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La cybersécurité est un enjeu majeur, et que les meilleurs outils que nous avons sont la sensibilisation et le renforcement de la formation

Publié le 23 Septembre 2021 par André LOUNDA dans société

 

« La Cybersécurité, un enjeu stratégique pour les Etats, les entreprises et institutions en Afrique », c’est sur ce thème que s’est tenue la 1ère édition du Forum BRAZZA CYBERSECURITY (FBC) organisé par la Société SKYTECH CONGO du 16 au 17 septembre 2021 au Centre International de Conférence de Kintélé en République du Congo.

 

Placé sous le très haut patronage de Son Excellence, Dénis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, parrain de l’événement, ce forum qui a donné lieu de rendez-vous des décideurs, chefs d’entreprises et acteurs de la cybersécurité qui jouent le rôle de facilitateurs par la fourniture des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs en Afrique. « Présenter l’état de la cybersécurité en Afrique centrale et les enjeux de la transformation digitale ; Identifié les enjeux majeurs imminents de la cybersécurité et les moyens pour renforcer la cyberdéfence » ont été les objectifs que visait ce forum.
Durant deux jours, les experts africains ont récemment sensibilisé les institutions et les entreprises africaines sur la Cyber-sécurité, en vue de les amener à trouver des solutions pour lutter contre les Cyberattaques. Il s’agissait pour les utilisateurs des nouvelles technologies sur la protection des données individuelles, de promouvoir la culture de la Cyber-sécurité en Afrique centrale en général et au Congo en particulier, d’identifier les faiblesses techniques des systèmes d’informations des états, des entreprises à proposer des phases pratiques d’une balance numérique sécurisée pour les pouvoirs publiques et les particuliers.
Ouvrant les travaux du forum,Léon Juste IBOMBO, Ministre en charge des Postes, des télécommunications et de l’Economie Numérique a souligné que cette première 1ère édition vise à offrir des opportunités d’affaires aux patrons d’entreprises et d’autres décideurs. Aussi, il a qu’elle est de même une occasion de faire la promotion d’une vision africaine de la cybercriminalité pour permettre le renforcement de la lutte contre la cybercriminalité.
De son côté, M. Patrick MUYAYA, Ministre de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo a souligné que ce forum tombe à point nommé, car il permettra aux décideurs économiques et politiques de s’imprégner dans les détails de la Cyber-sécurité.
Aussi, il a déclaré qu’aujourd’hui, on ne peut pas penser numérisation sans prendre en compte cette composante sécuritaire qui est la garantie de tous. La cyber-sécurité est un enjeu majeur. En République Démocratique du Congo, nous y travaillons de manière étroite avec le ministère du numérique. La maîtrise de ce secteur est un facteur clé qui va permettre le développement économique et la protection de nos Etats, du point de vue cybernétique.
Quant à M. Arnaud Aken ELION, le promoteur du Forum Brazza Cyberecurity, Manager général de la société SKYTECH CONGO de plus en plus connectée sur internet, donc sujette aux cybers menaces, l’Afrique est en quête de la meilleure approche pour protéger ses internautes et développer son économie. Précisant l’intérêt principal de cette rencontre de Kintélé, il a souligné que le véritable enjeu de ces assises est comment concilier le formidable potentiel de liberté, d’échange et de progrès avec des exigences absolues et totales de sécurité et que le marché de la cyber-sécurité en Afrique est estimé à 2,5 milliards de dollars en 2021, le forum reste un cadre d’échange et de discussion entre les acteurs de l’écosystème du numérique et les décideurs africains. « Nous avons mis en avant les grands leaders et experts de la Tech, de la cybersécurité et nos hautes institutions pour partager leurs connaissances et leurs avis sur les questions de cybercriminalité en Afrique, leurs solutions en matière de protection de données, d’émergence technologique et de transformation digitale »,a-t-il indiqué.
 
Signalons que les participants de plus de 30 pays ont pris à ce grand rendez-vous du numérique.

 

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Le Rapport du PND 2018-2022 a été validé et désormais le Congo pourra migrer vers un nouveau modèle économique

Publié le 23 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

 

Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, Vice-Président du Conseil National d’Evaluation (CNE) du PND 2018-2022 a procédé le 22 septembre 2021 à l’ouverture des travaux de l’Atelier de Validation du Rapport d'Evaluations du Plan National de Développement (PND) 2018-2022 dans la salle de conférences de l’ACERAC à Brazzaville.

Le 19 août dernier, elle avait procédé au lancement des travaux d’évaluation, du PND 2018-2022. Après des travaux denses en atelier et en immersion, un mois plus tard le moment est arrivé pour la validation du projet de rapport d’évaluation en résultant. Les Directions des Etudes et de Planification (DEP) de toutes les administrations ont fourni la matière de base que les expert nationaux ont exploité pour décortiquer ce PND 2018-2022 bâti autour de trois (3) axes à titre de rappel : (i) le renforcement de la gouvernance sous toute ses formes, administrative, économique, juridique, sécuritaire et politique ; (ii) la réforme en profondeur du système éducatif et de la formation qualifiante et professionnelle, en vue de valoriser le capital humain sous toutes ses dimensions-morale, civique, intellectuelle et physique ; (ii) la diversification de l’économie basée sur les secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture au sens large (agriculture, pêche, pisciculture, agro-foresterie), le tourisme et l’industrie.

Dans son Allocution d’ouverture, Madame Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS a signifié que la substance du projet de rapport produit par les experts nationaux couvre trois champs d’intervention :( i) une évaluation qualitative mettant en évidence les forces, les faiblesses, les menaces et les opportunités formant la trame de l’élaboration du PND 2018-2022 ainsi que de sa mise en œuvre ;(ii) une évaluation des performances macroéconomiques, afin de vérifier l’évolution positive de la valeur enregistrée par les indicateurs décrivant la santé économique et sociale de notre économique et sociale de notre économie ;(iii) une évaluation des performances sectorielles en vue d’apprécier le niveau d’atteinte des objectifs stratégiques fixés dans chaque axe du plan.

