Publié le 31 Janvier 2023
par GéoAfriqueMédias.cg
dansInternational
Ci-dessous, les résumés des prochains épisodes du feuilleton Demain nous appartient diffusé du lundi au vendredi en avant-soirée sur TF1. À noter l'arrivée d'unnouveau personnage interprété par Charlie Nuneà partir du 24 février.
Mardi 31, épisode 1352 : Une rencontre trouble Muriel. François est prêt à tout pour avoir des réponses. Stéphane et ses amis font une drôle de randonnée. Rayane se jette dans la gueule du loup.
Mercredi 1er février, épisode 1353 : Muriel fait une découverte accablante. Adam perce le secret de son père. Alex rend service à Bruno. Victoire vole au secours de ses amis.
Jeudi 2 février, épisode 1354 : Un couple en crise. Le maître-chanteur est retrouvé… trop tard. Rayane a une douce attention pour Jack. Adèle ne cesse de surprendre Bart.
Vendredi 3 février, épisode 1355 : La police entend les aveux d’Adam. L’agresseur retrouve sa victime. Les espoirs de Jack s’envolent. Bart fait face à sa culpabilité.
Lundi 6, épisode 1356 : Mélanie adopte un drôle de comportement. Muriel s’affole dangereusement. Martin est au cœur des discussions amoureuses. La nouvelle patiente de Bénédicte est étonnante.
Mardi 7, épisode 1357 : Un drame révèle de nouveaux indices. Mélanie est perturbée. Luna ne tient pas parole. Martin a un rendez-vous étonnant...
Mercredi 8, épisode 1358 : Nordine confie ses doutes à Martin. Adam apaise les tensions. Lizzie surprotège son frère. Sylvain prend les choses en main.
Jeudi 9, épisode 1359 : La police poursuit le suspect. François apprend la vérité. Une discussion apaise Bart. Alex réserve une belle surprise à son ami.
Vendredi 10, épisode 1360 : François prend une grande décision. Au lycée, Rayane perd pied. Une tragédie touche Adèle. Nathan est dans un piètre état…
Lundi 13, épisode 1361 : Camille tente de dissimuler la vérité. La police fait face à une disparition inquiétante. François confronte son père. Bénédicte découvre la trahison de Luna.
Mardi 14, épisode 1362 : Bruno semble connaître l'agresseur. La police suspecte une histoire de vengeance. Sur un site de rencontres, un profil retient toute l’attention de Martin. La famille de François est presque réunie.
Mercredi 15, épisode 1363 : Jack protège son bien-aimé. Entre Camille et Dorian, la tension monte. Martin assume les conséquences de sa maladresse. Luna fait un geste désespéré...
Jeudi 16, épisode 1364 : Les habitants sont au summum de leur inquiétude. Une publication sur Facebook sème le trouble. Manon découvre son étrange cadeau. Adèle réserve une drôle de soirée à Bart.
Vendredi 17, épisode 1365 : Les premières pistes se dessinent. L’agresseur surveille sa prochaine victime... William découvre la vengeance de sa fille. Un nouveau sentiment s’empare du cœur de Bart.
Lundi 20, épisode 1366 : La piste de Damien ne convainc pas. L’agresseur fait une nouvelle victime. Jack cache une bonne nouvelle. William goûte à la vengeance de sa fille.
Mardi 21, épisode 1367 : Le mobile de l’agresseur est révélé . Dorian est pris au piège. Un grand changement attend Manon. Luna et Dorian ont une discussion à cœur ouvert.
Mercredi 22, épisode 1368 : Au commissariat, c’est le début d’une course contre la montre. Etienne accomplit un véritable exploit. Stéphane suscite les jalousies. Timothée obtient les aveux de son père.
Jeudi 23, épisode 1369 : Les policiers sont sur la piste du kidnappeur. Dorian remercie son héros. Sylvain sauve la mise à Alex. Bart est dans un ascenseur émotionnel.
Vendredi 24, épisode 1370 : Les soupçons des enquêteurs se confirment. Luna retrouve son mystérieux petit ami. Sara, Roxane et Bart accueillent un heureux événement. Sylvain est envahi par la nostalgie.
Publié le 30 Janvier 2023
par GéoAfriqueMédias.cg
dansPolitique
La République du Congo (Brazzaville) est neuf fois plus petite et vingt fois moins peuplée que son voisin, la République démocratique du Congo (Kinshasa). Son histoire a des contours communs avec d’autres pays africains : une trajectoire qui commence par la colonisation française, l’indépendance, les espoirs, les déboires, le long apprentissage du pouvoir, mais aussi la guerre froide, la fin du monde bipolaire, la montée de la Chine, le lent effacement de la France. Son président, Denis Sassou-Nguesso, est le doyen du continent africain. Il a côtoyé les géants de la décolonisation. De Houphouët-Boigny à Mandela, il les a tous connus. Il connait également l’ancienne métropole, la France dont il a porté l’uniforme à 19 ans. Nous nous sommes rencontrés à Brazzaville mi-janvier. Cela a été l’occasion d’exercer un droit d’inventaire sur la vie du Président et de faire le point sur le passé du pays qu’il dirige et sur sa vision du continent. Propos recueillis par Gil Mihaely
Monsieur le Président, face à votre palais, de l’autre côté du fleuve, on peut voir une ville qui s’appelait Léopoldville et qu’on appelle aujourd’hui Kinshasa. Pourtant, votre capitale se nomme toujours Brazzaville. Pourquoi avez-vous gardé le nom français comme capitale nationale alors qu’elle représente la colonisation ?
