ne donne pas une vision d’ensemble de la GIP ; besoins de renforcement de capacités des acteurs de la GIP et la publication des documents encore limitée.
Publié le 31 Janvier 2023
par GéoAfriqueMédias.cg
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Nouvelle saison de Koh-Lanta dès le mardi 21 février 2023 sur TF1 : édition nommée Le feu sacré. Un élément qui va venir bousculer les 20 nouveaux aventuriers en lice.
10 femmes et 10 hommes, de 22 à 56 ans, venus de toute la France mais aussi de Belgique et de Suisse. Pour ce cru 2023, retour dans la province de Caramoan, à l’Est des Philippines, qui avait déjà accueilli le jeu en 2008.
Julien Magne, producteur de Koh-Lanta : «Le feu sacré, c’est à la fois une expression française et une légende ancienne aux Philippines. Elle raconte qu’un dieu bienveillant avait caché dans les entrailles d’un volcan son feu sacré rempli de pouvoir. Nous nous sommes inspirés de cette légende pour inventer le thème de cette saison. Le feu revêt déjà une imagerie forte dans Koh-Lanta. Cette année, il sera aussi une chance supplémentaire de conserver sa place dans l’aventure en jouant un rôle majeur, celui de protection. Symboliquement, ce pouvoir est contenu dans un talisman en pierre de lave que nous avons fait sculpter sur place à base de pierre volcanique. »
Les aventuriers vont rapidement prendre connaissance de cette nouveauté puisqu’un jeu individuel permettra de remporter le talisman convoité dès le premier épisode. Un avantage certain pour la suite. En effet, si la tribu du détenteur du feu sacré va au conseil, ce dernier peut l’utiliser pour lui ou choisir de le transmettre à l’un de ses coéquipiers, tout en restant détenteur de ce pouvoir à l’issue du vote. En revanche, si l’équipe adverse perd le jeu d’immunité, il a l’opportunité de se rendre sur l’autre camp quelques heures avant le conseil pour discuter avec ses adversaires et de protéger l’aventurier de son choix. Le détenteur du talisman le conserve tant que son équipe gagne. A l’inverse, si elle perd, il le transmet à une personne qu’il choisi dans la tribu adverse. Présent jusqu’à la réunification, le feu sacré reviendra de manière épisodique ensuite.
Pour Julien Magne, «cela apporte une vraie nouveauté et ouvre un champ des possibles assez large. Il y aura des stratégies perturbées, à plusieurs coups, que certains vont jouer à merveille… et d’autres subir ! Cette proposition a été saisie dès le début par les aventuriers qui ont été très joueurs jusqu’au bout et se sont révélés de grands tacticiens».
Denis Brogniart : «Je pense qu’il va y avoir une libération de la stratégie à l’issue de cette saison. Rarement, des aventuriers n’ont autant joué avec les règles que nous leur avons proposées. Il n’y avait pas de gêne, chacun ayant différentes interprétations et justifications. Jamais le jeu n’a été aussi présent. Et ça nous a beaucoup amusés ! Ce feu sacré y participe fortement car il va permettre d’avoir des émissaires d’un camp à l’autre, de créer des passerelles, et cela va bouleverser les équilibres stratégiques, notamment lors de la réunification. Nous étions parfois totalement incapables de savoir ce qui allait se passer au conseil quelques minutes avant le vote. Cette incertitude va encore renforcer l’intérêt de cette saison».