Aussi, elle a fait savoir aux participants que l’évaluation d’un plan sert principalement de soutien au processus de décision et de planification pour viser l’optimisme des ressources. Cette perspectives permet de repenser, à l’aune de cette appréciation, tout processus à venir et de l’inscrire dans un cadre cohérent et dans une démarche de ventilation rationnelle d’allocations budgétaires dédiées aux investissements publics. Dans cet exercice salutaire, l’accompagnement dont nous avons bénéficié de la part de nos partenaires au développement mérite d’être salué.

Poursuivant son propos, elle a reconnu que travaux d’évaluation ont mis en exergue l’environnement complexe, antagonique et interactif dans lequel le PND 2018-2022 a baigné. Il s’agit en premier lieu, d’évoquer le contexte défavorable dans le que il a été élaboré et mis en œuvre. Plusieurs adversités, qui face à la très forte dépendance de l’économie congolaise à la production pétrolière, ont eu une incidence négative sur sa performance.

En effet, malgré la stabilisation macroéconomique puis la relance économique que prévoyait le scénario de référence fixé dans le PND 2018-2022, l’inverse s’est produit. La crise économique et financière de 2014 due à la chute du baril de pétrole s’est enlisée avec des conséquences réelles sur la politique budgétaire, le service de la dette, les difficultés sur la mobilisation des ressources pour financer le PND 2018-2022. Sans omettre, la négociation avec le FMI d’un programme de facilité élargie de crédit avec ses contraintes lourdes sur nos politiques publiques. Finalement, cette situation s’est compliquée dès 202 avec l’apparition de la crise sanitaire planétaire liée au coronavirus « COVID-19 ».

L’on pourrait aussi raisonnablement, dans un second temps, se poser la question sur le bon déroulement du PND dans un temps supposé imparti de cinq ans, abrégé par tant de vicissitudes à deux ans : démarrage tardif en 2019 et signature du programme FMI en mi-2019, mise sous cloche des économies en 2020, l’élection présidentielle, changement d’équipe gouvernemental et interruption anticipée décidée en 2021 ?

En somme, les conclusions mitigées de nos experts nationaux consolident l’urgence pour l’Exécutif de concrétiser la transition vers un nouveau modèle économique pour la République du Congo et d’assoir dès à présent un nouveau cadre programmatique.

Pour conclure, avant de déclarer officiellement l’ouverture des travaux, elle a exhorté et  exigé aux participants un travail de rigueur pour finaliser cette évaluation. Ainsi, l’examen du présent rapport aboutira à un document final, référentiel consolidé par vos contributions. Avec ce rapport d’évaluation du PND 2018-2022 validé, le Gouvernement disposera, grâce à vous, d’une base solide de réflexion pour proposer à la Représentation nationale d’ici la fin de l’année, un projet de loi portant plan national de développement 2022-2026 cohérent, réaliste et riche d’enseignement issu de celui finissant.

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Les élèves des collèges et Lycées du Congo appelés à découvrir les opportunités qu'offre UWC-Congo

Publié le 22 Septembre 2021 par André LOUNDA dans société

« Ré imaginer le futur », constitue le thème de la célébration de l’United World Colleges en sigle UWC Day’s à travers le monde entier, le 21 septembre de chaque année. Cette célébration qui coïncide avec la célébration de la Journée des Nations Unies pour la Paix est une opportunité pour le Comité National d’UWC-Congo que préside Michel MANGOUELEH BOELEH de présenter ce grand réseau international œuvrant en faveur de l’éducation les opportunités d’étude et formation qu’il offre en faveur des élèves en République du Congo aux invités.  UWC (United World Colleges) est un mouvement éducatif global qui fait de l’éducation une force afin d’unir les peuples, les nations et les cultures pour construire un monde en paix et un avenir durable.

UWC Day’s est un événement culturel qui à travers le monde permet aux activistes de ce grand réseau international de célébrer la journée international de la création de cette organisation. Ainsi à Brazzaville au cours de cette célébration  les participants ont suivi avec attention une pièce de théâtre en anglais sur les enjeux des changements climatiques suivi du discours de circonstance du Président du Comité National d’UWC-CONGO des témoignages sur le bienfondé de cette organisation  le déploiement des  photos des élèves bénéficiaires de bourses et de la remise des diplôme à deux élèves récipiendaires de l’année, ITOUA MATOUBA KOUMOU Stanislas et INGONGUI Patricia Providence Celtane.

Dans son mot de circonstance Michel MANGOUELEH BOELEH, Président du Comité National de UWC-Congo a fait savoir aux invités et parents d’élèves le but de la célébration de cette journée du 21 septembre à travers le monde qui coïncide avec celle de la Journée Internationale de la Paix des Nations Unies, et que notre dénominateur commun ders avec les Nations Unies, c’est la Paix initiative de la Reine de Jordanie, nous profitons de cette journée pour célébrer la journée UWC pour contribuer à la Paix.

Poursuivant son propos, UWC est une association non gouvernementale qui œuvre dans le domaine de l’éducation. Ici au Congo, il y a un Comité National qui représente notre pays. En tant que Comité national, nous avons la charge de sélectionner les jeunes qui souhaitent partir étudier dans les 18 écoles UWC réparties à travers le monde. S’agissant des frais de scolarité, le Président du Comité National  a rappelé que les jeunes sont sélectionnés indépendamment de leurs ressources financières et qu’il revenait aux organisateurs et aux membres du comité national de rechercher les fonds sous forme de dons et de cotisations afin d’offrir aux apprenants un maximum de bourse. Les étudiants congolais intègrent à la rentrée prochaine les écoles United world collèges (UWC) du Canada, de la Chine, du Japon, du Swaziland et de la Tanzanie, en fonction des bourses obtenues pendant l’année et au mois août. Le bureau reçoit les dossiers de candidature, définit le processus de sélection en lien avec le Board international de Londres, assure la liaison avec les collèges et organise les week-ends de sélection et d’intégration.

« Notre organisation est reconnue au Congo comme ONG, nous participons dans des meetings internationaux à travers le monde à Dakar au Sénégal, en Tanzanie, en Ethiopie…etc. Au niveau national 27 étudiants dans les 18 écoles partenaires que nous représentons 14% non pas pu parvenir au niveau universitaire et 89% sont dans le système, des enfants du Congo même des classes moyennes se retrouvent aux Etats-Unis d’Amérique dans des grandes universités aux frais généraux de notre organisation. UWC, forme les citoyens du monde, les jeunes qui passent par UWC 95% peuvent travailler à travers le monde.