Avant de répondre à cette question, je vais vous raconter une anecdote. En 1980, j’ai rencontré Ahmed Sékou Touré, président de la République de la Guinée et Mathieu Kérékou, Président du Bénin, ici à l’aéroport de Brazzaville. Au cours de ce rendez-vous, Sékou Touré m’a demandé d’organiser un rassemblement et, avant de nous y rendre, il m’a dit « Je vais annoncer au meeting que Brazzaville change de nom pour devenir Ngouabiville, en hommage au Président congolais Marien Ngouabi assassiné en 1977 ». J’ai refusé.
Ici, au Congo, nous ne continuons pas à vivre l’époque coloniale. Monsieur Savorgnan de Brazza a libéré les esclaves à Libreville ! Il a agi comme un explorateur, comme un humaniste et non pas comme un colonialiste ! Quand il était en poste ici, il s’est opposé à l’indigénat. Plus tard, c’est lui encore qui a rédigé un rapport accablant les administrateurs coloniaux et leurs excès. Nous l’avons conservé au mémorial, érigé en son honneur. Nous pensons même que, suite à ce rapport, Brazza a été empoisonné. Nous croyons qu’il a été assassiné à cause de cette prise de position et nous continuons de voir en lui un humaniste, et Brazzaville continue de porter son nom.
Vous souhaitez comprendre comment les entreprises peuvent optimiser leurs opérations en intégrant des stratégies de circularité? Comment les consommateurs peuvent participer activement à l’économie circulaire ou quels sont les bénéfices du déploiement de la circularité sur un territoire?
Une formation en ligne gratuite est offerte en français aux personnes professionnelles, étudiantes, élues ou enseignantes qui souhaitent comprendre les limites du modèle économique linéaire actuel, et découvrir les nouveaux modèles d'affaires et les opportunités en lien avec le déploiement de l’économie circulaire.
Ce cours en ligne ouvert et massif (MOOC en anglais) est un projet du Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ), propulsé par le Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC) de l’École de technologie supérieure (ÉTS), en collaboration avec HEC Montréal, Polytechnique Montréal et l’Université de Montréal.
Une transition incontournable et déjà marche
Cette formation vous démontrera qu'il est non seulement nécessaire, mais également possible, d’adopter un nouveau modèle de production-consommation visant à réduire les besoins en ressources naturelles vierges et à optimiser l'utilisation des ressources qui circulent déjà dans nos sociétés, tout en préservant nos écosystèmes. Et combien il est important de rendre la société durable et plus sobre sur le plan de sa consommation, tout en étant plus résiliente face aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, notamment dans les contextes de pandémie ou de conflits.
Toutes ces notions seront explorées dans le cours Économie circulaire : une transition incontournable.
Au terme de ce cours, vous aurez :
Repensé le système de production et de consommation auquel nous participons quotidiennement;
Requestionné le modèle linéaire;
Exploré comment mettre en œuvre la circularité au sein d’une organisation, d’une filière ou d’un territoire.
Un cours axé sur la réalité du terrain
La formation présente les bénéfices et les défis de la mise en application du modèle d’économie circulaire au moyen d’études de cas, de capsules vidéo et de podcast livrés par une cinquantaine de spécialistes en économie circulaire, de gens d’entreprises, de chercheuses et de chercheurs.
Chaque module comprend des capsules vidéo, des lectures, des podcasts, des quiz, ainsi qu’une évaluation synthèse. Les quatre modules seront tous accessibles à partir du 28 janvier 2023. À partir de cette date il sera possible de suivre la formation à son rythme, jusqu’au 11 mars.
À propos du Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ)
Créé par les Fonds de recherche du Québec (FRQ) en 2021, le Réseau regroupe les forces vives en recherche au Québec avec pour objectif de renforcer les capacités à déployer des stratégies d’économie circulaire à l’échelle des secteurs industriels et des territoires, appuyées par des politiques gouvernementales cohérentes, dans une perspective de transition soutenable pour la société.
Publié le 30 Janvier 2023
par GéoAfriqueMédias.cg
dansInternational
Dans l’objectif de consolider la sécurité et l’autosuffisance alimentaires au Cameroun, les pouvoirs publics ne ménagent visiblement aucun effort en termes de recherche et innovation agricoles.
C’est dans cette optique que l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) que dirige le Dr Noé Woin, en partenariat avec Africa Rice, a organisé, du 14 au 16 décembre 2022, un séminaire de formation à l’endroit d’une quinzaine de jeunes chercheurs de l’institut de Nkolbisson, triés sur le volet.
