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« Nous n’allons pas à Owando. Nous avons remis au ministre un dossier qui a une simple orientation : la nécessité et l’urgence de tenir dans ce pays un dialogue national inclusif ; c’est la nécessité de libérer tous les prisonniers politiques pour que nous allions de l’avant », « la concertation d’Owando n’est pas une priorité. « Les Congolais, dans cette situation de crise multiforme et multidimensionnelle, doivent se réconcilier et se retrouver. Mais, il y a des Congolais en prison pour rien », « Pour des raisons d’amour pour ce pays, de fidélité à ce pays et des raisons de transparence, nous avons décidé de ne pas nous mêler à l’amusement qui va se faire à Owando. Qu’ils fassent et viennent nous rendre compte. On verra comment le pays va recevoir », c’est par ces propos que les dirigeants de l’Opposition congolaise Mathias DZON, Clément MIERASSA et Jean ITADI au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animé le lundi 01 mars 2022 à Brazzaville donne leur position en de ne pas participer à ce rituel de partage de butin, une stratégie pour faire avaliser les décisions prises unilatéralement par le pouvoir de Brazzaville.
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C’est au cours d’un face à face avec les chevaliers de la plume, du micro et du web de la presse nationale et internationale que les dirigeants du Collectif des Partis de l’Opposition Congolaise et de la Fédération de l’Opposition Congolaise en présence des dirigeants de la Composante J3M que Clément MIERRASSA dans son mot liminaire pour éclairer l’opinion nationale et internationale a donné le point de vue de l’Opposition congolaise sur le pourquoi qu’ils ne prendra pas part à cette messe d’Owando du 03 au 06 mars 2022.
Les forces politiques de l’opposition constatent avec amertume que malgré la tenue des précédentes concertations politiques pré électorales (Brazzaville 2009, Ewo 2011, Dolisie 2013, Sibiti 2015, Ouesso 2017 et Madingou 2020), aucune résolution sérieuse de ces dites concertations n’a été mise en œuvre. Ainsi, toutes les élections organisées depuis 2002, n’ont jamais été ni libres, ni crédibles, ni justes, ni transparentes, ni compétitives dans notre pays. Elles ont toujours été sources de violences meurtrières. A l’image des concertations antérieures, celle d’Owando est tout simplement une stratégie pour faire avaliser en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchante, les décisions prises unilatéralement par le pouvoir. Par ces manœuvres de diversion et de ruse politique de conserver le pouvoir, le gouvernement confisque et verrouille tout le processus électoral par tous les moyens. Force est de constater que le projet de succession est à l’ordre du jour. Comme on le voit, la machine à tricher du PCT est déjà mise en marche pour un nouveau gangstérisme électoral. Il s’agit ici de créer les conditions d4une monarchique du pouvoir. L’opposition congolaise est fermement opposée à la concertation politique d’Owando et pense que les conditions actuelles de crise multidimensionnelle que vit notre pays, la tenue en urgence d’un véritable dialogue national inclusif rassemblant toutes les forces vives de la Nation est un impératif catégorique.
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Pour l’Opposition congolaise, à un moment où les populations vivent un véritable enfer social et sont confrontées à des souffrances atroces, investir près d’une dizaine de milliards de Francs CFA, en vue d’acheter des consciences pour se donner à l’hémicycle, une majorité mécanique, c’est un crime économie. Les élections de juillet 2022 ne devraient pas être la première priorité aujourd’hui, les urgences sociales (pensions des retraités, bourses des étudiants, les emplois des jeunes, la santé, l’éducation, etc.) constituent la priorité absolue.
Au regard de ce qui précède, les forces politiques opposées à la concertation politique d’Owando qui refusent de prendre part à cette mascarade, exigent du pouvoir : la tenue en urgence d’un véritable dialogue politique inclusif, la libération de tous les prisonniers politique et d’opinions, le retour de tous les exilés politiques.
Pour sortir le Congo de la crise multidimensionnelle dans laquelle, il est plongé, les forces politiques opposées à la concertation politique d’Owando lancent un vibrant appel à toutes les forces vives de la Nation et à la communauté internationale à soutenir cette démarche salutaire.
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