Que nous réserve demain ?

Demain nous réserve ce que nous ce que nous sommes, en Afrique le Swaliland reçoit la première école de UWC en Afrique et que le point le plus proche du Congo c’est la Tanzanie pour passer l’examen », a conclu Michel MANGOLEH BOELEH.

Signalons que UWC (United World Colleges) est un mouvement éducatif global qui fait de l’éducation une force afin d’unir les peuples, les nations et les cultures pour construire un monde en paix et un avenir durable.

 

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PND 2022-2026 : « Nous voulons une économie forte diversifiée », a déclaré Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS

Publié le 21 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

« Notre PND 2022-2026 est un outil dynamique qui vise la transformation structurelle de notre économie. Son contenu met un accent particulier sur le contexte propre de notre pays. Mais, la réussite de notre PND n’est pas seulement soumise  un environnement national et extérieur propice, mais aussi, à l’existence de capacités et ressources institutionnelles/humaines en adéquation avec les priorités nationale du développement pour faire valoir cette démarche rationnelle, le PND 2022-2026 épouse comme objectif la déclinaison des besoins en programme. Par cette approche pragmatique, le Gouvernement estime mieux identifier, articuler, hiérarchiser et satisfaire, qu’au paravent, les attentes de bien-être de la population à l’intérieur d’une enveloppe donnée de ressources. », C’est par ce propos que Madame Olga Ingrid Ghyslaine EBOUKA BABACKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale a procédé le mardi 21 septembre 2021 à Brazzaville à l’ouverture de la Session Inaugurale de la Coordination Technique de la Commission Technique chargée des Travaux élaboration du Plan National de Développement (PND 2022-2026).

Le nouvel outil de performance de l’action gouvernementale a été au centre qui a fait de la Session Inaugurale de la Coordination Technique de la Commission Technique chargée des Travaux élaboration du Plan National de Développement (PND 2022-2026). A cette occasion le Ministre en charge du Plan Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS sa joie  et sa satisfaction profonde les membres de cette coordination, de lancer enfin, le démarrage technique et préparatif des travaux d’élaboration du Plan National de Développement du Congo (PND 2022-2026).

« En effet,  dès son investiture le 17 avril dernier, par un discours solennel devant le Parlement réunis en congrès, le Président de la République a promis au peuple congolais l’élaboration par le Gouvernement d’un nouveau PND devant couvrir la période quinquennale de 2022-2026. Il a pour ce faire, mis en place un organe de supervision appelé la Task-Force des politiques économiques et sociales, présidé par son représentant personnel, le Ministre d’Etat, Gilbert ONDONGO nommé par décret N°2021-304 du 25 mai 2021 », a fait savoir Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA BABACKAS.

Au terme de cette cérémonie officielle de la Session Inaugurale de la Coordination Technique de la Commission Technique chargée des Travaux élaboration du Plan National de Développement (PND 2022-2026, le Ministre en charge du Plan a donné quelques explications aux journalistes sur les enjeux de ce nouveau plan.

« Effectivement, c’est la session inaugurale du Comité de coordination des travaux du Plan National de Développement (PND 2022-2026). Le Président de la République a souhaité qu’il y soit un nouveau Plan National de Développement. Pour se faire, il a mis en place une Task-Force de politiques et sociales. Tiré de cette Task-Force, nous avons mis en place un Comité Technique pour les travaux techniques. Il s’agit donc en réalité d’un cadre réglementaire, complémentaire pour renforcer pour que nos cadres puissent réfléchir et avoir les matériaux de base qui serviront finalement aux décisions qui seront prises au niveau de la Task-Force de politique économique et sociale.

Le nouveau Plan National de Développement s’inscrit dans la continuité de l’ancien, celui qui est encore en cours qui est finissant. Effectivement, nous avons un PND 2018-2022 finissant qui va être remplacé. Vous voyez la période de transition et celle de l’année 2022 remplacée par un PND 2022-2026. Le cœur du nouveau PND prend sa source dans le PND finissant, c’est-à-dire la diversification de l’économie. Nous voulons une économie forte et diversifiée. En réalité, nous sommes dans une position idéale. Nous avons un PND finissant qui va être remplacé par un PND qui tiendra compte de la dernière année et cela on peut le comprendre. Il ,y a cohérence, il y a une continuité, nous nous souviendrons que le Président de la République Son Excellence Monsieur Dénis SASSOU N’GUESSO dans son discours d’investiture a bien précisé qu’il souhaitait qu’il y est un nouveau PND 2022-2026 pour épouser son projet de société « Ensemble poursuivons la marche ». Donc, il y a une cohérence, ça voudrait dire tout simplement que la première raison pour nous d’avoir déjà entamé les travaux du nouveau PND est une raison politique. La deuxième raison, est conjoncturelle. Vous savez, le cadre macroéconomique est particulièrement dégradé par la crise sanitaire. Ce n’était pas prévu dans le PND 2018-2022. Donc, c’est la prise en compte de ce facteur qui a bouleversé toute les perspectives qui aujourd’hui, concourent à ce que le gouvernement déjà travaille sur un nouveau Plan National de Développement. Pour le résumé deux(2) raisons fondamentales : une raison politique, une raison conjoncturelle. Je terminerais pour dire simplement qu’il nous faut respecter le calendrier qui est très, très serré. C’est pour cela que le cœur du nouveau Plan National de Développement 2022-2026 est le noyau dur de l’ancien PND, l’agriculture au sens large, le tourisme, le développement de l’industrie touristique dans lequel on inclus évidemment les Zones Economiques Spéciales à ce noyau dur. Il vient maintenant s’ajouter le Développement de l’économie numérique, la promotion de l’immobilier. Il faut construire, il faut mieux construire au Congo et enfin les Zones Franches Commerciales qui sont distinctes des Zones Economiques Spéciales. Les Zones Franches Commerciales sont des lieux, des territoires où peut se dérouler une activité de service exonéré des taxes fiscales. En tout cas, avec des mesures d’accompagnement. Donc, on peut dire qu’il y a six(6) axes fondamentaux dans cette diversification de l’économie congolaise, diversification pour avoir une économie, je le disais forte et diversifiée.