Les travaux de cet atelier ont été ouverts par le directeur général adjoint-directeur de la recherche scientifique (DGA/DRS) de l’IRAD, le Dr Francis Emmanuel Ngomè Ajebesoné, le 14 décembre à la salle des Actes de l’Institut bras séculier du gouvernement en matière de développement agricole.
«Principaux types de mycotoxines ; propriétés, histoire et statistiques de mycotoxines ; expositions humaine et animale aux mycotoxines ; mycotoxines et santé ; prévalence des mycotoxines dans l'alimentation humaine et animale ; défis dans les pays en voie de développement ; facteurs climatiques et agronomiques favorisant la croissance des mycotoxines ; impact des techniques de production sur la quantité et la qualité des produits agricoles ; utilisation de divers champignons (par exemple le Trichordema sp) dans la lutte biologique contre les mycotoxines ; rôle de l'Agence des normes et de la qualité du Cameroun (ANOR) ; réglementation des mycotoxines dans le monde ; visite de laboratoire et travaux pratiques» sont des notions et modules qui ont meublés les trois jours d’intense formation.
D’entrée de jeu, l’expert en phytopathologie et formateur, le Dr. Appolinaire Tagne, a défini les mycotoxines comme substances chimiques dangereuses qui poussent dans les champignons et qui contaminent les cultures ou produits agricoles.
Pour édifier les apprenants, il a cité le maïs, le blé et l’arachide comme cultures plus contaminées par ces substances nocives pour le consommateur et l’environnement. D’où, selon l’expert, «l’importance de contrôler leur niveau dans les denrées agricoles commercialisées».
Et le chef de Division d’audit interne, de la qualité et du contrôle de gestion à l’IRAD et spécialiste des pesticides naturels, Dr. Christopher Suh, de renchérir : «Nous organisons cette formation sur la lutte contre les mycotoxines parce que nous avons réalisé que ces substances chimiques deviennent de plus en plus une menace pour nous, nos animaux et l'environnement».
Ainsi, les participants ont-ils été entretenus sur le niveau de dangerosité et les mécanismes de contrôle de ces substances à travers de bonnes pratiques agricoles ou le contrôle des produits de consommation importés ou sur le marché.
Et concernant les bonnes pratiques agricoles à observer afin de réduire considérablement la présence de ces substances toxiques dans les produits agricoles destinés à la consommation, M. Tagne va conseiller, entre autres, «l’utilisation des variétés tolérantes, la récolte à maturité, la bonne gestion des conditions de stockage, la destruction des graines attaquées après stockage et le suivi du stockage des grandes quantités de graines par analyses et tests de laboratoire».
Pour capitaliser cet atelier de renforcement des capacités, le DGA/DRS a demandé aux jeunes chercheurs retenus de faire preuve de beaucoup d’assiduité et d’assimilation des connaissances reçues. Ce d’autant plus que, selon le dirigeant, ils seront des experts prioritairement sollicités pour servir dans le cadre des projets à venir en rapport avec des mycotoxines.
Approchés à la fin du séminaire, les participants ont reconnu à l’unanimité qu’ils sont désormais capables de former d’autres personnes et de sensibiliser les producteurs agricoles sur les différentes mesures à prendre afin de contrôler les mycotoxines dans les produits agro-alimentaires.
Publié le 30 Janvier 2023
par GéoAfriqueMédias.cg
dansEduaction
Désormais une nouvelle formulation des bouillies enrichies avec les ingrédients locaux et à moindre coût pour les personnes atteints de VIH SIDA. C’est le fruit de plusieurs années de recherche d’un étudiant de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua au Cameroun. Il s’agit d’Elumba Prosper Asue, pharmacien et Dr phd en science de l’ingénieur.
La vulnérabilité des personnes vivants avec le VIHSIDA
Les spécialistes de la santé relèvent régulièrement que les personnes vivant avec le VIH SIDA ont des besoins énergétiques accrus, et des difficultés dans l'ingestion et la digestion des aliments. A cela s’ajoute un contexte de vie chère du fait d’une inflation mondiale qui n’a pas épargné le Cameroun. Et c’est justement pour apporter une solution aux difficultés de ces personnes vulnérables que le Dr Elumba Prosper Asue a expérimenté en laboratoire une nouvelle formulation nutritionnelle.« Le travail consistait à formuler des bouillies enrichies basées sur des ingrédients locaux pour la nutrition des patients vivant avec le VIH SIDA dans la zone de Maroua. Nous avons bien sélectionné les ingrédients et à la suite de la formulation nous avons constaté que malgré ce que beaucoup pensent, les ingrédients que nous avons dans la localité à savoir le mil rouge et le sésame par exemple étaient très riches en substances nutritionnelles. Nous avons travaillé sur 26 patients avec des caractéristiques différents »note le Dr Elumba Prosper Asue.
Comparer aux bouillies existantes , la nouvelle formulation du Dr Elumba Prosper apporte une plus value.
« Cette bouillie a amélioré les paramètres des patients et a redonné un espoir de vivre. Ca a également permis aux patients de s’ouvrir et de sortir de la solitude car la bouillie est très riche en magnésium et d’autres substances qui permettent de déstresser. Cette bouillie a eu des impacts parce que c’est moins chère et les patients l’ont accepté »ajoute le Dr Elumba Prosper Asue.
Valorisation des ressources locales, un avantage.
Après une évaluation scientifique, d’autres experts des universités camerounaises ont donné un avis favorable par rapport à la consommation de cette bouillie enrichie des ingrédients locaux.« Toutes les bouillies formulées qui viennent de l’occident ne sont pas à la bourse du patient, raison pour laquelle le Dr Elumba Prosper Asue a répertorié des aliments locaux et a essayé de rapprocher ces aliments en terme de composition nutritionnelle et fonctionnelle avec celui qui est distribué par certaines organisations internationales à ces personnes vivant avec le VIH SIDA. Il était vraiment important de penser comment accompagner ces gens avec des formulations des bouillies qui permettraient de trouver des solutions à coût moins cher et très disponible. Au terme de cette recherche, il faudrait qu’on apprenne finalement à valoriser les ressources locales »indique pour sa part le Pr Armand Abdou Bouba, biochimiste, spécialiste en science des aliments et enseignant chercheur à l’université de Maroua au Cameroun.
L’objectif à présent est de produire en quantité plus importante cet aliment nutritif question de répondre à la demande locale et même nationale mais cela nécessite d’importants moyens financiers « j’aimerais solliciter l’aide du gouvernement camerounais pour industrialiser ce produit afin d’aider les patients atteints du VIH SIDA » ajoute le Dr ELUMBA Prosper ASUE qu’il faut le rappeler, est docteur phd en science de l’ingénieur à l’université de Maroua et également pharmacien. Les résultats de sa recherche scientifique ont fait l’objet d’une soutenance de thèse au terme de laquelle il a obtenu la mention très honorable.
Publié le 30 Janvier 2023
par GéoAfriqueMédias.cg
dansEconomie
Le 30 décembre 2022, le directeur général du Port autonome de Pointe-Noire en République du Congo, Séraphin Bhalat, a signé une correspondance interdisant l’exportation des bois en grumes, à compter du 1er janvier 2023. La mesure adressée à tous les usagers portuaires fait interdiction d’exporter les produits bois en grumes issus des forêts naturelles et des forêts plantées au Congo. La mesure a été prise en application des dispositions de l’article 97 alinéa 1 de la loi 33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier du Congo. Elle s’inscrit en droite ligne de la volonté du gouvernement congolais de promouvoir la transformation locale du bois, pour lui donner une plus-value et en faire un levier de croissance économique et de création d’emplois.
La décision prise par la direction générale du Port autonome de Pointe-Noire pourrait est courageuse, quand il est établi que lors de la 38e réunion du conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) tenue le 28 octobre 2022 à Yaoundé, il avait été annoncé le report à une date ultérieure de la directive communautaire portant sur l’interdiction de l’exportation du bois en grumes dès le 1er janvier courant. Selon le président de la Commission de la CEMAC, Pr. Daniel Ona Ondo, la mise en œuvre de cette directive devrait entraîner au Cameroun des pertes de recettes de l’ordre de 80 milliards de F.
Malgré cette position de la CEMAC, certains pays se sont engagés à respecter l’échéance du 1er janvier 2023. La République centrafricaine a lancé une campagne le 28 novembre 2022 qui consistait à mettre en œuvre la directive communautaire de façon échelonnée, soit : 80% en 2023, 90% en 2024 et 100% en 2025. Par ailleurs, lors d’un atelier de lancement de l’étude d’impact régionale et mission de collecte de données pour sa réalisation organisé à Douala du 17 au 23 décembre 2022 par le cabinet Mazars, il est apparu que plusieurs pays de la CEMAC ne veulent pas reporter l’échéance de la directive. Sur sa page Facebook, le président du Salon africain du bois, de l’artisanat, de la décoration et du développement des communautés locales (SABADE), Jean Claude Dongmo Tanda, avait indiqué en décembre dernier, que le lobbying du Cameroun pour reporter la date de la directive n’était pas définitif.
Publié le 30 Janvier 2023
par André LOUNDA
dansSociété
"L'écosystème national de lutte contre la corruption, place et le rôle de la HALC; la HALC et les procédures de saisine ; l'aperçu général de la loi anti-corruption et la place de la loi relative à la déclaration du patrimoine", constituent les thèmes qui ont été développés à Owando dans le Département de la Cuvette, le samedi 28 janvier 2023 par la délégation de campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et de vulgarisation des texttes anticorruption.
Eneffet, placée sur le thème : "Non à la Corruption, Oui à la bonne Gouvernance dans le Département de la Cuvette", dans son discours de circonstance, Jean Christophe TCHIKAYA, Préfet du Département de la Cuvette a souligné que la tenue de cette importante activité dans notre département, devrait booster avec enthousisme la volonté réelle des cadres qui animent les structures de l'Etat ert aux problèmes de fond. "C'est pourquoi la sensibilisation doit démeurer un axe majeur de la politique nationale de la lutte contre la corruption. Il nous faudra adopter les mesures préventives dans les administrations et les installées pour réactiver les mécainismes pour réprimer sévèrement tous les antivaleurs qui minent la bonne gouvernance de l'action irrévocable commune et pour le développement de nos communautés", a-t-il conclu.