 

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EEC : le relèvement de l’église par l’enseignement, les enjeux et les défis à relever au centre d’une rencontre

Publié le 20 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Education

EEC : le relèvement de l’église par l’enseignement, les enjeux et les défis à relever au centre d’une rencontre

« Défis et enjeux d’une bonne gouvernance de l’école prive conventionnée évangélique, pour le relèvement de l’Eglise Évangélique du Congo », constitue le thème de la 5ème Session du Conseil National de l’Enseignement Protestant en République du Congo que Brazzaville abrite du 20 au 22 septembre 2021 dans la salle de conférences du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones.

Convoquée par décision N° 081-2021/EEC/BS portant convocation de la 5ème Session Ordinaire du Conseil National de l’Enseignement Protestant, la cérémonie officielle d’ouverture a été placée sous le patronage du Révérend Alain Gonard BAKOUA, Président de l’EEC en présence de Delphin BAHAKOULA, Directeur Général, Chef de Département Synodal de l’Enseignement Protestant(DSEP) et de plus autres invités, la cérémonie officielle y relative a été marquée par un culte d’ouverture officié par le Directeur Général, Chef de ce département de l’EEC qui a connu 12 temps forts à savoir : la lecture de la Parole de Dieu introductive tirée des Psaumes de David des versets 33 à 40 ; par l’exécution du chant : « Dieu Tout Puissant » ; d’une prière d’Actions de Grâce faite par un Chef de Division ; du discours d’accueil et de bienvenue du Président de l’EEC ; Motivations de la tenue du CNEP et présentation de la composition du CNEP par le Directeur Général du DSEP, Chef de département ; Exécution du Chant « Nasepeli kosalela ; la Prédication du Président de l’EEC suivi d’une prière en faveur de la prédication par une Directrice d’une école et de la leçon inaugurale et l’Allocution d’ouverture du Président de l’EEC. Un chant « Jésus est le chemin, la vérité et la vie » et des offrandes ont été levés pour terminer par une prière de bénédiction. 

Dans sa prédication tirée des Proverbes 2 des versets 1 à 6, le Président de l’EEC, le Révérend Alain Gonard BAKOUA a fait savoir aux participants que c’est le Seigneur qui donne la sagesse et le thème de la méditation des proverbes nous instruit sur la notion de la sagesse, celle qui procède de Dieu, celle qu’Il nous a donné. C’est cette sagesse qui façonne pour être utile et efficace dans toutes nos entreprises, elle n’est pas humaine, elle vient de Dieu. Connaitre Dieu, c’est la sagesse, elle doit être notre première préoccupation, la vrai science qui est le fondement de notre relation avec Dieu et c’est à travers la sagesse qu’on comprend ce qui est bon et de ce qui est mal et même dans l’exercice de nos responsabilités. Il faut rechercher ce qui est loyale, efficace, excellente si nous voulons faire la différence avec ceux qui sont encrés avec ceux qui sont dans la médiocrité. En réalité on ne peut pas être enfant de Dieu sans la sagesse. C’est une quête qu’il faut toujours rechercher. La sagesse nous permet de discerner l’orientation de Dieu.

Poursuivant sa prédication, le Président de l’EEC a rappelé les participants que si le département est tombé parce qu’il a été un mauvais élève qu’il faut relever et que ce thème ne sort pas du néant car, Dieu dans sa bonté nous a donné la sagesse pour sortir de ce qui nous a ramené en arrière.

De son côté, le Directeur Général, Chef de Département de l’Enseignement Protestant, Delphin BAHAKOULA dans son allocution à titre de rappel a fait un bref aperçu historique des écoles confessionnelles de la période coloniale, la nationalisation à nos jours. « Rappelons-le que de l’époque coloniale jusqu’à l’accession de notre pays à l’indépendance, deux secteurs coexistent dans le système éducatif congolais, calqués sur le modèle français jusqu’en 1965 : le public et le privé fut essentiellement représenté par les institutions confessionnelles tenues par les missionnaires, dont le respect, la rigueur des normes organisationnelles et les bons résultats scolaires en furent leurs caractéristiques essentielles. La résultante en était que les sujets sortis en leur sein étaient en général appréciés de tous. C’est dire la solidité et surtout le sérieux de l’éducation missionnaire, d’où le grand nombre de cadres de notre pays dans l’administration générale comme en politique en sont le produit probant et incontestable, nous rendons pour cela, énormément grâce à notre Dieu ».

Aussi, il a indiqué que de 2000 à 2021 ; vingt-et-un  (21) ans se sont écoulés, jours pour jours, depuis que le processus de rétrocession par l’Etat des écoles confessionnelles aux ayants droits fut déclenché dans notre pays, le Congo Brazzaville. Concernant l’Eglise Évangélique du Congo (EEC), c’est plus précisément le 10 janvier 2021 qu’elle avait signé sa convention, sur l’enseignement avec l’Etat congolais dont l’effet immédiat fut la rétrocession progressive d’une infime partie de certaines de ses écoles(un peu plus d’une vingtaine sur cent-trente (tout type confondu) que l’EEC possédait prélude à la nationalisation en 1965. Il y a donc déjà vingt ans (2001-2021) depuis que la gestion de ses écoles de type 1 et de type II, est passée aux mains de l’EEEC elle-même. Aujourd’hui, ce paradigme de gestion poursuit son bonhomme de chemin dans la continuité de ce qui fut la caractéristique de ce type d’école, en dépit des contraintes tous azimuts liées notamment à la conjoncture qui ne cesse de se dégrader, aggravée malheureusement par la pandémie à COVID-19, avec de nos jours la manifestation de ses formes dont la plus remarquable reste le « variant delta », limitant ainsi les capacités de développement et de résilience des institutions de nos différents pays. Aussi, les écoles privées conventionnées évangéliques ne font pas exception à la règle. C’est d’ailleurs dans ce contexte difficile qu’il s’est imposée à nous, dès la prise en main du département, de procéder préalablement à faire un état des lieux. Ce dernier a mis à nu les problèmes saillants restés à l’état chronique. Il s’agit entre autres : la situation sociale des personnels du DEP, manquant de contrat, accusant une stagnation des salaires non revalorisés depuis 15 ans, non recyclés ; la lancinante question de prise en charge des enseignants pendant les vacances ; la cacophonie qui est restée persistante dans les relations entre les conseils paroissiaux abritant les écoles de types 2 et les staff de ces écoles, sur les mécanismes de fonctionnement à tous les niveaux et dans la maitrise de ces normes fonctionnelles ; « Nous voulons ici dire que les Conseils paroissiaux ou consistoriaux laissent les professionnels de la pédagogie gérer les écoles sous leur supervision et qu’il demandent les comptes à ceux-là qu’ils ont nommés eux-mêmes. Et non être  la fois gestionnaire et contrôleur » ; les questions de l’orthodoxie gages de la santé financière et matérielle de l’école ; les questions relatives à l’éthique protestant dans nos école.  Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater poindre une lueur d’espoir dans la mesure où nous sentons une nette amélioration à venir. Ce début de changement positif est dû aux actions vigoureuses que nous sommes en train d’entreprendre, notamment : la prise en compte du défi de la situation administrative et professionnelle du personnel du DEP (condition de signature de contrat, amélioration des conditions de travail et de leur traitement, y compris pendant les vacances) constituera une grande réflexion parmi tant d’autres que vous, conseillers trouverez dans vos documents de travail et mènerez au cours des présents assises des pertinents réflexions ; l’assainissement et la reprise des bons rapport entre les pasteurs délégués des écoles de type 2 et leurs staffs à travers nos réunions de concertation, de conscientisation et d’explication sur les normes de l’école et de son fonctionnement adéquat, amènent maintenant une bonne atmosphère de travail ; les séminaires de renforcement des capacités des équipes de maitrise et des enseignants au moyen des recyclages sont un bon levier du développement de l’école ; la formation particulière des ordonnateurs et des gestionnaires des écoles au principes de bonne gestion financière a abouti à une salutaire harmonisation des outils financier (budget, pièces comptables) ; nos différentes adresses à la communauté éducative lors de nos tournés d’inspection dans les écoles a mis en exergue les questions d’éthique afin de revenir à la pratique des principes chers au protestantismes, et cela commencent à produire du bon fruit.

A noter que Défis et enjeux d’une bonne gouvernance de l’école prive conventionnée évangélique, pour le relèvement de l’EEC, qu’évoque ce thème met en évidence la problématique fondamentale de la gouvernance administrative, pédagogique, économique et financière et des ressources humaines afin que l’école privée évangélique s’arrime à la modernité constitue la toile de fond de la 5ème Session du Conseil National de l’Enseignement Protestant. Conformément à l’agenda les participants durant trois jours successifs seront édifiés sur les problématiques que mettront en lumière les exposés suivants : 1-Exposé de cadrage : Défis et enjeux d’une bonne gouvernance de l’école conventionnée évangélique pour le relèvement de l’EEC, Restitution et présentation des recommandations du conseil national de l’enseignement 2020-2021 ; Communication sur la gestion du personnel ; Présentation des rapports annuels des directeurs départementaux de l’enseignement protestant ; Restitution des résolutions du forum des directeurs départementaux élargis au coordonnateurs des écoles conventionnées de type 2 de Brazzaville ; 6-Communication de la Société CONGO TELECOM ; 7-Communication des Assurances Nouvelles du Congo ; 8-Communication de E-SCHOOL.

 

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Les syndicalistes de la FENATREC plaident pour les quotas en faveurs des enseignants prestataires,

Publié le 20 Septembre 2021 par André LOUNDA dans société

La Fédération  Nationale  des  Travailleurs  de l’Enseignement du Congo  (FENATREC), au cours d’une Assemblée Générale Ordinaire tenue le samedi 18 septembre 2021 dans la salle des conférences de l’Institut National de Recherche et d’Actions Pédagogique (INRAP) a lancé un plaidoyer en faveurs des enseignants prestataires, bénévoles et volontaires à la fonction publique, en vue de résorber le déficit dans le secteur de l’enseignement de l’ordre de 21.000 enseignants.

Au cours de cette session de ce syndicat présidée par le Secrétaire Général de la Fédération  Nationale  des  Travailleurs  de l’Enseignement du Congo  (FENATREC), Christophe MONGO, un plaidoyer pour le recrutement d’un quota conséquent des enseignants, la réception des nouveaux adhérents fonctionnaires, la restructuration du Bureau Exécutif et des commissions structurées, le cahier de charge et la vaccination anti-Covid-19 ont été au cœur de celle-ci. 

« Nous avons retenus neuf (9) points dans notre cahier de charge parmi lesquels  l’amélioration  des conditions socioprofessionnelles  des enseignants encore sous le statut  de  bénévole, prestataire et volontaire, afin de résoudre  la carence en personnel enseignant  dans les localités », a déclaré  Christophe  MONGO.

A cette occasion, le Secrétaire Général  de la FENATREC a présenté  les nouveaux adhérents de cette plateforme syndicale des enseignants à l’Assemblée Générale Ordinaire.  Ces derniers ont été confiés à cinq membres du bureau exécutif afin de les  imprégner  du fonctionnement de la FENATREC. Aussi, à quelques semaines de la rentrée scolaire 2021-2022, la FETRANEC a invité ses membres à souscrire au vaccin anti-Covid-19 en vue de se prémunir à la contamination  de la pandémie à coronavirus en milieu scolaire.

 

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Les  jeunes congolais ont été édifié dur les enjeux et les défis du développement durables

Publié le 20 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Environnement

Faire connaître aux citoyens congolais la Notion du Développement Durable et la mise en place d’un Réseau Campus World Net Work ont été les objectifs de l’Atelier sur la Nation du Développement Durable qui s’est tenu le samedi 18 septembre 2021 à l’annexe de la Faculté des Sciences Economique de l’Université Marien NGOUABI de Brazzaville.