De sa part au terme de la campagne, Germain LOUBOTA, Chef de Département de la Propagande, la Sensibilisation et de la Communication de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption s'est dit satisfait de cette rencontre avec les participants d'Owando. "C'est difficiles et les participants ont bel et bien admis qu'il y a de la corruption dans le Département et qu'il faille commencer à lutter contre cette corrupption et c'est aux participants de dénoncer les faits de corruption dès lors qu'ils savent qu'ils ont un numéro vert, le 1023, qu'ils peuvent appeler gratuitement pour nous signifions. D'ailleurs même, ils nous en mis en garde si la HALC ne faisait rien, ils vont dénoncer cette fois-ci la HALC de n'avoir rien fait", a rassuré Germain LOUBOTA.
A noter qu'après les Départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette-Ouest, la Cuvette, la délégation de la HALC sera à Oyo et bouclera cette première campagne de proximité à Djambala dans le Département des Plateaux.
Publié le 28 Janvier 2023
par André LOUNDA
dansEconomie
L’Organisation des Producteurs de Pétroles Africains en sigle APPO a procédé le 27 janvier 2023 à Brazzaville au lancement de la Première édition du Forum des Ambassadeurs des Pays Membres de l’APPO à Brazzaville. Edition au cours de laquelle, le Secrétaire Générale de cette organisation, le Docteur Omar Farouck IBRAHIM a livré à l’endroit des Ambassadeurs et Chefs des Missions diplomatiques des pays membres de l’APPO, des représentants des Ministres des Affaires Etrangères et des Hydrocarbures et de bien d’autres invités en présence de la presse nationale et internationale, un discours ambitieux.
C’est au cours d'un dîner, rehaussé par la présence du doyen des représentants des corps et missions diplomatiques accrédité en République du Congo, Son Excellence Christophe MUZUNGU, que le Docteur Omar Farouck IBRAHIM, Secrétaire Général de l’APPO dans son discours de circonstance a abordé le changement du paradigme mondial qui consiste à abandonner fossiles au profit des énergies renouvelables, et qui est appelé par euphémisme « transition énergétique ».
Prenant la parole, le Secrétaire Général de l’APPO, à l’endroit des Ambassadeurs et Chefs des Missions diplomatiques a laissé entendre que ce forum aurait dû être créé il y a longtemps. Entant que représentant de vos souverains à Brazzaville, Siège de l’APPO, l’Organisation Intergouvernementale de l’énergie que vos gouvernements possèdent collectivement, nous pensons qu’il est normal que Vos Excellences soient pleinement informées de ce que fait votre organisation. Nous pensions qu’il convient de vous informer et de vous demander conseil sur les meilleurs moyens de gérer la complexité de la politique énergétique internationale, en particulier en cette période de transition énergétique mondiale.
Comme Vos Excellences le savent peut-être, le changement de paradigme mondial, qui consiste à abandonner les combustibles fossiles au profit des énergies renouvelables, et qui est appelé par euphémisme « transition énergétique », représente une grave menace pour les économies nationales et le développement social des pays producteurs de pétrole et de gaz et qui en sont dépendants, auxquels la plupart de nos pays appartiennent.
Poursuivant, il a indiqué qu’aujourd’hui, la plupart de nos gouvernements dépendent fortement des revenus des exportations de combustibles fossiles pour faire face aux obligations de gouvernance. Nos gouvernements comptent fortement sur les revenus des exportations de combustibles fossiles pour assurer la sécurité, l’éducation, les soins de santé, les salaires des travailleurs et bien d’autres nécessités de la vie de la population.
Il a rappelé qu'aujourd'hui les gouvernements africains dépendent des revenus des exportations de combustibles fossiles pour faire face aux obligations de gouvernance.
Et, les gouvernements africains comptent fortement sur les revenus des exportations de combustibles fossiles pour assurer la sécurité, l'éducation, les soirs de santé, les salaires des travailleurs et bien d’autres nécessités de la vie de la population.
Aussi, il a rappelé qu’au fil du temps, la production de combustibles fossiles en est venue à déplacer de nombreuses autres formes de production économique.
« Excellences, de peur que nous ne soyons mal compris. L’APPO ne conteste pas la science du changement climatique. Nous ne sommes pas non plus contre la transition énergétique », a-t-il déclaré
Cependant, le Secrétariat Général de l'Appo veut que les défenseurs de la transition énergétique reconnaissent le fait que le changement climatique induit par combustibles fossiles n'a pas commencé au cours des 50 dernières années. Il a commencé depuis que le monde a commencé à utiliser le charbon, accéléré avec l'utilisation du pétrole et du gaz, il y a près de 200 ans.
Et, pour dire que, les défis climatiques actuels sont les produits de la révolution industrielle occidentale et de son utilisation intensive des combustibles fossiles, ainsi que du mode de vie passé et actuel des habitants des pays développés du monde.