 Organisé par le CAMPUS WORLD GREEN une organisation de la société civile congolaise, cet atelier a été une occasion pour les jeunes d’être édifiés sur les enjeux de la planète. Dans son mot de circonstance Gabichel TSATI, Coordonnateur de ladite association a fait un bref aperçu sur les enjeux et les défis majeurs à relever sur les changements climatiques. « Depuis 1975 jusqu’à nos jours, la planète terre a connu la plus grande menace causée par l’activité anthropique, menace jamais vécue depuis plus de 2.000 ans. Les changements climatiques dont on peut citer ainsi que la hausse du niveau des eaux des mers et océans, l’extinction des espèces animales et végétales ainsi que le bouleversement de l’équilibre des écosystèmes. Les changements climatiques et tout ce qui tout cela implique le liste elle est bien longue. Ceci est aujourd’hui, le point focal de vulnérabilité des pays en développement qui sont devenus les pays les plus touchés par ces vastes dévastatrices», a rappelé Gabichel TSATI.

Poursuivant son propos, il a indiqué que malgré tous ces dommages l’Afrique en générale et le Congo en particulier gardent encore foi en l’avenir en vue des ressources dont elle dispose malheureusement, ces ressources ne sont pas aussi à l’abri du danger d’où la nécessité de les consolider et de les préserver.

Aussi, il a lancé un appel aux jeunes générations futures et actuelles qu’ils dont au cœur du développement de l’Afrique et de prendre conscience de ce qu’ils représentent pour le futur du continent. Ensuite il a souligné que l’UNESCO dans ses objectifs à prioriser l’Afrique et les jeunes, les gens dont nous représentons et dont nous félicitons l’initiative et c’est par ce moyen que l’Association CAMPUS WORLD GREEN aujourd’hui a pris l’initiative de conscientiser les jeunes sur la Notion du Développement Durable. Car, quel que soit la classe sociale dans laquelle nous appartenons dans son plan d’action l’ONU n’exclue personne et du fait que chaque individu est membre du village planétaire et a les mêmes droits de bénéficier des ressources de la planète.

Cet atelier s’est déroulé en trois phases à savoir : des sous-thèmes ont été développé par des intervenants premièrement sur la présentation de la structure  le Développement Durable et l’agriculture, la pauvreté ; la mise en place d’un réseau et par la cérémonie de clôture.

L’intervenant MIEKOUNTIMA a édifié les participants sur le Développement Durable et l’agriculture. L’agriculture est la base du développement et notre pays est entrain de battre l’aile parce que l’agriculture n’est pas développé et il a défini qu’est-ce que c’est le Développement Durable, la production végétale, animale et halieutique. Il a lancé un appel aux jeunes de  se lancer dans l’agriculture en leur donnant quelques notions pour que leurs projets soient réels, pertinents, cohérents par rapport à la dimension sociale, efficients c’est-à-dire être capable d’atteindre les objectifs escomptés, les sources de financement, la durabilité du projet c’est-à-dire défini dans le temps et l’implication de la population par son adhésion.

« Qu’est ce qui caractérise une personne dans son domaine ? C’est par le travail. Les ngadas, les boîtes de nuits, les salons-VIP, les églises sont des structures qui forment les pauvres. C’est pour cela que vous les voyez qu’ils sont toujours remplis, a-t-il renchéri.

Signalons que CAMPUS WORLD GREEN est enregistré en statut d’association à caractère socioéducatif, accompagne les jeunes étudiants pour leurs inscriptions dans les universités étrangères partenaires et ils inscrivent les étudiants dans des différentes universités partout à travers le monde. CAMPUS WORLD GREEN représente deux grandes universités au Congo Brazzaville

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HALC : La lutte contre la corruption est une opportunité pour l’émergence du Congo

Publié le 16 Septembre 2021 par André LOUNDA dans société

Les cadres du Ministère de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale ont été édifiés sur les enjeux et les défis à relever pour le développement du Congo sur la corruption à travers la campagne de sensibilisation sur la corruption et de vulgarisation des textes juridiques de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC), le 15 septembre 2021 à Brazzaville.

Dans le cadre de la réalisation de ses missions de préventions et de sensibilisations qui lui sont assignés, la HALC dans sa ronde tour à tour après les Ministères des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, celui de l’Economie Forestière et celui du Transport, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, la 4ème  session de la campagne de proximité de la HALC s’est tenue au Ministère de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale. Présidée par Emmanuel OLLITA ONDONGO, Président de la HALC en présence de d’Ingrid Olga Ghyslaine EBOUCKA BABAKAS, Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, l’hôte, la cérémonie officielle y relative a été ponctuée par le discours de bienvenu du Ministre en charge de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale, du discours de circonstance du Président de la HALC et de la leçon inaugurale.

Pour Madame Ingrid Olga Ghyslaine EBOUKA BABAKAS dans son mot de bienvenue a souligné que le travail amorcé par la HALC depuis plusieurs mois est inscrit dans la cadre de la mise en œuvre du 1er axe du Plan National de Développement, la bonne gouvernance. Très satisfaite d’avoir abrité cette fois-ci cette campagne de la HALC dans son département ministériel, elle a remercié  les autorités de cette institution pour les quatre communications qui ont été programmé qui vont contribuer à l’éradication des antivaleurs dans nos administrations et qu’au cours de ce quinquennat, la bonne gouvernance demeure une valeur cardinale.

De son côté, Emmanuel OLLITA ONDONGO au nom de la HALC a félicité sincèrement Madame le Ministre de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale pour sa reconduction à la tête de ce vaste département ministériel et l’a remercié pour avoir bien voulu répondre à leur sollicitation. « Je vous dis merci pour cette opportunité que vous offrez à cette nouvelle institution. Cet acte dénote de votre volonté à contribuer à la réalisation d’une manière générale, les objectifs définis dans le projet de société du Président de la République, j’ai cité : « Ensemble poursuivons la marche » et de façon particulière, à la réussite des missions confiées à notre institution par la République.