D'ailleurs, le Docteur Omar Farouck IBRAHIM a relevé que quelques statistiques permettront de mieux comprendre ce qu’il déclare par exemple : la consommation mondiale d'énergie par habitant en 2021 était de 72 BTU. Mais lorsque cette consommation par habitant est ventilée par région du monde, on constate que la consommation d'énergie par habitant aux USA est de 293 millions Btu, soit plus de 4 fois la moyenne mondiale.
« Si nous prenons l’Europe, leur moyenne est de 105 millions de BTU, soit 1,5 fois la moyenne », a-t-il estimé.
Si l’on s’en tient à la seule Afrique subsaharienne, la consommation d’énergie, la consommation d’énergie par habitant atteint le chiffre abyssal de 10 millions de BTU, soit environ 3% de celle des Etats-Unis, 10% de celle de l’Europe et environ 14% de la moyenne mondiale. Pourtant, on nous dit que nous devrions abandonner les combustibles fossiles.
Abordant le second point de son discours, le Omar Farouck IBRAHIM a signifié qu’ils veulent que les défenseurs de la transition énergétiques reconnaissent est qu’ils étaient conscients des dangers de la combustion des combustibles fossiles pour l’atmosphère déjà en 1859 et 1896, Artrthenius, respectivement, ont publié des études prouvant que la combustion des combustibles fossiles émet des gaz à effet de serre qui appauvrissent la couche d’ozone. Mais dans le but de consolider leur révolution industrielle, d’améliorer leurs systèmes de transport et de santé et d’améliorer le niveau de vie de leur population, ces pays ont dissimulé au monde entier les résultats de ces études. Et maintenant que d’autres pays, notamment en Afrique, sont sur le point de réaliser une révolution industrielle et auraient besoin de beaucoup d’énergie,, qui, pour l’instant, peut-être fournie au mieux par les combustibles fossiles, ils nous disent que les combustibles fossiles sont dangereux pour l’humanité.
Il a relevé aussi qu’il est intéressant de noter que ces pays développés ont fait passer leurs économies d’une dépendance aux industries lourdes et aux activités de production d’énergie intensive à la fabrication de connaissances, à l’intelligence artificielle et aux économies de prestation de services. Ces formes d’activités ne sont pas intensives en énergie contrairement à la fabrication de connaissances, à l’intelligence artificielle et aux économies de prestation de services.
Il a aussi signalé que quant à la création d’un marché pour notre pétrole et notre gaz, qu’ils sont convaincus qu’avec 1,4 milliards de personnes, dont plus de la moitié n’ont pas accvès à l’énergie, l’Afrique dispose d’un marché potentiel. Tout ce qu’ils doivent faire, c’est de donner aux gens les moyens d’avoir accès à l’énergie et ce qui justifiera une surprise de la vitesse et du niveau de développement social et économique qui se produiront en Afrique.
Pour conclure, Omar Farouck IBRAHIM a fait savoir que l’APPO est en partenariat avec la Central Africa Business Energy Forum, CABEF, sur le Projet Central Africa Pipeline System. Ce projet permettra de créer des infrastructures énergétiques nécessaires pour acheminer l’énergie des zones d’abondance vers les zones de besoin dans la sous-région de l’Afrique Centrale. Onze pays de cette sous-région vont reliés par les oléoducs et gazoducs
Signalons que Christophe MUZUNGU, le doyen du corps diplomatique estime que l'Afrique doit parler le même langage. L’Afrique devrait avoir pour repère les pères de l'indépendance. L’Europe a besoin du gaz, l'Afrique en possède en quantité suffisante. Et quand il venait de s'épuiser, le Président de la République du Congo Brazzaville, Son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO, a toujours insisté au retour à la terre, l'agriculture. Donc, nous pouvons parler d'un seul langage et arriver à faire face à l'occident.
Publié le 28 Janvier 2023
par André LOUNDA
dansEduaction
« Contribution à la caractérisation de la Noix de Nkamba (Ricinolendra africanun var Nkamba) et suivi de la Stabilité de l’huile extra mente), est le titre de la soutenance de thèse de Doctorat Unique en Sciences et Techniques dans le domaine des Sciences Exactes et Naturelles, du Parcours : Transformation Alimentaire des Agro essences ; Option, Chimie et Technologie Alimentaire de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Marien NGOUABI, soutenue et défendue publiquement le 27 janvier 2023 à la Présidence de ladite université par PANDZOU YEMBE Vasthie Nora, Titulaire d’ un DEA de Chimie.
En effet, au cours de cette soutenance, il s’est agi à la candidate d’apporter sa contribution à la caractérisation de la Noix de Nkamba (Ricinolendra africanun var Nkamba) et suivi de la stabilité de l’huile extra mente. Cette thèse structurée en quatre chapitres et 110 pages, l’impétrante PANDZOU YEMBE Vasthie Nora, l’a résumé comme suit : Le ricinodendrou africanus var Nkamba fait partie de la famille des euphorbiacées. Dans certaines contrées, les fruits et les graines sont comestibles (Tachmendjeu et al, 2006). Au Bas-Congo en République Démocratique du Congo, cet arbre est appelé Kingoma-Ngoma et son fruit contient une grosse noix ovoïdale de 2,75 cm dite noix de Nkamba. Cette noix contient en moyenne 65,97% d-huile avec une teneur en eau de 6,61%. Le profil en acides oléiques indique des proportions intéressantes en acides oléiques (19,45%) ; in oléique (39,44%) et linoléiques (31,63%). L’huile de Rinicinolendra africanun var Nkamba est très insaturée et présente une bonne valeur nutritive. L’huile fraiche ne contient pas des hydroptérides. Elle est riche en caroteacides et en polyphénols. De par sa composition, elle est destinée aux assaisonnements à froid et non pas pour la friture. Son taux élevé en oméga 3(31,63%) en fait une huile diététique utilisable dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Quand elle est chauffée, l’huile présente un faible taux de diènes et troènes conjugués, valeur qui augmente dans l’huile conservée. Et donc, le chauffage de l’huile à 100°C pendant 24 heures favorise un début d’altération de l’huile. Le vieillissement de l’huile de noix de Nkamba se traduit par une saturation progressive avec une destruction des acides oléiques et in oléiques et l’apparition de l’acide gras, trans (CI8 :In9V). Aussi, le taux de β caractérisé et polyphénols dominant très considérablement dans l’huile chauffé et encore plus dans celle conservée. Plus que l’huile vieillie, plus elle s’oxyde et devient impropre à la consommation. En dépit de tout, l’huile de Rinicinolendra africanus var Nkamba a une bonne thermo résistance à l’oxydation.
Après avoir suivi avec attention, écouté et échangé avec la candidate, le jury Présidé par MAPOUYA David, Professeur Titulaire de l’Université Marien NGOUABI, l’a déclaré Docteur de l’Université Marien NGOUABI avec la mention « Très Honorables » et les félicitations du Jury. Cette mention se justifie par la qualité de son travail et son sujet original. Ainsi, le Jury l’a recommandé de prendre en compte toutes les préoccupations du Jury pour améliorer son travail.
Publié le 27 Janvier 2023
par André LOUNDA
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L’année 2023, vient de démarrer avec des défis et perspectives. Pour les relever, Edith Delphine Emmanuel ADOUKI, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique n’a pas caché ses ambitions et réitère son engagement à la tête de ce département ministériel avec satisfaction et tracer quelques perspectives qu’elle entend réaliser ensemble avec les personnels des différents départements de l’institution dont elle a la charge. Ceci, c’est au cours d’une communication qu’elle a livrée face aux représentants de toutes les entités évoluant dans son département le 27 janvier 2023 à l’Auditorium de l’Université Marien NGOUABI.
A l’entame de sa communication, elle a premièrement salué la mémoire des agents des Universités, personnels enseignants, non-enseignants et de leurs chers étudiants qui leurs ont quitté cette année, particulièrement, le Professeur Alain-Michel MOMBO, Secrétaire Général de l’Université Marien NGOUABI. Et par conséquent, elle a invité à tous d’observer une minute de silence en leurs mémoires. Poursuivant, elle a souhaité à tous une bonne et heureuse année 2023. « Que cette année soit pleine de santé et de réalisation de tous vos vœux les plus cher, ainsi que ceux des membres de vos familles respectives ».
Ensuite, elle a d’une part, féliciter les personnels de son département pour leur engagement indéfectible à la réalisation du projet de société de son Excellence Monsieur le Président de la République qui vise à former le capital humain, à mener les activités de recherche et d’innovation dont notre pays a besoin pour son développement durable. « Je souhaiterais, après ces réalisations notables, réitérer ma satisfaction et tracer quelques perspectives que nous allons réaliser ensemble durant l’année 2023 », a-t-elle laissé entendre.
Dans sa communication, elle s’est appesantie sur trois point à savoir : Les perspectives dans le domaine de l’Enseignement Supérieur ; Les perspectives dans les domaines de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique et le tout suivi d’une conclusion.
Sur le premier aspect, le Professeur Edith Delphine Emmanuel ADOUKI a rappelé l’auditoire que l’Enseignement Supérieur a pour mission de former les cadres compétents, capital humain sans lequel le développement de notre pays serait vain. Cet objectif est aujourd’hui poursuivi par les Universités publiques et des Etablissements d’Enseignement Supérieur privés.
Elle s’est rassuré sur le fonctionnement effectif des organes de délibération des Universités ;L'adoption de la Politique de l'Enseignement Supérieur ;L’évaluation du système LMD;La professionnalisation et l'employabilité des jeunes ;La digitalisation de L'Enseignement Supérieur ;La prise en compte du handicap dans l'Enseignement Supérieur.
En ce qui concerne le fonctionnement effectif des organes de délibération des Universités, elle a fait savoir que l’organisation des sessions périodiques des organes de délibération des Universités publiques à savoir ; les comités de directions et les conseils techniques, est un impératif qui ne saurait souffrir, en 2023, pour quelque motif que ce soit, d’aucune entorse. « Je veillerais à ce que cette obligation réglementaire soit strictement observée », a déclaré Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technique.