Poursuivant son propos, OLLITA ONDOGO a fait savoir que c’est dans le cadre de la réalisation de sa mission de prévention, qu’il est organisé cette 1ère campagne de sensibilisation des citoyens congolais sur la corruption et la vulgarisation des textes juridiques fondamentaux de base de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption auprès d’un échantillon de l’administration publique. A cet effet, il est intéressant pour nous de définir d’abord la Corruption. La Corruption, c’est l’action qui consiste à engager une personne investie d’une autorité à agir outre son devoir, en se soudoyant.

La Concussion quant à elle, c’est la perception illicite par un agent public, de sommes qu’il sait ne pas être dû, une exaction, une malversation.

La Fraude, c’est une action faite de mauvaise foi dans le but de tromper.

La tentative de l’une ou l’autre de ces infractions est prévue dans la loi anti-corruption N°5-2009 du 22 septembre 2009.

Au sens courant l’impunité est le fait de ne pas risquer d’être puni lorsqu’on pose un acte qui va à l’encontre des règles établies.

Aussi, il a indiqué que nous avons le devoir de baliser la voie de l’émergence du Congo tant attendue. Or, il est incompatible de sauver d’un côté l’émergence d’un pays, et de l’autre entretenir dans ce même pays, les antivaleurs comme la corruption, la concussion, la fraude j’en passe. Le seul secret pour y arriver, c’est le changement de comportement des filles et fils de ce beau pays que nous aimons tous. Ce qui est encore mieux et beaucoup plus simple et facile d’ailleurs, c’est que cette émergence de notre pays, nous n’irons jamais la négocier ailleurs qu’avec nos propres cœurs, il ne s’agit de rien d’autres que ces cœurs que nous portons sur nous. Au regard de l’évolution des réformes institutionnelles qui s’opèrent dans notre pays, le secteur œuvrant dans la lutte contre la corruption n’a pas été épargné. Dans l’application des 48 mesures issues de l’accord entre notre pays et le FMI, le Gouvernement de la République du Congo plus que jamais déterminé à prévenir et à lutter résolument contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées, a entrepris depuis 2019, la réforme de son dispositif institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption, qui a abouti à la création de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) en remplacement de deux précédentes institutions, j’ai cité l’Observatoire anti-corruption (OAC) et la CNLCCF. Un arsenal de textes juridique justifie son existence légale.

Par ailleurs, il a souligné que pour votre gouverne, l’indice de perception de la corruption (IPC) fait l’image d’un pays en dehors de ses frontières. C’est ce qui explique la nécessité impérieuse à la HALC, de lancer immédiatement une étude d’opinion sur l’IPC au Congo par un sondage sur l’étendue du territoire national. Pour ne pas être trop théorique, pendant que nous sommes avec vous, ladite étude est  en phase de finalisation et dans les jours qui suivent, les résultats nous serons communiqués. Nous le savons tous, l’amélioration considérable de l’IPC dans un pays, attire avec succès les investissements dans ce pays.

Notre devoir commun serait de placer le Congo sur la voie de l’émergence, car il n’y a pas mieux que les congolais pour construire notre cher et beau pays, j’avoue que le Congo n’est pas une réalité définitive.

L’Afrique perd chaque année 150 milliards de dollars pour des faits de corruption et le Congo n’est pas épargné de cette catastrophe. Pour terminer, la HALC salut la bonne volonté du Président de la République et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour leur implication personnelle dans l’application effective de la loi N°4-2009 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique. Ce geste qui suscite l’admiration de tous les congolais qui aiment leurs pays, vient appuyer les efforts de la HALC dans ce combat qu’elle a engagé dès le 1er jour de son entrée en fonction.

Avant de déclarer ouvert la session de la campagne de sensibilisation et de vulgarisation des textes juridiques de la HALC, Emmanuel OLLITA O NDONGO a donné une information que la HALC dispose d’un numéro vert qui sera opérationnel dans les jours qui suivent, c’est le 1023. Les opérateurs de téléphonies mobiles s’y attèlent pour réunir toutes les conditions utiles relatives à son opérationnalisation. S’agissant des informations brutes obtenues à partir de notre numéro vert, elles subiront un traitement digne et une analyse profonde, pour se rassurer de leur authenticité, avant leur validation.

Du déroulement des travaux,

La Présentation Générale de la HALC a constitué le sous-thème de la leçon inaugurale par l’intervenant Emmanuel OLLITA ONDONGO.  Au cours de son exposé il a fait l’historique, les missions assignées à la HALC et  sa mise en place par un  arsenal de textes juridiques notamment : -La loi N°3-2019 du 7 février 2019 portant création de la HALC ; La loi N°4-2019 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique ; la Loi N°5-2009 du 28 décembre 2009 sur la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées ; le décret 2019-391 du 28 décembre 2019 portant organisation et fonctionnement de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et le décret N°2019-320 du 12 novembre 2019, fixant les modalités d’application de la loi relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique. Il a fait savoir la loi portant création de cet organe stipule en son article 22 ce qui suit : la HALC dresse chaque trimestre un rapport de ses activités. Une copie de ce rapport est envoyée au Président de la République, au Président du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, au Premier Ministre, Chef du Gouvernement et au Ministre de la Justice des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones.

La HALC a pour mission, la prévention et la lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les infractions assimilées. Et il a fait la présentation sur sa structuration et son fonctionnement.

Quant à  Martin DJOUOB, le Chef de Département de la Planification, du Suivi et Evaluation, dans son exposé, il a  présenté l'écosystème National de lutte contre la corruption, Rôle et place et Développement de la HALC, il a relevé les enjeux et défis de la corruption et la réponse national face à la corruption et que l’écosystème national de lutte concerne tous les acteurs étatique, les médias, les administrations pour vulgariser l’arsenal juridique et la mise en œuvre de son  plan d’action.

De son côté Juslain MBONGO, Conseiller Administratif et Juridique du Président de la HALC, a centré son exposé sur la HALC et ses procédures de saisine, la  HALC a le pouvoir de saisir d’office ou d’être saisie par le Président de la République le Président du Sénat, le Président de l’Assemblée Nationale sur la base des indices probants ; mener les enquêtes ou investigations sur les faits de corruption, de concussion et de fraude, d’obtenir de toute autorité publique ou de toute personne physique ou morale, la communication des informations et des documents dans le cadre des investigations qu’elle entreprend.