Sur l’adoption de la politique de l’Enseignement Supérieur, le Professeur Edith Delphine Emmanuel ADOUKI a rassuré l’auditoire que l’adoption de la Politique de l’Enseignement Supérieur, qui sera validée sous peu par le Conseil National de l’Enseignement Supérieur, se justifie par une exigence, à savoir instituer un Enseignement Supérieur de qualités, performant, compétitif et dynamique. « Pour cela, nous allons adopter la carte universitaire ; ce qui permettra de rapprocher l’offre de formation des apprenants », a-t-elle décidé.
Aussi, elle s’est félicité de l’ouverture prochaine de l’Université Catholique du Congo-Brazzaville, à Liambou ; de la rentrée à l’Ecole Nationale de Formation Initiale et Continue des Enseignants (ENFICE), à Mouyondzi, Département de la Bouenza ; de la construction de l’Université Inter-Etats Congo, Cameroun, à Mokéko dans le Département de la Sangha. Elle s’est réjouis par ailleurs, de la création de l’Agence Nationale pour l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et de son opérationnalisation future.
Quant à l’évaluation du système LMD, elle a déclaré que ce système est institué par le décret N° 2009-177 du 18 juin 2009, soit depuis 14 ans. Son évaluation s’impose à nous, car celle-ci conditionne la qualité de l’enseignement assuré par nos établissements. Sur l’employabilité des jeunes, Madame le Ministre a souligné que l’attractivité des études supérieures se mesure notamment par l’augmentation exponentielle du nombre des étudiants dans nos établissements. Toutefois, l’on observe qu’à la fin de leur formation, les étudiants ne trouvent pas toujours un emploi. L’une des explications de cette situation réside dans les offres de formation qui ne répondent pas toujours à la demande du monde du travail. « Nous avons, par conséquent, le devoir impérieux de modifier qualitativement notre offre de formation à l’instar du Master Professionnel Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement et Développement Durable, de la Faculté des Sciences et Techniques, une belle expérience à généraliser dans notre Alma Mater », a-t-elle suggérée.
« Nous avons l’obligation de transmettre des savoirs, des savoirs faires et des savoirs êtres à des étudiants qui doivent être absorbés par le marché de l’emploi », a recommandé Madame le Ministre.
Pour cela, a-t-elle poursuivi, « nous devons évaluer nos programmes et les réformer. Car, de ces réformes dépendent l’employabilité et l’avenir des jeunes ».
A cette fin, nous envisageons : la finalisation du processus tourné vers l’institutionnalisation, avec l’appui de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), du statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) ; la formation en alternance entre le système éducatif et le monde professionnel ; l’insertion des modules sur l’entrepreneuriat dans les programmes de formation.
D’après Madame Edith Delphine Emmanuel ADOUK, la digitalisation de l’Enseignement Supérieur est un vaste et complexe chantier, qui devra permettre au système d’être plus performant. Grâce à la maîtrise des effectifs, des ressources produites et des allocutions fournies. Pour cela, le programme de développement, de transformation et de digitalisation et de gestion de notre sous-secteur s’articulera sur trois piliers stratégiques à savoir : la transmission du savoir ; le développement de la recherche ; la transformation numérique.
Selon elle, sur la prise en compte du handicap, elle a expliqué que le handicap est invisible dans notre système d’enseignement supérieur. Nous avons l’ambition de lancer une réflexion sur sa prise en compte par nos administrations. Il s’agit d’envisager la formation des formateurs, la création de conditions appropriées d’apprentissage des personnes vivant avec handicap, afin qu’elles ne soient plus exclues de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans notre pays.
Les perspectives dans les domaines de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique
Elle a rassuré que dans ce domaine, la dynamique actuelle marquée par l’adoption de la Politique Nationale de la Recherche Scientifique doit se poursuivre au double plan institutionnel et matériel.
En cette année 2023, renforcer la gouvernance de ce sous-secteur ; promouvoir la coopération bilatérale et multilatérale, tant public-privé, que public-public : finaliser le processus d’adoption du nouveau statut de la recherches scientifique, mettre en place les comités de direction des Instituts ; faire fonctionner les conseils scientifiques ; mettre en place le comité interministériel de la science et de la technologie ; redynamiser le conseil supérieur de la science et de la technologie ; poursuivre la mise en œuvre du projet femme de sciences.
Au plan matériel, elle entend de façons générale avec tout le personnel, mener des expériences et développer les technologies nécessaires et de façon particulière, dans le cadre de la mise en œuvre du PND 2022-2026, principalement le pilier relatif à l’agriculture au sens large, il s’agit de :Renforcer les capacités de l'offre de service, au moyen de programme de promotion des ressources humaines ;Améliorer les infrastructures et les équipements, particulièrement les laboratoires ;Faire de la recherche appliquée au développement.
Pour conclure, Madame le Ministre a sonné l’alarme qu’il est urgent de repenser notre système d’enseignement supérieur, et de la recherche scientifique à la faveur des états généraux de l’éducation, de la formation et de la recherche. Nous devons changer nos méthodes de travail, planifier nos actions, et désormais faire de la prospective !