Pour Ruffin BAKOUETANA, Assistant du Secrétaire Général de la HALC a exposé sur l’Aperçu Générale de la Loi anticorruption, la corruption selon le code pénal selon la Loi anticorruption du 22 septembre 2009, les dispositions fondamentales de la loi, les difficultés d’application de la Loi anticorruption, les sanctions prévues par le code pénal et a terminé par la Convention des Nations Unies contre la Corruption et les dispositions fondamentales de la nouvelle loi anticorruption qui a apporté des grandes innovations.

« Lutte contre la corruption : place de la loi relative à la déclaration du patrimoine », a constitué le dernier exposé de cette séance de sensibilisation et de vulgarisation des textes juridique de la HALC. L’intervenant Germain LOUBOTA, Chef de Département de la Propagande, la Sensibilisation et de la Communication de cette institution a déclaré que l’article 104 du règlement N°1/CEMAC/CM portant prévention et répression du blanchiment des capitaux, la saisine du Procureur de la République est territorialement compétente et que dans cet aspect on parle des autorités judiciaires qui peuvent conduire des poursuites conformément à l’article 58 du décret N° 2019-391 du 28 novembre 2019. Il a fait aussi état de la saisine directe du Tribunal correctionnel et que la HALC a aussi le droit de suivre l’exécution de justices rendues en matière de lutte contre la corruption, la concussion, la fraude et les autres formes. Il y a des difficultés d’application de la loi anticorruption parce que cette loi est mal connu par le public congolais deux ans après sa promulgation par le Président de la République cette loi se heurte à des difficultés d’application.

« Sans ce combat, il est difficile de réaliser notre programme de développement », a indiqué Germain LOUBOTA.

En 2022, la HALC va élaborer son plan de lutte contre la corruption et que cette année 2021 est une période de prévention. Il a fait remarquer que les observations de la Conférence de Dakar 2013 sur les déclarations du patrimoine en Afrique, il y a la lenteur administrative et à qui profite-t-elle ? Il y a le manque de courage politique pour lutter contre les antivaleurs, le déficit de culture de contrôle et de déclaration des biens.

Pour clôturer, le Président de la HALC avant de déclarer close la séance de travail au Ministère de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration Régionale a fait un récapitulatif général sur les quatre thèmes exposés.

A noter que cette vaque de campagnes de porte à porte qui fera la ronde de tous les ministères, aura pour points de chute, la Primature, les 2 chambres de parlement et la Présidence de la République, avant de clôturer par un carnaval anticorruption, dans nos deux (2) villes capitales, Brazzaville et Pointe Noire.

 

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Ne perdez plus de temps 1XBET est le meilleur pour vos paris en ligne

Publié le 13 Septembre 2021 par André LOUNDA dans société

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La Cybersécurité, ses enjeux au centre d’une rencontre internationale

Publié le 13 Septembre 2021 par André LOUNDA dans Economie

« La Cybersécurité, un enjeu stratégique pour les Etats, les entreprises et institutions en Afrique », constitue le thème de la 1ère édition du Forum Brazza Cybersecurity (FBC) que la Société SKYTECH-Congo organisera les 16 et 17 septembre 2021 au Centre International de Conférence de Kintélé en République du Congo.

C’est dans le cadre des soucis d’accroître des efforts dans la lutte contre les cybermenaces que ce grand rendez-vous qui permettra aux différents acteurs évoluant dans ce secteur d’échanger sur les questions liées aux multiples menaces cybernétiques que rencontrent plusieurs Etats, entreprises et institutions financières en Afrique.

Le Forum Brazza Cybersecurity est un véritable enjeu stratégique pour les Etats, les entreprises et institutions en Afrique, cette rencontre s’inscrit dans une démarche de sensibilisation des États, des entreprises et institutions contre la cybercriminalité. Elle aura pour but de faire l’état de lieux de  la cyber sécurité en Afrique centrale et les enjeux de la transformation digitale ; d’identifier les enjeux majeurs imminents de la cybersécurité et les moyens pour renforcer la cyberdéfense ; de sensibiliser au risque cybermenace en Afrique ; de faire découvrir les innovations en sécurité des systèmes d’information avec la recrudescence des cyber attaques liées à la COVID-19.

Entre autres, pour la société SKYTECH-Congo l’organisateur de ce forum, il sera également question de renforcer la résilience du cybersécurité en Afrique en construisant un écosystème de cybersécurité solide. « Les Etats, entreprises et particuliers se trouvent souvent démunis face à cette nouvelle forme de criminalité qui les affecte tant du point de vue de la sécurité de l’information que du point de vue financier. Il s’agit désormais pour tous ces acteurs aussi bien institutionnels que privés de réduire leur vulnérabilité par le développement des politiques et de mettre en place des techniques de cybersécurité adéquates ».

Selon cette société spécialisée en la matière SKYTECH-Congo, le marché de la cybersécurité en Afrique, estimé à 2,5 milliards de dollars en 2020, devrait atteindre 3,5 milliards de dollars en 2021. Ces assises de Brazzaville seront d'ores et déjà un moyen pour les acteurs du cybersécurité, qui jouent le rôle de facilitateurs, de fournir des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs en Afrique.

Cet événement important réunira les acteurs et les décideurs publics et privés, notamment les dirigeants d’entreprises africaines et multinationales, les entreprises du secteur de la sécurité informatique, les autorités administratives et politiques, les étudiants, les jeunes diplômés. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la tenue de ce forum, parmi lesquelles des expositions, des rencontres B2B, des conférences et ateliers.

A noter que Skytech-Congo est une société qui œuvre dans le domaine de la cybersécurité, des systèmes de sécurité électronique et solaire, des télécommunications et informatique.

A noter que la cybersécurité est la protection des données numériques stockées dans votre environnement des cybermenaces contre les cybermenaces et les auteurs de cybermenace.

Pour le dire plus simplement : c'est la protection des données, des informations, des ordinateurs, des appareils et des réseaux. Et qu’Une cybermenace est une activité qui vise à compromettre la sécurité de votre environnement des cybermenaces en modifiant la disponibilité, l'intégrité ou la confidentialité de vos systèmes ou des informations qu'ils contiennent.

 

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